Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 14 mai 2019 par l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, lors d'une réunion annuelle avec les représentants du gouvernement de la République islamique, le 8ème jour du mois de Ramadan.
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations soient sur notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem Al-Mustafa Muhammad, et sur sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre !
Vous êtes les bienvenus, chers frères, chères sœurs et honorables responsables. J'espère que toute la nation iranienne et vous-mêmes, bénéficierez des bénédictions divines, si Dieu le veut, et que le mois de Ramadan sera un mois propice pour tous, dans le vrai sens du terme.
Le mois de Ramadan est le mois de la piété. Nous qui sommes des responsables - nous tous - avons besoin de la piété plus que les autres. Je voudrais dire certaines choses à ce sujet pendant quelques minutes. Il y a un saint verset (du Coran) qui dit : « Oh vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous atteigniez la piété » [Coran, 2 : 183]. « Afin que vous atteigniez la piété » signifie qu'il y a un espoir que cela se produise. Or, dans le cas d'Allah, le Très-Haut, l'espoir n'a aucun sens car Il connaît tous les secrets et tout ce qui est en ce monde. Par conséquent, ce verset signifie que Dieu a créé le mois de Ramadan - cette règle divine - pour préparer le terrain à la piété et cela s'adresse à tout le monde. La piété doit être encouragée parmi tous les peuples. Par conséquent, le mois de Ramadan est le mois de l’encouragement à la piété.
Que signifie la piété ? Selon les traductions qui sont correctes, la piété signifie « la crainte » ou dans un langage plus commun « la considération ». Par exemple, on dit que telle personne a de la considération pour une autre personne. La « Piété » signifie ceci. Faire preuve de crainte et de considération. « Et craignez Allah » [Coran, 2 : 189]. Cela signifie que vous devez faire preuve de considération envers Allah, et craindre Allah, le Très-Haut. Dans le grand mouvement de la vie humaine, on vous a montré un chemin rectiligne entouré d’embuches. Prenons le cas d'une terre remplie de mines où un chemin a été ouvert qui est un chemin sûr que vous devez prendre. C'est le droit chemin. Faire preuve de considération pour Dieu - « et craignez Allah » - signifie faire attention de ne pas dévier de ce droit chemin. Vous ne devez pas en dévier, de peur de tomber dans une impasse ou d’être confronté à de graves problèmes.
Si vous suivez ce chemin, vous aurez de bons résultats. Dieu a précisé quels sont ces résultats dans de nombreux versets du Coran : « Et observez la piété envers Allah, afin de recevoir la miséricorde » [Coran, 49 : 10] à propos de la miséricorde divine. « Et observez la piété envers Allah, afin d’atteindre le salut » [Coran, 2 : 189], le mot arabe "Falah" signifie le salut. La piété aboutit au salut. « Pour que vous soyez guidés » [Coran, 2 : 53]. Cela est repris dans plusieurs versets. La piété conduit à la bonne voie. Lorsque vous faites preuve de piété, les problèmes et les impasses disparaissent devant vous, et le chemin correct vous est indiqué. Si vous faites preuve de piété, vous obtiendrez la capacité de distinction [Furqan] : « Il vous accordera un critère pour distinguer entre le bien et le mal » [Coran, 8 : 29] où « Furqan » signifie « le pouvoir de distinguer et de prendre des décisions ». C'est très important. Dans toutes les affaires de la vie, nous avons besoin de pouvoir distinguer le bon chemin du mauvais, et la vérité du mensonge. La piété nous permet d’obtenir ce pouvoir de distinction (Furqan). Il y a un autre point : « Et pour ceux qui observent la piété envers Allah, Il prépare une sortie » [Coran, 65 : 2] où le mot arabe « Makhraj » signifie « sortir de l’impasse ». La piété vous évitera les impasses dans vos affaires. Dans tous les aspects de la vie, si vous faites preuve de piété et de considération, et craignez Allah comme cela a été mentionné, il n'y aura aucune impasse devant vous. La piété conduit également à la perspicacité. Ce sont des promesses coraniques au sujet de la piété. « Et la parole de qui peut être plus vraie que celle d’Allah ? » [Coran, 4 : 122]. Personne ne peut faire des promesses aussi sincères qu'Allah, le Très-Haut. Quand Allah, le Très-Haut, promet une chose, elle se produira assurément.
Dans le Coran, après avoir invité les gens à faire preuve de piété (crainte de Dieu) - du début à la fin, nous sommes invités à faire preuve de piété et à cette vérité efficace et utile - on évoque la crainte d’autres que Dieu. Je pense que cela se trouve dans la sourate al-Nahl : « c'est à Lui que l'obéissance perpétuelle est due. Craindriez-vous donc, d'autres que Dieu ? » [Coran, 16 : 52]. Que signifie « d’autres que Dieu » ? Est-ce que cela signifie nos pères, nos mères alors que le respect des parents ou d’un frère religieux est très bon. Ce n'est pas ce qu’on entend par « d’autres que Dieu ». Cela signifie des puissances autres que Dieu qui agissent contre Dieu. Lorsque nous nous engageons dans la piété, nous craignons le pouvoir de Dieu et non des pouvoirs autres que Dieu. « Ne pas craindre » signifie ne pas accorder de considération. Cela ne signifie pas que nous ne devions pas faire attention à eux. Nous devons faire attention, mais nous ne devons pas les craindre. Nous ne devons pas penser que nos vies, notre bonheur, notre salut, notre avenir et notre destin sont entre leurs mains. C'est une exigence pour la piété. C’est aussi le moyen pour une nation, d’accéder à la victoire. La piété dans une société islamique où les gens pensent et agissent de la sorte, aura naturellement comme résultat l’épanouissement, le progrès, la transcendance et la prospérité. Dans de telles circonstances, le verset « pour faire triompher [la religion de vérité et l'Islam] sur toute autre religion » [Coran 48 : 28] se réalisera. Allah, le Très-Haut, l’a répété plusieurs fois dans le Coran.
La piété a une portée très vaste. En d'autres termes, au plus profond de votre cœur, vous pouvez faire preuve de piété en évitant de vous laisser dominer pas diverses formes de convoitise et de doutes sur la vérité, et en vous éloignant de vos désirs égoïstes. Ce sont les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Hier soir, il y avait une émission à la télévision sur l’Imam [Khomeiny] (que Dieu lui accorde le paradis). L’Imam était un « Hakim » [un sage] dans le vrai sens du terme. Lorsqu'il parlait, la sagesse émanait de son cœur de manière continue. Nous étions présents à cette réunion où il a déclaré : " Le mois de Ramadan nous aide à nous démarquer de différents types de convoitise, en particulier des convoitises morales." Les convoitises morales sont plus difficiles (à combattre). La recherche du pouvoir et l’ambition sont des exemples de convoitises morales. Lorsque nous essayons de nous imposer et d'exercer notre autorité dans tous les domaines de la vie, c'est un exemple de convoitise morale. Les manifestations matérialistes et morales de la convoitise sont importantes en elles-mêmes. La piété commence à partir de ce point et s'étend aux affaires sociales dans la guerre, dans les activités politiques et les activités économiques. Dans ces circonstances, les mouvements, les paroles, les actions, les intentions et les décisions des responsables du pays que nous sommes – les responsables à différents postes de direction - ont une incidence sur le destin de la population. C'est là que la piété compte ! C'est pourquoi j'ai dit que la piété est plus importante pour nous que pour les gens ordinaires. Nous devons faire attention et faire preuve de piété. Les responsables gouvernementaux ont des relations étroites avec les droits du peuple. Donc, s'ils n’ont pas cette vertu, les droits du peuple seront bafoués et il sera impossible de réparer. Lorsque nous commettons un acte répréhensible personnel et un acte d’oppression contre nous-mêmes, nous nous repentons et compensons ainsi, mais si les droits des gens sont bafoués, comment pourrez-vous compenser ?
Vous devriez considérer cela comme un critère de gestion. Quand vous souhaitez nommer une personne à un poste particulier et lui confier une tâche, vous devez tenir compte de ce critère - faire preuve de piété et d'engagement envers les affaires de la nation - comme faisant partie des compétences de gestion. Un critère de compétence en gestion est de savoir s’ils sont pieux ou non, c’est-à-dire s’ils sont dignes de confiance ou non. Si cela se produit, alors Dieu sera le critère le plus important dans toutes nos décisions. Quand nous travaillons pour Dieu, cela arrivera. Dans ces conditions, toutes vos actions deviendront des actes d'adoration. L'un des avantages de travailler pour le gouvernement et l'administration islamiques, est que si vous travaillez pour Dieu, votre travail deviendra un acte d'adoration. Les formulaires que vous signez, le bout de papier sur lequel vous écrivez et les mots que vous dites se transformeront en actes religieux. Le Du’a Makarem al-Akhlaq contient une phrase qui dit : « Aide-moi au sujet des affaires sur lesquelles Tu m’interrogeras demain ». Il s'agit de la vingtième invocation du Sahifa Sadjadiyah, qui est une très bonne invocation. Je vous conseille de la lire davantage. Bien sûr, les amis présents à la réunion l'ont lue, mais ils devraient la lire encore. Le Jour du Jugement, nous serons critiqués et on nous demandera pourquoi nous n'avons pas fait telle ou telle chose. Nous faisons certaines choses que nous ne devrions pas faire - nous le savons tous - et nous devrions faire certaines autres choses que nous ignorons par considération pour telle ou telle personne. On nous interrogera sur ces questions le Jour du Jugement.
Un des domaines où la foi doit se manifester, est la protection des fonds publics. Un autre est l'auto-édification face aux convoitises égoïstes. L'accumulation des richesses, les problèmes moraux et le goût du luxe sont les autres choses auxquelles nous, les responsables de la République islamique, devons faire très attention : « Vous avez habité les demeures de ceux qui s'étaient fait du tort à eux-mêmes » [Coran, 14 : 45]. Il est inacceptable que nous gouvernions dans le même bâtiment que les pouvoirs Taghutis [non-divins] et que nous agissions de la même manière. Dans ces circonstances, nous ne serons pas différents d'eux. Notre démarche doit être différente de celle des serviteurs et des disciples de Satan.
Il y a deux perspectives et attitudes face au pouvoir. C’est le cas de tous ceux qui accèdent au pouvoir : une perspective concerne les individus matérialistes qui convoitent le pouvoir et des postes afin de satisfaire leurs désirs personnels. Dans cette perspective, les individus essaient de devenir président car, grâce à la présidence, ils auront la possibilité de mener une vie meilleure. En d’autres termes, acquérir le pouvoir est un moyen de satisfaire ses désirs égoïstes, de s’enrichir, de mener une vie de luxe et de gagner ce qu’on souhaite acquérir. C'est une perspective qui a souvent été celle des épris du pouvoir. Puisqu’ils étaient matérialistes et poursuivaient des buts matériels, le pouvoir ne leur apportait que la réalisation de leurs désirs et les résultats d’un tel pouvoir restaient confinés à ce monde. C'est une perspective et une démarche adoptée par ceux qui accèdent au pouvoir.
Une autre perspective est celle des prophètes. Il y a une narration à propos du Saint Prophète qui dit : « Il s'asseyait à la manière des esclaves et mangeait les aliments qu'ils mangeaient » [Mustadrak-ul-Wasaïl, vol 16 p 228]. Il s'asseyait par terre comme les esclaves et les serviteurs. Malgré la grandeur de son statut, il ne jouissait d'aucun privilège dans la manière dont il mangeait ni dans ses relations avec les autres. Le Commandeur des croyants (as) a dit : « Sachez que votre imam s'est contenté de deux morceaux d'étoffe minables pour le confort du monde, et de deux pains pour son repas » [Nahj-ul-Balaghah, Lettre 45]. Telle était la vie du Commandeur des croyants (as). Ceci est un autre exemple. Bien sûr, cela ne signifie pas que vous et moi, devions agir comme le Saint Prophète et le Commandeur des croyants, car nous ne sommes en aucun cas, capables de le faire. L’Imam Ali (as) lui-même a dit : « Certainement, vous ne pouvez pas le faire ». Vous ne pouvez pas agir comme moi : « Mais au moins, soutenez-moi dans la piété et dans l'effort » [Nahj-ul-Balaghah, Lettre 45]. Vous devez travailler dur pour vous comporter de cette manière et ne pas suivre le chemin de ceux qui suivent les pouvoirs matérialistes.
Par conséquent, une des choses à laquelle doivent s’engager ceux qui ont des responsabilités dans la République islamique – qui est une des exigences de la piété - est d’éviter de mener une vie luxueuse et fastueuse. Ils doivent mener une vie ordinaire et éviter le gaspillage. Bien sûr, beaucoup de choses peuvent être dites sur la piété, mais c’est le point principal que je voulais souligner. Bien entendu, ces déclarations s'adressent en premier lieu à moi-même et j'en ai plus besoin que vous. Nous devons considérer la piété comme notre objectif principal, notre voie principale et notre principal moyen, et poursuivre cet objectif. C’était le point principal dont je voulais parler.
En ce qui concerne l’actualité du pays, il y a beaucoup de choses à dire sur les questions économiques et j'en présenterai certaines aujourd'hui. Lorsque M. le président a déclaré que la gestion et la planification devaient être plus sérieuses et qu'elles devaient évoluer, il avait raison. Ce sont des mesures nécessaires. Il faut vraiment poursuivre ces tâches. Comme il a été mentionné, il faut poursuivre des activités sérieuses dans ces domaines et la voie est ouverte à cette fin.
Aujourd’hui, le principal problème du pays est le problème économique, pour le moment. Les raisons (de ce problème) sont les pressions exercées sur le peuple, sur la subsistance du peuple et en particulier, sur les classes défavorisées. Même les classes moyennes de la société subissent certaines pressions, mais ce sont les classes défavorisées qui en souffrent le plus. Naturellement, quand un pays a des problèmes économiques, la population et les classes faibles de la société sont sous pression. Dans ces circonstances, l'ennemi devient cupide. Un des problèmes est la cupidité de l'ennemi qui place ses espoirs dans cette question. La réputation du pays sera également endommagée. La réputation de tous les pays souffre en cas de problèmes économiques et de manque de programme et de progrès économiques. Par conséquent, nous devons être attentifs à l’économie. Et je dois vous dire qu'il n'y a pas d'impasse dans ce domaine. Il n'y a vraiment aucune impasse d’aucune sorte. Il y a des problèmes et des obstacles, mais il n'y a pas d'impasses.
Nos ennemis - dirigés par les États-Unis - ont intensifié les sanctions dans l'espoir de nuire à la République islamique. Comme ils le disent eux-mêmes, ils ont imposé des sanctions « sans précédent ». Ils ont raison, les sanctions qu’ils ont imposées à la République islamique sont sans précédent. Cependant, le point important est que la République islamique est une république d’acier et solide. Un certain nombre d'analystes internationaux ont reconnu que si ces sanctions et ces pressions avaient été imposées à un autre pays, il aurait été sérieusement affecté. La République islamique est solide grâce à son peuple, grâce à la miséricorde divine et à la détermination des responsables qui travaillent dans tous les coins du pays. Les pressions existent mais ils font leur travail. L'ennemi fait de son mieux et remplit ses devoirs, et ne manque pas de malice et de malveillance. Leur objectif est de faire en sorte que les responsables cèdent, modifient leurs calculs et soient obligés de se résigner. En d'autres termes, ils veulent que nos responsables se soumettent aux États-Unis et ils veulent opposer le peuple au régime. C'est l’objectif de l'ennemi.
C'est un mauvais calcul. Les calculs des Etats-Unis sont erronés. Dans le passé également - au cours des 40 dernières années - les Américains ont fait certains calculs qui n’ont pas donné les résultats escomptés. Ils ont subi des pertes à cause de ces calculs et n'ont pas réussi à porter le coup souhaité à la République islamique. La même chose est vraie aujourd’hui. Ils vont certainement échouer cette fois aussi. Cela ne fait aucun doute, mais la rancune qu’ils portent contre l’Iran islamique les aveugle. En d'autres termes, elle gâche leurs calculs et par conséquent, ils ne peuvent pas faire de calculs corrects. Leur rancune les aveugle vraiment. De nombreuses personnes aux États-Unis, les musulmans et les groupes de résistance, s’opposent à ces façons malveillantes et sauvages de traiter l’Iran mais ils ont les mains liées. Nous lisons leurs articles et leurs écrits, et nous sommes conscients de leurs actions et de ce qu'ils disent, mais les responsables américains ne comprennent pas. Les politiciens américains actuels n’ont pas une compréhension correcte de ces questions.
Je voudrais ajouter que personne ne devrait être intimidé par la puissance apparente des États-Unis. Personne ne doit être intimidé. Ce serait vraiment une erreur. Nous savons que certaines personnes sont terrifiées et intimidées par ce prestige artificiel et le tapage des Américains. C’est une erreur d’avoir peur de ce pouvoir superficiel. Les superpuissances poursuivent leurs objectifs de cette manière : en faisant du tapage. Elles ne sont pas aussi puissantes que ce que leur tapage suggère. Elles sont beaucoup moins puissantes mais suscitent un tollé et une agitation, et profèrent des menaces. Et elles effraient ceux-ci et ceux-là. Personne ne doit être intimidé. Nous ne devons être intimidés ni par eux, ni par la richesse de ces Qârûn (allusion à la sourate Al-Qasas versets 76 à 82) du Golfe Persique qui nous entourent et ne peuvent rien faire. Ils ont dépensé des milliards de dollars contre nous dans différents domaines, mais ils n’ont abouti à rien. Ils n'ont vraiment rien obtenu. En 1979, année de notre grande révolution islamique, les États-Unis étaient beaucoup plus puissants qu’à l'heure actuelle. Jimmy Carter qui était président à l'époque, était beaucoup plus sage que celui qui occupe actuellement ce poste et beaucoup plus puissant que lui. Le président actuel est moins puissant - dans les domaines financiers et politiques - et aussi moins intelligent. De plus, ils avaient un agent en Iran qui contrôlait toutes les affaires : Muhammad Reza Pahlavi, qui travaillait pour eux et les soutenait. Il dirigeait toutes les affaires. Ils avaient un tel agent. Néanmoins, le peuple a réussi à vaincre les États-Unis, les mains vides. Vous pourriez dire que ces réalisations datent de l’époque révolutionnaire. Eh bien, aujourd’hui encore, la Révolution avance. À l’heure actuelle, les jeunes révolutionnaires enthousiastes ne sont pas moins nombreux qu’au jour où la Révolution a remporté la victoire, ils sont même plus profonds en termes de pensée révolutionnaire. C'est comme ça. Vous pouvez en voir des exemples lors des divers événements qui se déroulent dans le pays ou lors des commémorations révolutionnaires. Aujourd'hui, cette esprit d’initiative et cet enthousiasme révolutionnaire se manifestent au bon endroit. Par conséquent, personne ne doit être terrifié par la force superficielle des États-Unis. À la fin de mes déclarations, je développerai la question des États-Unis s'il nous reste du temps, in-cha-Allah.
La question de l'économie du pays est le problème important du moment. Nous devons nous occuper de ce problème. Notre économie est une des plus grandes économies du monde. Nos infrastructures économiques sont bonnes. Comme on l’a souligné, nous devrions organiser et arranger la gestion de manière à tirer le meilleur parti de ces atouts. Il faut employer ces capacités abandonnées et négligés. Notre économie souffre de plusieurs maladies. Si nous pouvons les guérir à ce stade - au moment où nous sommes confrontés à la question du pétrole et aux sanctions - à mon avis, notre économie fera un grand bond en avant.
Un de nos problèmes est notre dépendance au pétrole. Le principal défaut de notre économie est la dépendance au pétrole. Nous extrayons cette substance et nous la vendons en dollars, sans créer de valeur ajoutée à cet argent liquide - c'est comme de l'argent liquide- que nous dépensons dans les affaires quotidiennes. C'est une erreur ! Le Fonds de développement national que nous avons créé, avait pour but de nous séparer progressivement du pétrole. À l’heure actuelle, nous avons la bonne occasion de le faire. L’une des tâches que nos responsables de l’économie devraient réellement prendre en compte, parallèlement à la planification macro-économique, consiste à réduire chaque jour, notre dépendance au pétrole.
Un autre problème est l’ingérence inutile des organismes gouvernementaux dans l’économie. C'est un de nos problèmes. Les politiques de l'article 44 de la Constitution ont été formulées pour mettre fin à ce problème. Certaines mesures ont été adoptées, mais ce qui aurait vraiment dû être fait dans ce domaine, n'a pas encore été fait. Le rôle de l’administration devrait être limité à la supervision, au contrôle et à l’orientation des activités qui ne nécessitent pas sa participation directe. L'administration est obligée de s'engager dans certaines activités car personne d'autre ne peut le faire mais elle n'a pas besoin de s’impliquer dans de si nombreuses activités.
Un autre problème est l’atteinte portée à l'esprit d’entreprise. Les labyrinthes et les couloirs des organisations gouvernementales nuisent au système des finances et aux entreprises. C'est un autre problème que nous avons. J'ai entendu dire que dans certains pays, une demi-journée suffit pour créer une entreprise. Il y a beaucoup de problèmes dans notre pays. L'administration, le parlement et les responsables chargés de ces affaires, doivent faciliter les conditions de travail. Je traiterai plus tard la question de la production pour souligner l’importance de cette question.
Un autre problème réside dans l’application des réformes structurelles du budget, évoquées par le président. Je confirme ce qu'il a dit. Il a été décidé que le Parlement et l'administration élimineraient, en coopération, les obstacles structurels concernant le budget, au cours des quatre premiers mois de l'année 1398 (2019-2020). Deux mois se sont déjà écoulés et il ne reste que deux mois. C’est une des tâches importantes et fondamentales, à accomplir. La réforme du système bancaire soulève aussi de nombreuses questions, mais ce n’est pas l’endroit pour en parler. J'ai souvent discuté de ces questions avec les responsables.
Nous sommes en mesure de travailler sur la réforme des structures à ce stade. Cela nécessite une gestion courageuse. Les responsables doivent s’impliquer avec courage dans ce domaine. Ils ne doivent pas avoir des considérations qui nuisent à leurs devoirs, à la loi et aux intérêts du pays. J'ai écrit dans mes notes : une gestion courageuse, optimiste et djihadiste accompagnée d'une présence sur le terrain afin de résoudre les problèmes. Il existe de nombreux problèmes que l’on ne comprend pas assis derrière son bureau. Nous devons être présents sur les lieux et dans l’arène, pour résoudre les problèmes. J'ai également écrit : réaction face à l'ennemi et refus de subordonner l'économie du pays aux décisions de telle ou telle personne. C'est un problème important. Nous ne devons pas soumettre le pays aux caprices des Américains concernant le renouvellement des dérogations. Nous ne devons en aucun cas, penser à ces questions. C'est un de nos problèmes depuis le début. Cela s'est produit fréquemment ces dernières années. Nous qui sommes des représentants du gouvernement, avons souvent retardé nos activités pour voir quelles décisions l’autre partie allait prendre – alors que cela n’est pas entre nos mains. Eh bien, si nous agissons ainsi, l’homme d’affaires, l’investisseur et l’entrepreneur agiront de la même manière. De nombreux projets importants et nécessaires de construction ont été suspendus en attendant de voir quelles décisions les autres allaient prendre. Cela ne devrait pas être le cas. L'économie ne doit pas être conditionnée aux décisions des autres.
Un autre point est que nous devons vraiment activer les capacités du peuple. Je l'ai dit à maintes reprises et je tiens à le répéter parce que, heureusement, je connais ces capacités. Nous avons de vastes capacités au sein du peuple. Nous avons d'excellents jeunes compétents, éduqués, entreprenants, intelligents et créatifs dans différents domaines, à qui nous devons faire confiance. Nous devons les inviter dans les différentes tâches, afin qu'ils se concentrent sur un domaine particulier. Par exemple, l’administration devrait se concentrer sur la question de la valeur de la monnaie nationale et demander aux jeunes de participer, de réfléchir et de travailler afin de proposer des solutions et d’agir. Ce sont des capacités (qui existent). Vous devez compter sur Dieu et accomplir ces tâches en vous fiant à Dieu. A mon avis, ces tâches seront réalisées.
Une autre question absolument nécessaire est que l’administration s’oppose aux forces destructrices dans divers secteurs économiques. Tout le monde doit soutenir le gouvernement dans cette confrontation. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à des problèmes de contrebande, de stockages illégaux et d’intermédiaires dans les échanges, très préjudiciables. Nous avons reçu des informations sur des infractions dans l’achat de blé, de viande et de denrées alimentaires etc., et j’ai partagé mon inquiétude avec les autorités. Ce sont des trahisons auxquels il convient de faire face. Que des gens importent des produits et les stockent est un délit auquel il faut s’opposer. Bien sûr, lorsque vous vous opposez à eux, ils créent tout un tumulte mais tout le monde doit soutenir le gouvernement et l’aider afin que les divisions pénales de l’administration puissent remplir leurs fonctions.
J'ai écrit un certain nombre de tâches fondamentales qui devraient retenir l'attention. Tous les responsables sont heureusement présents ici. Des députés du parlement, de hauts responsables et des magistrats sont présents. C'est vous qui êtes chargés de ces tâches. Si nous reconnaissons le caractère incontestable de ces tâches, nous pourrons alors nous aider les uns les autres, et travailler de façon complémentaire.
Une tâche importante consiste à éliminer les obstacles à la production. Nous avons choisi « L’essor de la Production » comme devise de cette année. C’est la solution à beaucoup de nos problèmes économiques. La production fonctionne comme cela. Si nous pouvons vraiment augmenter la production et éliminer les obstacles - nombreux dans le pays – à la production, ce qui est possible grâce à une détermination djihadiste et en employant des jeunes qualifiés, de nombreux problèmes tels que la question de l'emploi, de l’inflation, du bien-être public et des revenus du peuple seront résolus, et les exportations seront stimulées. La production est la mère de toutes les questions économiques importantes dans le pays. Et à mon avis, c'est possible. Chaque fois que nous avons fait confiance à nos jeunes et leur avons confié des tâches, chaque fois que nous leur avons fourni les installations nécessaires et les ressources - même minimales car la plupart des jeunes sont capables de travailler avec un minimum de ressources - nous avons progressé. Vous avez été témoins de plusieurs exemples au cours des dernières années. Un exemple est celui de notre production militaire. Eh bien, la question de la production militaire, à laquelle l’ennemi est si sensible, est une question très importante. Nos missiles à grande précision – nos missiles balistiques ou de croisière, pouvant être lancés à une distance de 1500 ou 2000 kilomètres, et pouvant atteindre la cible avec une marge d’erreur de cinq ou six mètres au maximum - constituent une réalisation très importante. La raison du tumulte (des ennemis) sur la question des missiles et d’autres questions, est due à ces réalisations. Qui a fait ces réalisations ? Notre jeunesse ! Nos jeunes pieux et motivés qui travaillent sans relâche.
Un autre exemple est quand nous avons eu besoin d’uranium enrichi à 20% à Téhéran et dans d’autres villes, pour des besoins pharmaceutiques et médicaux. Avant, nous importions de l’uranium enrichi à 20%. Nous en avions importé quelques années auparavant et nos stocks s'épuisaient, et par conséquent, la fabrication de nos médicaments nucléaires produits par la radioactivité et utilisés à différentes fins, aurait dû être abandonnée. Les responsables ont été informés de la situation et ont poursuivi cette affaire avec diligence. Au début, ils ont dit qu’ils étaient prêts à nous en vendre. Plus tard, ils ont parlé de façon différente. Nous avons constaté que cette situation posait de nombreux problèmes et qu’ils n’étaient pas disposés à nous en vendre. Par conséquent, nous avons demandé à nos responsables d’en produire eux-mêmes. Nous leur avons dit qu'ils devaient le faire seuls. Personne n’y croyait mais ils ont poursuivi l'affaire et ils ont réussi à accomplir un exploit important. Ils ont réussi à obtenir de l'uranium enrichi à 20%. C'est à ce moment, je pense, au cours de cette réunion, que j'ai dit que la partie la plus difficile du processus d'enrichissement consistait à atteindre les 20%. Après cela, les étapes suivantes ne sont plus un problème. C'est beaucoup plus facile. Ils ont donc réussi à accomplir la partie difficile du travail. Qui l'a fait ? Nos jeunes ! Par conséquent, pourquoi ne pourraient-ils pas résoudre les problèmes de nos industries ? Pourquoi ne pourraient-ils pas trouver les pièces manquantes du puzzle dans nos affaires financières et industrielles ? Ils peuvent le faire et il faut leur faire confiance. C'est une tâche fondamentale.
La question de l'essor de la production doit être prise au sérieux. Les honorables responsables devraient être très sensibles à la fermeture des usines et des centres de production. Nous recevons parfois des nouvelles attristantes. Par exemple, on nous dit que telle usine - qui avait une bonne production – a été fermée pour un problème particulier. Bien sûr, je l'avais écrit pour en discuter plus tard, mais j'en parlerai maintenant. Les responsables du ministère de l’industrie doivent chercher et repérer les lacunes dans les domaines qui ont besoin d'aide, qu'il s'agisse des machines, des pièces détachées, des biens intermédiaires ou des produits nécessaires à la production. Ils devraient préparer une liste, lancer un appel et demander l'aide des différents responsables du pays. Maintenant qu'il est difficile d'acheter à l'étranger, ils peuvent produire beaucoup de ces substances à l'intérieur du pays. On interdit de nous vendre certains produits qui n'ont rien à voir avec les activités nucléaires ou d'autres choses similaires, par pure méchanceté, et on ne nous permet pas de les avoir. Très bien, nous pouvons les produire à l'intérieur du pays. Nos jeunes sont préparés et créatifs. Il faut leur demander de le faire. Il faudrait organiser des expositions permanentes et définir les besoins et les produits nécessaires. C'est un point.
Une autre tâche importante dans le domaine de l’économie est la question de l’autosuffisance. Depuis le début de la révolution jusqu'à aujourd'hui, nous discutons de cette question. Aux premiers jours de la Révolution, le « Djihad de l'Autosuffisance » a été lancé dans différentes divisions militaires et de l'armée. Plus tard, le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) est entré dans l’arène et divers plans d'action ont été adoptés à cet égard. Des jeunes dans le « Djihad de Construction », se sont mis à l’œuvre et ont préparé le terrain pour assurer l'autosuffisance du pays.
Après cela, les responsables des questions agricoles ont été invités à contribuer à ce projet dans la production de blé. Ils ont fait preuve de détermination et nous avons heureusement atteint cet objectif. Cela s'est produit au cours des deux dernières années. Avant cela aussi, nous étions autosuffisants pendant un ou deux ans. L'autosuffisance peut être atteinte dans tous les domaines et principalement dans le domaine des denrées alimentaires : le blé, l’orge, les oléagineux et l’élevage. Nous devons être autosuffisants dans ces domaines.
Malheureusement, de nouvelles pensées se sont infiltrées dans nos centres de décision qui nous ont éloignés de l'autosuffisance. Pour des raisons de rentabilité économique, certains ont dit que produire du blé et l'autosuffisance dans ce domaine n’étaient pas rentables et qu'il serait plus rentable d'importer du blé. Il est probable que les importations de blé soient plus économique à un moment donné, mais s’ils vous empêchent d’en importer, interdisent les importations ou refusent de vous vendre du blé, que ferez-vous ? Quel gouvernement sage dans le monde, ferait cela ? À cette époque, ils disaient qu'il faudrait planter du safran et importer du blé à la place, car ce serait plus économique et plus rentable.
Il en va de même pour le secteur du pétrole et de l'essence. M. le Président l’a souligné. La raffinerie de condensat de gaz naturel de Bandar Abbas, appelée « Etoile du Golfe Persique », est un exemple d'autosuffisance. Actuellement, environ un tiers de la consommation d’essence - ce qui est énorme - est fourni par cette raffinerie. Les modèles de consommation actuels sont excessifs. Le chiffre actuel - 90 ou 100 millions de litres plus ou moins, par jour - est excessif et il ne devrait pas en être ainsi. Cependant, environ un tiers de ce taux est fourni par cette raffinerie. La raffinerie a commencé à fonctionner en 2007, mais elle est restée inactive pendant un certain temps et a ensuite repris son travail, toujours grâce au Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI). À l'heure actuelle, elle continue de fonctionner. C’est ce que signifie l'autosuffisance et nous devons y attacher une grande importance dans tous les domaines. Le pouvoir du pays réside dans son autosuffisance. Le pouvoir et la réputation du pays résident dans son autosuffisance. Nous devons pouvoir satisfaire nous-mêmes, nos principaux besoins.
La troisième tâche qui est une tâche fondamentale, concerne les entreprises et les moyens pour faciliter leur fonctionnement. J'ai abordé cette question auparavant. Il y a vraiment trop de lois contradictoires dans telle ou telle organisation, qui rendent la production difficile. J'ai déjà évoqué cette question à deux ou trois reprises, lors de mes réunions avec des représentants du gouvernement. Je leur ai demandé des actes mais les efforts n'ont pas été suffisants. Je vous demande fermement de prendre cette affaire au sérieux. Vous devez encourager la production. Aujourd’hui, tout le monde sait que le volume d’argent liquide a augmenté dans une large mesure. Ce volume d'argent liquide peut être une source de catastrophe et d'inflation, et provoquer des destructions semblables à celles que provoque une inondation. Cependant, si cet argent est orienté vers la production, il peut être une source de miséricorde divine. Pourquoi n'est-il pas orienté vers la production ? L'une des raisons est que les producteurs qui sont dans une situation difficile, ne trouvent pas rentable de s’engager dans la production. J’ai dit dans mon discours du nouvel an, le premier jour de la fête [de Norouz], que certaines personnes affrontaient les problèmes liés à la production, par amour pour Dieu. Quelqu'un m’a dit qu'il pouvait mettre son argent à la banque et recevoir les intérêts - sur un compte de dépôt à long terme avec un taux d'intérêt très élevé et sans problème - mais qu'il souhaitait se lancer dans la production pour la satisfaction de Dieu et parce que le pays avait besoin de telles productions. Ces personnes sont peu nombreuses. Nous devons en augmenter le nombre, en éliminant les obstacles à la production.
La priorité accordée à l’agriculture est une question importante pour l’économie du pays. L’agriculture a une importance primordiale à la fois parce qu’elle fournit à la population l’alimentation et les denrées alimentaires, et parce qu’elle offre le plus grand nombre d’emplois à l’heure actuelle. Selon un rapport, environ 30% des emplois sont créés dans l'agriculture. Si la question de l'agriculture retient l'attention et si vous cherchez à régler les problèmes des villages et des villageois, en déplaçant les usines de traitement et les industries dans les villages, et aidez les villageois à vendre leurs produits, cela contribuera, à mon avis, au progrès du pays dans une large mesure. C’est là que l’importance de l’agriculture apparaît clairement. Parfois, nous entendons des nouvelles montrant que certaines unités de production ont été fermées, ce qui est très attristant. Des tâches importantes doivent être accomplies à cet égard et j'en ai écrit certaines qu’il n'est pas nécessaire d’évoquer ici car il nous reste peu de temps.
Comme je l'ai dit, dans le secteur des industries et des mines, nous avons parfois besoin de pièces détachées ou de matières premières pour un projet industriel particulier, et que nous devons importer de l'extérieur. Toutefois, il n’est pas possible de transférer l’argent par l’intermédiaire des banques car des problèmes rendent cet accès impossible. Nous devons donc faire preuve de détermination et les produire à l’intérieur du pays. L'une des tâches qui doit absolument être accomplie dans le domaine économique - le ministère de l’industrie en est chargé - consiste à aider nos industries et nos mines à poursuivre leur travail sans problème. Aujourd'hui, nous avons heureusement de nombreux groupes de recherche. Il y a peut-être des milliers de groupes de recherche dans le pays - à la fois à l'intérieur et à l'extérieur des universités - dont les membres pour la plupart sont des jeunes. Je suis en contact étroit avec certains d'entre eux. Je les reçois et leur pose des questions. Ils sont tous motivés et ont de très bonnes idées. Ils discutent de certaines questions avec nous. Quand ils disent qu'ils peuvent produire telle ou telle chose, moi - qui suis au courant du travail gouvernemental - je sais que c'est exactement ce dont les organisations gouvernementales ont besoin. Il est parfois arrivé que nous agissions en tant qu'intermédiaire. Mon bureau a parfois entrepris cette tâche. Je leur ai demandé de relier ces groupes de recherche à tel ou tel ministère, pour les aider à atteindre leurs objectifs. Nous avons de grandes ressources aujourd'hui, dans ce domaine. Nous avons une source de richesses unique dans cette main-d'œuvre efficace et motivée. Les jeunes sont motivés, infatigables et persévérants. Ils sont aussi créatifs. Les jeunes que je connais de près ou avec qui je suis en contact, directement ou indirectement, pour la plupart d'entre eux, sont pieux, révolutionnaires, enthousiastes et énergiques. Le gouvernement devrait bénéficier de ces jeunes. Le ministère de l’industrie devrait présenter un programme clair, voir ce dont ont besoin les industries, lancer un appel aux jeunes pour leur demander de travailler et leur fournir les ressources nécessaires. Ces jeunes sont généralement capables d’atteindre l’objectif avec peu d’argent.
À l’heure actuelle, l’une des possibilités existantes consiste à compenser les dégâts causés par les inondations. Les récentes inondations ont causé de nombreux dégâts aux installations et aux conditions de vie de la population. Nos usines doivent reprendre le travail. L’une des tâches les plus importantes est d’adapter, de planifier et de gérer les fonds que nous avons envisagés pour les zones touchées par les inondations, pour le développement des usines du pays. Tel est le sens de la production. Nous ne devons plus avoir recours à des importations inutiles. Si nous voulons envoyer tel ou tel produit dans des zones touchées par les inondations et que nous manquons de ce produit ou qu’il n’existe pas du tout dans le pays, nous pouvons dans ce cas, recourir aux importations, mais cela ne devrait pas être le cas. Au lieu de cela, nous devons nous référer aux producteurs nationaux et organiser les aides de cette manière. C'était un autre point.
Un autre point concerne la construction de logements. En réalité, la construction de logements est une source d’emplois dans le pays. L’un des domaines dans lesquels nous avons fait preuve de négligence ces dernières années, est celui du logement. Construire des maisons crée de nombreuses industries. Cela aide de nombreuses industries à reprendre le travail. En d'autres termes, cela conduit à l'emploi et à la production. Cela provoque une augmentation de la production. À l’heure actuelle, nous avons besoin de logements dans les zones touchées par les inondations, qu’il s’agisse de maisons à restaurer ou à construire. C’est une opportunité à saisir. Il existe de nombreuses organisations qui peuvent aider le gouvernement dans ce domaine. Le secteur privé peut s’engager dans ce domaine. Vous pouvez appeler les jeunes que j'ai mentionnés et leur demander de venir aider. De cette façon, il y aura un grand mouvement dans le pays, en ce qui concerne la création d'emplois.
Notez que face à l'ennemi, le slogan de la République islamique et de la Révolution islamique est « la résistance ». L'ennemi veut transgresser et avancer. Face à cet ennemi qui veut constamment avancer, il y a deux démarches : l'une consiste à battre en retraite. Dès que vous reculez, il avance. Plus vous reculez, plus il avance. Et une autre démarche consiste à résister. Notre expérience en République islamique - sans parler de l'expérience tirée de l'histoire et des débuts de l'époque islamique - montre que la résistance à l'ennemi a de bons résultats. Chaque fois que nous avons résisté, nous avons obtenu un résultat positif, y compris pendant la Défense sacrée, dans divers domaines et même dans leurs attaques dans le domaine de la sécurité et le domaine économique. Un jour, nos revenus pétroliers annuels - le seul moyen de gagner des revenus – atteignaient environ les six milliards de dollars. Y a-t-il une difficulté pire que celle-là ? Bien sûr, à cette époque, la population du pays était beaucoup moins nombreuse mais néanmoins, cinq à six milliards de revenus ne sont rien pour un pays. Cependant, nous avons réussi à rester fermes et à résister. Les gens sont restés fermes. Et ce n'était pas très difficile. Ce n'était pas très difficile de rester ferme. Donc, la résistance est très importante.
Bien entendu, résister dans le domaine militaire est une chose, et résister dans le domaine de l’économie, en est une autre. Dans le domaine de l’économie, la résistance signifie comme je l’ai dit, renforcer l’économie nationale, consolider ses fondations, prendre les problèmes au sérieux et les poursuivre. Un de nos problèmes est le manque de poursuite des affaires. Les choses avancent au ralenti. Nous commençons quelque chose, nous commençons à avancer puis cela est progressivement abandonné. Nous devons faire un suivi. Toutes les questions qui ont été discutées sont des cas de résistance.
Vous ne devez pas placer vos espoirs à l'extérieur pour améliorer les affaires du pays. Les autres ne nous aideront pas. Ils ne font que nous nuire. Les étrangers ne nous font que du mal. Prenons le cas de l'Europe par exemple. Les pays européens ne sont pas les États-Unis. Nous ne nous sommes pas disputés avec eux. Nous n'avons pas de désaccord. Nous avons même eu de soi-disant bonnes relations avec certains d'entre eux, mais voyez comment ils se sont comportés vis-à-vis de la question du Bar-Jaam [le JCPOA] et de leurs engagements. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils continuent à dire qu’ils sont fidèles au JCPOA. Que signifie la fidélité de l'Allemagne, de la France et de l'Angleterre au JCPOA ? On devrait le leur demander : « Que voulez-vous dire quand vous dites que vous êtes fidèles à cet accord ? Que faites-vous pour le préserver ? Quel engagement avez-vous envers le JCPOA ? Quel engagement avez-vous respecté ? » Ils répètent sans cesse qu'ils y sont fidèles. Qu'est-ce que cela veut dire ? Eh bien, telle est la réalité des choses. Par conséquent, nous ne devons pas placer nos espoirs à l'extérieur. Nous devons regarder à l'intérieur pour améliorer les affaires. C'est le point principal.
Heureusement, les forces ne manquent pas. Il y a beaucoup de forces. Le pays est grand, la population est nombreuse et il y a beaucoup de forces jeunes et de ressources humaines. Les gens doivent jouer leur rôle dans les questions économiques. Je ne m'adresse pas seulement au gouvernement et aux responsables. Une grande partie du travail économique incombe à la population. Les gens doivent aider. Ils doivent aider le gouvernement. Par exemple, dans le domaine de la production dont nous avons parlé – de l’essor de la production - les gens peuvent vraiment investir et aider en achetant des produits nationaux. L'année dernière, le slogan de l'année concernait les produits nationaux. Eh bien, beaucoup de gens ont agi et de bons plans d’action ont été adoptés. Cela ne doit pas s'arrêter mais au contraire, augmenter chaque jour. Les produits nationaux et les productions nationales doivent véritablement être privilégiés par rapport aux produits étrangers, par tous les Iraniens. S'ils veulent que l'économie du pays s'améliore, c'est une des tâches qu’il faut accomplir.
Une des tâches nécessaires est d’éviter les excès dans la consommation. Parfois, nous constatons qu’une rumeur circule dans tel ou tel réseau social – alimentée par des individus malveillants et menteurs – qui prétendent que le prix de tel ou tel produit va augmenter et les gens se précipitent pour l'acheter. Quelle est la nécessité ? Il ne faut pas acheter de manière extravagante, ni écouter les rumeurs ni consommer de manière inutile. Il y a vraiment des cas de gaspillage qui ne devrait pas exister. C’est le rôle des gens. En ce qui concerne les questions économiques, j’avais écrit quelques points concernant les banques et d’autres questions de ce genre, mais In-cha-Allah, j’en discuterai plus tard avec les responsables des banques, car le temps presse.
Maintenant, parlons des États-Unis. Il ne fait aucun doute que l'hostilité des États-Unis - qui a commencé à se manifester dès le premier jour de la Révolution - a pris une forme évidente aujourd'hui. Notez que nous ne devrions pas penser que l'inimitié des États-Unis s'est intensifiée. Ce n'est pas le cas. Son inimitié est seulement devenue évidente aujourd'hui. Elle existait avant mais ils ne parlaient pas si ouvertement. Les politiciens actuels (américains) parlent ouvertement. Ils disent qu'ils veulent faire telle chose et profèrent des menaces. Eh bien, il faut savoir que celui qui menace à haute voix n’est pas aussi puissant et fort que ne le suggère sa haute voix. Nous devrions avoir plus peur de ceux qui ne menacent pas que de ceux qui le font. Par conséquent, aujourd'hui, les Américains ont manifesté ouvertement leur inimitié. Ils se soucient plus que tout autre gouvernement, des intérêts du régime sioniste. Il faut dire que les sionistes dirigent de nombreuses politiques américaines, bien entendu pas nécessairement le gouvernement sioniste de la Palestine occupée, mais les lobbies sionistes en général. Ce sont les lobbies sionistes qui dominent leurs affaires. Et ils en ont besoin.
Le gouvernement américain actuel doit provoquer des émotions. Remarquez qu'il [Trump] a répété à plusieurs reprises : « Nos politiques ont changé l'Iran. Aujourd'hui, l'Iran est différent de l’Iran du passé ». Cela signifie que ses politiques ont influencé l'Iran. Bien sûr, il a raison. L'Iran a changé. Le changement est que la haine du peuple envers les États-Unis est dix fois plus grande qu’avant.
Et leur possibilité de s’approprier les intérêts de la République islamique est devenue de plus en plus faible. Nos jeunes sont devenus plus déterminés à garder le pays préparé. Nos forces militaires sont vigilantes. Nos forces de sécurité sont plus vigilantes aujourd'hui. Oui, quand il parle de changements, ce sont les changements qui ont eu lieu. Notez à quel point leurs calculs sont erronés. Leur président a déclaré : « Tous les vendredis, il y a une manifestation contre le Régime à Téhéran ». Tout d'abord, ce n'est pas le vendredi mais le samedi, ensuite, ce n’est pas Téhéran, mais à Paris [en référence aux manifestations des gilets jaunes en France] ! « Louange à Dieu qui a désigné nos ennemis parmi les ignorants » [Citant une célèbre narration ; Le Guide suprême et le public rient] Voilà au sujet de cette inimitié qui existe bel et bien.
Il y a un point qui est généralement ignoré, qui est que les États-Unis ont eux-mêmes, de graves problèmes, sociaux, économiques et autres dans leur pays. Bien sûr, ils ont eu quelques succès dans les domaines économiques, mais les experts disent qu'ils sont à court terme et ne vont pas continuer. Cependant, leurs problèmes sociaux importants persistent et leur gouvernement manque de stabilité. Leurs déclarations sont contradictoires - l'un dit quelque chose et l'autre dit autre chose. Aujourd'hui, ils disent telle chose qu’ils démentent le lendemain, cela montre leur agitation. J'ai écrit quelque chose à propos du rapport publié par le ministère de l'Agriculture des États-Unis qui dit que 41% des Américains souffrent de la faim et manquent de sécurité alimentaire. C'est la situation des États-Unis. Ainsi, ces cris, ces délires et ces fanfaronnades, ainsi que leurs soi-disant « pressions économiques » sur la nation iranienne sont l’œuvre d’un tel gouvernement et d’un pays qui à 41 millions de gens souffrant de la faim, selon les chiffres qu'ils ont eux-mêmes publiés.
Quant à leurs conditions sociales, ils ont un centre appelé « Centre national des statistiques de l'état civil des Etats-Unis » le [National Vital Statistics System of USA] qui indique qu'environ 40% des naissances aux États-Unis, sont illégitimes. Il y a plus de deux millions de prisonniers aux États-Unis, ce qui est sans précédent dans le monde ! Par rapport à leur population, c'est sans précédent. Aucun pays au monde, n’a autant de prisonniers compte tenu de sa population. Le taux le plus élevé de consommation de drogues appartient aux États-Unis. Ce sont les problèmes sociaux dont ils souffrent. Environ 31% des fusillades dans le monde, ont lieu aux États-Unis. Chaque jour, vous entendez, voyez et lisez dans les journaux, qu'il y a eu une fusillade dans une école ou une station de métro. Ce sont leurs conditions sociales et ils en souffrent. Ce peuple fait vraiment pitié et dans de telles conditions, voilà celui qui est devenu leur président ! Des gens loin de la vérité et de la réalité. Par conséquent, certaines personnes ne devraient pas décrire l'ennemi comme « très grand » et « dangereux ». L'ennemi est un ennemi qui souffre de nombreuses difficultés.
Bien sûr, nous ne voulons pas négliger l’hostilité de l’ennemi : « L’ennemi ne peut être considéré comme pauvre et faible » [tiré d’un poème de Saadi]. Cependant, nous ne devons pas le considérer comme très puissant et très fort, au point que les gens ne se sentent plus en mesure de le combattre. Ce n'est pas le cas. L'ennemi n'est pas un ennemi aussi puissant. L'ennemi est quelqu’un qui souffre. Sa politique est une mauvaise politique, toutes les politiques adoptées par le président actuel au cours des dernières années, d’un point de vue politique et de sécurité, ont été désavantageuses. C’est aussi le cas dans leur politique régionale, dans leur politique européenne et face à certaines puissances asiatiques. Leurs politiques n’ont pas pu les aider. La question des sept billions de dollars dont il (Trump) parlait au cours de sa campagne présidentielle, continue d'exister [référence aux dépenses des États-Unis en Asie de l’ouest]. Ils continuent à dépenser. Bien sûr, leurs mains sont dans la poche des Saoudiens. Par conséquent, on peut dire qu’ils n'ont pas eu de succès dans leurs politiques.
En ce qui concerne leur politique de confrontation avec la République islamique, je dois vous dire que les États-Unis seront définitivement vaincus et qu’elle [politique de confrontation] finira à notre avantage. À l’heure actuelle, certains experts américains publient des avertissements - publiés dans la presse - affirmant que les pressions sur l’Iran permettront à l’Iran de faire un grand bond en avant sur le plan économique. Ils disent la vérité essentielle de la question. Ils seront vaincus. Ils se comportent de manière réactionnaire. La force croissante de la République islamique va heureusement, intimider l'autre partie. Donc, en réaction, ils ont recours à de telles mesures. Par conséquent, vous devez faire attention à ce point.
On voit et on entend maintenant qu’il [Trump] parle de négociations. À l'intérieur du pays aussi, certaines personnes se demandent quel problème représentent les négociations. La négociation est un poison ! Tant que les États-Unis continueront d'être ce qu'ils sont - comme le disait l'Imam "tant qu'il (le président) ne se comportera pas comme un être humain décent", c’est ainsi qu’il avait parlé - nos négociations avec les États-Unis sont un poison et un double poison avec l'administration actuelle américaine.
Négocier signifie parvenir à un accord. Vous donnez quelque chose et obtenez quelque chose en retour, mais ce sont exactement les points forts de la République islamique qu'ils visent dans cet accord. Ils essaient de négocier sur ces questions. Ils ne disent pas : parlons des conditions climatiques, des ressources naturelles et de l'environnement, mais parlons de vos armes défensives. Pourquoi avez-vous des armes défensives ? Eh bien, les armes défensives sont nécessaires pour tous les pays. Ils disent : « négocions sur ces questions ». Que signifie « négocions » ? Cela signifie que si nous construisons des missiles avec telle portée et telle précision, nous devons réduire cette portée afin qu'ils n’atteignent pas leurs bases et que s'ils nous attaquent un jour, nous ne puissions pas répondre ! Ils veulent parvenir à un tel accord ! Accepteriez-vous un tel accord ou non ? Il est évident que vous n’accepteriez pas et si vous ne l'acceptez pas, ce sera toujours la même chose, il y aura les mêmes conflits et les mêmes disputes. Le problème ne concerne pas la religion ou la révolution. Aucun Iranien, fier et intelligent, n’acceptera un accord sur ses points forts. Il ne fera jamais affaire avec quelqu'un qui veut lui arracher ces points forts. Nous avons besoin de ces points forts. Notre profondeur stratégique dans la région, est très importante. Cela est important pour tous les pays. La profondeur stratégique dans le domaine de la politique et de la sécurité, est un élément essentiel pour la vie de tous les gouvernements et de toutes les nations. Heureusement, notre profondeur stratégique dans la région, est très satisfaisante. Ils sont mécontents de cela et disent : « Parlons des questions régionales ». En d'autres termes, ils veulent que nous perdions notre profondeur stratégique. C’est sur ces questions qu’ils veulent négocier.
Par conséquent, négocier est une erreur. Négocier avec une personne décente [de l’autre côté] n’est pas une solution, que dire de négocier avec des gens sans scrupules qui ne respectent pas leurs promesses, qui rompent leurs engagements et ne respectent rien – ni la morale, ni la loi ni les conventions internationales – cela est ridicule. Bien sûr, il n’y a personne parmi nos sages personnalités qui poursuive cette affaire. Quant aux gens, leur façon de penser est claire. Bien sûr, il y a des gens qui font du bruit ici et là. Par conséquent, les négociations n'ont absolument aucun sens et comme je l'ai mentionné à maintes reprises, une telle chose ne se produira pas. Sous l’ancienne administration américaine dont les représentants semblaient plus sérieux, Obama nous a écrit une "lettre remplie de bonnes paroles" à laquelle nous avons répondu après un certain temps. Il a immédiatement écrit une deuxième lettre. Je voulais répondre mais la fitna [sédition] de l'année 2009 s'est produite [référence aux événements postélectoraux de juin 2009 en Iran]. Tout heureux qu’ils étaient, ils se sont tournés vers les séditieux, ont défendu et soutenu la sédition. Ils avaient une belle apparence extérieure mais la réalité était toute autre. Dès que la fitna a éclaté ici, il a oublié tout ce qu'il avait dit, toutes ses marques de respect et d'amitié ont été complètement oubliées, et ils ont rejoint le courant de la fitna contre la République islamique. Quant aux responsables actuels, on voit bien ce qu’ils sont.
Par conséquent, l'option définitive pour la nation iranienne est la résistance aux États-Unis. Dans cette confrontation et cette résistance, ils (les Usa) seront obligés de battre en retraite. Quand on parle de résistance, cela ne signifie pas une confrontation militaire. Lorsque certaines personnes évoquent le problème de la guerre dans la presse, dans le cyberespace ou autre, cela n'a pas de sens. Aucune guerre n’aura lieu. Par la grâce d’Allah, aucune guerre n’aura lieu. Nous ne cherchons pas la guerre et ils n’ont aucun avantage à chercher la guerre. Ils savent que ce n'est pas à leur avantage. Quant à nous, nous ne commençons pas les guerres. Nous n'avons jamais commencé une guerre et à l'heure actuelle, nous ne le ferons pas non plus. Cette bataille est la bataille des volontés. Cette confrontation est la confrontation des volontés et notre volonté est plus forte que la leur ! En plus de notre forte volonté, nous croyons au soutien de Dieu : « C'est que Dieu est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru ; tandis que les mécréants n'ont pas de protecteur » [Coran, 47 : 11]. Ils n'ont pas de protecteur, mais nous, nous croyons à la volonté divine. Par conséquent, l'avenir sera un bon avenir, si Dieu le veut. Et les difficultés ne sont pas et ne seront pas celles que certaines personnes imaginent et décrivent. Par la grâce d’Allah, notre administration et les responsables du pays feront face aux incidents et remporteront la victoire grâce à leur détermination, leur puissance, leur volonté et une gestion correcte, et comme ils l’ont mentionné, grâce à de nouvelles mesures et réflexions.
Mon Dieu, par la bénédiction de Muhammad et de sa Lignée, accorde la victoire à la nation iranienne dans tous ces affrontements ! Mon Dieu, associe dans l’Au-delà, notre magnanime et cher imam qui nous a ouvert ce chemin, à Tes saints ! Mon Dieu, par la bénédiction de Muhammad et de sa Lignée, fais que ce que l’on a dit, ce qu’on envisage et ce qu’on fera dans l’avenir Te servent et servent Ta cause, et accepte-le de notre part !
Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !