Au Nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

 

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître Muhammad et à sa Lignée pure, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur Terre !

Je vous félicite chers téléspectateurs et tous ceux qui entendront ces déclarations. Je voudrais agrémenter mes déclarations, le premier jour du Nouvel An et du nouveau siècle, du nom et de la mémoire de l'Imam du Temps (que nos âmes lui soient sacrifiées) qui est le printemps des cœurs et la fraicheur des temps :

Que la paix soit sur toi, ô la Bannière érigée et le Savoir déversé, le Secours, la Miséricorde étendue, la Promesse non mensongère ! Que la paix soit sur toi, quand tu te lèves ! Que la paix soit sur toi, quand tu t'assois ! Que la paix soit sur toi, quand tu lis et exposes ! Que la paix soit sur toi, quand tu pries et récites l’invocation du Qunût ! Que la paix soit sur toi, quand tu t'inclines et te prosternes ! Que la paix soit sur toi, quand tu dis « Point de divinité autre que Dieu » et quand tu dis « Dieu est plus Grand » ! Que la paix soit sur toi, quand tu loues et demandes Son pardon !

C'est la troisième fois que je suis privé de la visite au sanctuaire sacré de l’Imam Ali ibn Mussa al-Reza (que la paix et les salutations de Dieu soient sur lui) à l’occasion du Norouz, et de la rencontre avec les pèlerins enthousiastes - les voyageurs et les habitants de Machhad - de ce grand Imam. Par conséquent, je souhaite lui envoyer mes salutations de loin :

Allah, octroie autant de salutations à Ton représentant - Ali ibn Mussa al-Reza - que Ta connaissance englobe. Accorde-lui Ton salut, un salut aussi permanent que Ton pouvoir et Ton autorité. Allah, octroie autant de salutations à Ton représentant - Ali ibn Mussa al-Reza - que Ta connaissance englobe. Accorde-lui un salut aussi permanent que Ta gloire, Ta grandeur et Ta magnificence ! [Prononcé en arabe].

La combinaison de Norouz avec la prière et la spiritualité

Il y a certains points au sujet du Norouz iranien et de la célébration de ce printemps que j'ai parfois soulevés. Un point que je voudrais soulever aujourd'hui, est la combinaison de cette fête nationale avec le rappel (de Dieu), la prière, les supplications et la spiritualité. En comparaison avec d'autres célébrations du nouvel an, dans d'autres pays, c'est peut-être une particularité du Norouz (iranien). Bien sûr, je n'ai pas beaucoup d'informations à ce sujet, mais je pense qu’il est peu probable que, comme dans notre Norouz, les gens accompagnent leur célébration nationale de supplications, de dhikrs, de prière, de spiritualité et d’expression d'amour pour Dieu. Hier soir, au moment du changement d'année, presque toutes les personnes de différents milieux sociaux - les personnes âgées, les personnalités marquantes, les scientifiques et les gens qui travaillent dans divers domaines scientifiques comme les missiles, les nanotechnologies et les biotechnologies, et les jeunes bénévoles dans les zones défavorisés - ont tous entamé la nouvelle année avec cette prière « Ô Toi qui transformes les circonstances et les états d'âme ! », ils ont parlé à Dieu, prié et purifié leur cœur avec le souvenir de Dieu. C'est un point important.

Le début du Nouvel An au printemps, montre le goût iranien

Un autre point à propos de Norouz, est le goût et la profondeur de pensée des Iraniens qui ont fait du printemps le point de départ de la nouvelle année. Le printemps est porteur d'espoir. Le printemps nous dit que l'automne et les larmes passeront, et que la fraîcheur, le renouveau de la nature et la nouveauté les remplaceront. C'est la caractéristique du printemps. Il transmet un tel message aux gens, un message de fraîcheur et de croissance. Bien sûr, cet espoir a doublé cette année, car cet évènement coïncidait avec le 15 Cha'ban qui est le jour de la naissance de la plus grande source d'espoir dans l'histoire de l'humanité. L'espoir est la racine de tous les mouvements et réalisations. Je souhaite saisir cette occasion pour conseiller à ceux qui parlent, écrivent et envoient des messages aux gens, de créer l'espoir autant qu'ils le peuvent. L'espoir est un facteur important de mouvement et de progrès. Heureusement, Allah, le Très-Haut, a fourni à la nation iranienne un large terrain d'espoir. Le terrain d'espoir dans notre nation et notre pays est vaste. Laissons les ennemis s’irriter face à cet espoir de la nation iranienne qui, In cha Allah, grandira chaque jour dans le cœur du peuple iranien.

La raison de l'importance des questions économiques

Aujourd'hui, j'aborderai principalement des questions économiques. Hier soir aussi, j'ai donné le message du Nouvel An et mentionné le slogan de l'année. Aujourd'hui, j’expliquerai cela un peu plus en détail. Bien sûr, il y a d'autres sujets dont je discuterai, si Dieu le veut, s'il reste du temps. La raison pour laquelle je veux parler des questions économiques, le premier jour de l'année, est l'importance de l'économie. Si le pays réalise véritablement une croissance économique accompagnée de justice, tous les autres domaines de progrès seront également activés et le pays fera de véritables progrès. En d'autres termes, l'économie joue un rôle central. Deuxièmement, au cours de la dernière décennie, dans les années 1390 [2012-2022], nous avons été confrontés à une multitude de défis économiques que nous devons résoudre. Nous devons penser et agir correctement dans le domaine de l'économie, afin que les moyens de confort soient fournis à la nation, si Dieu le veut. C'est pourquoi je souhaite aborder les questions économiques.

La production nationale doit être la priorité des responsables

Le point principal de l'économie est la production nationale, dont j'ai parlé brièvement [hier soir]. Au cours des trois et quatre dernières années, j'ai toujours mis en avant la production dans le slogan de l'année. Bien sûr, les administrations et les responsables ont effectué certaines tâches dans la mesure de leurs capacités et de leur pouvoir, et compte tenu des circonstances internationales. Ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient et ont fait certains efforts, mais à mon avis, à l'heure actuelle, notre principal problème - le principal problème pour les responsables exécutifs du pays et pour ceux qui sont impliqués d'une manière ou d'une autre dans la gestion du pays - est l’économie. Certaines nouvelles perspectives sont encourageantes. Si ces perspectives et cette présence populaire se poursuivent de manière satisfaisante, ce sera encourageant et il y aura plus de raisons d'espérer.

Les responsables et la présentation des questions économiques

Ici, mes paroles et mes demandes s'adressent principalement aux responsables du pays, principalement le pouvoir exécutif, et dans une certaine mesure, le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire et certaines organisations affiliées. Ces propos leur sont principalement adressés. Pourquoi est-ce que j’aborde ces questions qui concernent les responsables, dans l'environnement public et mes discours au peuple ? La raison est qu'il est bon pour le peuple, de prendre conscience des questions et des politiques économiques, de connaître mes demandes et de soutenir les responsables qui agissent selon ces recommandations. Bien sûr, les gens eux-mêmes, ont certaines responsabilités. Lorsque j'aborderai certains points concernant une économie basée sur le savoir, nous verrons qu'il y a des tâches importantes que les gens eux-mêmes, en particulier les jeunes, doivent accomplir. Bien sûr, ce débat public sur ces questions, peut également aider les organisations à mieux suivre ces questions.

Une économie basée sur le savoir aidera l'économie à s'améliorer et à se développer

Ce que je veux dire aujourd'hui, c'est que pour l'amélioration des affaires économiques du pays, nous devons assurément nous diriger vers une économie basée sur le savoir. C'est l'essentiel de ce que je veux dire aujourd'hui. Que signifie une économie basée sur le savoir ? Cela signifie que la science et la technologie de pointe doivent pouvoir jouer pleinement leur rôle dans tous les domaines de production. Quand je dis « tous les domaines de production », cela veut dire que nous devons même pouvoir choisir notre modèle de production parce qu'il n'est pas du tout nécessaire de tout produire. Le modèle de production que nous voulons, doit être basé sur une perspective scientifique et sur le savoir. C'est ce que signifie une économie basée sur le savoir qui doit concerner tous les domaines de l'économie. Si nous poursuivons cette politique, si nous faisons du savoir la base et le pilier de l'économie du pays, et si nous augmentons le nombre des entreprises basées sur le savoir – je développerai ce point plus tard - cela apportera de nombreux avantages au pays et à l'économie. Cela réduira les coûts. Une économie basée sur le savoir réduira les coûts de production et augmentera la productivité. Aujourd'hui, un de nos problèmes est la baisse de la productivité. Une économie basée sur le savoir augmentera la qualité des produits et les rendra compétitifs. Ensuite, nous pourrons les introduire sur les marchés mondiaux, en tant que produits compétitifs. Il en va de même pour les produits domestiques. À l'intérieur du pays aussi, lorsque les produits sont de meilleure qualité et moins chers, les gens sont naturellement attirés même si nous n'imposons pas de lourds droits de douane sur les importations, et même si les importations affluent dans le pays. L'économie basée sur le savoir a de tels effets.

Nécessité d’entreprises basées sur le savoir dans le domaine de l'agriculture

Je veux citer l'agriculture en exemple. Malheureusement, par rapport à l'industrie et aux services publics, l’écart entre le secteur agricole et l'économie basée sur le savoir est plus important. Si nous augmentons le nombre des entreprises basées sur le savoir dans l'agriculture, et employons les savoirs dans le domaine de l'agriculture, nous pourrons récolter un maximum d'avantages dans l'amélioration de la qualité des semences - qui sont très importantes dans les produits agricoles -, dans les systèmes d’irrigation modernes et dans les nouvelles méthodes de production, et avoir une meilleure productivité en termes d'eau et de sol – comme je l'ai mentionné précédemment [discours prononcé à l’occasion de la Journée nationale de la plantation d'arbres], l'eau et le sol sont deux sources précieuses. Nous serons en mesure d'accroître la productivité et la qualité de ces domaines. Lorsque nous parviendrons à réaliser ces tâches et à provoquer une transformation sérieuse de l'agriculture, cela assurera la sécurité alimentaire du pays. Lorsque cela sera fait, le pays ne sera plus confronté à des problèmes et des soucis dans le domaine alimentaire. Deuxièmement, les revenus des agriculteurs augmenteront. Ce sera très bien pour nos agriculteurs, d'augmenter leurs revenus, car ils seront encouragés à continuer. Ce sera une conséquence très précieuse. De plus, le problème du manque d'eau sera résolu. On dit communément dans notre pays – bien sûr, j'ai certaines idées à ce sujet – que nous manquons d'eau. Eh bien, si notre agriculture devient une agriculture basée sur le savoir, le problème du manque d'eau sera également résolu. C'est un exemple dans le domaine de l'agriculture.

Les avantages des différents secteurs basés sur le savoir

Dans tous les autres secteurs également – ​​qu'ils soient liés à la production ou aux services publics – les mêmes avantages existent. Les produits seront fabriqués en plus grand nombre, la qualité s'améliorera et le prix final sera réduit. En d'autres termes, baser la production sur le savoir augmentera l'efficacité des activités économiques. C'est une question importante. C'est une question sensible et fondamentale. Comme on l'a déjà mentionné, un des problèmes du pays est que la productivité a été réduite. Autrement dit, nous ne récoltons pas les avantages que méritent nos dépenses. C'est le cas dans différents domaines. La productivité est faible dans le pays. Il y a quelques années, dans mon discours du Nouvel An à Machhad, j'ai abordé le sujet de la consommation d'énergie, avec notre cher peuple, et déclaré que nous ne profitons pas de l'électricité que nous consommons. Les autres pays nous devancent en moyenne. Nous sommes derrière les autres pays en termes de productivité. Il en est de même dans les autres domaines. Si nous nous dirigeons vers une économie basée sur le savoir, cet important problème économique sera résolu.

La production est le seul moyen de réaliser des progrès fondés sur la justice et de résoudre le problème de la pauvreté

Eh bien, il y a des questions techniques concernant la production basée sur le savoir. Je ne suis pas un expert. Bien sûr, j'ai certaines informations, mais il n'est pas nécessaire d'en discuter dans cette allocution publique. Ces questions techniques doivent être discutées dans des réunions avec les responsables du pays et les experts chargés de ces questions, et poursuivies pour que le problème soit résolu. En somme, je veux dire que parvenir à un progrès économique fondé sur la justice, et résoudre le problème de la pauvreté - la pauvreté et les problèmes financiers - n'est possible qu'avec un renforcement de la production. Si nous renforçons la production grâce à une production basée sur le savoir, ce grand objectif sera atteint, In Cha Allah.

Nécessité d'augmenter le nombre des entreprises basées sur le savoir

J'estime nécessaire de soulever deux points essentiels au sujet des entreprises basées sur le savoir. D'abord, leur nombre doit augmenter et nous sommes capables de le faire. À l'heure actuelle, nous avons un peu moins de 7000 entreprises basées sur le savoir. Il existe environ 6600 à 6700 entreprises basées sur le savoir dans le pays, dont environ 4500 entreprises sont des sociétés de production. Les autres proposent des services publics et autres. Ces entreprises créent environ 300 000 emplois directs. C'est un nombre remarquable. Bien sûr, les gens à qui j'ai posé la question et qui m'ont répondu, ont dit que c'était plus que 300 000 emplois, soit environ 320 000 emplois directs en 1400. Les emplois indirects sont bien plus nombreux. Je leur ai demandé combien d'autres entreprises pourraient être créées en 1401, et ils ont répondu 30 % au maximum. Je ne suis pas satisfait. Je crois que 30% n'est pas un pourcentage souhaitable pour le pays car il ne peut pas satisfaire les besoins du pays. J'attends que les responsables les augmentent de 100 %. En d'autres termes, les entreprises devraient doubler en nombre, à la suite de quoi les 300 000 emplois directs se transformeront en 600 000 emplois directs en 1401.

Nécessité d'augmenter le nombre des entreprises basées sur le savoir pour fournir des produits alimentaires de base

Bien sûr, cela ne doit pas nous amener à créer une « entreprise basée sur le savoir » alors qu'elle ne l'est pas vraiment. Non, nous devons vraiment créer des entreprises basées sur le savoir. Nos responsables doivent faire preuve de détermination et réussir, notamment dans les secteurs qui sont en retard, comme le secteur agricole, comme nous l'avons mentionné précédemment. Les entreprises basées sur le savoir travaillant dans l'agriculture, représentent 4 % de toutes les entreprises basées sur le savoir. Seulement 4% d'entre elles travaillent dans l'agriculture alors que le secteur agricole est tellement important, comme je l'ai mentionné plus tôt. L'agriculture est importante, l'élevage aussi. Le pays doit absolument parvenir à une sécurité totale et à l'autosuffisance au niveau des produits alimentaires de base. Nous devons parvenir à l'autosuffisance en matière d'approvisionnement en blé et en fourrage pour les animaux – maïs, orge, etc. – et dans les principaux ingrédients pour la production d’huile. Nous devons absolument atteindre l'autosuffisance dans la production de maïs, d'orge et des produits de base. Et cela est possible. Le pays est grand et a suffisamment de terrains pour travailler. Nous avons des plaines fertiles dans différentes régions du pays. Il y a quelques années, j'ai encouragé les responsables à faire quelque chose au Khûzistân. Cela a été fait dans une certaine mesure au Khuzestân, à Ilam et au Sistan. Bien sûr, cela n'a pas été fait dans la mesure qui avait été promise, mais c'était bien quand même. Cela peut être développé. Ceci peut être fait. Nous avons des plaines fertiles qui doivent être utilisées pour l'approvisionnement en produits de base.

Je tiens à rappeler que l'honorable président - M. Raïssi - m'a dit que lors d'un de ses voyages à l'étranger, les responsables de ce pays-là avaient déclaré qu'ils nous achèteraient des pastèques et des tomates dans n’importe quelle quantité. M. Raïssi, étonné, leur avait dit : « Mais vous avez vous-mêmes, de bonnes terres, de l'eau et tant de ressources agricoles. Vous avez des terres fertiles. Pourquoi voulez-vous nous acheter des pastèques et des tomates ? » L'un des responsables avait répondu : « Nous n'utilisons pas ces terres pour les tomates et les pastèques, mais pour la production de blé, de maïs et de fourrage ». C'est correct. Bien sûr, je ne dis pas qu'il ne faut pas planter des pastèques, des légumes ou des tomates. Tout cela est nécessaire, mais nous devons principalement consacrer les ressources qui existent dans le pays aux produits alimentaires importants et de base, et à d'autres biens fondamentaux. Nous devons pouvoir produire le plus possible dans ces domaines.

Nécessité de réformer les normes de consommation dans l'agriculture qui est le secteur le plus dépendant des importations

Notre cher peuple doit savoir que nous gaspillons et jetons beaucoup de pain. Les gens doivent savoir que notre agriculture est un des secteurs les plus dépendants des importations. L'un des secteurs les plus dépendants des importations, est le secteur agricole. Et il est même trop dépendant. Ceci doit être modéré. Bien sûr, lutter contre cette dépendance est très difficile, car certaines personnes ont des intérêts très importants dans l'importation de produits agricoles et résistent. Il y a quelques années, j'ai demandé à un ministre de l'agriculture de poursuivre le dossier du colza [canola] qui est un ingrédient important dans la production d'huile végétale. Il a dit - Bien sûr, il l'a expliqué en détail, mais l'essentiel de ce qu'il a dit – est que certains disaient qu'il fallait importer les produits de base pour la fabrication de l’huile. En d'autres termes, ils ne laissaient pas cela se produire et pourraient même pousser certaines personnes du ministère et des organisations exécutives, à empêcher leur production à l'intérieur du pays. Nous devons nous dresser contre ces gens-là. C'est difficile, mais il faut faire ce travail difficile.

Ainsi, le premier problème est que les entreprises basées sur le savoir sont peu nombreuses compte tenu des besoins du pays, et leur nombre doit augmenter, en particulier dans le domaine de l'agriculture, et sûrement, dans tous les autres domaines. Les fonctionnaires doivent faire preuve de détermination, et faire preuve de détermination signifie fournir un soutien. En effet, les entreprises basées sur le savoir appartiennent au peuple. Ce sont les gens et les jeunes qui créent ces entreprises, mais les organisations (gouvernementales) doivent les soutenir en achetant leurs produits ou en leur fournissant l'équipement et les ressources dont ils ont besoin. Bien sûr, dans le rapport qui m'a été remis, les ministères qui ont aidé ont été mentionnés. Il en est de même des ministères qui n'ont pas aidé mais qui étaient censés apporter leur soutien. Ces questions doivent être poursuivies par l'honorable administration et l'honorable président lui-même. Ces questions n'entrent pas dans le cadre de mes responsabilités.

En tout cas, le nombre des entreprises basées sur le savoir dans chaque secteur, pourrait être un indicateur de la progression de ce secteur gouvernemental. Par exemple, si nous constatons que le nombre des entreprises basées sur le savoir a augmenté dans le domaine du pétrole, du gaz et des industries en aval, nous pourrons par exemple, donner une note élevée au ministre du pétrole et inversement également. À mon avis, cela pourrait être un critère. Donc, le premier point est que les entreprises basées sur le savoir augmentent en nombre.

Le deuxième point est que cela est heureusement possible. Certains ne doivent pas dire qu'il faut tenir compte des ressources. Oui, cela nécessite des ressources et la ressource la plus importante est la main-d'œuvre. Nous n’avons vraiment aucun problème en termes de main-d'œuvre. Je vous dirai qu'un pourcentage élevé de nos diplômés, selon les rapports que j'ai reçus, travaillent dans des domaines différents de leur branche d’études. Pourquoi ? Ils peuvent être employés dans leur domaine. Il faut les aider et les soutenir pour qu'ils puissent créer des entreprises basées sur le savoir. Bien sûr, ces tâches doivent être identifiées et poursuivies. Aujourd'hui, nous avons des personnes qui ont accompli de grandes œuvres dans des domaines importants, notamment dans la technologie nucléaire, les nouveaux médicaments combinés, la nanotechnologie, la biotechnologie et les cellules souches. Ce sont de belles réalisations. Nous avons tellement de personnalités éminentes dans ces domaines. Eh bien, ces génies peuvent également être trouvés dans d'autres domaines. Ils existent sûrement. Les jeunes spécialistes du pays sont heureusement une de nos plus grandes sources de richesse, voire la plus grande. Heureusement, ils sont là et nous pouvons utiliser leur savoir, leur détermination et leur jeunesse, pour enrichir le pays.

Il s'agissait de la discussion sur les entreprises basées sur le savoir et l'orientation de la production vers le savoir. La discussion sur la création d'emplois est également très importante, comme je l'ai mentionné dans mon message du nouvel an. La création d'emplois se fera par le biais d'entreprises basées sur le savoir. Si nous pouvons vraiment créer et implanter ces entreprises, et si nous ne répétons pas les erreurs commises dans le passé, l'emploi sera également stimulé. J'ai mentionné les erreurs commises dans le passé. Dans diverses administrations, nous avions imaginé des projets avec des noms différents, et décidé de fournir des facilités bancaires à des particuliers, afin d'augmenter la production. Presque tous ces projets ont échoué. Tous ont échoué. Dépenser de l'argent et agir de manière inconsidérée ne nous mèneront nulle part. Cela doit être fait de manière très minutieuse, planifiée et correcte. Les activités des entreprises basées sur le savoir doivent être organisées comme une chaîne. Bien sûr, j'avais en tête que certaines décisions prises récemment dans les centres de décisions, pourraient nuire à plusieurs petites et moyennes entreprises. L'administration et les banques ne doivent pas le permettre. C'est un point auquel il faut prêter attention.

Quelques recommandations sur l’économie :

1. Il faut éviter de lier l'économie du pays aux sanctions

Eh bien, j'ai abordé la question de l'économie en détail, parce que c'est un sujet important. L'année dernière, dans le discours du Nouvel An, j'ai déclaré que l'économie du pays ne devait pas être liée aux sanctions américaines et autres. Certains ne doivent pas dire que les choses resteront les mêmes tant que les sanctions seront en place. Non, malgré l'existence des sanctions américaines, il est possible de progresser dans le domaine économique. Heureusement, les nouvelles politiques qui ont été formulées dans le pays, ont montré qu'il s'agissait d'une affirmation correcte, et on les a également mises en pratique. Même avec les sanctions américaines, il est possible de stimuler les financements étrangers qui ont vraiment été stimulés. Il est également possible de signer des contrats régionaux. L'administration a heureusement réussi à le faire aussi. Il est également possible de réaliser certaines choses dans le domaine du pétrole et d’autres domaines économiques. Cela s'est heureusement produit aussi, malgré les sanctions américaines toujours en place. Bien entendu, je ne dis pas qu'il ne faut pas poursuivre la levée des sanctions. Non, j'ai dit à plusieurs reprises, que ceux qui travaillent peuvent poursuivre cet objectif, mais le fond du problème est que nous devons aller de l'avant et gérer le pays de manière à ce que les sanctions ne puissent pas nous infliger de préjudices fondamentaux et importants. Bien sûr, elles peuvent causer certains dommages, mais elles ne doivent pas nuire gravement à l'économie du pays. Cela incombe aux responsables qui doivent agir dans ce sens, si Dieu le veut. Cette année encore, je fais la même recommandation : cette année encore, les affaires du pays ne doivent pas être liées aux sanctions.

2. Nécessité d'utiliser les revenus pétroliers pour renforcer les infrastructures du pays

Cette année, j'ai une recommandation supplémentaire à faire. On dit que le prix du pétrole est en hausse et que les revenus pétroliers ont augmenté. Que voulons-nous faire de cette augmentation des revenus pétroliers ? Nous pouvons adopter deux approches. La première est de dire que puisque nos revenus ont augmenté, nous pouvons augmenter les importations afin que les gens aient une vie plus confortable. Cela semble bien à première vue, mais c'est très mauvais en réalité. Cela revient à gaspiller les ressources essentielles du pays. Une autre approche est d'utiliser nos revenus pétroliers pour les infrastructures du pays et pour des projets fondamentaux. Nous pouvons renforcer les piliers de l'économie et en profiter. Ces déclarations portaient sur des questions économiques.

La légitimité de la nation iranienne face à l'arrogance

Quant aux autres questions, eh bien, il y a de nombreux enjeux dans le monde auxquels nous sommes également confrontés. Nous devons réfléchir, faire preuve de perspicacité, prendre des décisions et agir dans les différents domaines. Quand notre nation observe les problèmes actuels dans le monde, quand vous regardez ce qui se passe dans le monde, vous voyez clairement la légitimité et la justesse (des positions) de la nation iranienne, dans sa confrontation avec le camp de l'arrogance. Le choix de notre nation face au front de l'arrogance a été le refus de se rendre, la résistance, la préservation de l'indépendance et l'autonomisation de la République islamique, de la nation et du pays. C'étaient des décisions nationales et elles étaient correctes. Quand on regarde ce qui se produit dans le monde, nous voyons que cela était correct. Regardez ce qui se passe en Afghanistan et comment les Américains ont quitté ce pays où ils étaient depuis 20 ans. Qu'ont-ils fait dans ce pays musulman opprimé ? Et après, comment sont-ils partis ? Ils ont créé des problèmes pour les gens. Ils ont confisqué les biens de la nation afghane. Telles sont les conditions en Afghanistan, et les conditions en Ukraine, ne sont pas différentes. Le président ukrainien, installé par les Occidentaux, a pris un ton dur en s'adressant à ces derniers. Il en est de même au Yémen dont le peuple opprimé et résistant, est bombardé chaque jour. L’Arabie Saoudite a décapité 80 personnes en une seule journée. Selon les nouvelles que nous avons reçues, ils ont tué 80 jeunes et même des adolescents. Lorsque nous voyons cela, nous sentons qu'il y a une grave oppression dans le monde, et que les ténèbres ont englouti le monde qui est aux mains de loups assoiffés de sang.

La prétendue défense des droits de l’homme en Occident

Tout le monde a vu le racisme occidental dans les évènements ukrainiens. Ils ont arrêté un train qui transportait des réfugiés qui essayaient de quitter ce pays et d’échapper à la guerre, pour séparer les noirs des blancs, et ont fait descendre les noirs du train. Ils expriment explicitement leurs regrets que cette fois, la guerre ne se déroule pas au Moyen-Orient, mais plutôt en Europe. En d'autres termes, si la guerre, les effusions de sang et les fratricides se produisent au Moyen-Orient - comme ils appellent cette région – il n’y a aucun problème, mais si de telles choses se produisent en Europe, c'est problématique. Tel est leur racisme explicite et dévoilé ! Ils disent ces choses ouvertement et explicitement. Lorsque la cruauté et l'oppression sévissent dans des pays qui leur obéissent, ils n'expriment aucune inquiétude. Malgré toute cette cruauté, cette oppression et ces ténèbres, ils prétendent défendre les droits de l'homme et sous ce prétexte, font chanter et menacent les pays indépendants. La nation iranienne et le monde entier regardent ces événements les yeux ouverts. À mon avis, l'époque actuelle est l'une des périodes les plus scandaleuses et le plus infâmes de l'époque contemporaine, en termes d'oppression, de transgression et d'arrogance. Malheureusement, les taghuts (dirigeants despotiques) du monde commettent ces actes maléfiques et les gens du monde entier les regardent et voient quels genres d’individus ont le destin du monde entre leurs mains.

L'union du peuple avec les responsables est un devoir

Bien sûr, notre nation a mis à jour ses méthodes tout au long de ces années, et a avancé de manière sérieuse, raisonnable et planifiée. Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons travailler dur et faire preuve de sérieux. Plus que jamais, nous avons besoin de solidarité, de coopération, d'harmonie et de synergie. Nous avons besoin d'unité et d'unanimité. Nous avons également besoin que les responsables du pays coopèrent davantage entre eux. Ils doivent s'entraider. Il y a des gens qui sont en première ligne. Les autres doivent les aider et les soutenir. Les trois branches du gouvernement, les Forces armées et autres, doivent s'entraider dans les différents domaines. Ils doivent faire l'unanimité et le peuple aussi, doit s'unir aux responsables, les soutenir et les aider.

L'égoïsme est la principale cause de discorde et de conflit dans une société

Parfois, nous sommes témoins de querelles entre les gens, entre les responsables et aussi entre le peuple et les responsables. La plupart de ces querelles sont vides de sens quand on les regarde de près. La plupart d'entre elles proviennent d'illusions et dans certains cas, d'impiété. Au cours des années 1980, il y avait de nombreux problèmes entre les responsables, l'imam Khomeiny (que Dieu lui accorde Sa satisfaction) disait presque toujours, que ces différends venaient de l'égoïsme. C'est vraiment le cas. Beaucoup de ces querelles et différends proviennent de l’égocentrisme et de l'impiété. Nous devons les mettre de côté, et la solidarité de la nation iranienne dans toutes les bonnes voies - qu'il s'agisse des voies scientifiques et pragmatiques, et des voies de résistance et de services sociaux - ne doit pas être endommagée par ces querelles. Dieu dit :

« et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. » [Coran 8: 46]

Si nous nous disputons, cela se produira.

J'espère qu'Allah, le Très-Haut, rendra la nation iranienne plus joyeuse, plus prospère et plus heureuse chaque jour, qu'Il accordera un succès croissant aux responsable diligents qui sont vraiment soucieux, travaillent pour le peuple et recherchent la satisfaction divine. J'espère que vous tous, chers amis, et toute la nation iranienne, bénéficierez des prières de l'Imam du Temps (que nos âmes lui soient sacrifiées). J'espère que Dieu associera l'âme immaculée de notre magnanime imam Khomeiny à Ses saints, et qu'Il associera les âmes de nos chers martyrs et des grands martyrs du pays aux martyrs des débuts de l’Islam. Bien sûr, tous les martyrs sont importants. Quand je lis les biographies et les œuvres des martyrs dont la plupart des gens n'ont même pas entendu le nom, je vois qu'ils étaient vraiment tous, des personnalités importantes.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent ! »