Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur terre !

 

Au nom de Dieu, le Tout- Miséricordieux, le Très-Miséricordieux.

Je souhaite la bienvenue à chacun d’entre vous, mes chers frères et sœurs, à vous qui êtes enseignants, contribuez à développer les vertus et construisez l’avenir de notre pays. J’adresse mes salutations à la communauté des enseignants dans tout le pays, et présente mes félicitations à tous nos chers enseignants, à l’occasion de la Journée des enseignants. Je souhaite également rendre honneur à la mémoire de notre estimé professeur et martyr, le regretté Ayatollah Motahhari, dont cette journée est toujours associée à sa mémoire. Cette journée du 12 Ordibehesht [1er mai] est pour nous, l'occasion d'exprimer notre admiration à la communauté des enseignants à travers le pays. C’est une occasion pour exprimer à la fois notre gratitude et notre respect, et de rendre honneur également, verbalement, à nos chers professeurs dans la mesure de nos capacités. Bien entendu, honorer verbalement ne suffit pas, mais c’est quand-même nécessaire. Nous aborderons également certaines questions liées au système d'éducation et d'enseignement [à cette occasion].

Plus le métier d’enseignant sera respecté, plus il sera attractif. Lorsqu’une profession est tenue en haute estime, dans une société, l’attrait de cet emploi grandit naturellement. Lorsque l’attrait d’une profession augmente, des personnes hautement qualifiées seront attirées par cette profession. [Ainsi,] la communauté des enseignants sera améliorée scientifiquement et moralement. Une fois que cela se produira, le pays s’améliorera en termes d’éducation et d’enseignement. Vous voyez, c'est un calcul simple. Nous devons garantir que la profession enseignante soit respectée dans le monde entier. Il revient aux médias, aux orateurs et aux plateformes de discours publics, de définir et de rendre honneur à la profession d’enseignant. Voilà en ce qui concerne l’enseignant.

Comme je l’ai mentionné, rendre honneur aux enseignants » est nécessaire. Tout d’abord, « Celui qui ne remercie pas les gens n’a pas remercié le Créateur » (Uyun Akhbar al-Reza, 2 : 24). Il est important que chacun fasse preuve de gratitude envers les enseignants. C’est vous qui formez nos enfants, leur enseignez et les préparez à leur vie future. Il s'agit d'une tâche majeure. La nation entière, chaque personne dans le pays, quelle que soit sa position ou sa profession, doit remercier les enseignants. Deuxièmement, lorsque je dis que nous devons « remercier les enseignants », c'est parce que je veux que l'opinion publique du pays prête attention à l'importance de l'éducation et de l'enseignement, ainsi qu'à l'importance des enseignants. Bon nombre des problèmes que nous rencontrons concernent l’opinion publique. Lorsque l’opinion publique se concentre sur une chose et la soutient, cette tâche devient plus facile à accomplir. À l’heure actuelle, nous sommes confrontés à des défis matériels dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, et à des questions liées aux moyens de subsistance, au travail et à l’environnement éducatif. Si l'opinion publique s'intéresse à cette question, si elle apprend à connaître les enseignants et à les apprécier, cela aura un impact sur tous ces problèmes. C'est ce que nous voulons. Je crois qu'il est important de reconnaître et de remercier publiquement les enseignants, afin d'attirer l'attention de l'opinion publique sur cette question.

Mais pourquoi devons-nous parler de système d’éducation et d’enseignement ? C’est parce que le [Ministère de] l’Éducation et de l’Enseignement n’est vraiment pas au même niveau que les autres organisations du pays. Tout le monde doit accepter cela. Quand je dis qu’il « n’est pas au même niveau que d’autres organisations », cela soulève une question dans l’esprit de beaucoup de gens. C’est là que se manifeste l’opinion publique que j’ai mentionnée plus tôt. Qu’est-ce que je veux dire quand je dis qu’il n’est « pas au même niveau que d’autres organisations ? » J’entends par là, que d'autres organisations utilisent une main-d'œuvre humaine, tandis que le [ministère de] l'Éducation et de l'Enseignement crée une main-d'œuvre humaine. Il crée des ressources humaines. Oui, nous avons également un système d’enseignement supérieur, mais celui-là est la base de celui-ci. Ces douze années ne doivent pas être sous-estimées. L'identité des ressources humaines prend forme dans le système d'éducation et d'enseignement. Lorsqu’un enseignant est activement présent, il contribue en réalité, à façonner l’identité [des élèves]. Votre comportement, vos paroles, les positions que vous adoptez, vos gestes et même une simple plaisanterie ou une réprimande dans la classe, peuvent avoir un impact sur votre public qui est la jeune génération qui devra prendre des décisions et façonner l'avenir de notre pays.

Voilà donc [l’importance] du système d’éducation et d’enseignement. Il prépare la main-d’œuvre et les ressources humaines, et les ressources humaines constituent le plus grand atout pour un pays. A quoi cela sert d’avoir du pétrole, des mines, de l’or sous terre, toutes sortes de richesses souterraines, de l’air pur et une bonne atmosphère, si nous n’avons pas les gens qui peuvent les utiliser ou en faire usage ? Au siècle précédent, l’Afrique possédait la plus grande richesse du monde. Mais il lui manquait des personnes capables de l’utiliser. Les Européens ont profité de cette opportunité pour exploiter l’Afrique. Ils ont ramassé et emporté ses richesses. C'est pourquoi les ressources humaines sont si importantes, et c'est le système d'éducation et d’enseignement qui prépare ces ressources. Dans notre pays, comme dans tout autre pays, notre sécurité, notre développement, notre santé, notre bien-être, nos connaissances, notre recherche et toutes nos valeurs humaines et islamiques, dépendent de nos ressources humaines. Le système d'éducation et d’enseignement construit ces ressources humaines. Par conséquent, nous devons discuter et parler en profondeur du système d’éducation et d’enseignement. Il y a beaucoup de travail à faire à cet égard.

Je voudrais dire quelques mots supplémentaires concernant le système d'éducation et d’enseignement. Bien entendu, les déclarations du ministre étaient très bonnes. Une grande partie de ce qu’il a dit était conforme aux recommandations formulées précédemment. Dieu soit loué, les développements qu’il a mentionnés sont importants. Certains d’entre eux figuraient dans les rapports [que j’avais reçus] et je peux en citer quelques-uns. Je voudrais dire également quelques mots sur le système d'éducation et d’enseignement ainsi que sur les attentes que nous avons de nos enseignants et de la communauté d’enseignants de notre pays.

Dans le domaine de l'éducation et de l’enseignement, je soulignerai plusieurs sujets principaux. L'un des plus importants est la question de la « transformation », comme l'a évoqué le ministre. Dans le passé, nous avons enfermé ce document de transformation [Document Fondamental de transformation de l'Éducation] dans un tiroir pendant plusieurs années. Aucune mesure n'a été prise et nous avons subi des pertes. Durant les années où ce Document n'a pas été appliqué, aucun progrès n'a été réalisé et nous avons subi des pertes. Eh bien, j'ai heureusement appris que le Document a été révisé et est en voie d'achèvement. Il est dans sa phase finale et une feuille de route pour sa mise en œuvre, a été préparée. Toutes ces questions sont importantes, en particulier la feuille de route qui fournit des orientations sur la manière de mettre en œuvre le Document, afin d'avoir un impact significatif sur tous les niveaux d'éducation et d’enseignement. C’est une nouvelle prometteuse. Ne permettez pas que cela soit interrompu et avancez avec sérieux.

À chaque étape du développement, il est essentiel d’intégrer la contribution des élites. Il existe des élites, à l’intérieur et à l’extérieur du système d’éducation et d’enseignement, [du pays] qui ont des opinions à partager. Il y a des gens qui n'occupent peut-être pas une position importante dans le système d'éducation et d’enseignement, mais ont des idées et des opinions [utiles]. Leurs opinions devraient être entendues et ce Document doit être modifié et amélioré régulièrement. Ainsi, vous pouvez le mettre à jour aujourd’hui, mais il faudra peut-être, le remettre à jour, deux ou trois ans plus tard, car les changements se produisent rapidement. Par conséquent, nous devons bénéficier de ces élites. C'était le premier aspect de la question, la question de la transformation.

Le deuxième sujet concerne l’autonomisation des enseignants. Il existe deux types d’autonomisation. L’une concerne les moyens de subsistance et les problèmes matériels. C’est une chose sur laquelle nous avons toujours insisté et le gouvernement devrait faire les efforts nécessaires dans ce domaine, autant que possible. Il s’agit d’une question à part entière qui est nécessaire, et des efforts doivent être déployés autant que possible, dans ce domaine. Cependant, l’autonomisation a une autre dimension sur laquelle je souhaite me concentrer, à savoir la force spirituelle des enseignants – l’amour qui existe naturellement chez l’être humain pour enseigner et éduquer les autres – et les connaissances, besoins et expériences nécessaires, pour renforcer leur pouvoir en matière d’enseignement. Le renforcement du travail de l'enseignant [est un autre type d'autonomisation]. J’ai mentionné que c’est vous qui façonnez les êtres humains. Vous préparez la main d’œuvre et les ressources humaines. Pour y parvenir, il ne suffit pas d’aller en classe et d’enseigner certaines pages d’un manuel. Cela est également nécessaire, mais cela ne suffit pas. Lorsque nous entrons dans une classe, en tant que responsable, en tant que responsable d'un groupe et de l'avenir d'un groupe, nous voulons leur donner une image de l'avenir. Nous devons entrer en classe avec cette intention, cet esprit, cette motivation et cette compréhension, en tant qu’enseignant. C'est ce que je veux dire. C’est ainsi qu’on acquiert l’autonomisation.

Eh bien, si nous voulons que la communauté enseignante atteigne le niveau standard - le niveau que j'ai mentionné - nous devons naturellement renforcer les centres de formation des enseignants, également mentionnés par le ministre. J'ai recommandé et souligné à plusieurs reprises, l'importance de l'Université Farhangian [l’université publique de formation des enseignants] et des centres de formation des enseignants. Je tiens à souligner une fois de plus, que nous ne devons pas sous-estimer ces lieux qui sont très importants. En fait, c’est à l’Université Farhangian que se forme la nouvelle génération d’enseignants du pays. C’est très important. C'est un autre aspect de la question.

Le troisième aspect concerne le domaine de l’éducation. À une époque, certains essayaient de faire croire qu’un département d’éducation n’était pas nécessaire. Pourquoi ? Leur logique était que l’éducation devait être réalisée par les enseignants eux-mêmes. C'est exact. Le travail d’un enseignant ne consiste pas seulement à enseigner. Il doit également former et éduquer les élèves. Mais ce n'est pas suffisant. C’est le principal point de discorde. Le département d’éducation est l'une des sections les plus importantes (du ministère) de l'Éducation et de l’Enseignement. Bien entendu, aujourd’hui, le département d’éducation a ses propres problèmes. Il y a un manque de ressources financières et des opinions divergentes à ce sujet, mais ce secteur doit être renforcé.

La première tâche du département d’éducation est de prévenir l'apparition et la contamination des préjudices moraux et sociaux, causés aux jeunes. Je suggère que nos jeunes - nous avons des millions d’élèves dont beaucoup sont des jeunes et des adolescents actifs – agissent pour prévenir les maux sociaux. Eh bien, le principe est qu’il ne devrait y avoir aucun problème social au sein des écoles, et il est de la responsabilité du département de l’éducation de résoudre ce problème. Maintenant, bien sûr, on donne des statistiques qui montrent que ces problèmes ont considérablement augmenté. Mais je ne fais pas vraiment confiance à ces statistiques. Ce ne sont pas des statistiques très fiables. Mais il y a des problèmes, comme les comportements violents, les relations inappropriées et d’autres choses que je ne veux pas mentionner. Le département de l’éducation doit s'occuper de ces questions.

L'une des autres questions liées au domaine de l’éducation scolaire, est la clarification des intérêts fondamentaux du pays et de la République islamique. Il faut les expliquer aux jeunes. Si ces millions de jeunes qui sont dans le système d'Education et d'Enseignement et dans nos écoles, connaissent les intérêts fondamentaux du système et de leur pays, s'ils savent qui sont les amis et les ennemis de leur pays, et s'ils connaissent les enjeux fondamentaux de leur pays, la propagande des ennemis et les milliards qu'ils dépensent en propagande, pour tromper l'opinion publique, deviendront inefficaces. Si des mesures préventives sont prises dans ce domaine, et que nos jeunes soient vaccinés intellectuellement, la propagande des ennemis deviendra inefficace.

Présentez à la jeunesse du pays les éléments des intérêts nationaux et les raisonnements qui les sous-tendent. Ceci est également important. Par exemple, à propos des États-Unis, ils scandent « Mort à l’Amérique ! » Le jeune scande cela, mais il doit comprendre pourquoi il dit : « Mort à l’Amérique ! ». Pourquoi devons-nous dire : « Mort au régime sioniste ? » Ils doivent comprendre la logique qui existe derrière cela. Pourquoi disons-nous que nous ne sommes pas disposés à entretenir des relations avec tel gouvernement ou tel pays ? Quelle est la raison ? Ils doivent comprendre la logique qui se trouve derrière ces intérêts généraux. C’était un autre sujet lié au département d’éducation.

Un autre aspect de la question est celui d’une gestion cohérente au sein [du ministère] de l’Éducation et de l’Enseignement. D'après ce qu'on m'a rapporté, en moyenne, au cours des dernières années, nous avons eu un nouveau ministre de l'Éducation et de l'Enseignement tous les deux ans. Un nouveau ministre tous les deux ans ! Eh bien, ce qui va arriver à cette organisation est évident. Quand il commence juste à faire quelque chose d’important, le ministre doit partir. Lorsque le ministre part, l'équipe de direction sous sa supervision, change également. Le travail essentiel qui doit être fait, n’est pas fait. J'insiste fortement sur la nécessité d'une direction stable, depuis les postes de haut niveau jusqu'aux postes de niveau intermédiaire, afin d'exécuter efficacement les programmes. C’est un sujet qui concerne à la fois l’intérieur et l’extérieur du [ministère] de l’éducation et de l’enseignement.

Un autre sujet qui me semble important, est la création de modèles dans la communauté d’enseignants. En tant qu’enseignants dans tout le pays, qui admirez-vous et qui sont vos modèles ? Nous avons des modèles dans d’autres domaines. Par exemple, dans le sport, les champions sont des modèles. Dans le domaine de l’art, par exemple, les artistes de premier plan sont des modèles. Dans le monde de l’éducation religieuse et du clergé, il existe des personnalités éminentes qui servent de modèles. Les étudiants des centres islamiques admirent ces autorités religieuses ou certains professeurs. Qui sont les modèles de la communauté des enseignants ? Il faut les présenter. Le Ministère de l'Éducation et de l’enseignement devrait parcourir le pays, pour trouver des enseignants exceptionnels en termes de pédagogie. Par exemple, un enseignant qui enseigne bien et a un enseignement exceptionnel, un enseignant qui a passé une grande partie de sa vie à enseigner. Nous avons des professeurs – très peu, peut-être quelques-uns seulement – qui ont enseigné pendant 50 ou 60 ans ! C'est très important. Ce sont des modèles. [Ou il y a] un enseignant qui enseigne dans des régions difficiles et isolées. Il se rend à vélo, dans une région isolée, enseigne à cinq ou dix élèves, et revient chez lui.

Les enseignants qui persévèrent dans leur dévouement, éduquent et valorisent cette mission malgré toutes sortes de défis personnels, extérieurs, psychologiques et physiques, sont de véritables héros. Ces personnes doivent être identifiées partout où elles se trouvent dans le pays, et reconnues comme des héros. Dans chaque province, tour à tour, un certain nombre de ces enseignants devraient être choisis comme héros — peut-être 3, 5 ou 10 d'entre eux- et récompensés par certains avantages pour leurs efforts. C’est une des mesures nécessaires à prendre. Cela encourage et motive les enseignants, et nous avons besoin de ce genre de motivation.

Il y a certaines choses que je dois mentionner concernant les attentes que nous avons des enseignants. Nous aussi, nous avons certaines attentes des professeurs. L’une des attentes, qui est peut-être la plus importante, est celle que j’ai mentionnée précédemment. Les enseignants ne se contentent pas de transmettre des connaissances, ils développent également l’identité de l’élève. Faites attention à ce point. Sachez que vous construisez la personnalité de ces adolescents et de ces jeunes. Si vous travaillez assidûment, quand ils iront à l’université, s’ils rencontrent un problème, ce problème ne les affectera pas. Leur identité sera déjà construite. En fait, votre tâche est d’extraire les capacités et les talents innés du jeune qui est dans votre classe. Il ou elle possède la capacité d’écrire, mais cette capacité lui manque actuellement. Vous libérez ce potentiel. L’élève a la capacité de résoudre les problèmes, mais il lui manque la capacité de le faire, ou de concevoir un sujet. C’est vous qui leur enseignez ces choses. En d’autres termes, vous extrayez ces talents, comme les mines d’or et d’argent d’où sont extraits l’or et l’argent. Vous extrayez [les talents des élèves]. Par conséquent, vous construisez leur identité. Vous devez leur enseigner des connaissances, ce qui est une priorité absolue. Vous devez leur inculquer la confiance en soi, le courage, la motivation et l’enthousiasme pour le travail et les études, afin qu’ils puissent manifester les capacités qui existent en eux-mêmes. C'est le premier point.

Le deuxième enjeu découle du premier et consiste à découvrir les talents des élèves. En tant qu’enseignants, vous êtes en relation avec ces jeunes et ces adolescents, plus que quiconque. Même leurs parents n’ont peut-être pas autant de liens avec eux, surtout compte tenu des défis de l’époque moderne et la prédominance de la technologie numérique. Si un enseignant prête attention à ses élèves, il peut découvrir leurs talents et les guider pour les développer davantage. Il peut informer leurs parents ou les mettre en relation avec des centres compétents pour développer ces talents. C'est le deuxième point.

Le troisième point, qui est également très important à mon avis, est d'apprendre à vos élèves comment avoir une perspective nationale. Ce que je veux dire, c'est que nous avons un plan global pour diriger le pays et pour son progrès. C'est un tableau. Si les cases de ce tableau sont correctement remplies, le pays progressera. Votre classe est l'une des cases de ce tableau. L'élève doit se sentir partie intégrante d'un groupe, d'un tout. L’élève doit se rendre compte qu’il fait partie d’un mouvement collectif et général, qu’il est une pièce du puzzle du progrès du pays. Cela doit être enseigné aux élèves. Bien entendu, les enseignants eux-mêmes, devraient le ressentir, avant de l’enseigner à leurs élèves. C'est mon conseil aux professeurs. Votre classe n’est pas une partie distincte mais un élément de cet ensemble, qui fait avancer cette machine géante – le pays, la société ou le système – et lui donne son propre mouvement. Vous devez voir votre travail de cette façon et inculquer cette perspective à vos élèves. C’est ce que signifie donner à vos élèves un sentiment d’identité. Ils doivent sentir qu’ils font partie d’un grand tout qui fait avancer le pays tout entier. Les choses qu’ils font ne sont pas seulement des tâches personnelles. Oui, ils étudient et apprennent, mais cet apprentissage s’inscrit dans le cadre d’une mission plus vaste, menée à l’échelle nationale. Ce concept doit être transmis aux étudiants. Familiarisez-les avec les réalisations de la nation et avec les avoirs du pays. Partagez avec eux, les triomphes qui ont été obtenus en suivant le bon chemin et en scandant les bons slogans. Faites-leur également prendre conscience des dangers et de l’hostilité des ennemis. C'est une autre attente.

L’attente suivante est de créer de l’espoir. J'insiste souvent sur la question de donner de l'espoir aux jeunes, car l'espoir garantit l'avenir du pays. Tous ceux qui donnent de l'espoir aux jeunes et aux adolescents d'aujourd'hui, ou contribuent à donner de l'espoir à cette génération, ont en fait, contribué à construire l'avenir du pays. [À l’inverse,] ceux qui cherchent à décourager les jeunes en raison de leur opposition à une personne, à un système ou à un gouvernement particulier, nuisent en fait, à l’avenir du pays. Favoriser l’espoir, c’est mettre en avant les avancées et les progrès, expliquer les aspects positifs et décrire les perspectives qui contribuent à accroître les motivations pour l’avenir. Il peut y avoir des faiblesses dans le pays, le système ou le gouvernement que vous connaissez, mais il n’est pas nécessaire de les répercuter et de décourager les jeunes. Vous devez essayer de leur donner l’espoir en l’avenir. Cet espoir les fera bouger et les conduira dans la bonne direction. Ainsi, en insufflant l’espoir, vous contribuez à l’avenir du pays. C'est un autre point.

Le point suivant, outre l’éducation et l’enseignement dont j’ai parlé, est d’encourager les élèves à s’engager dans des activités sociales. Il existe de nombreuses activités dans la société, telles que la participation aux activités des mosquées, le bénévolat pour des œuvres caritatives, la participation à des célébrations de rue à des occasions telles que le 15 Cha'ban et l'Aïd al-Ghadir, la participation à des projets de construction, la participation aux « Rahyan-e Noor » [caravanes religieuses qui se rendent sur les champs de bataille de la guerre Iran-Irak pour familiariser la jeune génération avec les événements de cette époque] et aux « Rahyan-e Pishraft » [Programme de visite et de présentation des progrès réalisés dans le pays], ainsi qu’au bénévolat dans des villages reculés, pour aider ceux qui en ont besoin. Encourager les jeunes à participer à ces activités leur offrira non seulement une expérience précieuse, mais contribuera également à résoudre de nombreux problèmes du pays. Nous comptons actuellement près de 17 millions d’élèves. Sur ces 17 millions, au moins 7 millions sont des jeunes et des adolescents qui peuvent jouer un rôle dans différents domaines. Vous devez utiliser au maximum, ces forces, pour faire avancer le pays et faire avancer le travail. C'était un autre point.

La dernière question concerne la formation professionnelle, à laquelle l'honorable ministre a également fait référence dans ses déclarations. Il y a quelques jours, j'ai eu une réunion dans ce même Husseinyah, avec les chers travailleurs, où j'ai déclaré que la base de leur niveau de compétences se construit à l'école. En d’autres termes, s’il y a une formation professionnelle dans les écoles ordinaires du pays – en plus de ce qui se fait dans les instituts techniques et privés – il me semble que cela contribuera à des progrès significatifs.

C'étaient mes attentes. Bien entendu, les chers professeurs font du bon travail et beaucoup d’entre eux répondent à ces attentes, sans que j’aie besoin de dire quoi que ce soit. Cependant, ces choses devraient se répandre largement, au sein de la communauté d’enseignants.

La question de Gaza est aujourd’hui, la question dominante dans le monde. En d’autres termes, au niveau international, les sionistes malgré leurs efforts et les efforts de leurs partisans américains et européens, n’arrivent pas à détourner l’opinion publique mondiale de Gaza. Il suffit de voir ce qui se passe dans les universités américaines. Comme je l'ai lu dans les journaux aujourd'hui, plusieurs autres universités ont rejoint [les manifestations]. [Aussi] en Australie et dans plusieurs pays européens, les nations sont préoccupées par la situation à Gaza. C'est la question dominante dans le monde. Nous ne devons pas permettre que cette question soit minimisée aux yeux de la communauté internationale. Il faut la maintenir au premier plan [des enjeux mondiaux]. Les pressions sur le régime sioniste, doivent continuer et augmenter de jour en jour.

Il y a une question qui mérite attention. Aujourd’hui, le monde entier constate le comportement du régime sioniste qui a massacré plus de 30 000 personnes, au cours des six derniers mois, dont au moins la moitié étaient des femmes et des enfants. Ce n’est pas une affaire insignifiante. Ces actes impitoyables et la sauvagerie de ces chiens enragés, leurs attaques contre les enfants, les malades, les personnes âgées et les femmes palestiniennes ne sont pas une affaire insignifiante. Ce sont des choses qui prouvent la justesse des positions de la République islamique à l’égard du monde. La justesse de la position qui a toujours été adoptée par la République islamique d’Iran, a été prouvée. De quelle manière ? [Certaines personnes demandent] « Pourquoi la République islamique scande-t-elle « Mort au régime sioniste » depuis toutes ses décennies ? Ce slogan s’est avéré correct. Il a été démontré au monde entier, que la République islamique et la nation iranienne avaient raison, vu la nature maléfique et malveillante du régime sioniste, dans cette importante épreuve. Il a été prouvé que la République islamique avait raison [dans sa position à l’égard du régime sioniste].

Un autre problème concerne le comportement des États-Unis. Voyez comment les États-Unis et leurs alliés réagissent à toute opposition verbale à Israël. Les étudiants des universités américaines n’ont rien détruit, ils ne scandent pas de slogans pour détruire quoi que ce soit, ils n’ont tué personne, ils n’ont rien incendié et ils n’ont cassé aucune vitre, mais ils sont traités de cette manière. Le comportement des États-Unis démontre le bien-fondé de l’attitude négative de l’Iran à l’égard des États-Unis et justifie le slogan « Mort à l’Amérique » que vous scandez. Cela prouve au monde, que les États-Unis sont complices de ces crimes. Ils sont complices. Il se peut qu’ils disent parfois quelque chose qui semble montrer de la sympathie, mais ce ne sont que des mensonges contraires à la réalité. Ce qui se voit dans la pratique, est la collaboration et la complicité des États-Unis avec le régime sioniste dans ce crime massif et ce péché impardonnable. Ils sont les partenaires de ces crimes. Comment peut-on être optimiste face à un tel système et un tel régime ? Comment est-ce possible ? Comment pouvez-vous croire ce qu’ils disent ? C'est un point.

Le point suivant concerne la situation actuelle en Palestine. Nous estimons que le problème en Asie de l’Ouest, ne sera pas résolu tant que la Palestine ne sera pas restituée à ses propriétaires. Même s’ils essaient pendant encore 20 ou 30 ans, de maintenir le régime [sioniste] au pouvoir – ce qu’ils ne peuvent pas faire, par la volonté de Dieu – cela ne résoudra rien. Le problème ne sera résolu que lorsque la Palestine sera restituée à ses propriétaires légitimes, c’est-à-dire le peuple palestinien. La Palestine appartient aux Palestiniens, parmi lesquels se trouvent des musulmans, des chrétiens et des juifs. La Palestine leur appartient et doit leur être restituée. Ils ont le droit de former leur propre gouvernement et leur propre système, puis de décider comment traiter les sionistes. Qu’ils expulsent les sionistes ou leur permettent de rester, c’est à eux de décider. C'est la solution que nous avons proposée, il y a plusieurs années. Elle a été officiellement enregistrée auprès des Nations Unies, et nous insistons toujours sur cette solution. Le problème en Asie de l’Ouest, ne sera pas résolu tant que cela ne se produira pas.

Certains imaginent que s’ils persuadent les pays de la région de normaliser leurs relations avec le régime sioniste, la question sera réglée. Non, ils ont tort. Supposons que des pays de la région, principalement des pays arabes, normalisent leurs relations avec le régime sioniste, une telle mesure ne résoudra rien. [Au contraire] cela créera des problèmes à ces gouvernements. En d’autres termes, les gouvernements qui ignorent ces crimes et tendent la main au régime [sioniste], malgré les crimes qu’il a commis, devraient attendre que leur propre peuple se soulève contre eux. Les nations de la région sont peut-être aujourd’hui opposées au régime sioniste, mais ce jour-là, elles se soulèveront contre leurs propres gouvernements. Le problème ne sera pas résolu [de cette manière]. La Palestine doit être restituée aux Palestiniens. Nous espérons que cela se réalisera, in cha Allah, par la volonté de Dieu, Tout Puissant, le plus tôt possible.

 

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !