Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 3 janvier 2024, par l’Imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d’une réunion avec des panégyristes et des animateurs de réunions religieuses à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Fatemeh Zahra (as) et de l’Imam Khomeiny, ainsi que du 4ème anniversaire du martyre de Hadj Qassem Soleimani.
Au nom d’Allah, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élus, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur terre !
Je pense que jusqu’ici, la réunion était suffisante. Nous avons vraiment tiré le meilleur parti des poèmes, du contenu, des éloges funèbres, de la mélodie et de tout le reste. Je voudrais tout d’abord vous présenter mes félicitations, à l’occasion de l’anniversaire béni de la naissance de Siddiqah Tahirah (as). Je demande sincèrement à Dieu, au nom du respect que mérite Fatemeh Zahra (as), que notre connaissance d’elle continue de croître chaque jour. De plus, je voudrais exprimer mes félicitations à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de son descendant, notre magnanime Imam [Khomeiny] qui a suivi le chemin des luttes de Fatemeh et a excellé dans ce combat. Aujourd’hui c’est également l’anniversaire du martyre de notre bien-aimé Hadj Qassem Soleimani. Que Dieu, Tout-Puissant, accorde à ce véritable serviteur des descendants du Prophète, les bénédictions qu’Il a accordées à la Famille du Prophète. J’espère qu’Il nous unira à lui et que nous bénéficierons de son intercession.
J’ai préparé quelques points [afin d’en parler] sur le « djihad de la clarification ». Pourquoi ? Parce que ceux qui participent à cette réunion, sont ceux qui peuvent ouvrir la voie au djihad de la clarification. Une réunion à laquelle participent les panégyristes et les amoureux de l’Ecole des Ahl-ul-Bayt (as), est une réunion où le djihad de la clarification doit être abordé. Mon débat sera centré sur ce sujet aujourd’hui, dans la mesure de mes possibilités et dans la mesure où le temps le permet.
L’une des caractéristiques les plus marquantes et distinctives de Fatemeh Zahra (as) est la manière dont elle s’est engagée dans le « djihad de la clarification ». Elle est connue pour deux discours marquants et exceptionnels. L’un de ces deux discours est le célèbre discours qui commence par :
« Louange à Dieu pour les bénédictions qu’Il a accordées et ce qu’Il a révélé » (Bihar al-Anwar 29 : 220).
Elle a prononcé ce discours en présence des compagnons du Prophète. Des orateurs et des érudits ont dit que ce sermon est au niveau des plus beaux sermons du Nahj-ul-Balaghah. Il est rempli de compréhension et de vérités islamiques. Un autre discours remarquable de Fatemeh est celui qu’elle a adressé aux femmes des Muhajir et des Ansar (Emigrants et Résidents de Médine) : [qui commence par]
« Ma condition est telle que, je le jure devant Dieu, je déteste votre monde et vos hommes » (Maani al -Akhbar, 354 et Al-Amali, 374)
Ces deux discours prononcés peu après la disparition du Prophète, faisaient partie du djihad de la clarification de Fatemeh Zahra (as).
Concernant ce sermon [Sermon de Fadak] qui a été prononcé en présence des compagnons du Prophète, [L’Allamah Mohammad Baqir] Majlisi a mentionné diverses sources et documents à son sujet. D’autres chercheurs ont également fait référence à des documents importants et fiables. Ibn Abi al-Hadid, qui a également rapporté ce sermon, a déclaré : « Je ne cite pas de livres chiites ou d’érudits chiites. Je rapporte (ce qui est dit) du côté des sunnites » (Tafsir Nahj-ul-Balaghah, 16 : 210). Il a mentionné qui avait rapporté ce sermon, la fiabilité de cette personne et d’autres caractéristiques. Ce sermon fait référence à quelques personnes dont Aïcha [l’épouse du Prophète]. Aïcha est l’une des narratrices du Sermon Fadak de Fatemeh Zahra. Il a été rapporté de Zayd ibn Ali (que la paix soit sur lui et sur son père) : « J’ai vu les cheikhs [les anciens] de la famille d’Abi-Talib raconter ce sermon de la part de leurs pères et l’enseigner à leurs enfants » (Tafsir Nahj-ul-Balaghah, 16 : 252), pour que ce sermon reste dans l’histoire. Cela montre à quel point ce sermon est fiable. La structure intellectuelle et la forte logique de ce sermon, en termes de contenu, s’accompagnent d’un discours solide, d’un langage éloquent et d’une belle utilisation des éléments littéraires. Fatemeh Zahra (AS), une jeune femme de 18, 20 ou 25 ans tout au plus, avec toutes les souffrances auxquelles elle était confrontée, a prononcé un sermon qui a stupéfié même les rhétoriciens expérimentés.
Avec les mots et le contenu de son sermon, elle a exprimé et clarifié des faits qui avaient été oubliés ou négligés. Le sermon évoque plusieurs enseignements islamiques comme le monothéisme, la prophétie, l’Imamat, la Wilayat [tutelle] et la justice. Cette coutume a été instaurée par Fatemeh Zahra (as) après la disparition du Prophète, et a été adoptée par ses enfants et les descendants du Prophète, dont les sermons du Commandeur des Croyants [l’Imam Ali] (as), et ceux de l’Imam Hussein (as), qui s’adressaient aux savants et était des sermons extraordinaires et émouvants :
« Vous, le groupe présent ici, êtes un groupe réputé pour sa science et ses connaissances » (Tuhaf al-Uqul, 237).
Il y a eu aussi, le sermon de la vénérée Zainab à Kufa, le sermon de l’Imam Sadjad à Damas, et le sermon de l’Imam Sadegh à Arafat, où il a défini l’Imamat :
« Ô les gens ! Le Messager de Dieu était initialement un Imam » (Iqbal al-Amal, 1 : 330).
Ces sermons sont dans la ligne des sermons de Zahra At’har. C’est elle qui a créé cette habitude de faire des sermons et de fournir des éclaircissements sur diverses questions, et cette coutume s’est poursuivie partout où cela était possible, et parfois cela était impossible dans certains endroits.
Par la suite, suivant les traces des Ahl-ul-Bayt, des orateurs distingués, éminents et éloquents, ont continué cette pratique et ont clarifié la vérité dans le langage de la poésie. Ce n’était pas des poètes de second ordre ou de faibles poètes, mais des poètes de premier ordre. Les poètes célèbres dont vous avez entendu parler et qui faisaient l’éloge des Ahl-ul-Bayt, étaient les poètes arabes de premier ordre de leur époque. Al-Farazdaq était un poète de premier ordre à son époque, et Al-Kumayt Asadi était un poète de premier ordre. Sayed Homyari était un poète exceptionnel de premier ordre. Debel Khuzai était un poète de premier ordre. Abul-Faraj Isfahani a écrit les biographies de ces poètes dans son livre Aghani [Le Livre des Chants] dans 20 volumes ou plus. Au sujet de Sayed Homyari, qui a très clairement et ouvertement fait la satire des adversaires des Ahl-ul-Bayt, Isfahani a déclaré : « Je veux parler de ce grand poète, parce qu’il est [vraiment] très grand. Mais puisqu’il a dit certaines choses sur certains des compagnons [du Prophète], je m’abstiendrai de tout dire. Je dirai seulement quelques mots ». Ces « quelques mots » font 50 pages et dépassent ce qu’il a écrit sur n’importe lequel des autres poètes du livre ! Cela montre à quel point ce poète [Sayed Homyari] était génial. Ce sont des gens qui ont parlé des enseignements des Ahl-ul-Bayt. Leur rôle dépasse la simple récitation de poèmes car leur objectif était de clarifier les enseignements des Ahl-ul-Bayt. Tous ces [poètes] que j’ai mentionnés et d’autres aussi – il y a d’autres grands poètes aussi, mais ceux que j’ai mentionnés sont les plus éminents – ont tous suivi cette démarche. C’étaient des gens qui vivaient à l’époque des Imams (as) ou peu de temps après eux.
À notre époque, la personne qui a fait le plus grand djihad de clarification était l’Imam Khomeiny, et la plus grande chose qui ait été faite dans le djihad de la clarification est ce qu’a fait notre honorable Imam. Le regretté Imam a fait quelque chose que d’autres ne pouvaient pas faire, avec aucun matériel ou logiciel. Eux non plus n’avaient aucun espoir d’accomplir une telle chose. L’Imam Khomeiny [a accompli cela] avec des mots et de la logique. Voilà ce qu’est le djihad de la clarification. Il [L’Imam Khomeiny] a commencé à parler dès le premier jour du soulèvement, et il a continué à le faire jusqu’au jour où il est revenu ici [en Iran], quand il a parlé au cimetière de Behesht Zahra [après la victoire de la Révolution] et a dit : « Je giflerai ce gouvernement, et je nommerai un [nouveau] gouvernement ! (Sahifeh d’Imam 6 : 210). Tout cela a été fait dans le cadre du djihad de la clarification. Qu’a-t-il réalisé grâce au djihad de la clarification ? Il a éliminé une monarchie coupable, corrompue, dictatoriale, autocratique et héréditaire de longue date, et a établi à sa place, un gouvernement démocratique, religieux et islamique. Ceci [cet événement historique] met en évidence l’importance du djihad de la clarification. C’est une leçon qui a été apprise de Fatemeh Zahrah (as) et s’est poursuivie à travers le temps, jusqu’au magnanime Imam [Khomeiny].
A l’époque des efforts et du mouvement des religieux, il y avait d’autres mouvements qui travaillaient, luttaient et entraient sur le terrain avec des armes, mais ils ne pouvaient rien faire. Soit ils ont été supprimés, soit ils ont dévié. La clarification était la particularité du djihad et du mouvement islamique. Je me souviens d’une réunion avec quelques amis à Téhéran, lorsqu’un jeune homme que je connaissais de Machhad, nous a rejoint à l’improviste, disant qu’il voulait faire quelque chose. Nous avons commencé à discuter ensemble. Il était associé à ce groupe marxiste armé, connu à l’époque sous le nom de « Parti de la Jungle ». Ce que je dis date de 1968 ou 1969. Je lui ai dit : « Vous qui êtes impliqués dans ces activités, parlez-en aux gens. Les gens ne savent pas qui vous êtes ni ce que vous faites ». Il a dit : « Cela appartient à l’Islam et aux musulmans ! » Ils ne croyaient pas au djihad de la clarification et le considéraient comme quelque chose qui appartenait à l’Islam. Et il avait raison. Cela nous appartenait. Cela appartenait à l’Islam. Ils n’avaient rien de concret à dire pour convaincre le cœur des gens. Donc ils ont échoué. Ils ont été vaincus, réprimés et beaucoup d’entre eux se sont égarés. Mais l’Imam [Khomeiny] a choisi la voie de la clarification et l’a menée à ce point, et cette voie continue d’être suivie aujourd’hui.
Qu’est-ce que j’essaie de dire par là ? Je veux dire qu’aujourd’hui, le « djihad de la clarification » repose sur vous, les panégyristes. C’est vous qui continuez ce mouvement lancé par la pure [Fatemeh] Zahra (as). Faites attention à ce qu’est une élégie ? Les élégies perpétuent le travail de ceux qui ont réussi, à travers l’histoire, à la fois à l’époque des Ahl-ul-Bayt, à sauvegarder la foi et le mouvement chiites dans le passé, et ont également changé le monde à notre époque. Les élégies ont pu transférer le système de gouvernance du pays d’un système tyrannique à un système islamique. Ce mouvement s’inscrit dans la suite du brillant mouvement qu’ils ont lancé. Essayez de considérer les élégies de cette façon.
L’art de réciter des élégies et ce qu’on appelle les « Hey’at » [unités sociales et institutions qui pivotent autour de l’amour des Ahl-ul-Bayt] – ont pour centre le panégyriste et un prédicateur qui est à ses côtés – et sont les parties les plus importantes du soft power (pouvoir doux ou d’influence) de la communauté islamique. Le soft power est plus influent et plus efficace que le hard power (pouvoir dur.) Pourquoi des puissances mondiales comme les États-Unis, qui possèdent des bombes atomiques et toutes sortes d’armes avancées, font en même temps, des investissements importants dans des domaines tels que les arts, le cinéma, Hollywood ou la propagande ? Pourquoi ? C’est parce que le cinéma est un soft power. Écrire des histoires et [réaliser] des films sont des exemples de soft power. Ce type de travail est influent. Le hard power a un effet immédiat, mais il diminue avec le temps. Le hard power consiste pour les États-Unis, à se rendre en Afghanistan, à y rester pendant 20 ans et dépenser des milliards de dollars, et finir par être contraints de fuir l’Afghanistan à cause de la haine du peuple. Voilà l’effet du hard power. Le hard power, c’est lorsque les États-Unis sont arrivés entièrement équipés, ont pris le contrôle de tout l’Irak, ont renversé le gouvernement irakien et ont pris la place du gouvernement lui-même. Et puis, après 20 ans, le gouvernement le plus méprisé en Irak aujourd’hui, est le gouvernement américain. C’est le hard power. Cependant, le soft power signifie qu’un groupe apparemment minoritaire mais ayant une influence, est capable d’attirer l’attention du monde sur lui-même. Aujourd’hui, vous pouvez constater que les Palestiniens opprimés, qui manquent d’armes adéquates pour se défendre, ont attiré l’attention du monde par leur innocence, leur endurance et leur fermeté. Ainsi, la différence entre le hard power et le soft power est grande et leurs effets sont très différents.
Ce que je veux dire est que le groupe qui gère et dirige les élégies, c’est-à-dire cette communauté de panégyristes qui font partie du soft power de la communauté islamique, doit savoir ce qu’il fait, ce qu’il veut faire et quel est son devoir. Les enseignements islamiques font partie du contenu de votre travail. La logique du Coran fait partie du contenu de votre travail. Les enseignements des Ahl-ul-Bayt (as) font partie du contenu de votre travail. L’histoire des Ahl-ul-Bayt (as) et leurs souffrances, font partie du contenu de votre travail. Cet ensemble devrait être présenté aujourd’hui, dans le meilleur langage, avec la meilleure méthode et les mêmes caractéristiques que celles que vous voyez tout au long de l’histoire chiite du djihad de la clarification. C’est ce qu’on attend de vous. Si le Coran est bien récité, si un beau poème est récité avec une voix et une mélodie agréables, si un contenu correct est transmis dans cette voix et cette mélodie agréables, cela aura une plus grande influence que la plupart des hard powers du monde. C’est ainsi que la République islamique a progressé au cours des 40 dernières années. La République islamique s’est appuyée davantage sur le soft power que sur le hard power. Bien sûr, vous savez que je suis pour la recherche d’armes avancées qui répondent à nos exigences et correspondent aux capacités de nos ennemis. Cependant, je suis également convaincu qu’en plus du hard power et des armes, nous devons également accroître nos armes intellectuelles, nos armes verbales et notre logique puissante. C’est notre attente. Nous attendons cela de nos poètes, de nos panégyristes, de nos chanteurs et des gens qui ont une bonne voix.
Il y a deux aspects importants à considérer concernant ces soft powers. Vous devez évaluer votre travail en fonction de ces deux aspects. L’un est la capacité d’inspirer et de créer un mouvement, et l’autre est d’assurer une direction et une précision correctes. En d’autres termes, votre ciblage doit être précis. Vous voyez, l’une des choses auxquelles nous avons prêté attention et que nous avons réussi à réaliser en ce qui concerne la capacité de nos missiles, est la précision de notre ciblage. Cela signifie que nous pouvons, à 2 000 kilomètres de distance, cibler et atteindre un point précis. Il (le missile) ne s’égarera pas, par exemple, et ne tombera pas dix mètres plus près ou plus loin. C’est le genre de ciblage que vous devez vous fixer comme objectif. Gardez ces deux aspects à l’esprit dans les choses que vous faites. Le premier aspect est de voir à quel point ce que vous présentez est capable d’éveiller les autres, à quel point cela peut toucher les cœurs et créer un mouvement. Le deuxième aspect est la précision dans le mouvement. Parfois, nous voulons faire quelque chose de bien. Nous disons quelque chose, mais nous ne prêtons pas attention aux détails de nos paroles. Ainsi, alors que le monde islamique a besoin d’unité, nous créons des conflits et des divisions. C’est un manque de précision. J’insiste sur le fait que la précision est nécessaire dans la compréhension et l’expression des enseignements religieux. Heureusement, beaucoup de nos chers panégyristes sont aujourd’hui, bien formés. Ils ont des diplômes universitaires, connaissent et comprennent l’arabe, et beaucoup d’entre eux connaissent bien le Coran et les hadiths. C’est comme ça aujourd’hui. Les panégyristes sont différents de ceux du temps de ma jeunesse. La communauté des panégyristes est une communauté honorable et digne (de respect). J’attends d’eux qu’ils transmettent, correctement et précisément, les enseignements islamiques, à leur public, en utilisant des méthodes spéciales de récitation d’élégies et d’éloges funèbres. C’est mon attente.
Apprenez à bien connaître et à vous familiariser avec les livres de hadiths. Faites du Nahj-ul-Balaghah votre compagnon. Le Nahj-ul-Balaghah est une mer de connaissances. Lorsque vous regardez les sermons du Nahj-ul-Balaghah, vous constaterez que certains sermons sont particulièrement riches en sagesse, et que même un seul mot a le pouvoir d’inspirer et de mobiliser une nation entière. Faites du Sahifah Sadjadyah votre compagnon. La forme utilisée dans le Sahifah Sadjadyah, est celle des supplications. Son contenu se compose également de nombreuses supplications et prières, mais il regorge également de précieux enseignements religieux. Le Sahifah Sadjadyah est un phénomène extraordinaire dans l’Ecole des Ahl-ul-Bayt (as). Voyez comment l’Imam Sadjad (as) prie pour les défenseurs des frontières islamiques. Il y a une supplication uniquement pour ceux qui protègent les frontières. A cette époque, qui étaient les gardes-frontières ? C’était les soldats de Bani Omeyyah. L’Imam prie pour eux. Un garde-frontière est un garde-frontière. Quel qu’il soit, il protège la frontière du pays islamique. Il [l’Imam Sadjad (as)] priait pour les gardes-frontières. Ce sont des leçons sur lesquelles nous devons réfléchir.
La frontière du monde islamique se trouve aujourd’hui à Gaza. Le pouls du monde islamique bat aujourd’hui à Gaza. Ils [les Palestiniens] se dressent contre le monde de la mécréance, le monde des Taghut [puissances dominatrices et maléfiques], le monde de l’arrogance et les États-Unis. Ils ne sont pas seulement confrontés au régime sioniste. Le président américain [Joe Biden] a clairement déclaré qu’il était sioniste. Il a raison. La même malfaisance qui existe chez les sionistes, existe aussi en lui. Il a les mêmes objectifs maléfiques qu’eux. Ils [les Palestiniens] s’opposent (à ces puissances). Nous devons comprendre ce que nous devons faire. L’une des caractéristiques est que les moudjahids de la clarification doivent bien identifier ce qu’il est nécessaire de clarifier aujourd’hui. Ils doivent comprendre les enjeux de leur époque. Aujourd’hui, vous devez apporter des clarifications sur Gaza. Aujourd’hui, il faut parler de l’hostilité dirigée contre le système islamique. Ils préparent et mettent en œuvre toutes sortes d’hostilités (de complots) contre le système islamique. Aujourd’hui, ils voient qu’il n’est pas dans leur intérêt d’utiliser des armes et (de prendre) des mesures militaires. Mais en termes de soft power, non seulement les États-Unis, mais aussi leurs partisans et les ennemis de l’islam, produisent des films et diffusent une fausse propagande contre l’islam et le système islamique. Vous devez vous dresser fermement contre eux.
Les élections [du Majlis et de l’Assemblée des experts] auront lieu [le 1er mars 2024]. Certains ne veulent pas que ces élections se déroulent comme le mérite cette nation. Ils tentent de décourager les gens, ils tentent de semer la méfiance au sein de la population, et tentent de faire croire que les élections sont inutiles et ne servent à rien. En réponse à cela, le djihad de la clarification doit s’impliquer et dire la vérité. Certains souhaitent affaiblir la participation du peuple à la gestion des affaires du pays – ce qui est la preuve que la démocratie religieuse a été réalisée dans le pays – dans l’espoir que les paroles de l’imam Khomeiny se révèlent fausses. Leur objectif est de montrer que la promesse de Dieu est à l’opposé de la réalité. Il s’agit d’une démarche hostile et des mesures doivent être prises. Quiconque s’oppose aux élections, s’oppose en réalité, à la République islamique et à l’Islam. Il est de notre devoir de participer aux élections. La participation aux élections est un devoir. Aujourd’hui, le sens des responsabilités vis-à-vis des élections, est une des choses qu’une communauté moudjahid (révolutionnaire) doit promouvoir, dans le djihad de la clarification.
Ceux qui rendent les gens pessimistes au sujet du gouvernement, leur font perdre leur espoir dans l’avenir. [En conséquence] quand il y a un point fort dans le système [islamique], ils le transforment en faiblesse. L’une des forces du système est sa lutte contre la corruption. Dès que la corruption apparaît quelque part, les responsables gouvernementaux, les responsables judiciaires et autres sont prêts à lutter contre elle. Cette lutte contre la corruption est une de nos forces. Mais certains arrivent à ce moment-là et disent : « Regardez ! Il y a de la corruption ! » Eh bien oui. La corruption existe. Ce qui constitue une faiblesse, est que la corruption soit tolérée ou soutenue. Combattre la corruption est une force. Ils s’efforcent de transformer cette force en faiblesse. Nous devons nous opposer à eux. Le magnanime Imam [Khomeiny] ne tolérerait pas du tout une telle chose. Il y avait des cas où nous tolérions certaines choses, mais l’Imam Khomeiny n’a jamais toléré ces choses. Il disait la vérité, directement et explicitement. Il disait ce qu’il avait besoin de dire. Il nommait des gens. Il nommait certains groupes et mouvements, afin de clarifier les choses pour les gens. Ce faisant, il a pu jeter les bases solides du système qui, Dieu soit loué, est devenu plus fort au cours des 40 dernières années, et continuera à se renforcer encore davantage.
La nation iranienne aime l’Islam. La nation iranienne aime l’indépendance et la dignité nationale. La nation iranienne déteste suivre et obéir aux puissances mondiales. Elle a honte de voir que les Américains et d’autres pays puissants veuillent s’imposer et lui donner des ordres, comme ils le faisaient à l’époque des Taghut (des Pahlavis). La nation iranienne ne peut tolérer de telles choses et c’est pourquoi elle soutient la République islamique, parce que la devise de la République islamique est la dignité nationale, l’indépendance nationale et le progrès national. Ce sont les devises de la République islamique. La nation les aime et ce chemin est le chemin de Dieu. Lorsqu’un chemin est le chemin de Dieu et que les serviteurs de Dieu empruntent ce chemin, aucune puissance ne peut les forcer à reculer.
Si Dieu le veut, vous poursuivrez avec force et fermeté, le précieux djihad de la clarification, et transmettrez ces précieux héritages à la génération suivante. Si les jeunes sentent qu’ils ont plus de responsabilités que leurs prédécesseurs, nous verrons de plus en plus de progrès chaque jour, in-cha-Allah.
Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !