Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 19 novembre 2022, par l'imam Khamenei, lors d'une réunion avec des centaines d’habitants de la province d'Ispahan, organisée à l’occasion de l’anniversaire des funérailles des 360 martyrs d’Ispahan, le 16 novembre 1982, pendant la guerre imposée.
Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître Muhammad, et à sa lignée pure, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur Terre.
Soyez les bienvenus, mes chers frères et sœurs. Vous êtes des membres vraiment louables du cher peuple d'Ispahan, comme l'a correctement déclaré M. Tabatabaï-Nejad. Je suis très heureux de vous revoir dans ce Husseinyah, en particulier les anciens combattants et les honorables familles des martyrs. Je souhaite adresser également d'ici, mes salutations à tous les habitants d’Ispahan, et les remercier pour leurs efforts, leur foi, leurs luttes et les qualités qui sont celles du peuple d’Ispahan.
Nous sommes réunis ici aujourd'hui, pour commémorer les événements du 16 novembre 1982. Je commencerai par quelques phrases sur cet événement très important et la lutte du peuple d'Ispahan dans la voie de Dieu et le martyre en général. Je dirai ensuite quelques mots sur le pays et la vision générale de la Révolution sur la confrontation entre l'Iran et les puissances arrogantes, pour voir comment et pourquoi cette confrontation et cette opposition existent. Je mentionnerai ensuite, quelques éléments sur les événements récents du pays et les émeutes.
En ce qui concerne Ispahan, c'est une ville aux vertus abondantes. Ispahan est une ville de savoir, une ville d'art et une ville de lutte sur le chemin de Dieu. C'est une ville animée. En ce qui concerne la science, si nous devions écrire seulement les noms de tous les grands érudits d'Ispahan qui ont vécu au cours des 400 dernières années, et les spécialistes de la jurisprudence, de la philosophie, des narrations et des interprétations - dont l’importance et la valeur ne se limitaient pas à Ispahan, car dans certains cas, ils étaient importants et appréciés dans tout le pays, et parfois dans le monde entier de l'Islam - leurs noms seuls constitueraient un recueil volumineux. Nos grands savants, même nos savants modernes, Mirza Mohammad Hussein Na'ïni, Sayed Abal-Hassan Ispahani, Hadj Cheikh Mohammad Hussein Ispahani et les grands savants des 400 dernières années, étaient tous d'Ispahan. C'est une ville de savoir. C'est une ville qui éduque, pas seulement en jurisprudence mais aussi en philosophie. Certains érudits n'étaient pas originaires d'Ispahan mais ont évolué et sont devenus célèbres à Ispahan. C'est une des caractéristiques d'Ispahan.
C'est une ville de foi et d'amour pour la Famille du Prophète. C'est une qualité dont on n'a pas beaucoup parlé. J'avais l'habitude de voyager à Ispahan à la fin des années 1950 et 1960. Ce qui a retenu mon attention, c'est que les habitants d'Ispahan sont des gens attentifs aux prières et aux supplications. Cela vient de leur foi. Dans les années où je vivais à Machhad, par exemple, il y avait des réunions de lecture du Dua Kumayl, qui étaient organisées par un érudit originaire d’Ispahan. Le défunt [Cheikh] Kalbasi vivait à Machhad et il récitait le Dua Kumayl. Parfois, moins de 20 personnes assistaient à ses récitations du Dua Kumayl. Je suis prudent quand je dis 20 personnes, parfois, il y avait peut-être huit, neuf ou dix personnes qui se rassemblaient pour lire le Dua Kumayl alors qu’au cours de ces mêmes années à Ispahan, Hadj Mahdi Mazaheri récitait le Dua Kumayl dans la mosquée Sayed qui était pleine de monde. C’est une comparaison entre Ispahan et Machhad. Les mots ne suffisent pas pour décrire leurs cérémonies de deuil, leurs rassemblements en l’honneur de la Famille du Prophète (as) et d'autres rassemblements similaires. C'est donc une ville de foi.
C'est une ville de savoir, une ville de foi et une ville d'art. Ispahan abrite différents types d'art magnifique iranien. Il abrite un patrimoine artistique riche et précieux. Je ne me souviens pas avoir vu ailleurs un pendant pour le patrimoine artistique comme celui que nous avons à Ispahan. Ce sont des caractéristiques remarquables des habitants d'Ispahan, une ville à l'identité islamique complètement iranienne. Je crois que nos bons et talentueux réalisateurs de documentaires – qui sont heureusement nombreux - peuvent les utiliser, et les faire accompagner par le trait suivant que je mentionnerai, pour créer de nombreux documentaires, magnifiques et intéressants, sur Ispahan.
J'ai parlé des qualités scientifiques, religieuses et artistiques, et il est maintenant temps de parler des qualités révolutionnaires. De nombreuses villes de notre pays ont fait de grands efforts révolutionnaires avant la Révolution, mais Ispahan était toujours en avance sur elles. Si ce n'était pas la ville la plus révolutionnaire, c'était quand même une des villes phares de la Révolution. Ispahan a été la première ville soumise au couvre-feu militaire, à l'époque du régime Taghut [des Pahlavis]. Aucune autre ville n'a été soumise au couvre-feu avant Ispahan. Cela montre que les habitants d'Ispahan ont fait plus d'efforts que les gens d’autres régions. Pendant la Défense sacrée, deux des principales divisions étaient la division « Imam Hussein » commandée par le martyr [Hussein] Kharazi, et la division « Najaf », commandée par le martyr Ahmad Kazemi. Après le martyre de Kharazi et quand le martyr Kazemi a quitté la division « Najaf », d'autres commandants de valeur ont assumé le commandement de ces deux divisions. C'étaient des commandants vraiment courageux que j'ai rencontrés et que je connaissais personnellement. Ces efforts sont la raison pour laquelle la province d'Ispahan compte environ 24000 martyrs dont 7500 sont enterrés au carré des martyrs d'Ispahan. Ce sont des chiffres très élevés et de grands signes. Les dizaines de milliers d'anciens combattants handicapés et les milliers de prisonniers de guerre sont un certificat d'honneur pour Ispahan. Ces chiffres créent des responsabilités. Nous ne voulons pas simplement faire des éloges. Tout être humain consciencieux a le devoir de sauvegarder cette gloire et ce brillant patrimoine.
Lors de l'événement du 16 novembre [1982], environ 360 martyrs ont été enterrés à Ispahan. Comment une ville peut-elle supporter une chose pareille ? 360 martyrs ! Les commandants qui devaient assister aux funérailles, se demandaient comment ils devaient amener les corps de ces martyrs à Ispahan pour le cortège funèbre. C'était un événement intense et inhabituel ! Je pense que s'ils avaient apporté les corps tachés de sang de 360 jeunes, aux habitants de n'importe quelle autre ville pour les enterrer, cette ville aurait été complétement paralysée ce jour-là. [Mais] Ispahan n’a pas été paralysé. Selon les rapports, dans l'après-midi de ce même jour, un grand nombre de jeunes se sont dirigés vers le front, et un nombre encore plus important est parti dans les jours qui suivirent. Le soir même, un important convoi d'aides a été expédié à partir d’Ispahan pour soutenir le front [au nom des martyrs], alors qu’on s'attendrait à ce que 360 martyrs et les cortèges de deuil distraient les gens ce qui se passe sur les champs de bataille. Non, plusieurs personnes sont parties ce jour-là et dans les jours qui ont suivi, pour rejoindre les lignes de front. Quel état d’esprit et quelles motivations ! Il y avait des familles qui avaient deux, trois ou quatre martyrs. Un certain nombre de familles avaient même cinq martyrs, certaines, six martyrs, et il y avait une famille qui avait sept martyrs ! Voilà pour Ispahan. Ces choses nous montrent l'identité révolutionnaire et djihadiste d'Ispahan. Ce ne sont que quelques-unes des vertus d'Ispahan. Il y a beaucoup plus à dire sur Ispahan. Au cours des quatre dernières décennies, la ville d’Ispahan s'est toujours courageusement manifestée en cas de besoin. Les habitants d'Ispahan n'ont jamais reculé sur aucune question. Je me souviens précisément d'un certain nombre de cas. Maintenant, je ne souhaite pas les évoquer ni nommer les personnes [mais] ils ont toujours été pleins d’enthousiasme et prêts à entrer dans l’arène, sur un geste ou une allusion, et à maintes reprises, pour mettre fin à une sédition.
Bien entendu, ces qualités des habitants d'Ispahan n'empêchent pas qu’ils ont des plaintes. Ce que M. Tabatabaï a dit est exact. Il a raison. L'eau est un problème très important à Ispahan. Je l'ai également suivi. J'ai reçu de nombreuses lettres, je les ai transmises aux services concernés et j'ai suivi les affaires. J'ai récemment abordé ce problème et Dieu soit loué, ils (les responsables) travaillent là-dessus. De bons travaux sont en cours. Cinq ou six mesures sont en cours. Certaines sont des projets à long terme, mais cela ne pose aucun problème. Des travaux sont en cours, des actions sont entreprises, les choses avancent et j'espère que le problème sera résolu. J'ai dit à nos chers responsables gouvernementaux qui travaillent dur et font beaucoup d'efforts, que cette question nécessite une attention particulière et doit être traitée dans les plus brefs délais. Les habitants d'Ispahan méritent vraiment que nous travaillions pour eux, sans relâche, jour et nuit.
Cela concernait les habitants d'Ispahan. D'autres villes du pays ont également fait des exploits, d'une manière ou d'une autre. Nous ne voulons pas nous limiter à Ispahan. Bien sûr, elles n'ont pas été toutes identiques ou du même niveau. Certaines étaient en avance. Ispahan est parmi les plus avancées en la matière. Cependant, de bons efforts ont également été faits dans d'autres endroits. Les efforts à grande échelle, des habitants de tout le pays, nous ont permis de sortir d'une épreuve unique : La période de la Défense sacrée de 8 ans, qui n'était pas une petite épreuve. C'était un événement très important. Beaucoup de nos jeunes ignorent ce qui s'est passé [à cette époque]. Pendant 8 ans, toutes les puissances mondiales étaient d'un côté et l'Iran était de l'autre ! Maintenant, il y a des événements qui se déroulent dans certains endroits, par exemple lorsque des attaques sont lancées contre un pays, mais elles ne sont pas aussi étendues que celle qui a été lancée contre l’Iran, et il y a des pays qui les aident. Personne ne nous a aidés. L'Otan était avec Saddam. Les États-Unis soutenaient Saddam. L'ex-Union soviétique était avec Saddam. Un certain nombre de pays européens, comme la Yougoslavie, qui n'étaient pas très dépendants de l'Union soviétique ou des États-Unis, étaient également avec Saddam. Je suis allé [en Yougoslavie en 1989] et j'ai vu cela de près. Ils étaient aussi du côté de Saddam. Le monde entier était d'un côté, et la République islamique était seule, de l'autre côté. Eh bien, l'Iran est sorti victorieux de cette guerre, grâce au peuple et aux motivations qu'il avait. Il a réalisé cela les mains vides. Nous avons remporté une victoire, complète et brillante, dans cette guerre de huit ans. Nous avons remporté la victoire, mais ce n'était pas la fin de l’affaire.
Je voudrais maintenant commencer la deuxième discussion sur la situation (du pays) dans son ensemble, les problèmes qui existent entre l'Iran islamique et les puissances arrogantes, le système arrogant et l'arrogance mondiale.
Je voudrais que vous prêtiez attention à ce point qui est le problème du point de vue du Front de l’Arrogance. Le problème que les puissances arrogantes ont avec la République islamique d'Iran, est que si la République islamique progresse, prospère et brille dans le monde, cela mettra en danger la logique de la démocratie libérale du monde occidental. J’ai eu cette discussion à Ispahan, auparavant, devant une foule nombreuse réunie sur la Grande Place d'Ispahan. L'Occident a pillé le monde entier pendant plus de deux siècles, en s’appuyant sur la logique de la démocratie libérale. Prétextant qu'il n'y avait pas de liberté ni de démocratie ici, ils sont entrés dans ces pays, ont pillé leurs richesses, leurs trésors et leurs ressources, sous prétexte de vouloir y établir la démocratie. L'Europe qui était pauvre, s'est enrichie au prix de la démolition de nombreux pays riches comme l'Inde. Ils ont détruit l'Inde. Si vous lisez le livre de Nehru, Regard sur l’Histoire du Monde (Glimpses of World History), vous comprendrez exactement ce qui s'est passé. La même chose s'est produite dans de nombreux autres pays, comme la Chine. L'Iran n'a pas été colonisé directement, mais ici aussi, ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient en s’appuyant sur la logique de la démocratie libérale. Ils évoquaient la liberté et la démocratie pour conquérir d'autres pays, mais ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient contre les libertés et le caractère populaire des autres pays.
Un exemple est devant vos yeux en Afghanistan. Ils [les États-Unis] sont venus en Afghanistan il y a 21 ans, pour renverser le gouvernement qui selon eux, manquait de liberté et était antidémocratique. Les Américains sont entrés en Afghanistan et y ont commis des crimes pendant 20 ans. Ils ont commis toutes sortes de crimes. Ils ont volé tout ce qui leur tombait sous la main, ils ont pillé le pays, ils ont tué des gens, ils ont tout détruit, ils ont ruiné des familles et ils ont détruit les mœurs. Après 20 ans, le même gouvernement auquel ils s’opposaient initialement, a fini par prendre en main le pouvoir en Afghanistan. Ils leur ont livré le pays et ont quitté [l'Afghanistan] d'une manière honteuse. C'est un exemple qui est devant vos yeux, chers jeunes.
Pendant 300 ans, les Européens puis les Américains ont agi selon la logique de la démocratie libérale qui est en danger si un gouvernement ou un système dans le monde, rejette sa logique, lui tient tête et utilise sa propre logique pour donner une identité aux gens, les raviver, les réveiller et les renforcer. C’est le cas de la République islamique. La démocratie libérale était fondée sur la négation de la religion, tandis que la République islamique est fondée sur la religion. Ils se prétendaient démocratiques alors que la République islamique est un système démocratique, au sens propre du terme.
Bien entendu, ils le nient dans leur propagande et leurs télévisions, mais ils le savent bien quand même. La raison pour laquelle certaines personnes à l’intérieur du pays, disent aussi, qu'il n'y a pas de liberté, de démocratie et de choses de ce genre, est qu'elles écoutent ce qu'ils [les médias] leur disent. Sinon, le fait que ces gens attaquent le gouvernement sans être réprimandés, est en soi un signe de liberté. La raison pour laquelle nous disons qu'il [le système] est démocratique, est que depuis le décès de l'imam Khomeiny jusqu'à aujourd'hui, aucune administration au pouvoir, n'a eu les mêmes convictions que les autres. Une administration a eu un état d’esprit propre à elle, l’administration suivante a travaillé avec un état d'esprit différent. Eh bien, cela montre qu'il y a une liberté de pensée. Les gens sont libres. Ils font des choix. À un moment donné, ils choisissent ceci, et à un autre moment, ils choisissent cela.
Le problème que l'Occident et les puissances arrogantes ont avec la République islamique, est que la République islamique progresse. Elle est en plein essor. Le monde entier voit ce progrès et le reconnaît. L'Occident ne peut pas supporter ni tolérer ces progrès. C'est là que réside le problème. Le problème est que l'Iran avance. Si nous n'avions fait aucun progrès, si nous n'avions pas réussi à avoir une forte présence dans la région, si notre voix tremblait devant les États-Unis et les puissances arrogantes, si nous étions prêts à accepter leur comportement agressif et coercitif, il y aurait eu moins de pression. Bien entendu, ils seraient venus nous dominer mais il y aurait eu moins de sanctions, de pressions et de défis. Chaque fois que la force de la République islamique s’est accentuée – parce que comme vous le savez, la situation a été différente au cours de ces années – les efforts de l'ennemi pour lui nuire se sont accrus.
Les principaux défis aujourd'hui, sont le progrès, la stagnation et la récession, peut-être devrions-nous dire le progrès et la stagnation, car cesser signifie aussi reculer et celui qui s'arrête traîne. Le monde avance. Si vous vous arrêtez, vous prendrez du retard. Le problème est que nous progressons. Nous recherchons le progrès. Ils ne veulent pas que cela se produise. Toutes les puissances arrogantes du monde – principalement les États-Unis et l'Europe – sont irritées à la vue des progrès réalisés par la République islamique. Cela les inquiète et les tourmente. C'est pourquoi ils s'immiscent (dans les affaires) et utilisent tous les moyens qu'ils ont à leur disposition, mais ils ne peuvent rien faire. Ils n'ont rien pu faire jusqu'à présent, et ils ne pourront rien faire non plus, dans l’avenir.
Les États-Unis sont à l'avant-garde de cette bataille, c’est la raison pour laquelle nous continuons à parler en premier des États-Unis. Il y a d'autres pays aussi, mais ils suivent les États-Unis. Dans les années qui ont suivi la victoire de la Révolution islamique, tous les présidents américains ont combattu la République islamique sur cette ligne de front. Où sont-ils maintenant ? Certains sont morts ou ont disparu, et d'autres sont tombés dans les poubelles de l'histoire, même s'ils sont encore en vie. Des Démocrates comme Carter, Clinton et Obama, aux Républicains comme Reagan, Bush, cet homme stupide [Trump] et ce pauvre écervelé et étourdi actuel [Biden] qui veut « sauver » le peuple iranien, ils se sont tous dressés contre la République islamique d'Iran sans exception, avec l'aide de leurs amis. Ils ont surtout provoqué et aidé le régime sioniste. Maintenant, certains disent que c'est le régime sioniste usurpateur qui les provoque. Oui, c’était peut-être le cas à certains moments, mais il [le régime sioniste] est leur chien tenu en laisse, leur chien enragé dans la région, qui a le devoir de créer des problèmes et de faire pression sur la région. Malheureusement, certains gouvernements de la région l'ont suivi. Bien sûr, ils ont porté des coups aussi, tout n’a pas été sans résultat mais dans l'ensemble, ils ont échoué et n'ont pas été en mesure d'arrêter la République islamique. Aucun de leurs plans n'a fonctionné. Autrement dit, ils n'ont pas atteint leurs buts. Bien sûr, ils ont créé des problèmes, mais ils n'ont pas obtenu ce qu'ils voulaient. Les sanctions, les assassinats de nos scientifiques, la corruption de certains individus pour parler contre la République islamique à l'intérieur du pays, et les diverses ruses politiques et sécuritaires qu'ils ont utilisées - rien de tout cela n'a pu faire obstacle au mouvement, aux avancées et à la persévérance de la nation iranienne.
Nous sommes confrontés à une telle situation. Je voudrais dire que nous tous - les responsables du pays, le peuple, les intellectuels de notre société, la jeunesse active et les élites, les milieux scientifiques, les centres islamiques et les universités - nous devons tous comprendre que nous devons faire des progrès. Aujourd'hui, il est de notre devoir de progresser dans tous les domaines. Nous devons faire des progrès. Nous devons faire des progrès scientifiques, nous devons faire des progrès dans le domaine de l'art, nous devons faire des progrès dans l'économie et nous devons faire des progrès politiques. Ces progrès renforceront le gouvernement. L'ennemi ne pourra rien faire contre un gouvernement puissant. Le but de l'ennemi est d'ébranler les piliers de l'autorité. Ils ne veulent pas que le gouvernement [iranien] soit fort. Nous devons tous poursuivre le progrès, car le progrès est ce qui nous renforce et nous rend autonomes. C’est ce qui nous renforce. Si ces progrès – scientifiques, spirituels, moraux, économiques et politiques – In cha Allah, continuent comme dans le passé, l'ennemi, inquiet et effrayé, fera tout ce qu'il peut pour empêcher que cela se produise.
Alors, comment pouvons-nous avancer ? Eh bien, il y a différents et nombreux moyens. Je voudrais juste mentionner un point important qui est l'espoir. Le moyen le plus important pour avancer est l'espoir, et c'est sur cela que l'ennemi se concentre. L'ennemi utilise tout ce qu'il a en son pouvoir, pour décourager (les gens) et leur donner le sentiment d'être dans l’impasse. Parfois, vous pouvez constater qu'un jeune qui n'est pas familier avec les affaires du monde, est affecté et perd l’espoir. Et une fois qu'il perd l’espoir, il ne travaille plus. L'espoir est nécessaire pour progresser. L'ennemi vise l'espoir de la nation iranienne. L'ennemi utilise un large éventail d'outils, les médias, les stations satellites, le monde bizarre du cyberespace et les stations de télévision à son service, pour tuer l'espoir chez les gens. Heureusement, notre espoir est vivant. Je vais aborder brièvement cette question. Ils ne veulent pas que nos jeunes aient de l’espoir. Ils ne veulent pas que nos fonctionnaires aient de l’espoir. Ils veulent même décourager nos responsables. Malheureusement, cela s'est étendu à l'intérieur du pays. Je suis obligé de le dire. Nous ne souhaitons pas que cette réalité existe, mais elle existe. Ces choses s'étendent à l'intérieur du pays. Ils le font en provoquant le désespoir. Ils cherchent à faire croire aux gens que « c'est inutile », que « nous n’arrivons jamais nulle part », que « nous ne pouvons rien faire ». Vous entendez ce genre de phrases et malheureusement, certains journaux et militants des médias sociaux à l'intérieur du pays, disent également de telles choses et répètent les paroles de l'ennemi.
Cependant, une réalité existe malgré leurs provocations. La réalité est que nous avançons. Nous allons de l'avant. [Bien sûr] Nous avons des problèmes économiques et je ne veux pas nier ou rejeter les problèmes économiques. Mais si Dieu le veut, ils seront aussi résolus. Dieu soit loué, nous progressons constamment dans d'autres domaines. Nous allons de l'avant. Ils ne veulent surtout pas que la jeune génération soit informée de ces avancées, alors ils les dissimulent, cela existe aussi à l'intérieur du pays, comme je l'ai dit, où une grande partie de nos progrès est soit dissimulée, soit minimisée.
Maintenant, j'avais noté quelques sujets pour vous en parler Au cours des dernières semaines, alors qu’une poignée de fauteurs de troubles ou de gens trompés créaient des troubles dans les rues, de grandes réalisations ont été faites au même moment. Si nous comparons ces réalisations à d'autres semaines et à d’autres mois, nous pourrons en tirer une grande conclusion. Je vais maintenant énumérer les choses qui se sont produites au cours des dernières semaines :
Des scientifiques iraniens ont découvert une nouvelle méthode pour traiter le cancer du sang. C'est un progrès. C'est une réalisation importante. Ce n'est pas quelque chose de négligeable.
[Nous avons également] conçu un dispositif pour nos puits de pétrole et de gaz. Le pétrole et le gaz font partie de nos ressources naturelles les plus importantes. Nous devons être innovants dans le domaine de l'extraction du pétrole et du gaz, et cette innovation est en cours. Un pas important a été franchi dans cette direction, il y a à peine quelques semaines. C'est un grand accomplissement.
Une ligne ferroviaire d'importance stratégique, dans la province du Sistan Baloutchistan, a été inaugurée. Cette ligne de chemin de fer a toujours été un de nos grands rêves depuis le début de la Révolution – on n'en parlait pas avant cette époque - Nous avons toujours rêvé de construire un corridor de transport Nord-Sud, et la ligne de chemin de fer du Baloutchistan fait partie de ce corridor. Cela signifie que nous pouvons relier le nord du pays au Golfe Persique et à la mer d'Oman, en passant par le Baloutchistan. Il y a quelques jours, une partie importante de cette ligne de chemin de fer a été inaugurée. Une tâche importante a été accomplie. C'est un progrès.
Plusieurs [nouvelles] usines ont été inaugurées. Nous avons également assisté à l'inauguration de notre première raffinerie extraterritoriale, dans un autre pays. Six nouvelles centrales ont commencé à fonctionner ces dernières semaines. J'ai été informé sur ces villes. Elles m'ont été signalées mais je ne veux pas les nommer une par une maintenant. L'un des plus grands télescopes du monde a récemment été dévoilé. La construction de l'un des plus grands télescopes du monde a été achevée et il a été mis en service pendant cette période. Un nouveau porte-satellites et une nouvelle fusée ont également été dévoilés. Tout cela a eu lieu ces dernières semaines, pendant les troubles dans le pays. Si nous voulions citer chacune de ces réalisations, cela ferait un long inventaire. [Mais] Ils ne laissent pas cela se produire. Ils ne veulent pas que la jeune génération soit au courant de ces choses. Ils minimisent ces progrès, les ridiculisent et les nient. Nous avions énormément progressé dans nos capacités de défense, mais ils continuaient à le nier. Ils ont montré des photos et dit que c’était du photoshop, que ce n’était pas des images réelles. Plus tard, cependant, ils ont été obligés de l'admettre et de le reconnaître.
Ces choses que j'ai mentionnées sont importantes à la fois à cause du travail qui a été accompli et parce qu’elles sont le signe d’un mouvement dans notre société. Notre société n'est pas stagnante. Elle avance. Elle progresse. C'est très important pour une société de progresser et d'aller de l'avant. La jeunesse iranienne est vivante et pleine de motivations, même quand l'ennemi est occupé par ses actions malveillantes. Donc, si vous êtes patriotes, l'un des signes et indicateurs du patriotisme envers l'Iran, consiste à créer de l'espoir. Si vous semez le désespoir, vous ne pouvez pas prétendre être un patriote. Le principal indicateur du sentiment anti-iranien est de créer le désespoir, de saper l’espoir, de créer un sentiment d'impuissance et d'impasse. Ce sont des indicateurs du sentiment anti-iranien. Ceux qui aiment l'Iran vont dans la direction opposée. Ne laissez pas les ennemis de l'Iran changer d'image et d'apparence, et faire de telles choses en prétendant défendre les intérêts de la nation. Ne leur permettez pas de contrôler les indicateurs (de progrès). Si vous êtes écrivain, poète, érudit ou un religieux qui aime l'Iran, qui aime l'Iran islamique, vous devez créer de l'espoir. Si vous faites le contraire, vous ne pouvez pas prétendre aimer l'Iran.
Très bien, donc la question qui se pose est celle du progrès. Permettez-moi de résumer ce que j'ai dit. Notre problème avec l’Arrogance mondiale, est que nous progressons et que nous sommes déterminés à progresser, mais ils considèrent que nos progrès sont à leur désavantage. C'est le principal défi auquel nous sommes confrontés. Selon les États-Unis et les gouvernements arrogants, l'Iran islamique ne devrait pas progresser. Notre réponse à une telle déclaration, est que l'Iran islamique doit faire des progrès et élever le nom de l'islam.
Le troisième point dont je voulais parler, concerne les troubles récents. Les principaux orchestrateurs des troubles travaillent dans l'ombre et à l'écart des gens qui descendent dans la rue. Ceux qui orchestrent cela en coulisses, veulent faire sortir les gens (dans la rue). Maintenant qu'ils ont échoué, ils essaient de fatiguer les responsables et les organisations, par des actes crapuleux. Ils font une erreur. Ces actes crapuleux ne font que fatiguer les gens qui les haïssent et les détestent encore plus. Les gens détestent ces malfaiteurs et la poursuite de ces actes ne fait qu’augmenter la haine des gens.
Bien sûr, des événements comme ceux-ci créent des problèmes pour les gens. Vous êtes obligés de fermer votre magasin s'ils sont dans la rue. Vous êtes obligés de faire attention à votre voiture et des choses de ce genre. Ils créent des problèmes, détruisent et commettent des crimes. Mais ceux qui sont dehors et ceux qui sont en coulisses sont trop petits pour pouvoir nuire au régime. Sans aucun doute, ce comportement crapuleux sera arrêté et la nation iranienne entrera dans l’arène, avec plus de force et un esprit plus frais, et elle continuera à faire encore plus de progrès. C'est ainsi que cela fonctionne. C'est dans la nature d'une nation qui a la foi. Oui, certaines choses peuvent arriver, mais des opportunités sortent des événements qui auraient pu être des menaces. Ces menaces créent des opportunités. Cela a été le cas jusqu'à présent et depuis le début de l'Islam.
Ce verset du Coran que notre cher frère a récité, le montre :
« Et quand les croyants virent les coalisés, ils dirent : "Voilà ce que Dieu et Son messager nous avaient promis et Dieu et Son messager disaient la vérité » [Coran 33 :22].
Eh bien, la bataille d'Ahzab [les Coalisés] n'était pas une petite bataille. Toutes les tribus arabes de Quraysh, de Ta'if, de La Mecque et autres s'étaient rassemblées pour lutter contre la ville de Médine qui ne comptait que quelques milliers d'habitants. C'était la bataille des coalisés qui devait faire trembler les cœurs. Quand les croyants ont vu cela, ils ont dit :
« Voilà ce que Dieu et Son messager nous avaient promis »
[Ils ont dit] que ce n'était pas quelque chose de nouveau. Dieu leur avait dit qu'ils viendraient et qu'ils avaient des ennemis qui les attaqueraient.
« Et Dieu et Son messager disaient la vérité. Et cela ne fit qu’accroître leur foi et leur soumission » [Coran 33 :22].
« Et cela ne fit qu’accroître leur foi et leur soumission » est l'opportunité dont nous parlons. Ils étaient confrontés à une menace et ils ont profité de cette menace. Cela a augmenté leur foi. Ils ont trouvé une occasion d'accroître leur foi. C'était le cas aux débuts de l'Islam, et cela a toujours été le cas ensuite.
Il en était de même lors de la Défense sacrée. La Défense sacrée était une guerre avec des coalisés qui nous attaquaient de toutes parts. La nation iranienne a transformé cette menace en opportunité. Quelle était cette opportunité ? C'était montrer au monde que la nation iranienne ne sera pas vaincue. Tout le monde était là. Les États-Unis, l'Europe, l'Otan, les membres du Pacte de varsovie – les communistes – ont tous soutenu Saddam. Tout le monde l'a soutenu. [Cependant] L'Iran n'a pas été vaincu. La nation iranienne n'a pas été vaincue. Ceci a été une expérience pour nous, et une opportunité. Chaque fois que les puissances mondiales s'imaginent qu'elles ont « toutes les cartes sur la table », comme elles le disent elles-mêmes, l'une de ces cartes étant la carte militaire - chaque fois qu'elles y pensent, elles se souviennent des huit ans de guerre imposée à l'Iran. Elles savent que la nation iranienne ne sera pas vaincue. À de nombreuses reprises, la nation iranienne a dit à ses adversaires, les États-Unis et autres : « Vous pouvez venir ici de vous-même, mais votre départ ne dépendra pas de vous ! » Vous pouvez nous approcher mais vous serez coincés et fortement lésés. C'est ainsi que la nation iranienne a pu tirer parti de la guerre imposée [Irak-Iran]. Les habitants d'Ispahan ont profité de l'événement du 16 novembre. Leur motivation a augmenté et comme je l'ai dit, ce jour-là, un plus grand nombre de jeunes courageux sont partis vers les champs de bataille, depuis Ispahan.
La même chose s'est produite lors des récents troubles. La nation iranienne a profité de cette soi-disant menace. Ils (les ennemis) considéraient ces troubles comme une menace pour la nation iranienne. Qu'a fait la nation iranienne ? Elle a montré qui elle est vraiment, et la direction qu’elle a choisie. Quand ? Le 13 Aban (4 novembre). Cette année, le 13 Aban était différent des années précédentes. Quelques personnes sont descendues dans la rue à la demande des États-Unis, mais la grande nation iranienne est sortie le 13 Aban, et a scandé des slogans contre les États-Unis. Un autre exemple a été les funérailles des martyrs. Un martyr bien-aimé, un jeune, a été tué. Des défenseurs de la sécurité, des membres du Bassidj, des Forces de l'ordre et d’autres (organismes) sont tombés en martyrs. Le martyr Ruhollah Ajamian était un jeune homme inconnu, mais il y a eu une foule extraordinaire à ses funérailles ! C'est [un exemple de] la réponse du peuple qui transforme cette menace en opportunité. C'est là que les gens montrent leur volonté et disent : « Voilà qui nous sommes. Vous avez tué ce jeune, [mais] nous sommes tous derrière lui ». [C'est] exactement le contraire de ce que l'ennemi cherche. Ils veulent faire croire que le peuple iranien descend dans la rue, que la nation iranienne est contre telle ou telle chose, que le peuple iranien a fait ceci et cela, mais la nation s'est manifestée et a utilisé cette menace qu’elle a transformée en opportunité.
Une autre opportunité a été le dévoilement des vraies couleurs de ceux qui orchestrent les troubles. Les orchestrateurs de ces troubles prétendent être du côté du peuple iranien, mais ils se battent contre toutes les volontés, croyances et valeurs sacrées du peuple iranien. Ils ont montré leur hostilité à l'islam, ils ont brûlé des mosquées, ils ont brûlé le Coran, ils ont été hostiles envers l'Iran, ils ont brûlé le drapeau iranien et ils ont manqué de respect à l'hymne national de l'Iran. Ils ont montré leur vrai visage. Ils prétendent être du côté du peuple iranien. Eh bien, la nation iranienne est une nation musulmane. C'est la nation du Coran, c'est la nation de l'Imam Hussein. Comment pouvez-vous prétendre être du côté du peuple iranien quand vous insultez l'Imam Hussain, quand vous utilisez un langage grossier, quand vous êtes effronté, quand vous manquez de respect à Arbaïn et à la Marche d’Arbaïn à laquelle des millions de personnes ont participé ? Vous prétendez être du côté de la nation iranienne ? Maintenant, nous pouvons voir les vraies couleurs (les vrais visages) de ceux qui orchestrent les troubles.
Le point suivant concerne la manière dont les orchestrateurs des troubles doivent être traités. Certains [de ceux qui ont participé aux troubles] sont des leaders, certains sont des personnes qui ont été trompées, certains ont été payés et d'autres ont commis des crimes. Ces gens ne sont pas tous pareils. La personne qui a seulement été trompée mais qui n'a commis aucun crime, doit être avertie et a besoin d'être guidée. Peu importe que ces gens soient étudiants ou non, dans la rue ou à l'université, vous devez leur demander : « Est-ce que ce que vous faites aide ou entrave les progrès de l'Iran ? » Laissez-les réfléchir. Ces gens ont été trompés. Vous devez les encourager à réfléchir. Ceux qui accompagnent l'ennemi sans se rendre compte de ce que l'ennemi poursuit, doivent être réveillés. Vous devez leur dire : « L'ennemi est là. Attention de ne pas vous associer à l'ennemi. » Selon les mots de l'Imam Khomeiny : « Criez votre colère contre les Etats-Unis ». Ceci concerne les jeunes qui ont été trompés.
Quant aux auteurs de crimes, de meurtres, de sabotages ou de menaces – comme ceux qui menacent les commerçants de mettre le feu à leurs magasins s’ils ne ferment pas, ou qui menacent les conducteurs et leur disent que s'ils ne klaxonnent pas ou ne font pas ceci ou cela, ils démoliront leur voiture, et ceux qui menacent les gens – doivent être punis. Ils doivent être punis en fonction de leurs fautes. Les auteurs de meurtres doivent être traités d'une manière, les auteurs de sabotages doivent être traités d'une autre manière, et ceux qui incitent les autres à faire ces choses en utilisant la propagande, doivent être traités différemment. Chacun doit être puni en fonction des crimes qu'il a commis. Cependant, je dois ajouter ici que ces peines doivent être exécutées par le pouvoir judiciaire. Personne n'a le droit de punir quelqu'un de lui-même. Non, il y a un pouvoir judiciaire fort qui, par la grâce de Dieu, est vivant, alerte et bien motivé, et qui doit punir les coupables.
Il y a donc à la fois des conseils et des punitions, comme le faisait le Prophète, c’était la méthode du Messager de Dieu. Il y a une phrase de l'Imam Ali (as) qui dit : « Le Prophète (as) est comme un médecin qui a des médicaments mais aussi des outils de brûlage » (Nahj-ul-Balaghah, sermon 108). Dans le passé, quand une blessure ne se guérissait pas, on la brûlait. On mettait une tige de fer brûlante dans le feu jusqu'à ce qu'elle devienne rouge, puis on la mettait sur la plaie pour la guérir. L'Imam Ali (as) disait que le Prophète préparait des médicaments ainsi que la tige de fer. Les deux étaient prêts. Comme l'a dit le poète Saadi :
« La dureté et la gentillesse vont de paire, comme un chirurgien qui coupe et guérit »
(Golestân de Saadi, chapitre 8).
Le chirurgien ouvre la plaie et met un pansement dessus. Les deux choses doivent être faites. C'était un autre point.
Un autre point est que jusqu'à présent, l'ennemi a toujours été vaincu, Dieu soit loué. L'intention de l'ennemi était d'amener les gens sur le terrain, [mais] les gens ont montré qu'ils n'étaient pas avec l'ennemi. Bien sûr, l'ennemi lance des campagnes médiatiques - des pseudo-campagnes et de fausses propagandes de masse - comme vous pouvez le voir dans les différents médias. L'ennemi présente les choses d'une manière qui fait croire à celui qui n'est pas au courant, qu'il se passe réellement quelque chose. Mais ce n'est pas la réalité. Ce qui prévaut, ce qui est magnifique, c'est la présence du peuple au service de la Révolution et dans les champs de la Révolution. Oui, c'est vraiment remarquable. Mais pas l'autre côté [de l'ennemi] qui voulait provoquer les gens, et auquel les gens ont riposté fermement. Mais permettez-moi d'ajouter ici que l'ennemi, chaque jour, a un nouveau tour dans son sac. S'il échoue ici, il n'est pas certain qu'il abandonnera. Il cherchera autre chose. Il pourrait cibler des groupes ethniques, les travailleurs ou les femmes. Bien sûr, nos honorables femmes et nos honorables travailleurs sont assez dignes (intelligents) pour ne pas se rendre à l'ennemi et se laisser tromper. Cela ne fait aucun doute.
Ainsi, l'ennemi avait un but, qu'il n'a pas atteint. Cependant, notre société a des problèmes. Le problème le plus important auquel nous sommes confrontés à l'heure actuelle, est notre problème économique. Vous avez vu que je mentionne l'économie, dans les slogans de l'année, depuis de nombreuses années, et j'ai demandé aux responsables de travailler particulièrement à la résolution de ces questions. Sur le plan économique, la dernière décennie n'a pas été une bonne décennie pour nous. Nous avons rencontré de nombreux problèmes. S'ils avaient écouté ces recommandations et si les choses qui vont être faites maintenant, si Dieu le veut, avaient été faites, les années précédentes, nous serions dans une bien meilleure situation à l’heure actuelle. Après tout, les sanctions ont eu un impact, certaines stratégies ont eu un impact et certains problèmes de gestion ont également eu un impact. Tous ces éléments ont eu un impact. D'après ce que je peux voir, les responsables sont au travail et font des efforts considérables qui sont efficaces dans de nombreux cas. Ils ont même été efficaces dans la situation économique actuelle, mais bon, les problèmes économiques existent toujours. Bien entendu, aujourd'hui, de nombreux pays dans le monde, connaissent des problèmes économiques et nous ne faisons pas exception. Nous devons nous efforcer de résoudre ces problèmes. Si Dieu le veut, cela est possible grâce à la coopération entre le peuple et les responsables, entre la nation et l’administration. Si Dieu le veut, il y aura une sympathie, une solidarité et une coopération, et la nation iranienne ripostera fortement à l'ennemi, dans le domaine économique.
Nous prions Dieu, Tout-Puissant, d’accorder Ses bénédictions et Sa miséricorde à notre cher peuple. Nous espérons que les habitants d'Ispahan seront plus prospères, dynamiques, préparés et présents aux premières lignes de la Révolution. Nous espérons que l'âme de l'Imam [Khomeiny] sera satisfaite de vous et moi, et que nous serons en mesure de remplir nos responsabilités vis-à-vis de ce peuple, cher et diligent, in-cha-Allah.
Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !