Le Guide suprême a critiqué l'architecture de Téhéran affirmant que la métropole n'avait pas l'apparence d'une ville islamique et demandé aux membres de la mairie et du Conseil municipal de prendre des mesures pour concevoir et construire un environnement urbain qui reflète et favorise un mode de vie islamique.
L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran, a rencontré le 13 janvier 2014, les responsables du Conseil municipal et les maires des différents arrondissements et districts de la métropole de Téhéran, et a déclaré qu'il fallait prêter une attention particulière à l'architecture islamique dans les programmes de construction envisagés dans la capitale.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a salué les efforts de la municipalité et du maire pour fournir des services aux citoyens de Téhéran et a fait remarquer que la capitale était un modèle pour les autres villes : « Malgré l'existence de certains problèmes comme la pollution, les embouteillages et la densité élevée de certains quartiers, nous sommes témoins des efforts de la mairie pour la propreté de la ville, la construction de ponts, les espaces verts, le développement du réseau du métro et les complexes sportifs. La « gestion djihadiste » est la clé de ces succès. Travailler dans l'intention de plaire à Dieu et dans des perspectives scientifiques fondées sur la technologie et la sagesse, permettra de régler les problèmes qui sont dus aux pressions maléfiques des grandes puissances et permettront au pays de progresser », a-t-il dit.
Evoquant les divergences d'opinion au sein du Conseil municipal de Téhéran, l'Ayatollah Khamenei a signalé : « Tant que les membres du Conseil municipal travailleront dans le but de rendre service aux citoyens, les divergences d'opinion n'auront pas d'importance et contribueront toutes à la réalisation de cet objectif transcendant ».
Ailleurs dans son discours, le Leader de la Révolution islamique a appelé les membres de la municipalité de Téhéran à ne reculer devant aucun effort dans leur coopération avec le gouvernement du Président Hassan Rouhani, et ajouté que l'administration aussi, devait coopérer davantage avec la mairie et la municipalité de la ville de Téhéran. « Les relations entre la mairie de Téhéran et le gouvernement sont très importantes et la participation des ministres aux réunions du Conseil doit continuer», a déclaré l'Ayatollah Khamenei.
Le Guide suprême a critiqué l'architecture de Téhéran affirmant que la métropole n'avait pas l'apparence d'une ville islamique et demandé aux membres de la mairie et du Conseil municipal de prendre des mesures pour concevoir et construire un environnement urbain qui reflète et favorise un mode de vie islamique.
L'Ayatollah Khamenei a aussi mis l'accent sur la promotion de la culture et a précisé que dans les centres culturels, il fallait utiliser des gens vraiment religieux et révolutionnaires qui croient à l'islam politique et à la démocratie islamique, des gens qui veulent vraiment servir les autres et pourront régler les problèmes.
« Le Conseil municipal de Téhéran, doit contrôler les activités de la mairie et l'aider dans ses activités notamment dans la protection des vergers et des parcs naturels qui ne doivent pas être utilisés pour les constructions », a fait remarquer le Guide suprême de la révolution qui a également déclaré que ces sites naturels étaient un trésor national qui devait être protégé et a mis en garde contre la destruction des sites naturels et la construction de bâtiments dans les montagnes de Téhéran.
Au début de cette réunion, Monsieur Ghâlibâf, maire de Téhéran, a présenté un rapport sur les activités de la mairie, la participation des spécialistes à la gestion de la ville, la lutte contre la corruption administrative, l'attention aux mosquées et aux centres islamiques, et la coopération avec le Conseil municipal. Il a précisé qu'en huit ans, 235 km d'autoroute, 330 ponts, 162 km de lignes de métro, 10000 sièges de cinéma ainsi que des centres culturels dans chaque quartier, avaient été ajoutés aux infrastructures de la capitale.