Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, lors d'une audience accordée le 17 aout 2011 aux représentants du secteur privé et aux directeurs des différents secteurs économique, industriels, agricoles et bancaires, de communication et des différents services, et aux représentants des syndicats professionnels, a déclaré qu'il fallait avancer plus vite vers les objectifs du programme vicennal et a ajouté : "C'est par l'arme émoussée des sanctions que les ennemis de la Révolution islamique entendent nuire au peuple iranien et au régime islamique. Or, ils ont raté jusqu'à présent leur objectif néfaste, grâce au travail laborieux des responsables et du peuple iranien dans le Djihad économique, et la nation iranienne, pleine d'espoir dans son avenir, obtiendra la place qui lui revient et dont elle est digne".

L'Ayatollah Khamenei a déclaré que l'objectif de cette réunion était la présentation de la situation économique dans le pays par les représentants du secteur privé, et a ajouté : "Comme cela est visible dans les déclarations qui ont été faites, grâce à la réflexion et aux personnalités scientifiques et technologiques, nous avons fait des progrès sensibles dans le domaine de la production, des services, dans le domaine agricole et industriel, que les gens ignorent malheureusement. Ces progrès qui sont des honneurs nationaux qui appartiennent au peuple iranien, doivent être présentés à la nation
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : "L'une des tactiques des ennemis dans la guerre psychologique actuelle consiste à décourager les gens, en particulier la jeune génération. Il est donc nécessaire d'informer sans cesse les gens sur les progrès et les capacités étonnantes du pays. "
Son Eminence au sujet du slogan de l'année consacrée au Djihad économique, a fait allusion aux efforts du camp ennemi contre le courageux peuple iranien et le régime islamique dans le domaine économique, et a ajouté : "Nous devons les combattre par le Djihad économique et en repérant leurs objectifs et leurs armes. Nous devons comprendre que le Djihad économique est en fait un mouvement de défense contre les manœuvres malveillantes et hostiles de l'ennemi."
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que l'objectif principal des sanctions était de paralyser l'économie iranienne. A ce propos, il a fait remarquer : "La question nucléaire n'est pas la véritable raison de ces sanctions qui ont commencé il y a 32 ans alors qu'à cette date, personne ne parlait d'énergie nucléaire dans le pays."
L'Ayatollah Khamenei a souligné les réactions intelligentes du peuple et du gouvernement aux sanctions et a ajouté : "Si les sanctions étaient efficaces et utiles pour les ennemis, elles auraient aidé les puissances arrogantes à réaliser leurs objectifs dans les premières années de la Révolution", ajoutant que les sanctions sont inefficaces dans la situation actuelle parce que la nation iranienne et les responsables sont aujourd'hui immunisés.
Son Eminence a déclaré que le contournement des sanctions et plus important encore, l'utilisation des capacités nationales, avaient permis à la nation iranienne et aux représentants du gouvernement de les faire échouer, et a ajouté que le régime islamique continuera à résister fièrement aux sanctions comme il l'a fait au cours des 32 dernières années.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a insisté sur la nécessité de réaliser des objectifs du Plan stratégique vicennal et a souligné qu'à la fin de ce délai, l'Iran devait être le premier pays de la région dans les domaines importants et vitaux : "Nos concurrents dans la région, travaillent dur. La réalisation des objectifs précisés dans le plan stratégique, nécessite plus de vitesse, plus de sagesse et plus de discipline, et un véritable Djihad économique", a-t-il fait remarquer.
L'Ayatollah Khamenei a déclaré qu'être le premier pays de la région n'était pas une simple ambition mais un véritable besoin et un objectif décisif, et a ajouté : " Dans les conditions régionales et mondiales actuelles, les pays qui ne parviennent pas à atteindre une croissance suffisante dans le domaine économique, scientifiques et des infrastructures, seront l'objet d'attaques impitoyables. Il est par conséquent nécessaire de réaliser les objectifs du plan stratégique en nous renforçant de l'intérieur et en progressant au niveau économique".
Dans une autre partie de son discours, son Eminence a déclaré que la lutte contre la corruption économique encourageait une participation efficace et saine du secteur privé et a signalé : "La lutte contre la corruption économique est très importante et est un principe essentiel".
Plus loin, le Guide suprême a souligné que l'application des politiques de soutien aux secteurs de production était un point important et a signalé : " La production est la base de l'économie et il faut que l'application de la loi sur les aides gouvernementales, prévoit une aide spéciale à ce secteur".
L'Ayatollah Khamenei a également abordé la question des importations et des exportations et a déclaré qu'il était nécessaire de réglementer et de contrôler les importations : "Il est absolument nécessaire de prendre en considération la production nationale, notamment celle des produits agricoles. L'argument que les importations contribuent à l'amélioration de la compétitivité nationale n'est pas basé sur un raisonnement solide et logique", a-t-il déclaré.
L'Ayatollah Khamenei a évoqué la croissance positive des exportations non pétrolières, ces dernières années, et a ajouté : "Nous espérons que les exportations non pétrolières augmenteront de telle sorte que les exportations dépassent les importations, et que l'Iran n'ait plus besoin des revenus du pétrole".
Son Éminence a déclaré que la dépendance de l'Iran aux revenus du pétrole était un problème économique et a ajouté : "Libérer l'économie du pays de la dépendance aux revenus pétroliers contribuera à la puissance et au progrès de notre nation et de la République islamique".
Au début de cette rencontre qui a duré plus de trois heures, dix-huit experts économiques ont présenté leurs points de vue sur la situation économique du pays.