« L’assassinat de notre grand martyr a totalement plongé l’Amérique dans la torpeur. Elle est désarmée et a perdu l’initiative [...] et ses verbiages contre l’Iran proviennent de la passivité dans laquelle elle a été acculée après avoir commis ce crime », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei. 

Son Eminence a évoqué les élections législatives du 21 février dans le pays, qui jouerait en faveur d’une nette consolidation de l’État, « une nécessité » pour que l’Iran sorte vainqueur de la bataille que lui a déclaré les États-Unis d’Amérique : « La tenue des élections en Iran est un motif de fierté pour l’ordre islamique rien qu’à voir avec quelle obstination les Américains s’efforcent de semer la discorde et de provoquer le fossé entre la nation et l’État. C’est un travail acharné que l’ennemi mène au sein de ses think tanks où il ne cesse de comploter, de concevoir des intrigues et des contre-plans dans l’objectif d’éloigner les jeunes de l’État. Mais il n’y parviendra pas tout comme il n’est pas parvenu en assassinant le commandant Soleimani et en faisant tout pour nuire aux célébrations du 11 février marquant le 41e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique. »

«  Les ennemis et les amis nous regardent : Les ennemis pour voir le résultat de leurs propagandes, des problèmes économiques, des tromperie des Occidentaux et des pressions américaines sur notre peuple. Nos amis regardent avec inquiétude. Mais nous leur disons qu’il n’y a pas de place pour s’inquiéter ! La nation iranienne sait bien ce qu'elle fait ! », a-t-il rappelé.

Et le Leader d’ajouter : « Au fait, ce vendredi, les Américains nous attendent aux urnes pour évaluer les impacts de leur politique dite de “pression maximale”, pressions combinées aux désengagements de toute sorte des Européens et tout ceci, sur fond des problèmes économiques que connaît notre pays. Mais le peuple a prouvé à plus d’une reprise qu’il sait bien faire la part des choses et neutraliser les projets américains et sionistes. Le désespoir de l’ennemi sera entier face à un Iran puissant, et un État puissant exige un Parlement fort et puissant. Il faut donc des députés confiants, braves qui sachent comment combattre l’ennemi ».   

Plus loin dans ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique est revenu sur le lâche assassinat du commandant en chef de la Force Qods, le général Qassem Soleimani : « Ce crime qu’ont commis les Américains a eu l’effet totalement inverse. Le président américain et son entourage sont désormais totalement désarmés. Ils ont compris qu’ils ont commis un acte insane et mal calculé, car cet assassinant a été fortement dénoncé aussi bien aux États-Unis qu’à l’étranger. Leurs verbiages contre l’Iran renvoient à cet échec et à cette torpeur dans laquelle les États-Unis ont été plongés. »

« un point sur leurs verbiages récents : Ces imbéciles américains se sont encore alignés pour commenter la nation, le système et les élections iraniens. Une partie de ces propos visent à influencer le résultat des élections et à décevoir le peuple. Une autre partie est due à leur passivité après l'assassinat de Hadj Qassem [Soleimani] », a précisé le Leader de la Révolution.

Il s’est félicité de ce que « cette perte tragique » pour l’Iran devienne une « grande victoire » pour l’ensemble des pays et des nations de la Résistance.  « Le martyre de Soleimani a été une perte amère, mais a mis de nombreuses nations à côté de l'Iran. Cette profonde sympathie des autres pays montre la profonde puissance stratégique de la Révolution islamique. Dans une affaire si amère en apparence, Dieu a mis un intérieur qui n'est que victoire. Le Coran déclare de la voix des musulmans qu'ils auront l'une des deux excellentes choses: la victoire ou le martyre. Le martyr Soleimani a atteint les deux. Il a été victorieux sur le champ de bataille de la région imposant l’échec aux États-Unis, et il a également atteint le martyre  ».

« Les États-Unis envisageaient de prendre en main le contrôle de la région en assassinat notre cher Général, mais tout a inversé : de grandes manifestations antiaméricaines ont eu lieu à Bagdad et des développements se sont produits en Syrie malgré les désidératas d’Américains », a-t-il fait remarquer.

L’Ayatollah Khamenei a déclaré que la participation des dizaines de millions de personnes aux funérailles du martyr Soleimani mettait en évidence la grandeur, l’unité, la perspicacité et la gratitude de la nation iranienne. « Non seulement dans cet événement, mais en plus au cours d’un conflit qui a duré plus de quarante ans maintenant, l’ennemi a reçu, et ce de façon régulière, des coups de la part de la nation iranienne », a déclaré l’Ayatollah Khamenei, rappelant que les Américains avaient utilisé tous leurs moyens politique, militaire, sécuritaire, économique, culturel et médiatique pour renverser la République islamique d’Iran. « Et, la République islamique d’Iran s’est renforcée de jour en jour alors que les États-Unis s’affaiblissaient », a-t-il souligné.

Le Guide suprême a ajouté : « 22 000 milliards de dollars de dettes pèsent sur les États-Unis qui comptent actuellement parmi les États les plus endettés au monde d’autant plus que le fossé entre les couches de la société est plus profond que jamais chez eux ».  

« Nous sommes contre le règne de l'oppression et de l'arrogance. C'est ce que nous entendons par "Amérique", exemple saillant de l'arrogance, contrôlée par les riches et les cartels sionistes, parfaite manifestation de l'oppression et en conséquence, détestée dans le monde entier. » a précisé l’Ayatollah Khamenei qui, en donnant des chiffres et des réalités choquants sur la discrimination existante aux États-Unis, le fossé entre les couches de la société américaine, la pauvreté et les crimes qui font rage dans ce pays, a souligné : « Les Américains décorent une façade pour tromper les autres et pour en effrayer certains. Mais, tout comme la magnificence du Titanic ne l'a pas empêchée de couler, la gloire des États-Unis ne l'empêchera pas de sombrer. Et, elle sombrera.».

Le Leader de la Révolution islamique a martelé aussi : « Les États-Unis ont des dizaines de bases militaires dans les pays qui entourent le nôtre. Mais, si quelque chose se produit un jour, ces bases militaires ne seront d'aucune utilité pour eux, ni pour les pauvres pays qui paient pour ces bases et ont placé leur espoir là-dessus ».