L'imam Khamenei, le Guide suprême de la Révolution islamique, a déclaré que des raisons « politiques » et « essentielles » sont à l'origine des inimitiés généralisées envers la République islamique. Clarifiant son propos, Son Eminence a déclaré que certaines inimités envers la République islamique sont liées à des questions politiques, telles que ses positions sur des questions comme la Palestine.

« Mais la principale raison derrière les inimitiés, a-t-il dit, est la nature du gouvernement islamique, car il s'oppose à ceux qui croient en la prescription occidentale, qui est contre toute forme de présence religieuse dans les affaires sociales, ou s'oppose aux dirigeants de la démocratie libérale, qui ont conçu un complot pour dominer et piller les ressources mondiales, se cachant derrière la bannière de la liberté et de la démocratie ».

La République islamique, selon le Leader, a déjoué un tel complot en unissant « démocratie » et « religion ».

Dans une autre partie de son discours, il a souligné la nécessité de créer de l'espoir et a qualifié la création du désespoir comme la politique continue de l'ennemi, et se référant à la lettre d'un groupe politique en 1990 à l'un des responsables du pays, il a déclaré : «En 1990, un an après le décès de l'imam Khomeiny, un groupe a annoncé que l'#Iran était au bord de la chute et de l’anéantissement! 1990 ! Même maintenant, certaines personnes voient ainsi la situation parce que leur propre identité & caractère sont en voie de l’anéantissement ; mais d'un autre côté, ceux qui ont le cœur et l'esprit pleins d'espoir, regardent les problèmes et développements avec espoir ».

Au cours de cette réunion, l'Imam Khamenei a félicité l'Assemblée pour le début du mois de Cha'ban et les fêtes religieuses de Cha'ban. Il a décrit l'Assemblée des experts comme un véritable symbole de la combinaison de la république et de l'islam. "Cette assemblée est élue par le peuple à la lumière de la mise en œuvre tout à fait légitime de la démocratie, tout en étant composée d'érudits religieux, montrant l'essence religieuse du système », a déclaré le Guide suprême.

Il a estimé que la position, l'importance et la sensibilité de l'Assemblée des experts étaient au-dessus de tout autre centre ou organisation dans le pays. « Cette Assemblée détermine le leadership [du pays] et avec vigilance, elle garantit l'existence et la continuité des conditions du leadership ».

L'imam Khamenei a considéré les efforts de l'Assemblée des experts pour traiter divers problèmes dans le pays comme une question correcte et une demande des dirigeants. Il a ajouté que la question la plus importante est de prêter une attention sérieuse aux devoirs internes et externes des membres de l'Assemblée des experts.

Le Guide de la Révolution a estimé qu'il était important que la commission d'enquête de l'Assemblée des experts continue à s'occuper et à veiller à « maintenir les conditions du leadership et à remplir les devoirs stipulés dans la constitution et les autres devoirs définitifs du leadership ». Il a ajouté que le devoir le plus important du dirigeant [Guide du pays] est de surveiller et de maintenir le mouvement global et de s'assurer que les secteurs importants du système évoluent dans le sens de la Révolution afin qu'une déviation ne surgisse pas de la voie principale et que La Révolution islamique ne dévie pas comme les autres révolutions.

Il a conseillé aux oulémas de communiquer avec les jeunes et les étudiants et de se rendre dans les centres étudiants : « avec de nouveaux mots, de nouvelles expressions et une nouvelle logique, ouvrez un dialogue avec les jeunes et ouvrez leurs nœuds mentaux, bien sûr, nous devrions également parler sur les doutes dont nous ne connaissons pas la réponse. »

L'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Il ne faut pas être offensé par les doutes, il faut se préparer à affronter les doutes. Les doutes sont comme des sanctions ; S'il n'y avait pas de sanctions, nous n'aurions ni ces avancées industrielles et techniques ni ces nouvelles capacités dans les domaines défensif, industriel, médical et sanitaire. Ils ne nous vendaient ni pièce de rechange, ni science ni technologie. Nous avons dû agir nous-mêmes ».

Au début de cette réunion, Hudjat-ul-Islam Wal-Muslimin Raïssi, vice-président de l’Assemblée des experts du leadership, a fait un rapport sur les trois sections de travail de la 11e réunion officielle de cette Assemblée.