Au nom de Dieu, le très Miséricordieux, le tout Miséricordieux
Il est très agréable et satisfaisant de participer à cette réunion, surtout dans un milieu universitaire et à Chiraz, qui a été au cours de l'Histoire, jusqu'à aujourd'hui, un foyer de la science. L'université de Chiraz est un centre scientifique au sein d'un autre centre scientifique. D'ailleurs, l'ensemble des étudiants et des professeurs des différentes universités, ont donné, dans le vrai sens du terme, un aspect scientifique à notre réunion.
Jetons tout d'abord un coup d'œil sur les questions que nos chers étudiants et professeurs viennent de poser. Bien que je partage votre avis sur la plupart des questions, il me semble nécessaire de réviser certains points.
On a dit qu'il existe des faiblesses dans l'encouragement des élites. Vous devez prendre en considération que dans toutes les affaires, y compris celle-là, les mesures bureaucratiques jouent un rôle très important. Cela ne signifie pas que les projets sont abandonnés dans les méandres du système bureaucratique, mais qu'il existe une organisation et un centre responsable, et qu'à notre avis, cela s'est réalisé de la meilleure façon, ces deux dernières années.
Le représentant du Bassidj universitaire a rappelé, à juste titre, la question du modèle de progrès irano-islamique que nous avions proposé, il y a deux ans. Sa proposition concernant la construction de centres de recherche universitaire, à mon avis, est une bonne idée qui mérite d'être étudiée par les responsables du Ministère de l'éducation supérieure.
Mais ce que je voudrais vous exposer à cette occasion, est le développement de la question que j'ai posée, le premier jour, aux habitants de Chiraz, c'est à dire l'adoption d'une optique générale de la Révolution, car nous sommes au seuil de la quatrième décennie. En général, à une telle période, la révision d'un événement comme le grand événement de la Révolution, s'accompagne de jugements sur les résultats, même si notre Révolution est encore très jeune.
Les questions négligeables et marginales ne nous tromperont pas si nous avons une vision d'ensemble.
Cela ne signifie pas qu'il faut oublier les détails, car le traitement des détails est aussi important que la programmation. Mais je veux dire que l'analyse des petites choses ne doit pas nous faire oublier l'ensemble. Une vision d'ensemble est instructive pour tous.
J'ai choisi quelques sujet pour cette réunion dont le premier est les objectifs de la Révolution qui se résumaient à construire un Iran indépendant, libéré du despotisme et de la dépendance, riche et en sécurité, pieux et doté de spiritualité et de morale, et à l'avant garde dans la compétition de la grande société humaine, dans les domaines scientifiques et les autres domaines, et un pays de liberté dans le vrai sens du mot, parce que la liberté ne se résume pas seulement à la liberté sociale, bien que la liberté sociale soit l'un des exemples les plus parfaits de la liberté et qu'elle signifie aussi le rejet de la domination des pays étrangers. Parfois un pays est apparemment libre et indépendant, alors qu'il vit sous la domination. Nous entendons aussi par liberté, la liberté spirituelle qui comprend le salut et la transcendance morale de l'Humanité, qui le but sublime. Tous les efforts et les travaux se conçoivent comme un prélude à la perfection et à l'ascension de l'homme. Cela doit être manifeste dans la société islamique...