Ce jour-là, tous les cœurs et toutes les âmes éclairés ont été frappés par le chagrin. Partout, tout musulman qui était familiarisé avec la Révolution et ses particularités, fut touché par une grande douleur. Nulle part sur terre, on ne pouvait trouver un cœur qui ne soit rempli de tristesse suite à ce grand événement ou ne soit endeuillée par cette perte irrévocable. L'ensemble de l'Iran se transforma en un pays en deuil. Dans chaque ville et village, les maisons débordaient de lamentations douloureuses qui remplissaient de tristesse toutes les rues et toutes les places. Personne ne put endurer en silence cette douleur. Les héros du champ de bataille, les mères et les pères qui avaient perdu leur fils, les grandes figures scientifiques, religieuses et politiques, et tous les membres de cette nation honorable, pleuraient ce grand malheur. Ils poussaient des cris de douleur et se frappaient la poitrine et la tête. Qui, à par Dieu et Ses saints, pouvait comprendre la dimension de cet événement ? Des cœurs sublimes perdaient patience, des grands hommes étaient désorientés, la scène était remplie par l'agitation de millions de personnes. Quelle langue et quelle plume pourraient décrire cela ?  Comment pourrais-je le dépeindre, moi, qui n'était qu'une goutte agitée dans cet océan en tumulte ? Le temps avait perdu son unique perle et la terre embrassa son unique joyau. Le porte-étendard de l'Islam quittait ce monde après avoir mené une vie bénie et consacrée à promouvoir l'Islam.

(Message émis par le Guide suprême de la Révolution islamique, à l'occasion du premier anniversaire du décès de l'Imam Khomeiny, le 3 juin 1990. publié dans Hadith-e-Wilayat, vol. 4, p. 238)