Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'Univers et paix et salutations à notre Maître Ab-al-Qassem Al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue - ceux qui guident les guidés et sont infaillibles, en particulier celui qui représente le Trésor d’Allah sur Terre !

Je suis très reconnaissant à Dieu le Tout-Puissant et je suis heureux du fond de mon cœur que Dieu le Tout-Puissant ait une fois de plus illuminé mes yeux avec la tenue de cette réunion importante et unique. Importante, parce que des responsables de différents secteurs du pays - aussi bien les responsables actuels que ceux qui ont occupé des postes auparavant - sont présents ici, et l'on peut observer et contribuer à faire émerger en cette réunion une mentalité unique parmi les autorités du système dans ce pays. Certains malentendus peuvent être résolus lors de cette réunion. Le fait qu'ils se rencontrent et parlent ensemble est un signe d'unité entre les militants politiques, sociaux et nationaux. Cela aura un effet productif et favorable, si Dieu le veut, sur l'atmosphère publique et l'opinion publique du pays. Cette réunion est donc une réunion importante et sensible.

J'ai noté quelques points pour en parler. Tout d'abord, je voudrais sincèrement remercier M. Raïssi, notre honorable président. Eh bien, il a présenté un rapport, et de tels rapports sont nécessaires, non seulement pour le peuple et l'opinion publique, mais aussi pour les fonctionnaires des différents ministères. L'un de nos problèmes est que, dans de nombreux cas, différents ministères ne sont pas au courant du travail de l'autrui. Ils ne sont pas informés. Le fait que j'ai dit un jour qu'ils devraient organiser une tournée quelconque pour certains des responsables des secteurs militaires et non militaires est vraiment le cas. De temps en temps, nous devons mettre devant les yeux de tous, un rapport accessible, tangible, visible sur les enjeux du pays, sur les progrès du pays, sur les mesures qui ont été prises, pour que nous en soyons tous informés. Eh bien, Dieu soit loué, ses remarques ont été très utiles à cet égard. Je ferai également quelques remarques sur ces questions.

La première question que je veux soulever concerne une question d’ordre spirituel. C'est un rappel pour moi et pour vous. Et c'est que le mois de Ramadan est le mois du souvenir de Dieu (zikr). C'est le mois du souvenir. C'est le mois où les lumières du souvenir de Dieu brillent dans le cœur des gens. Ne perdons pas cela facilement. Il n'y a pas d'autre moment de l'année où les cœurs sont aussi prêts à percevoir les lumières de l'orientation divine, des bénédictions divines et de la miséricorde divine. C'est la caractéristique du mois de Ramadan. Un mois au cours duquel « une nuit vaut mieux que mille mois » (Coran, 97 : 3), ceci est quelque chose d'important. C'est le mois où même « votre respiration équivaut à la prière et votre sommeil équivaut à l'adoration » [A’mâli Saduq, vol 20, p.93]. C'est le mois de l'adoucissement du cœur et de l'âme. Cette vie matérielle, en particulier cette vie mécanique, enlève la douceur de nos relations, de notre moi intérieur, de notre être intérieur et de notre façon de fonctionner. Semblable à une roue qui a besoin d'huile pour la lubrification afin qu'elle puisse tourner en douceur sans s'user, le rôle que jouent le souvenir de Dieu et les supplications pendant ce mois-ci est similaire. Ils adoucissent nos cœurs et nos âmes en récitant le Coran, les supplications spécifiées pour ses jours et ses nuits, le jeûne lui-même et la Nuit du Destin (Qadr). Rappelons donc ce premier point que le souvenir de Dieu expose le cœur aux lumières divines.

Cela nous libère de la négligence. La négligence est une calamité majeure. Dans la prière bénie d'Abu Hamza, nous lisons : « Ô mon Maître, ce n'est qu’à travers Ton souvenir que mon cœur est resté en vie. Ce n'est qu'à travers mes conversations confidentielles avec Toi que j'ai pu calmer les douleurs de ma peur ». Grâce à Ton rappel et Ton souvenir, mon cœur est vivant. En Te priant, l'anxiété et la peur se sont éloignées de moi et j'ai trouvé la sérénité. Le fait qu'il y ait de nombreux versets dans le Coran sur le souvenir de Dieu - des dizaines de versets, peut-être même une centaine de versets, mais [bien sûr] je ne les ai pas comptés - montre l'importance de cette vérité dans nos vies, dans nos relations, dans notre destin, et en relation avec le bout de notre chemin. Le fait que Dieu le Tout-Puissant dise : « Ô vous qui croyez ! Souvenez-vous de Dieu d'une façon abondante et glorifiez-Le à la pointe et au déclin du jour » (Coran 33 :41-42), montre que se souvenir de Dieu est nécessaire, et que son abondance est également nécessaire. Il faut beaucoup se souvenir de Dieu. Eh bien, c'est une dimension de la question de se souvenir de Dieu qui rend les cœurs conscients et les libère de la négligence. Il y a une autre dimension dans le souvenir de Dieu et c'est l'effet de ce souvenir sur nos actes. Quand il y a le souvenir de Dieu, cela affecte nos actions. Dans un dicton attribué au Commandeur des Croyants, il dit : « Quiconque enrichit son cœur d'un souvenir constant, ses actions seront perfectionnées en secret et en public ». La constance dans le souvenir de Dieu et le fait qu’une personne se souviennent toujours de Dieu font que nos actes - à la fois nos actes cachés, ce que nous faisons nous-mêmes dans nos cœurs, dans notre famille, dans notre vie privée, et aussi ce que nous faisons dans les milieux sociaux - deviennent perfectionnés et appropriés.

Eh bien, nous sommes les responsables du pays après tout. Une partie des affaires courantes du pays, de l'exécution, de la législation, de la justice, de l'orientation, de la défense, etc., relève de la responsabilité de ces personnes ici présentes et toutes réunies ici. Quel est notre travail ? « Rendre service au peuple ». Quel est notre travail ? « Bien administrer le pays. » Par conséquent, c’est le sens de « ses actions seront perfectionnées en secret et en public », en ce qui nous concerne. Si nous nous souvenons de Dieu, cela aura un effet sur notre service au peuple, qui est notre grande responsabilité devant Dieu le Tout-Puissant.

Nous voyons aussi ce « service » mentionné dans les supplications. La supplication bénie de Kumayl [lit] : « Je te demande par Ta vérité, Ta sainteté, par le plus grand de Tes attributs et Tes noms, de m'aider à me souvenir de Toi à tout moment, jour et nuit, et de Te servir continuellement ». Alors, se souvenir de Dieu et servir vont de pair. « Et que mes actes Te soient acceptables jusqu'à ce que tous mes lots et actes deviennent un seul mot et que je sois constamment à Ton service. » Pour que je sois constamment à Ton service. Là encore, il est dit : « Donne-moi la force physique pour Te servir, et en plus, donne-moi la force spirituelle et la capacité de prendre des décisions afin que je puisse prendre des décisions en temps opportun. Et aide-moi à être sérieux dans ta crainte et à être constamment occupé à Ton service ». C'est de « service » dont on parle encore. Vous voyez, tout est une question de service. Que signifie « servir Dieu » ? Dieu n'a pas besoin de votre service ni du mien. « Servir Dieu » signifie servir la vie, servir les gens, servir le peuple de Dieu et servir l'avancement des objectifs. C'est notre devoir fondamental, qui est répété dans les supplications. Ce que nous appelons « être bon envers les gens » fait partie de ce service aux gens, « Certes, Dieu commande l'équité, la bienfaisance » (Coran, 16:90). Eh bien, [sur] cette bienfaisance, il y a un récit du Commandeur des Croyants (as), que je cite à nouveau du [livre] Ghurar al-Hikam. Il a dit : « La personne la plus méritante de la bienfaisance est celle à qui Dieu a fait du bien et dont les pouvoirs sont étendus. » Chacun doit faire preuve de bonté, et chacun doit faire de bonnes actions et servir les autres, mais celui qui est le plus digne de ce devoir est celui à qui Dieu a donné le pouvoir de le faire, comme vous. Vous êtes des gestionnaires, certains dans la direction des pensées des gens et d'autres dans la gestion des affaires des gens. C'est l’étendu de votre puissance ; c'est votre pouvoir. Dans la République islamique, Dieu le Tout-Puissant a donné la capacité aux pieux de servir le peuple selon la religion de l'Islam et selon les exigences de l'Islam. C'est la meilleure opportunité. C'est donc notre travail le plus important. C'est la source la plus importante de notre épreuve divine. Et Dieu le Tout-Puissant nous éprouve.

Il fut un temps, dont la plupart d'entre vous qui êtes jeunes ne se souviennent pas, où les gens pieux et ceux qui avaient des tendances religieuses et islamiques n'avaient pas le moindre pouvoir exécutif dans le pays. Ils ne pouvaient rien faire, le pouvoir était entre les mains des tyrans et des affiliés aux tyrans. Un jour, c'était comme ça. [Mais] Dieu le Tout-Puissant les a chassés de ces positions et vous a mis à leur place. Le prophète Moïse a dit aux Bani-Israëls : « Il se peut que votre Seigneur détruise votre ennemi et vous donne la lieutenance sur terre, et Il verra ensuite comment vous agirez » (Coran 7 : 129). Dieu, le Tout-Puissant, nous a investis à ces postes vous et moi, et nous devons passer cette épreuve. Comment allons-nous agir ? Les précédents ont mal agi. Comment allons-nous agir ? Par conséquent, un autre aspect du souvenir de Dieu, une autre dimension du souvenir de Dieu, est le service [qu’on rend]. Le Ramadan est le mois du souvenir de Dieu, c'est-à-dire le mois du service.

Et maintenant sur les questions liées à l'administration du pays et autres : Les enjeux sont nombreux, mais la question de l'économie est centrale. Comme vous l'avez remarqué dans les propos de monsieur le Président, « l'économie » est au centre des discussions. La partie principale de mon discours d'aujourd'hui porte également sur des questions économiques. Bien sûr, il y a aussi d'autres questions dont, si Dieu le veut, si vous n'êtes pas trop fatigués et que je ne suis pas non plus fatigué, je discuterai à la fin.

L'économie est la première question et la question principale du pays. La question de la subsistance des gens est une question tangible pour tous les membres de la société. Eh bien, le slogan de cette année est important. C'est un slogan sensible. Bien sûr, les slogans des années précédentes sont en général liés à l'économie depuis de nombreuses années. Mais le fait que j'aie choisi des slogans économiques ne signifie pas que nous devons négliger les questions culturelles et sociales et autres questions similaires. Ils sont également importants à leur manière, mais une économie chaotique affecte également la culture de la société. Autrement dit, l'effet de l'économie tordue et déséquilibrée du pays sur les questions sociales et culturelles ne doit pas non plus être ignoré. Une inflation élevée pendant plusieurs années consécutives est quelque chose de très important - une inflation élevée pendant plusieurs années, l'une après l’autre. Eh bien, cela affecte la répartition des revenus dans le pays et la rend inégale. Certaines personnes restent démunies, tandis que les poches de certaines autres sont remplies de différentes manières. La corruption se produira des deux côtés. Du côté de la pauvreté, des corruptions culturelles et sociales se produisent, et de la part de ces groupes qui ont pu pêcher en eaux troubles, exploiter cela illégalement et gagner de l'argent interdit, il y aura aussi la corruption de leur côté. L'inflation semble être un problème purement économique, mais on voit que ce n'est pas le cas. Cela peut affecter la culture des gens, les pensées des gens, le comportement des gens et les aspects sociaux du pays. Il y a beaucoup de corruption dans la société et la culture et si nous les suivons pour voir d'où elle a pris source, nous constaterons qu'elle a commencé à partir d'argent illégal et de privilèges discriminatoires.

Eh bien, en ce qui concerne les problèmes de contrôle de l'inflation et de croissance de la production, M. Raïssi l'a correctement souligné. Parfois, nous avons réussi à contrôler l'inflation, mais en même temps, cela s'est accompagné d'une stagnation. C'est au détriment du pays. Ce n'est pas bon si l'inflation baisse mais la stagnation domine l'économie du pays. Il est important de pouvoir contrôler l'inflation de manière à ce que la production ne finisse pas par stagner. La production devrait croître, et c'est possible. Quand je dis que c'est possible, ce ne sont pas mes mots. Ce sont les mots d'experts économiques qui nous les disent, prouvent, argumentent et justifient. Nous pouvons accepter leurs paroles. Si des efforts sont faits, de bons efforts, et si les travaux sont suivis sérieusement – et Dieu soit loué, du bon travail est fait et je parlerai de certains de ces points, nous pouvons mettre en pratique ce slogan de « contrôle de l'inflation et croissance de la production ».

Si nous voulons mettre ce slogan en pratique, tout d'abord, il est nécessaire que les différentes organisations gouvernementales et les différentes régions du pays acceptent qu'il s'agit d'une priorité. C'est le premier pas.

Que signifie « accepter qu'il s'agit d'une priorité » ? Cela signifie que tous les efforts et toutes les volontés tout au long de l'année - nous parlons de l'année qui est devant nous - doivent être concentrés sur ce point. Il ne faut pas que nous disions, parlions, écrivions dans des communiqués et en fassions la promotion pendant un certain temps, puis cela devient lentement obsolète, isolé, marginalisé et oublié. Non, ce slogan n'est pas seulement pour un an, bien sûr. Ces slogans continuent souvent et devraient continuer. Mais d'ici à la fin de cette année, 1402 HS, tous les efforts, que ce soit dans la législation, dans l’exécutif, dans le judiciaire et dans divers autres départements, devraient se concentrer sur cette question centrale. Autrement dit, ils doivent faire attention à ce que cette tâche soit la tâche principale et centrale.

Donner la priorité à cela a aussi un autre sens, c'est d'utiliser toutes les capacités du pays à cette fin. Nous avons de grandes capacités dans ce pays. Certaines de nos installations sont des installations matérielles. Nous avons des ressources naturelles. Nous avons une [bonne] situation géographique. Nous avons des infrastructures économiques - des usines et des machines. Nous avons des capacités dans le logiciel. Nous avons des ressources humaines créatives. Nous avons des jeunes motivés. Nous avons des capacités scientifiques. Nous avons des capacités technologiques. Nous avons de nouvelles idées. De nombreux intellectuels m'écrivent et je passe du temps à lire de nombreuses lettres de personnes expertes sur ces questions. Bien sûr, je ne suis pas celui qui peut prendre des mesures sur ces questions. J'envoie ces lettres aux départements [concernés]. Mais je lis les lettres. En toute honnêteté, on voit parfois de très bonnes idées très nouvelles. Eh bien, ce sont quelques-unes des capacités qui existent dans le pays. Tous ces éléments devraient servir à contrôler l'inflation et à apporter une croissance de la production. Nous avons des capacités exécutives. Nous avons des capacités législatives. Nous avons des capacités judiciaires. Nous avons des capacités médiatiques. Nous avons de l'expérience et des personnes expérimentées. Il y a ceux qui ont lutté, ont travaillé, qui sont conscients et bien informés. Tous ces éléments doivent être utilisés. Nous devrions utiliser des connexions externes. Les relations étrangères ne se réfèrent pas seulement aux relations avec l'Amérique et une poignée de pays européens. Il y a deux cents et quelques pays dans le monde. Chacun d'eux a une capacité. Ces connexions externes peuvent être utilisées à cette fin. C'est une autre dimension du sens de la priorité.

La priorité a un autre sens, et j'ai mentionné qu'il faut donner la priorité à cette question. Et c'est pour éviter de créer des questions marginales. Parfois, vous voyez qu'un bon mouvement a été lancé pour contrôler l'inflation. Il y a une loi, et le gouvernement s'affaire à l'appliquer. Soudain, d'un côté, d'un coin, un projet de loi apparaît, qui augmente l'inflation et arrête le travail. Nous devrions être prudents à ce sujet. Parfois, les opinions politiques et les lignes des partis politiques interfèrent. Par exemple, supposons que parce qu'une personne n'est pas d'accord avec quelqu'un d'autre dans l'administration ou avec l'administration elle-même, elle met un bâton dans les roues et crée des obstacles devant une bonne action de l'administration. Cela ne devrait pas arriver. Donner la priorité à quelque chose signifie que tout le monde doit vraiment lui donner la priorité.

Donc, c'est le premier point important. Si nous voulons que ce slogan soit mis en œuvre, nous devons lui donner la priorité avec le même sens que j'ai mentionné. Il ne devrait pas être tel que seules les politiques soient annoncées. Maintenant, parfois, une politique est annoncée, un comité est créé et un ordre est donné. Mais ces choses ne suffisent pas. Il doit être poursuivi de la manière que j'ai mentionnée. J'ai aussi des choses à dire sur la façon dont cela devrait être poursuivi, que je partagerai avec vous sous peu. Si cette question est prioritaire, nous pourrons en voir les effets tangibles d'ici la fin de l'année. Premièrement, les personnes expérimentées examineront les indicateurs économiques - y compris l'indice du taux de production, qu'il [le Président] a dit et est très important, ou l'indice d'investissement, l'indice des prix à la consommation et des choses de ce genre - et ces indicateurs seront déterminés. Deuxièmement, les gens ressentiront dans une certaine mesure une certaine aisance et un certain confort dans leur vie si nous pouvons, si Dieu le veut, poursuivre et mettre en œuvre ce slogan.

Eh bien, si nous voulons que ce slogan soit mis en œuvre, il y a certaines exigences, que j'ai écrites et que je partagerai avec vous. La première exigence est que « différentes organisations doivent s'entraider ». Cela signifie que l’administration, le parlement et le pouvoir judiciaire devraient tous s'entraider de différentes manières. La loi doit être conforme aux exigences de sa mise en œuvre. Si nous voulons que cela se produise, nous avons besoin de la coopération de tous. Donc, vous tous, ici présents aujourd'hui - il y a des parlementaires ici, il y a des responsables gouvernementaux ici, ainsi que des membres de la justice et des forces armées - vous devez tous vraiment mettre en œuvre les décisions qui sont prises. Tout le monde doit s'entraider pour que les choses avancent. Ceci est nécessaire.

La prochaine exigence, qui me semble très importante, est de « suivre sérieusement les décisions qui ont été prises ». J'insiste souvent sur la question du suivi dans les rencontres privées que j'ai avec nos respectables fonctionnaires. Le suivi est très important. Parfois, de très bonnes décisions sont prises, mais puisqu'elles ne sont pas suivies correctement, le travail reste inachevé. Les projets à moitié terminés qu'il [le Président] a évoqués sont dus à un manque de suivi de ceux-ci. Maintenant, disons qu'un très bon plan a été proposé au parlement ou à l’administration, cette dernière a commencé à le mettre en œuvre et il doit être achevé d'ici trois ou quatre ans. Pourtant, 13 ans se sont écoulés, et ce n'est toujours pas fini ! Pourquoi ? Cela montre qu'il n'a pas été suivi. Il a été abandonné. Le suivi des dossiers est très important.

Permettez-moi de vous donner un exemple de quelque chose qui s'est passé récemment. Un certain nombre de grandes entreprises publiques qui ont réalisé de bons bénéfices ont fait une promesse au Président. Ils se sont engagés à réaliser des projets de construction utiles pour les habitants de différentes régions du pays. Le Président Raïssi a fait une demande et ils ont promis de réaliser un certain projet. Il y a environ deux ou trois semaines, je lui ai demandé ce qu'ils faisaient et ce qu'ils avaient accompli. Ils lui ont remis un rapport et il m'a apporté le rapport. J'ai lu le rapport, mais je ne l'ai pas trouvé convaincant. Je veux dire qu'ils n'avaient pas réalisé ce qu'ils étaient censés avoir réalisé. Certaines choses avaient été faites, mais l'essentiel, l'enjeu principal, qui était de servir les gens et de leur apporter des avantages, n'avait pas été réalisé. Par conséquent, le « suivi » est une autre exigence. Les choses doivent être suivies. Nos fonctionnaires respectés, en particulier ceux qui travaillent dans la branche exécutive du gouvernement, doivent suivre les choses.

Une autre exigence est d'avoir une stabilité dans les politiques et les décisions économiques. Il est très préjudiciable pour le pays de procéder à des changements continus dans nos politiques monétaires et financières. C'est vraiment nocif. Cela crée un sentiment de méfiance et provoque des hésitations chez les investisseurs et les entrepreneurs. Nous recherchons également des investissements étrangers. Nous disons aux étrangers de venir ici et d'investir. Quiconque peut et veut venir, peut venir investir. Ils en bénéficieront et nous aussi, mais d'abord et avant tout, ceux à l'intérieur du pays en bénéficieront. Que Dieu ait pitié de l'âme de feu [Habibollah] Asgaroladi. Il y a quelques années, il y a eu une réunion ici où il a pris la parole et a dit que vous voulez que les étrangers viennent investir ici. Les étrangers regardent les investisseurs nationaux. Ils sont, selon lui, la vitrine et le miroir du gouvernement. Ils veulent voir comment vous traitez les employeurs et les entrepreneurs nationaux. Alors s'ils voient que vous les traitez bien, ils viendront aussi. Ce qu'il a dit est exact. Changer les politiques et les directions cause beaucoup de dégâts. Par conséquent, l'une des questions les plus importantes est d'avoir la stabilité des politiques monétaires et financières et des choses de ce genre.

L'une des conditions les plus importantes nécessaires à la mise en œuvre de ce slogan est d'impliquer les gens. C'est un facteur déterminant. C'est un facteur très important. Notre performance à cet égard a été faible tout au long de ces années. Notre performance a vraiment été faible. Si nous réussissons à impliquer les gens, et pas seulement dans les mots que nous avons toujours prononcés mais dans la pratique, ce que j'expliquerai brièvement, il y aura certainement une croissance de la production. Ce qui entraînera certainement une croissance de la production, c'est la participation populaire. C'est-à-dire la production par la population elle-même dans les différentes parties de la production, de la production à petite échelle à la production à grande échelle. Cette croissance de la production elle-même aura un effet sur le contrôle de l'inflation. En d'autres termes, cela aura également un effet sur cette dernière.

Mais cela n'arrivera pas avec juste des paroles et des slogans. Si nous disons simplement : « Les gens, venez participer », personne ne viendra. Cela n'a aucun sens. Il ne sert à rien de dire aux gens de venir participer. Comment doivent-ils participer ? Où doivent-ils participer ? Les motifs de participation doivent d'abord être préparés.

L'une des bonnes expériences [que nous avons eues] ce sont ces entreprises fondées sur le savoir. Cela a été une bonne expérience. Bien sûr, cela ne devrait pas se limiter à cela – dont je vais parler – mais cela a été une bonne expérience. Un mécanisme a été créé pour les entreprises fondées sur le savoir qui a permis aux individus talentueux, à l'élite et à ceux qui avaient du potentiel et étaient motivés de venir créer des milliers d'entreprises fondées sur le savoir qui ont contribué à augmenter le taux de production. Ces entreprises ont eu un grand impact, et bien sûr, il devrait y en avoir plus. Rendre les choses basées sur le savoir nécessite une planification. Quels secteurs devraient être fondés sur le savoir ? Par exemple, supposons que les secteurs pétrolier et agricole doivent devenir fondés sur le savoir. Comment ? Quel programme cela nécessitera-t-il ? Quel genre d'individus devraient être ceux qui entrent dans ce domaine de travail ? Cela nécessitera un plan et un programme qui doivent être annoncés à ceux qui sont capables, intéressés et désireux de s'impliquer dans ce genre de travail. Nous avons une grande capacité en termes de main-d'œuvre jeune et instruite. Gloire à Dieu, jusqu'à présent, nous avons eu un grand nombre de jeunes instruits. Beaucoup d'entre eux sont en charge des emplois qui ne sont pas liés à leurs domaines d’études ; cependant, ils occupent ces emplois parce qu'on ne leur a pas offert de travail lié à leur domaine d'études.

Si nous pouvons mettre en œuvre ce plan correctement, nous pouvons surmonter ce problème. Nos représentants gouvernementaux respectés doivent préparer la feuille de route et le programme opérationnel pour une économie nationale fondée sur le savoir. Il leur faut donc informer la population et motiver sa participation. Comme je l'ai mentionné précédemment, ils doivent déterminer quels secteurs devraient se voir accorder une plus grande priorité pour devenir fondés sur le savoir et quelles méthodes doivent être employées pour les rendre fondés sur le savoir. Ils doivent les préciser et informer la population. Le cadre doit être établi. Un cadre doit être produit, établi et annoncé aux gens afin de les impliquer dans la formation d'entreprises fondées sur le savoir.

Bien sûr, quand je parle de la participation du peuple, je ne parle pas seulement de ces domaines. La participation du peuple ne devrait pas se limiter au domaine des entreprises fondées sur le savoir. Nous devons faire quelque chose pour que tous ceux qui ont la force et la capacité de travailler, ou qui se trouvent dans la soi-disant zone d’emploi, puissent faire quelque chose qui les aidera à améliorer leur vie, leurs moyens de subsistance et à mettre une meilleure nourriture sur leur table. La première clause des Politiques sur l'économie de la résistance parle de cela. Vous devez prendre les dispositions nécessaires pour que les revenus des classes à faible revenu augmentent. C'est ainsi que les couches les plus faibles de la société peuvent devenir autonomes. Une feuille de route complète devrait être établie dans ce domaine. C’est faisable. L'Organisation du plan et du budget et les organisations gouvernementales similaires peuvent élaborer des plans et déterminer comment les personnes, les couches les plus faibles de la société, peuvent participer aux activités économiques. C'est la meilleure façon de créer une économie fondée sur la justice. La raison pour laquelle nous insistons sur la justice est que travailler sur l'économie dans l'Islam est basé sur la justice : « ... afin que les gens établissent la justice » (Coran 57:25). C'est ainsi que se fera l'établissement de la justice - en créant la possibilité pour chacun de travailler et de gagner un revenu.

Je sais que certaines organisations travaillent dans des zones très éloignées du pays, c’est-à-dire éloignés de Téhéran, comme dans des villages, et qu'elles ont pu faire revivre les familles qui y vivent avec des choses simples. Un petit exemple en est de leur donner quelques moutons. Des familles ont été ressuscitées avec quelques moutons, par exemple, ou avec quelques chèvres spéciales qui existent là-bas dans certaines parties d’Iranshahr. Il y a des choses simples comme ça, ou il y a de très gros projets qui peuvent être réalisés pour construire une ville ou une région. Ces besoins existent donc. Si nous voulons traduire ces paroles en actes, nous devons prêter attention aux besoins que j'ai mentionnés. Bien sûr, il y en a plus que cela, mais ce n'est ni le lieu ni le moment d'entrer dans plus de détails à leur sujet. Nos fonctionnaires, nos intellectuels et les personnes qui pensent et réfléchissent à ces questions peuvent développer ces idées, y travailler et y réfléchir. C'est ce qui est nécessaire pour mettre ces mots en action.

En ce qui concerne l'économie, il y a quelques recommandations clés que je mentionnerai brièvement pour que nos fonctionnaires prêtent attention. La première recommandation est que nous devons lutter contre la corruption. La lutte contre la corruption a toujours fait partie des slogans de campagne de l'honorable président, avant et après les élections, et nous croyons tous en sa nécessité. Lutter contre la corruption est une nécessité, mais c'est aussi très difficile. Il y a quelques années, j'ai donné un ordre détaillé de huit articles concernant cette question, où j'ai déclaré que la menace de cette question est comme un dragon à sept têtes qui menace les gens de tout côté. Par conséquent, nous devons combattre la corruption de toutes nos forces. La corruption amène les gens à être déçus et à perdre espoir. Ils perdent leur désir de vivre sainement. Quand on voit les autres remplir leurs poches par des moyens illégaux et corrompus, on peut être tenté. La corruption est une maladie contagieuse, et très dangereuse, qui conduit véritablement à la destruction d'une société. La lutte contre la corruption est nécessaire. La corruption doit être combattue avec fermeté et sans autres considérations, où qu'elle se produise. C'est l'exigence la plus importante concernant la question de l'économie.

La question suivante concerne la discipline budgétaire. Premièrement, la discipline budgétaire passe par la réforme structurelle du budget. Lors de ma première rencontre sur l'économie avec les chefs de branche du gouvernement précédent, l'un des objectifs importants, que j'ai énoncé et qui a été écrit et annoncé, était la réforme structurelle du budget. Mais cela n'a pas encore été complètement réalisé. La réforme structurelle du budget est une question très importante. Elle conduit à la discipline budgétaire. L'un des éléments importants de la discipline budgétaire est que les obligations financières qui ne disposent pas de ressources fiables et stables doivent être évitées. La plupart du temps, je m'adresse au parlement à ce sujet. Avoir des ressources financières peu fiables pour les dépenses fixes conduit à un manque de discipline et cela crée sans aucun doute de nombreux problèmes.

Nous devons nous entraîner à être économe. L'un des éléments importants nécessaires à la discipline budgétaire est d'être économe. Nous devons apprendre à être économes. Malheureusement, c'est un problème national dans notre société. Nous gaspillons trop ; nous avons beaucoup de déchets. Nous pouvons voir que certains pays utilisent leurs ressources de manière très efficace et que leur population, leurs fonctionnaires et leurs différentes organisations gouvernementales sont très doués pour être économes. Comme l'a dit le poète [iranien] Sa'adi dans son poème :

Lorsque vos revenus sont faibles, dépensez prudemment

Car les marins ont un chant dans lequel on entend :

Si la pluie ne tombe pas sur les montagnes,

Le Tigre (fleuve) s'assèchera dans un an.

Quand quelqu'un a un faible revenu et qu'il a de la difficulté à gagner de l'argent, il doit être économe. Même s'ils ont un revenu élevé, ils doivent dépenser avec prudence. Le gaspillage est toujours mauvais, surtout pendant les périodes où les revenus sont faibles. Nous pouvons voir qu'il y a du gaspillage dans différents domaines. Nous devons être prudents à ce sujet. Par exemple, il y a parfois des voyages inutiles, des conférences et des rassemblements inutiles, et différentes organisations gouvernementales peuvent acheter et faire des choses inutiles.

La prochaine question qui est très importante en économie, que nos spécialistes ont encouragée à plusieurs reprises, est la productivité. Dans le sixième plan de développement, dans une loi claire ratifiée par le parlement qui a ensuite été prorogée, puis prorogée en quelque sorte cette année, la croissance économique du pays devait atteindre 8 %. Un tiers de cette croissance devait provenir de la productivité.

Lorsque nous examinons les dernières années, nous constatons que non seulement un tiers de notre croissance [économique] ne provenait pas de la productivité - c'est-à-dire que la productivité n'a pas augmenté ou n'a pas conduit à la croissance économique - mais que le montant de notre productivité était très, très lent. Les chiffres sont disponibles, et j'ai les chiffres. Je ne veux pas lire des statistiques et des chiffres ici, mais le montant de notre productivité est très, très faible. Notre utilisation efficace de l'eau était inférieure à celle de la plupart des autres pays du monde. Notre utilisation efficace de l'énergie était extrêmement faible. Il y a quelques années, dans mon discours du Nouvel An, je disais que la quantité d'énergie consommée dans notre pays est évidemment quelques fois supérieure à celle des pays développés. Cela signifie que notre consommation est élevée et que notre efficacité est faible. C'est une autre question.

En ce qui concerne les questions économiques, une autre recommandation que j'ai est que les organisations étatiques aient une relation logique avec les grandes entreprises publiques. Il y a de grandes entreprises qui appartiennent au gouvernement. Autrement dit, leur capital et leurs revenus appartiennent au gouvernement. Le gouvernement devrait réglementer ses relations avec ces entreprises. Il y a de bons gestionnaires actifs dans ces entreprises qui devraient être approuvés et soutenus. C'est la même chose dans le secteur privé. Il y a de bons gestionnaires actifs. Certains d'entre eux sont venus ici et ont pris la parole il y a quelques mois, et ils ont présenté des rapports. Ils ont donné des rapports perceptibles et tangibles qui avaient été enregistrés sur caméra et étaient sous nos yeux. Ils ont donné des rapports clairs et indéniables. Ils ont fait de bonnes choses. Je crois qu'une de nos responsabilités, surtout au sein de l'exécutif et du gouvernement, est de soutenir ces bons gestionnaires actifs. La meilleure façon de soutenir un gestionnaire actif et entreprenant est de créer un marché — étranger ou national — pour ses produits, de créer de la compétitivité et de l'aider à améliorer la qualité de ses produits.

Parfois, nous voyons certains de nos produits fabriqués en grande quantité mais avec une qualité médiocre. Ces types de produits ne peuvent pas être compétitifs sur le marché mondial, ni sur le marché intérieur. Nous devons les aider. Nous devons les soutenir pour créer, développer et élargir leur marché, mais aussi pour améliorer leur qualité et leur compétitivité. Et nous devons les aider dans des problèmes similaires. Ces dirigeants que j'ai mentionnés ont su travailler et se tenir fermement dans la difficile guerre économique de ces dernières années, et ils ont aidé le pays à se développer dans certains domaines. Par conséquent, ils doivent être aidés et soutenus. Eux aussi ont leurs propres responsabilités, en particulier dans le secteur public. Les dirigeants des entreprises publiques devraient déterminer leur rôle et leur objectif dans le cadre de la politique économique générale du pays. Ils devraient le préciser. Par exemple, nous avons de nombreuses grandes entreprises publiques qui ont des revenus élevés. Elles utilisent les ressources nationales, mais elles déterminent les prix de leurs produits en fonction du dollar des médias sociaux, c'est-à-dire du faux prix du dollar que l'ennemi contrôle. Pourquoi ? Pourquoi donnez-vous le pouvoir déterminant au dollar ? Pourquoi renforcez-vous le rival du rial ? L'un de nos devoirs majeurs est de ne pas renforcer les rivaux du rial à l'intérieur du pays.

Il y a environ 40 ou 50 ans, afin de renforcer le dollar à l'intérieur de leur pays, les États-Unis ont acheté de l'or, qui était le rival de leur dollar, à leur peuple à des prix élevés. Ils ont recueilli l'or de leur peuple pour donner de la valeur et renforcer leur propre monnaie aux États-Unis. Mais nous créons constamment des rivaux pour le rial ! L'un des problèmes de notre pays est que différentes sections de notre économie dépendent du dollar. Comme je l'ai dit à Machhad, certains pays se sont séparés du dollar et effectuent leurs transactions de différentes manières. Ils ont même été retirés de SWIFT, et ils ont également arrêté leurs transactions avec SWIFT. Les deux parties ont coupé leurs relations. Maintenant, ils sont dans une meilleure situation. Certains pays ont amélioré leur situation [de cette manière]. Par conséquent, une grande entreprise publique devrait par exemple déterminer son rôle dans le contrôle de l'inflation, qui fait partie de la politique de cette année. Quel rôle jouera-t-il pour aider à atteindre cet objectif ? Que fera-t-il ? Comment soutiendra-t-il la politique macroéconomique du pays ? Cela concerne les cadres des entreprises publiques et du secteur privé. Et comme je l'ai mentionné, les bons cadres qui ont aidé l'économie du pays pendant les périodes difficiles devraient vraiment être soutenus. D'autre part, il y a ceux qui ont joué un rôle destructeur dans le système financier du pays. Ils doivent être traités sans aucune considération particulière à leur égard. Il existe des institutions financières corrompues et des banques privées qui achètent des terrains et des propriétés et qui dépassent les montants d’emprunte monétaire auprès de la Banque centrale. Cela conduit à son tour à une hausse de l'inflation et à de multiples autres problèmes. Ces comportements doivent être traités.

La question suivante, qui est également nécessaire, est la capacité de faire de la planification prédictive dans notre système de planification. Parfois, nous sommes confrontés à des pénuries de certains biens nécessaires. Nous devrions pouvoir le prévoir dans nos plans. Le système de planification économique du pays et les organisations associées doivent être en mesure de prévoir ces pénuries. Si nous ne les prévoyons pas, nous serons soudainement confrontés à ces pénuries à des moments critiques. Que ferons-nous alors ? Nous importons à la hâte et de manière pressée les marchandises à partir des pays étrangers et brisons le dos de la production nationale. Ce genre de situation survient lorsque nous ne sommes pas capables de faire de la planification prédictive. C'est très important. Nous ne devrions pas laisser les pénuries dans aucun secteur atteindre une situation critique. Au moment où nous nous rendons compte qu'il peut y avoir une pénurie de biens tels que la volaille, la viande, le riz ou d'autres choses, nous devons utiliser les capacités générales et les capacités des gens pour surmonter ces circonstances et empêcher la situation d'atteindre un point critique.

Un autre point que je mentionnerai ici est qu'il existe des actions clés qui aident l'économie à croître, et certaines conduisent même à un bond dans l'économie. Les organisations concernées doivent trouver et identifier ces actions requises. J'en ai noté quelques-unes qui me sont venus à l'esprit.

L'une est l'économie maritime, sur laquelle nous avons récemment reçu des rapports. Ils font cette suggestion à plusieurs reprises, et c'est vrai. La mer est le centre des bénédictions, et heureusement nous avons beaucoup de mers. Nous avons des mers au nord et au sud de notre pays. Les économies basées sur les mers sont des économies qui ont de nombreux atouts. C'est une question à laquelle nous devrions prêter attention. Elle comporte certaines exigences que nous devons respecter, poursuivre et suivre.

Une autre chose est la question du Corridor Nord-Sud, qui fait l'objet de discussions depuis longtemps dans le pays, et c'est une question correcte. Cela doit être fait. Il y a actuellement une concurrence entre les pays pour que les routes commerciales internationales [traversent] leur territoire. Un pays veut que cette route passe par son territoire, et l’autre aussi veut faire la même chose. Nous sommes situés dans un lieu sensible. Nous sommes dans une zone géographique très sensible. Il n'y a probablement aucun autre pays dans cette région qui se trouve dans une position aussi distinguée. Nous sommes dans un excellent emplacement. Nous devons développer le Corridor Nord-Sud. Bien sûr, il existe aussi d'autres itinéraires [comme] le corridor Est-Ouest, [mais] celui-ci est le plus important. Nous devons continuer avec le Corridor Nord-Sud. Il y a des gens qui se portent volontaires pour y travailler, et il y a aussi des gouvernements étrangers qui peuvent coopérer à ce projet. Suivez cela. C'est aussi un autre enjeu, tout comme l'économie maritime.

Une autre question est celle de la réactivation des mines. Le président a dit que ces choses ont été faites dans le domaine des mines [et il a rapporté que sur 3 000 mines dans le pays, seules 300 n'ont pas été déléguées], ce dont je n'étais bien sûr pas au courant. Eh bien, c'est vraiment bien. C'est vraiment une bonne nouvelle. Nous sommes très riches en minéraux. J'ai dit un jour ici, lors d'une réunion avec des administrateurs il y a des années, que d'après les statistiques - les statistiques qu'on m'avait données et qui étaient tout à fait exactes - nous constituons un centième de la population mondiale, mais nos mines sensibles sont en général plus qu’un centième. C’est de deux centièmes, trois centièmes, cinq centièmes et ainsi de suite. Autrement dit, nous sommes très riches sur le plan minier - la variété des mines, le nombre de mines et leur volume. C'était donc à propos de l'exploitation minière.

Il en va de même pour la question du logement. Le logement fait partie des activités créatrices d'emplois et de richesses dans le pays. Maintenant, ces choses devraient également être prises en considération. Heureusement, il y a beaucoup de gens au gouvernement qui ont une bonne connaissance de l'économie, et leur connaissance de l'économie est très bonne. Nous devrions vraiment les utiliser, les écouter et apprendre d'eux. Il y a beaucoup de telles personnes. Ces experts nous font parfois des rapports et d'autres experts aussi, et je leur fais remarquer certains points. Ces choses que j'ai mentionnées sont les détails qui doivent être pris en considération. Il s'agissait de la question de l'économie.

Il y a quelques autres enjeux que je dois aborder rapidement. Le premier enjeu porte sur les transformations qui s'opèrent dans le monde. Il y a quelque temps, j'ai mentionné que le monde est sur le point de connaître une importante transformation politique. Cela signifie que l'ordre mondial est en train de changer. Maintenant, cette déclaration est entendue et répétée dans différents endroits. Je voudrais dire aujourd'hui que cette transformation mondiale va heureusement dans le sens de l'affaiblissement des ennemis de la République islamique. C'est une question importante. Tout d'abord, les transformations se produisent rapidement, à un rythme très rapide. Deuxièmement, elles se déroulent de la manière que j'ai mentionnée. [C'est-à-dire] ils vont dans le sens de l'affaiblissement de ce front [de l'ennemi]. Les transformations ont été comme ça jusqu'à présent. Alors, qu'est-ce qui est requis ici ? Cela exige que nous augmentions notre initiative en matière de politique étrangère. Nous devons augmenter notre initiative, notre dynamisme, nos activités, etc., et profiter de cette opportunité.

Maintenant, j'ai mentionné que l'ennemi auquel nous sommes confrontés dans cet ordre [mondial] s'affaiblit. Il y a des exemples de cela, que je vais partager avec vous. Les États-Unis sont l'un des ennemis les plus importants de l'Iran dans le monde. Les États-Unis étaient plus faibles sous l'administration Obama que sous l'administration Bush. Les États-Unis étaient plus faibles sous l'administration Trump que sous l'administration Obama. Les États-Unis sont plus faibles sous l'administration de cet homme [Biden] qu'ils ne l'étaient sous l'administration de Trump. Pourquoi dit-on qu'ils sont plus faibles ?

Tout d'abord, une bipolarité est apparue en Amérique il y a deux ou trois ans lors des élections d'alors. Cette bipolarité existe encore fortement. C'est une faiblesse, et c'est très important. Cette bipolarité était également évidente lors des récentes élections au Congrès américain qui ont eu lieu il y a quelques mois, et il est devenu clair que cette bipolarité existe toujours fortement.

Les États-Unis n'ont pas été en mesure de résoudre la crise politique du régime sioniste, même si elle est très importante pour eux. Cela montre la faiblesse des États-Unis. Le régime sioniste est très important pour les États-Unis. Vous pouvez voir dans quel état se trouve le régime sioniste, dont je parlerai plus tard. Les États-Unis n'ont pas été en mesure de résoudre ce problème.

Les États-Unis ont annoncé qu'ils voulaient créer un front arabe uni contre l'Iran, contre la République islamique, afin qu'ils puissent travailler ensemble contre l'Iran. Aujourd'hui, c'est le contraire de ce qu'ils voulaient qui se passe, et les relations du monde arabe avec l'Iran et en voie d’augmentation.

Les États-Unis ont voulu mettre un terme à la question nucléaire conformément à leurs propres plans en utilisant la pression des sanctions, mais ils ont échoué. Cela est dû à la faiblesse des États-Unis. Ils ont beaucoup essayé. Ils ont fait du bruit dans les médias et par des voies non médiatiques telles que la politique, les sanctions, etc. Mais ils n’ont pas été en mesure de résoudre le problème nucléaire conformément à leur propre plan.

Les États-Unis ont commencé la guerre en Ukraine. Maintenant, c'est ma conviction, et j'ai de nombreuses raisons pour cette conviction. Beaucoup d'autres personnes dans le monde croient la même chose. Bien sûr, les Américains eux-mêmes le nient, mais ce sont eux qui ont déclenché la guerre en Ukraine. [Mais] cette guerre a progressivement provoqué une rupture entre les États-Unis et leurs alliés européens, et la rupture s'élargit. Cette rupture est due au fait que les Européens sont ceux qui portent le poids de la guerre tandis que les États-Unis en profitent. Les États-Unis ont créé ce fossé. Cela montre la faiblesse des États-Unis.

Les États-Unis considèrent l'Amérique latine comme leur propre arrière-cour. [Malgré cela,] des gouvernements anti-américains arrivent au pouvoir dans de nombreux pays d'Amérique latine. Les États-Unis voulaient renverser le Venezuela et ils ont même nommé un gouvernement à la place de l'administration vénézuélienne actuelle qui s'oppose aux États-Unis. Ils ont créé un faux président et lui ont donné une armée, des armes et de l'argent. Ils y ont créé un conflit pendant deux ou trois ans et ont fini par échouer. Ce sont tous des signes de faiblesse [des États-Unis].

Le dollar s'affaiblit partout dans le monde. De nombreux pays mènent leurs transactions jadis effectué en dollars en utilisant leur propre monnaie locale ou d'autres monnaies. Ce sont tous des signes de faiblesse. C'est la raison pour laquelle nous disons que le front anti-islamique s'est affaibli. Ce sont donc des signes de faiblesse des États-Unis, qui sont l'ennemi numéro un de la République islamique. Il y a d'autres signes [de faiblesse] qui existent aussi, mais je n'entrerai pas dans les détails maintenant.

Quant au régime sioniste - qui est un autre de nos ennemis - au cours de ses 75 années d'existence, il n'avait jamais fait face à une crise aussi grave que celle à laquelle il est confronté aujourd'hui. Tout d'abord, il est en proie à « l'instabilité politique ». Ils ont changé quatre premiers ministres en quatre ans. Leurs coalitions politiques s'effondrent avant même d'être complètement formées. Ils forment une coalition, mais la coalition s'effondre après peu de temps. Les partis déjà formés ou en voie de formation, se dissolvent progressivement. C'est-à-dire qu'ils deviennent si faibles que c'est comme une dissolution. Une bipolarité extrême existe dans tout le faux régime. [Si] vous le regardez maintenant – la question palestinienne est une autre affaire – il y a une bipolarité entre eux. Les manifestations de 100 000 et 200 000 personnes ou plus à Tel-Aviv et dans diverses autres villes en sont un signe. Maintenant, ils peuvent frapper un endroit avec quelques roquettes ici et là, [mais] cela ne compensera pas ce problème. Ils souffrent véritablement de la faiblesse et de l'instabilité politiques. Ils ont annoncé que le nombre de personnes, le nombre de Juifs, qui quitteront bientôt Israël atteindra deux millions. Ils l'ont annoncé. Ils ont dit que dans un avenir proche, quelque deux millions de personnes quitteront le régime sioniste [les territoires occupés]. Leurs propres responsables avertissent continuellement que leur effondrement est proche. Leur président dit ceci, leur ancien Premier ministre dit ceci, leur chef de la sécurité [nationale] dit ceci, leur ministre de la Défense dit ceci. Ils le disent tous. Ils disent que notre effondrement est proche. Nous n'arriverons pas à nos 80 ans. Nous avions dit [en 2015] qu'ils ne verraient pas d'ici 25 ans, mais eux-mêmes sont pressés et veulent partir plus tôt.

Il ne faut pas dire que la force des groupes palestiniens a été multipliée par plusieurs par rapport au passé. [Au contraire], il a peut-être augmenté de dizaines de fois. Nous avons reçu un rapport disant que les Palestiniens ont mené 27 opérations dans les Territoires Occupés en 24 heures, dans toutes les parties de la Palestine. Ils opèrent à Jérusalem, dans les terres de Cisjordanie et dans les terres de 1948. Ils opèrent partout. La Palestine [au temps de l’accord] d'Oslo – vous vous souvenez de la honte que Yasser Arafat et d'autres ont faite à la Palestine dans l’accord d'Oslo – est devenue la Palestine d'Areen al-Ousoud [La Fosse aux Lions]. La Palestine des « ousoud », les lions ! Cela montre à quel point cela a changé. Le mouvement des Palestiniens s’est transformé ainsi. D'autre part, il [le régime sioniste] est devenu faibles Dieu soit loué, le Front de la Résistance gagne en puissance, des exemples en sont les [groupes] palestiniens que j'ai mentionnés. C'est quelque chose que je voulais partager avec vous.

L’enjeu suivant concerne les complots des ennemis à l'intérieur de notre pays. Il y a eu et il y aura des complots [à l'intérieur du pays]. Lors des troubles qui ont eu lieu [en Iran] l'automne dernier, ils ont utilisé la question des femmes comme prétexte pour créer une agitation. Derrière cela se trouvaient également les services d'espionnage des ennemis, [à savoir] les gouvernements occidentaux. Ce sont les pays qui sont eux-mêmes lourdement critiqués sur la question des femmes. Récemment, ils ont annoncé dans un certain pays européen que la police avait interdit aux femmes de sortir seules la nuit. Elles devraient sortir avec un homme ! Cela signifie qu'il n'y a pas de sécurité pour les femmes. Dans certains centres et camps où séjournent hommes et femmes, les femmes ont peur d'aller aux toilettes au milieu de la nuit. C'est d’une façon dans leurs forces militaires et d’une autre façon dans leurs rues. Puis au sujet des femmes, ces pays disent les choses et menacent la République islamique qui a pour les femmes la plus grande estime.

Dans un pays européen, une musulmane voilée a été tuée devant un tribunal sous les yeux de la police et sous les yeux du tribunal ! Devant leurs yeux. La femme avait été battue. Elle a déposé une plainte auprès du tribunal et le tribunal a été organisé. Le même agresseur précédent est venu et l'a frappée au tribunal. La femme est morte et est devenue une martyre ! C'est ainsi qu'ils traitent les femmes. Certaines personnes à l'intérieur de l'Iran ont été trompées - je crois que la plupart de ceux qui ont participé ont été trompés - par des ennemis étrangers et des traîtres vivant à l'étranger qui les ont provoqués en scandant le slogan de la liberté des femmes. Et ils ont créé une agitation ici. Comme dans de nombreux autres cas, ils ont créé une agitation au lieu de raisonner logiquement et d'utiliser des mots corrects et dignes qui pouvaient être écoutés, répondus et discutés.

Eh bien, la question des femmes ne concerne pas seulement leur couverture. La question des femmes comprend également l'éducation, l'emploi, le mariage, les activités politiques, la participation aux questions sociales et l'accès à des postes de direction au sein du gouvernement. Tout cela fait partie des questions des femmes. Dans lequel de ces domaines n'y a-t-il pas de liberté dans le pays ? Dans lequel de ces domaines la République islamique s'est-elle immiscée dans le travail des femmes et a-t-elle empêché leur liberté ? Il y a toutes ces femmes éduquées, toutes ces étudiantes universitaires, toutes ces femmes qui occupent des postes de haut niveau dans le gouvernement et toutes ces femmes qui forment de grands rassemblements sociaux. Il y avait la présence active des femmes dans les rassemblements influents pendant les batailles, avant la victoire de la Révolution, après la victoire de la Révolution, pendant la guerre, dans les coulisses du champ de bataille, et aujourd'hui on les voit dans des marches et des rassemblements [telles comme ceux qui ont lieu] le 22 Bahman [11 février] et la Journée de Quds. Où dans le monde une femme participe-t-elle à tant d'activités comme le font les femmes iraniennes avec tant de fierté et d'honneur ?

En ce qui concerne la couverture [d'une femme], oui, le hijab est une frontière légale et islamique. Ce n'est pas une restriction gouvernementale. C'est une loi et une règle islamique. Retirer le hijab est interdit de point de vue islamique et politique. Ce n'est ni islamique ni politiquement acceptable. Beaucoup de celles qui enlèvent leur hijab ne le savent pas. Si elles savaient qui est derrière ce qu'elles font, elles ne le feraient certainement pas. Je le sais pour un fait. Beaucoup de ces femmes sont religieuses. Elles prient, elles jeûnent pendant le mois de Ramadan, et elles pleurent et se tournent vers Dieu dans la prière. Mais elles ignorent qui est derrière cette politique de suppression et de lutte contre le hijab. Les espions ennemis et les agences d'espionnage ennemies poursuivent cette affaire. Si elles [ces femmes] sont au courant, elles ne participeront certainement pas à cela. Quoi qu'il en soit, ce problème sera définitivement résolu. Au cours des premières semaines de la Révolution, l'imam [Khomeiny] a parlé de la question du hijab comme étant quelque chose d'obligatoire et il l'a affirmé de manière décisive. C'est une des premières choses qu'il a faites. Si Dieu le veut, cette affaire sera également résolue. Cependant, nous devons tous faire attention à ce que l'ennemi ait commencé cette tâche avec un plan. Nous aussi devons y travailler sur la base d'un plan. Des mesures non systématiques et non planifiées ne doivent pas être prises. Nos fonctionnaires devraient avoir un plan, et ils ont un plan. Si Dieu le veut, cette entreprise sera poursuivie avec un plan. C'était une autre question.

Une autre question - peut-être la dernière ou l'avant-dernière question - concerne les élections [parlementaires] qui auront lieu à la fin de cette année. Ces élections sont très importantes. Les élections peuvent être une manifestation de la force d'une nation. Si les élections ne se déroulent pas correctement, cela signifiera la faiblesse du pays et la faiblesse de la nation. Ce sera une indication de la faiblesse du gouvernement, de la faiblesse des fonctionnaires, de la faiblesse du peuple et de la faiblesse du pays. Plus nous devenons faibles, plus nos ennemis seront agressifs. Si nous voulons arrêter les pressions exercées par l'ennemi, nous devons être forts. Ces élections sont l'une des moyens importants pour la force d'un pays. A partir de maintenant, les fonctionnaires qui sont impliqués dans ce dossier doivent décider des directives pour la participation du peuple, les directives de sécurité électorale, les directives d'équité électorale et les directives pour la compétition dans les élections. Bien sûr, je sais qu'ils poursuivent cela. Si Dieu le veut, nous aurons de bonnes et équitables élections avec une large participation du peuple à la fin de cette année.

La dernière question concerne les médias, qui sont importants. J'ai déjà parlé des médias à plusieurs reprises, mais je le répète. L'ennemi peint des images sombres [de l'Iran], mène des activités destructrices, éclot des complots contre la souveraineté du pays, ce qui est mené par l'ennemi sur les réseaux sociaux et autres ; lesquels doivent tous être dénoncés. C'est le travail des médias. Eh bien, Dieu soit loué, les médias d'État sont entre les mains d'individus pieux et motivés. Ils doivent tenter de neutraliser les efforts de l'ennemi dans ce domaine.

Ô Seigneur ! Par Muhammad et la Lignée de Muhammad (SAWA), fais que ce que nous avons dit et entendu soit pour Toi et pour le bien de Ton chemin. Ô Seigneur ! Aide-nous à agir et à être fidèles à ce que nous croyons et exprimons. Rends la nation iranienne fière et victorieuse sur ses ennemis. Accorde à nos officiels fidèles, motivés et loyaux le succès et Ton approbation. Ô Seigneur ! Accorde-nous à tous la bénédiction de nous souvenir de Toi pendant ce mois [de Ramadan]. Accorde-nous à tous la capacité de faire de bonnes actions et d'être bons envers les autres. Fais de nous un exemple de « Certes, Dieu commande l'équité, la bienfaisance » (Coran 16:90). Ô Seigneur ! Accorde-nous la bénédiction de réciter le Coran, de méditer sur le Coran, d'utiliser le Coran et de rechercher la lumière du Coran. Associe l’âme de notre magnanime Imam [Khomeiny] à l’âme des Amis de Dieu. Fais qu’il soit satisfait de nous. Rends le cœur sacré de l'Imam du Temps satisfait de nous. Désigne-nous comme les soldats de Ton Elu. Associe l’âme de nos chers martyrs à l’âme des martyrs de Karbala.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !