Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé, le 17 mai 2025 par l’Imam Khamenei, Guide de la Révolution islamique, lors d’une rencontre avec un groupe d’enseignants et d’éducateurs venus de tout le pays.
Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître Abi al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur Terre.
Soyez les bienvenus, chers frères et sœurs ! Cette réunion annuelle que nous avons avec les estimés enseignants et responsables du système éducatif du pays, a pour but de leur exprimer notre admiration. Autrement dit, je souhaite, à travers cette rencontre et les discours prononcés ici, témoigner de ma reconnaissance et de mon admiration pour la communauté enseignante. Bien sûr, cette réunion nous offre également l’occasion d’aborder certains problèmes auxquels notre système éducatif est confronté. Grâce à Dieu, le ministre honorable, à mon avis, a évoqué les questions les plus importantes concernant l’éducation. Nous devons aussi nous réjouir que durant cette période, en particulier, l’honorable Président [Massoud Pezeshkian] ait accordé une attention particulière aux questions liées à l’éducation et à l’enseignement. J’ai maintes fois souligné que tout ce que nous investissons dans l’éducation et l’enseignement, constitue en réalité, un investissement et non une dépense. C’est une manière de poser des bases qui auront des retombées multiples. Heureusement, l’estimé Président adhère à cette idée. L’honorable ministre est également un des administrateurs éminents du secteur éducatif et maîtrise parfaitement les questions pédagogiques. Ce sont des opportunités qui nous l’espérons, seront bien exploitées.
D’après ses déclarations, certaines initiatives ont déjà commencé et d’autres sont sur le point de débuter. Mon insistance et ma recommandation sont que vous considériez le suivi comme essentiel. Je recommande toujours aux gestionnaires et aux responsables du pays d’agir ainsi. Beaucoup de responsables viennent ici, tiennent de bons discours, mais on ne voit pas de résultats concrets issus de ces paroles. Il faut assurer un suivi rigoureux pour que chacune de ces bonnes idées et de ces visions, justes et précises, sur l’éducation et l’enseignement, soit poursuivie et concrétisée. Bien sûr, nous ne recherchons pas des résultats à court terme en matière d’éducation et d’enseignement. Ce n’est pas dans l’essence de l’éducation et de l’enseignement. Cependant, le mouvement et le processus doivent montrer des signes de ce que nous faisons et vers où nous nous dirigeons.
Je voudrais mentionner quelques points concernant les enseignants. J’ai également noté certaines observations sur l’essence même de l’éducation et de l’enseignement, que je souhaite partager avec vous.
Concernant les enseignants, un point important à souligner est que toutes les institutions du pays ont le devoir de les honorer. Cela n’est pas une question négligeable ni une simple formalité. Cela influence la dynamique globale du pays. Honorer les enseignants est essentiel. Cet honneur commence par le soutien matériel et financier, comme cela a été mentionné, et s’étend jusqu’à la formation de l’opinion publique. Autrement dit, nous devons innover dans la manière de façonner l’opinion publique pour que les enseignants soient perçus comme des figures belles, joyeuses et attachantes jusqu’au point où, si l’on demande à un jeune, par exemple : « Parmi les métiers de cette liste, lequel choisirais-tu ? », il ne place pas l’enseignement en dernier. C’est parfois le cas. Quand ce métier manque d’attrait, quelqu’un en quête de carrière n’envisagera même pas de devenir enseignant, sauf s’il y est contraint. Nous devons inverser cette tendance. Ce respect [envers les enseignants] doit être tel que l’intérêt pour les enseignants et leur image, soit si attrayant dans l’esprit du public qu’il suscite l’admiration. Les gens doivent considérer les enseignants comme des personnes actives, travailleuses, joyeuses, accomplies, honorables et dignes.
Bien sûr, il existe des moyens pour y parvenir. Ce sont des questions qui ne peuvent être résolues par des mots ou des rappels. Les experts du domaine doivent se pencher sérieusement sur la question. Cela nécessite un travail dans les médias et des efforts artistiques. Il faut réaliser des films et écrire des livres sur ce sujet. Par exemple, quand une personne écrit un livre sur un martyr et qu’une personne le lit, elle en vient à admirer ce martyr. De la même manière, nous devons produire des livres sur l’enseignant, peut-être sous forme de roman, de sorte qu’en le lisant, on admire les enseignants. Les dessins animés, les films, les séries télévisées et d’autres productions médiatiques relèvent de la responsabilité des institutions gouvernementales, de l’IRIB [radio-télévision nationale], des organismes artistiques, du ministère de la Culture et des organisations similaires. Ces actions doivent être menées. Qui doit s’en charger ? Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement. L’une des missions de ce ministère est d’assurer le suivi de cette question dans le but de véhiculer une image digne des enseignants. C’est le premier point.
Si nous parvenons à bien faire cela, le premier résultat sera que l’enseignant(e) qui donne des cours dans sa classe, ressentira une fierté. Il (elle) ne se lassera plus de son travail. Deuxièmement, comme je l’ai mentionné, un jeune talentueux en recherche d’emploi, considérera alors l’enseignement comme l’une de ses premières options. Des personnes talentueuses entreront dans le domaine de l’éducation, et la qualité de l’enseignement s’améliorera. Voilà un point concernant les enseignants.
Le point suivant porte sur la compréhension qu’a l’enseignant lui-même de l’activité et du travail qu’il accomplit. Ici, le public cible, c’est vous, chers enseignants venus de tout le pays. Les enseignants doivent réaliser qu’ils ne doivent pas se contenter d’enseigner un manuel scolaire à leurs élèves, en classe. Les enseignants, consciemment ou inconsciemment, influencent leurs élèves de diverses manières. Vous influencez vos élèves par votre caractère, votre comportement, la manière dont vous vous présentez en classe, vos relations avec les élèves, la qualité de votre enseignement, votre humilité ou votre arrogance, votre énergie et votre dévouement, ou votre léthargie et votre manque d’intérêt. Ils (les élèves) sont marqués par ces éléments. L’un des facteurs clés qui influence le caractère d’un jeune ou d’un adolescent, est l’enseignant. Tout comme la mère et le père influencent les jeunes, un enseignant influence un élève parfois même plus que ses parents, dans certains cas et à certaines périodes. Alors, entrez dans la classe avec cette conscience et cette compréhension. Sachez quel effet vous avez sur votre auditoire. Cela vous rendra naturellement plus attentif à votre comportement, à vos paroles et à votre conduite. C’est un autre point.
Le dernier point concernant les enseignants est la question de l’Université Farhangian et des centres de formation des enseignants. Bien sûr, il [le ministre] a expliqué et mentionné certains points. J’ai également des informations sur cette université. L’Université Farhangian est importante. Premièrement, elle relève du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement. L’idée qui a parfois été évoquée dans certains milieux, de la fusionner avec une autre université, n’est pas judicieuse. Cette université appartient au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement, et doit rester sous son contrôle. L’Université Farhangian est le lieu où se forment les individus qui auront un impact considérable.
À l’époque du martyr Raïssi (que Dieu l’agrée), des critères stricts avaient été fixés pour la sélection des enseignants. Ne laissez pas ces critères perdre leur efficacité. La qualité du travail dans cette université, doit permettre le développement d’enseignants hautement qualifiés et nécessaires. Cela est donc très important. Cette université doit être un lieu où se côtoient les meilleurs éléments sur le plan académique, religieux, éthique et comportemental. Des figures scientifiques éminentes, ainsi que de hautes personnalités au niveau moral, intellectuel et culturel, doivent fréquenter cette université. C’est un lieu extrêmement important. J’ai maintes fois insisté sur l’importance de cette université, au cours de plusieurs années. Je le répète aujourd’hui et j’exige que vous ne permettiez pas qu’elle s’affaiblisse. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour améliorer les performances de l’Université Farhangian. Voilà pour les enseignants.
J’ai noté quelques points concernant les questions liées à l’éducation et à l’enseignement. Bien sûr, il y aurait bien plus à dire et des rappels importants à formuler, mais pour l’instant, je partagerai avec vous ces (quelques) observations.
Le premier point c’est que le système d’éducation et d’enseignement est une institution gouvernementale. C’est le devoir du gouvernement islamique d’instruire les jeunes et les adolescents, au moins jusqu’à un certain niveau — jusqu’à la fin du lycée, par exemple — et de veiller à ce que ces élèves acquièrent des connaissances, des compétences, un métier, une vision et une foi. C’est une obligation. Les murmures qui surgissent ici et là, y compris au sein même du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement, dont je me souviens, suggérant que des parties du système éducatif devraient être confiées à tel ou tel organisme — ce qui reviendrait à fragmenter l’éducation — n’ont aucun sens. Le résultat, qui est la formation intellectuelle et culturelle de la nouvelle génération, relève de la responsabilité du gouvernement. C’est son devoir et son droit. Ce sont les gouvernements qui doivent assumer cette tâche. Ils doivent travailler à construire un système éducatif et à guider la jeunesse du pays selon des normes, des valeurs et des principes. Il n’est pas juste d’imposer des préférences ou des motivations personnelles. Il y a quelques années, certains hauts responsables venaient régulièrement me voir et insistaient sur ce point. Leur argument était que le budget de l’éducation était lourd et pesait sur le gouvernement.
L’éducation et l’enseignement sont la fierté du gouvernement. Le gouvernement doit être fier d’y consacrer autant de moyens possibles. Devrions-nous la retirer des mains de l’État parce que le coût de l’éducation est élevé ? Ils insistaient pour que j’approuve cela, mais j’ai fermement refusé. S’il y a, dans les centres de décision du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement, des personnes qui partagent cette vision, elles doivent absolument revoir leur perspective. Le système éducatif appartient au gouvernement, est sous son autorité et relève de sa responsabilité. C’est une obligation pour l’État, qui doit en rendre compte. Et c’est aussi un honneur pour le gouvernement d’établir et de développer un système éducatif solide dans le pays. Voilà pour le premier point.
Deuxième point : la structure du système éducatif. Mes chers amis ! Des millions de filles et de garçons de six à dix-huit ans sont pris en charge par le système d’éducation et d’enseignement, et sont sous sa responsabilité. Si cette nouvelle génération, cette population immense de plusieurs millions, n’est pas correctement éduquée, quelle réponse donnerons-nous à Dieu et aux générations futures ? La structure du système éducatif doit être conçue de manière à former véritablement ces élèves, tant sur le plan académique — avec des connaissances utiles — que sur les plans culturels et spirituels, et à les édifier. Bien sûr, une exposition a été organisée ici, par ces messieurs. Avant la réunion, j’y ai jeté un coup d’œil et j’ai constaté qu’heureusement, certaines de ces questions essentielles avaient été prises en compte dans cette structure. Cette question doit être suivie avec attention. La structure actuelle et obsolète du système d’éducation et d’enseignement n’est pas adaptée. Dans le Septième Plan de Développement, l’une des responsabilités confiées au gouvernement est de concevoir une nouvelle organisation pour le système éducatif. C’est l’une de ses missions et certains travaux ont déjà été lancés dans ce domaine. Considérez cela comme une opportunité précieuse. Le système d’éducation et d’enseignement de l’Iran islamique a besoin d’une structure propre et spécifique qui prenne en compte tous les aspects. Vous devez rechercher la forme appropriée, le cadre nécessaire et la structure requise – qui doit absolument être en évolution et adaptée aux besoins actuels – de la meilleure manière possible.
Bien sûr, comme j’en ai été informé, la version révisée du Document Fondamental de réforme de l’éducation est actuellement en cours d’examen, et des études et des travaux y sont consacrés. Très bien, assurez-vous de réviser véritablement cette version, et veillez également à ce que la feuille de route pour sa mise en œuvre, lancée sous l’administration du martyr Raïssi – qui avait insisté et l’avait suivie de près – ne reste pas inachevée ou ne soit pas interrompue. Il faut agir avec compétence. Il faut agir avec engagement. Autrement dit, la première exigence pour ceux qui élaborent la structure du système éducatif est qu’ils doivent être compétents. Ils doivent être des experts en éducation et avoir une compréhension approfondie [du domaine éducatif]. Deuxièmement, ils doivent être engagés – engagés envers la religion et l’indépendance du pays. Cette nouvelle structure doit permettre à nos jeunes et à nos adolescents de devenir instruits, fidèles, patriotes, travailleurs et optimistes quant à l’avenir. Elle doit pouvoir faire émerger ces qualités.
Un autre point que je souhaite aborder concerne les manuels scolaires. En effet, les deux éléments que sont l’enseignant et le manuel scolaire constituent ensemble, le cœur du système éducatif. Les manuels scolaires sont très importants. À plusieurs reprises, j’ai formulé des recommandations et insisté sur ce sujet, aussi bien publiquement lors de ces rencontres avec les enseignants et responsables éducatifs, qu’en privé lors de réunions avec d’anciens responsables du ministère. Certaines mesures ont été prises mais ne sont pas suffisantes, comme par exemple, ajouter le nom d’un scientifique musulman dans un manuel, ou inclure quelques pages des documents du « Nid d’espions » [ancienne ambassade américaine à Téhéran], comme nous l’avions suggéré. Ces choses sont nécessaires, mais insuffisantes. Les manuels scolaires doivent pouvoir édifier et aider les élèves à se développer.
Premièrement, les manuels doivent être attrayants. Si vous observez les jeunes et adolescents d’aujourd’hui, au primaire ou au lycée, vous constaterez que les manuels ne sont pas pour eux, une source de plaisir ou d’intérêt. Le contenu doit être captivant. Même les sujets scientifiques les plus complexes, peuvent être transmis de la manière la plus attrayante qui soit. C’est ainsi. Nous avons passé de nombreuses années de notre vie à enseigner, parler et écouter. Même les notions scientifiques les plus difficiles peuvent être exprimées dans un langage simple, agréable et accessible. C’était un point concernant le contenu. Ensuite, il y a l’apparence des manuels. Concevez leur format et leur présentation avec goût, créativité, esthétique et en respectant les principes de beauté. Actuellement, ce n’est pas le cas. Le format et l’apparence de nos manuels ne sont pas visuellement attrayants. Par conséquent, l’un des enjeux majeurs est celui des manuels scolaires. La question des manuels est un autre point clé. Ceux qui les préparent, les centres responsables de leur élaboration et de leur contenu, doivent avoir une foi religieuse et politique complète et être engagés envers les principes, les fondements et les valeurs de l’islam et de la Révolution. Ce sont ces gens-là qui doivent rédiger les manuels. Voilà un autre point important.
Il reste deux ou trois autres points que je ne souhaite pas développer excessivement. Concernant les filières techniques et professionnelles, qui ont toujours fait partie de nos recommandations, on a mentionné qu’elles visaient à porter leur part à 50 %. C’est très bien. Cela dit, faites tout votre possible pour accorder plus d’attention à ces filières et soutenir ceux qui étudient et travaillent dans les domaines techniques, intègrent plus rapidement le marché du travail, sont plus utiles à l’économie et contribuent à réduire le chômage chez les jeunes.
Un point important est celui de la justice dans l’éducation, souvent souligné par les responsables du pays, Dieu soit loué. J’y crois fermement, moi aussi. Cependant, gardez à l’esprit que la justice dans l’éducation ne signifie pas négliger les élèves talentueux. Certains comprennent mal ce concept. Un centre comme SAMPAD (Organisation nationale pour le développement des talents exceptionnels) est nécessaire pour le pays. Ce type d’initiatives est essentiel. Vous devez activement rechercher les jeunes talentueux et les soutenir en fonction de leurs aptitudes, afin qu’ils puissent s’épanouir et progresser. Il existe des individus capables de progresser plus rapidement et d’assimiler une plus grande quantité de connaissances en moins de temps. Ces personnes ne doivent pas être négligées. Elles ne doivent pas être obligées de suivre le parcours général de tout le monde. Non, cela [SAMPAD] n’est absolument pas contraire à la justice éducative. La justice consiste à placer chaque chose à sa place. C’est la véritable signification de la justice. Enseigner davantage à quelqu’un qui a une plus grande capacité d’apprentissage, est une chose juste. Enseigner moins à quelqu’un qui a une plus grande capacité d’apprentissage, va à l’encontre de la justice.
Le dernier point concerne [le Vice-ministère de] l’Éducation, qui a toujours été l’une de nos préoccupations et insistances constantes. À un moment donné, en raison de négligences et d’un manque d’attention, certains individus ont ignoré, supprimé ou négligé la question du Vice-ministère de l’Education. Ils ont même présenté des arguments erronés dans ce domaine, qui ont été rejetés. Heureusement, j’ai vu que l’honorable ministre a fourni aujourd’hui, quelques explications sur les questions relatives à l’Education, au Vice-ministère des Affaires de l’Éducation et des sujets similaires. Assurez-vous de suivre cela, si Dieu le veut, et de mener ce travail de la meilleure façon possible. Tels étaient quelques points concernant le système d’éducation et d’enseignement.
Je voudrais également aborder brièvement les propos politiques qui circulent actuellement sur les scènes régionales et internationales. Certaines remarques faites lors du déplacement du président américain dans la région, ne méritent même pas de réponse. Le niveau de ces propos était si bas qu’ils sont une source de honte pour l’orateur et la nation américaine. Je ne répondrai pas à ces déclarations, mais notons tout de même un ou deux de ses propos.
Trump a déclaré vouloir utiliser la puissance pour la paix. Il ment. Lui, d’autres responsables américains et les administrations américaines, ont utilisé leur puissance pour le massacre à Gaza, pour allumer des guerres partout où ils le pouvaient, et pour soutenir leurs mercenaires. Voilà comment ils ont utilisé leur puissance. Quand ont-ils utilisé leur puissance pour instaurer la paix ? Oui, la puissance peut être utilisée pour la paix et la sécurité. Et c’est précisément pourquoi nous – au grand dam de l’ennemi – continuerons à accroître notre puissance et celle de notre pays chaque jour, si Dieu le veut. Mais ce n’est pas ce qu’ils ont fait. Ils ont utilisé leur puissance pour fournir au régime sioniste des bombes de dix tonnes à larguer sur les enfants de Gaza, les hôpitaux, les civils au Liban et partout où ils le pouvaient. C’était un point.
Le président américain propose un modèle à ces pays arabes, en sous-entendant que selon lui, sans les États-Unis, ces pays ne pourraient pas survivre dix jours. C’est ce qu’il dit. Il a affirmé que sans les États-Unis, ils ne tiendraient pas dix jours et que ce sont les États-Unis qui les maintiennent debout. Or, dans ses actions, son comportement et ses propositions, il continue d’imposer ce même modèle à ces pays qui ne peuvent pas survivre sans les États-Unis. C’est assurément un modèle voué à l’échec. En raison de la détermination des nations de la région, les États-Unis devront et vont quitter cette région. Sans aucun doute, la source de la corruption, de la guerre et de la discorde dans cette région est le régime sioniste. Le régime sioniste est une tumeur cancéreuse dangereuse et mortelle dans la région, qui doit et va être éradiquée.
La République islamique a des principes clairs et un système de valeurs défini. Malgré toutes les vicissitudes autour de nous, la République islamique s’est appuyée sur ces principes et a fait avancer le pays. Aujourd’hui, l’Iran n’est plus l’Iran d’il y a 30, 40 ou 50 ans. Aujourd’hui, par la grâce et la faveur de Dieu, au grand dam de l’ennemi et malgré les efforts d’autrui pour l’affaiblir, l’Iran a progressé et il continuera à progresser davantage encore, si Dieu le veut. Tout le monde en sera témoin. Nos jeunes verront cela se concrétiser de la meilleure manière. Et, si Dieu le veut, tous travailleront ensemble à construire un Iran islamique idéal.
Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !