La dépendance de notre économie au pétrole : un problème historique hérité de l’époque taghuti (époque du Shah)
La sécurité est importante dans les différents domaines. Puisqu’à l'heure actuelle, un des problèmes fondamentaux du pays est celui de la subsistance du peuple, je voudrais souligner que l’économie a aussi besoin de sécurité. La structure économique du pays doit être construite sur une base solide. Notre problème - un problème historique hérité de l’époque taghuti (époque du Shah) - est la dépendance de notre économie au pétrole. Cela a nui - à toutes les époques - à la sécurité des domaines économiques. Nous sommes toujours préoccupés par le prix du pétrole, les interdictions de vente dans certaines circonstances, les problèmes d'exportation et le refus de tel ou tel client de nous payer. Quand chaque dimension de l’économie dépend du pétrole, l'économie devient précaire. L'économie doit être sûre aussi. Je le dis ici car si l'environnement militaire n’est pas un environnement économique, l'importance de la sécurité doit être évidente dans tous les domaines. Cela est vrai aussi pour les questions économiques qui ne sont pas apparemment en relation avec les soldats et les forces armées.
25 octobre 2017
Nous devions nous séparer progressivement de la dépendance au pétrole
Une autre question concerne le progrès économique et la résolution des problèmes du peuple. Un de leurs objectifs consiste à imposer des sanctions est à couper les gens de la République islamique. Ils veulent créer aux gens des problèmes et que le pays souffre du chômage, de la récession et de divers problèmes économiques. Ils veulent que nous continuions à parler alors que les gens sont confrontés à des problèmes économiques. Ils imposent des sanctions pour que cela arrive et quand ils semblent lever les sanctions, ils le font de sorte que les problèmes demeurent. Que devons-nous faire en réponse ? L’antidote est que nous fassions de notre économie, une économie forte, résistante et stable. C'est ce dont nous avons dit plusieurs fois, au sujet de l’économie de résistance qui un autre élément de puissance pour notre pays. Un pays puissant a une monnaie forte, une économie forte, des responsables forts et un peuple respecté à qui personne ne peut imposer quoi que ce soit. J'ai dit à maintes reprises, que nous devions nous séparer progressivement de la dépendance au pétrole. Nous devons diminuer progressivement cette dépendance. Les politiques pétrolières et les fluctuations du prix du pétrole dépendent des autres alors que le pétrole est à nous. Nous devons renforcer l'économie nationale. C'est un autre élément de puissance.
8 janvier 2017
Le principal défaut de notre économie est la dépendance au pétrole
Le principal défaut de notre économie est la dépendance au pétrole. Nous extrayons cette substance et nous la vendons en dollars, sans créer de valeur ajoutée à cet argent liquide - c'est comme de l'argent liquide- que nous dépensons dans les affaires quotidiennes. C'est une erreur ! Le Fonds de développement national que nous avons créé, avait pour but de nous séparer progressivement du pétrole. À l’heure actuelle, nous avons la bonne occasion de le faire. L’une des tâches que nos responsables de l’économie devraient réellement prendre en compte, parallèlement à la planification macro-économique, consiste à réduire chaque jour, notre dépendance au pétrole.
14 avril 2019
Les sanctions peuvent être une opportunité
Les sanctions peuvent être une opportunité. Pourquoi ? L'expérience a montré que chaque fois que les pays qui bénéficient de ressources naturelles comme le pétrole, voient leurs revenus diminuer, ils pensent à mettre en œuvre des réformes économiques, sont motivés pour les développer et se libérer de la dépendance, et adoptent les mesures appropriées. Cela se produit lorsque les revenus provenant des ressources naturelles sont réduits. Plus tard, lorsque ces ressources reviennent à leur état initial et que leurs ressources financières augmentent à nouveau, ils oublient ces réformes. Ainsi, les pressions découlant d'une diminution des revenus des ressources naturelles présentent ce grand avantage, non seulement pour nous, mais également pour tous les pays similaires, car cela leur épargne la dépendance à cette ressource naturelle et à un produit unique, et à cette économie fondée sur le pétrole. L’un des principaux problèmes de notre économie est qu’elle repose sur le pétrole et en dépend. C'est vraiment l’essentiel de la question. À l’heure actuelle, des recherches approfondies sont menées tant au niveau gouvernemental qu’au niveau de la recherche et universitaire, afin de trouver des moyens de gérer le pays avec d’autres revenus que les revenus pétroliers. C'est une mesure très importante et bénéfique. Lorsque les revenus pétroliers sont abondants et disponibles, ni les représentants du gouvernement ni les autres ne pensent naturellement à faire autre chose.
21 mars 2019
Non à l’économie pétrolière !
L’une des tâches fondamentales que nous devons accomplir dans le domaine économique et de l’avenir du pays, est de mettre fin à la dépendance de notre pays au pétrole. Cela a été répété, fréquemment depuis plusieurs années, par tous les économistes compétents et intelligents, et cela peut devenir une réalité. J'ai toujours dit aux responsables qu'il fallait séparer autant que possible, l'économie de la vente de pétrole brut.
3 novembre 2018
Nous devions atteindre un point où nous pourrons fermer nos puits de pétrole quand nous le souhaitons
Le point suivant est que l'économie fondée sur le pétrole - en d'autres termes, la dépendance excessive aux ventes de pétrole brut - est une des failles fondamentales de notre économie. Je l'ai dit il y a 20 ans, et certains responsables de l'époque me regardaient d'une façon particulière en souriant et l'ont ignoré. J'ai dit que nous devions atteindre un point où nous pourrons fermer nos puits de pétrole quand nous le souhaitons, ou éviter d'exporter du pétrole pendant trois mois et le garder pour nous-mêmes. J'aimerais que nous puissions le faire et cela est possible. Cela ne doit pas être considéré comme une chose impossible. C'est une chose possible. On dit que nous risquons de perdre nos clients mais il y a des moyens pour cela. Nous ne devons pas être prisonniers du pétrole. Aujourd'hui, nous sommes prisonniers du pétrole. Nous sommes dans les griffes du pétrole et le pétrole n'est pas entre nos mains. Sa production est entre nos mains, mais son prix est entre les mains des autres. La possibilité de vendre est entre les mains des autres. L'imposition de sanctions est entre les mains des autres. Nous sommes en fait, des prisonniers du pétrole, alors que c'est le pétrole qui devrait être entre nos mains. Le pétrole devrait être sous notre contrôle. C'est une politique définie. Le pétrole est une ressource nationale. Bien sûr, il faudra de nombreuses années pour qu'il soit épuisé, mais il sera quand même épuisé un jour. Nous nous sommes habitués à extraire du pétrole - cette ressource nationale - et à le vendre sans aucune valeur ajoutée. Nous devrions au moins travailler pour créer une valeur ajoutée au pétrole et au gaz. Bien entendu, nous avons créé une valeur ajoutée pour le gaz, dans les industries pétrochimiques et autres, mais le pétrole sort directement du pays. Ce sont des défauts fondamentaux. Nous devons réduire de jour en jour, notre dépendance au pétrole.
23 mai 2018
Ce n'est pas le pétrole qui doit nous contrôler, c'est plutôt nous qui devons contrôler le pétrole
Un autre de nos problèmes est la dépendance du pays au pétrole. Le pétrole est une bénédiction qui nous a été donnée par Dieu mais le fait que notre économie dépende du pétrole est un des plus gros problèmes de notre pays. Nous devons faire quelque chose pour séparer le pétrole de l'économie du pays. Ce n'est pas le pétrole qui doit nous contrôler, c'est plutôt nous qui devons contrôler le pétrole. Si le pétrole nous contrôle, de tels problèmes persisteront parce que ce sont d'autres puissances qui fixent le prix du pétrole, imposent parfois des sanctions, l'achètent ou décident de ne pas l'acheter dans tel ou tel pays. Nous devons nous débarrasser d’une économie fondée sur le pétrole. Bien sûr, c'est une tâche très difficile mais cela doit être fait dans le pays.
21 mars 2018
Comment renforcer le pays dans le secteur économique ?
Renforcez le pays dans le secteur économique, dans l’ensemble de l’économie de sorte que l’ennemi ne puisse pas mettre sous pression le pays via l’économie et imposer ses diktats et sa volonté. Si nous ne dépendions pas du pétrole, si nous renforcions notre production interne, nous ne tremblerons plus le jour où le baril de 100 dollars dégringole à 20 et quelques dollars. Si nous parvenons à donner de l’essor à la production interne, à éliminer le marasme, et quand l’ennemi restreint l’importation d’une telle ou telle marchandise ou l’interdit, nous ne sourcillerons même pas. Il faut renforcer l’économie endogène. Le pays est un grand pays ; nous avons un grand pays de quatre saisons ; nous avons un pays doté d’immenses moyens dont notre force humaine ; une force humaine douée, efficiente, jeune et motivée. Notre pays compte parmi ceux qui ont le nombre le plus élevé de lettrés dans le monde ; nous comptons parmi ceux qui ont le nombre le plus élevé d’ingénieurs ; dans de nombreuses disciplines scientifiques, nous figurons parmi les quatre ou cinq premiers dans le monde. Cette force humaine n’est pas négligeable ; elle est la plus haute source de progrès pour un pays ; ce pays vaste, avec ses saisons différentes, la variété de ses saisons, ses ressources immenses, tous ses moyens nous donnent la force de renforcer notre économie. Lorsque vous consolidez de l’intérieur votre économie, les autres au lieu de vous sanctionner, vous supplieront. Lorsqu’ils constatent que vous ne sourcillez même pas devant la pression économique et des sanctions économiques, que vous ne reculez pas, que vous ne vous résignez pas, ils auront à ce moment-là tort de sanctionner ; ils comprendront que c’est vain.