Au nom de Dieu le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux

Je suis ravi et je remercie Dieu de m'avoir accordé l'occasion de participer à votre réunion, dans cette grande et importante université, à laquelle participent les professeurs et les chers étudiants, aussi que les responsables de l'université. Dieu merci, cette université détient à la fois des titres scientifiques et révolutionnaires. Si l'on suppose que l'une des responsabilités importantes des universités est de former des gens brillants et efficaces pour la direction les différents secteurs du pays et une force utile dans les questions nationales, cela est exact et votre université est une des plus développées et des plus modernes. Nous pouvons faire une longue liste des diplômés de cette université, assumant des fonctions importantes dans différents secteurs du pays, depuis des années. En guise d'exemple, comme les amis ont parlé des martyrs, je vous citerai ce Général de haut rang et à jamais vivant dans nos mémoires, M Hadji Ahmed Motevassélian, que je connaissais de près et dont je connais les efforts et le courage, et qui fut un des brillants combattants de la Défense sacrée. A mon avis, les jeunes, devraient lire la biographie de ces grands hommes dont on peut tirer bien des leçons, surtout les passages concernant les opérations militaires de ce Général : Gharb, Fath-ul-Mobin ou Beyt-ul-Moqaddas (noms d'opérations militaires pendant la guerre imposée). Je citerai aussi le nom du martyr Mahmoud Chahbazi, qui était toujours en compagnie de ce grand homme, et qui sont tous deux des diplômés de cette université. Aujourd'hui, grâce à Dieu, le Président de la République, révolutionnaire, engagé, courageux et actif, était à la fois étudiant et professeur de cette université. Tout cela constitue un brillant prestige pour l'université d'Elm-o-Sanat.

Bien qu'aujourd'hui les chers professeurs soient présents dans cette réunion, je m'adresserai plutôt aux étudiants et ferai allusion à quelques questions générales qui concernent aussi les professeurs. Dans ce discours, je parlerai d'abord de l'étudiant et de son rôle qui constitue d'après moi, une très importante question de notre pays, puis je passerai en revue l'Histoire de la Révolution et son contenu à la fin de la troisième décennie. Pour finir, je vous parlerai brièvement du développement et de la justice car la 4ème décennie doit être celle du développement et de la justice. Aujourd'hui, les réunions à l'université sont très sympathiques parce que l'ambiance est celle de l'honnêteté et de la vertu, sans oublier le rôle primordial que joue l'étudiant dans le présent et dans l'avenir. C'est une chose qu'à mon avis, les étudiants ne doivent pas négliger. L'étudiant a une influence dans le présent et dans l'avenir du pays.

L'élément qui a de plus en plus de valeur, grâce à sa volonté et ses efforts, sous la conduite des professeurs, est bien l'étudiant. Et l'université représente la plus importante base du progrès et du développement du pays. Autrement dit, aucune fondation dans le pays n'a un rôle si important et une importance si grande que l'université, et cela parce que cette dernière est chargée de former des ressources humaines qui constituent la plus grande richesse d'un pays. On attend toujours et partout de l'université qu'elle soit le lieu du mouvement et des performances de deux courants vitaux dans le pays : celui de la science et de la recherche et du mouvement idéologique pour définir les objectifs politiques et sociaux. Il n'existe pas pratiquement d'autre milieu susceptible de préparer parallèlement ces deux mouvements. Vous y trouvez à la fois le courant du savoir et de la recherche qui garantit la vie et le prestige d'une société et l'indépendance économique, politique et internationale, et l'aspect idéologique qui, en apparence, n'a aucun lien avec les questions scientifiques, mais qu'on attend partout dans le monde, de l'université dans la définition des idéaux et des moyens de les atteindre. Cela regarde l'université et les étudiants, grâce à leur jeunesse et leurs aptitudes intellectuelles. C'est une exigence qu'on attend de l'université. Cela est respecté dans certaines universités et moins dans d'autres.

En ce qui concerne le mouvement des sciences et de la recherche, il est à noter qu'il existait déjà, plus ou moins, dans le passé de notre pays. On ne peut pas nier complètement l'importance du mouvement universitaire avant la Révolution. Il existait bien sûr des inconvénients, mais ce mouvement existait. Il y eu des gens sympathiques, passionnés et savants qui ont joué un rôle important au sein des universités, mais la démarche scientifique des universités a accéléré le pas après la révolution, pour certaines raisons.

L'élan que ce mouvement a pris, découle de différentes questions comme la production scientifique en matière d'informatique, le retour sur soi et la volonté d'effectuer des recherches à l'université. On a vu des travaux dans le domaine scientifique et technologique dont vous avez plusieurs exemples, en médecine, en nanotechnologie, dans l'énergie nucléaire que nous ne pouvions pas imaginer dans le passé. Nos chercheurs, nos professeurs, nos étudiants et nos jeunes doivent pouvoir atteindre ces points culminants et prendre un élan comme c'est le cas aujourd'hui. Ce qui compte c'est que cet élan continue. Nous souffrons d'un retard chronique au niveau scientifique. Ce qui est important- j'en parlerai aussi après- c'est la rapidité du mouvement. Il faut continuer notre marche scientifique au même rythme sans nous arrêter, parce que notre retard est profond et grave, on le sait, on le sent et on en souffre. Ca est dû à l'intelligence supérieure à la moyenne, de notre peuple qui ne mérite pas cette situation. Notre peuple dispose d'un quotient intellectuel au-dessus de la moyenne, c'est une réalité dont tout le monde parle et on en voit les conséquences. Notre passé scientifique et historique l'affirme. Il est donc inacceptable qu'un peuple, situé dans une région stratégique de la planète, subisse une telle récession et qu'on lui impose une telle pauvreté. Il faut remercier Dieu de nous avoir ouvert les yeux sur ce retard et cette pauvreté, et de nous avoir accordé cet enthousiasme, cette passion et ce courage afin de rattraper nos retards. Cet élan doit continuer pendant des années.

Je vous ai dit que le pays devait parvenir à une autonomie scientifique. Le but doit être une préexcellence scientifique dans le monde, comme je l'ai dit à plusieurs reprises. Autrement dit, comme vous êtes aujourd'hui obligés de vous référer aux travaux scientifiques des autres pays pour avancer, il faut faire de sorte qu'un jour, les chercheurs ou les étudiants, soient obligés de se référer à vous et à vos livres scientifiques, qu'il soit obligés d'apprendre votre langue pour profiter de votre savoir. Cela doit être notre but. Ce n'est pas une illusion. Cela est réalisable. Notre situation actuelle sur le plan scientifique et technique était un jour, un rêve.

Certes, avant la Révolution, alors que ce mouvement et cette passion s'étaient évanouis dans le peuple et avant que naisse le courage d'affronter les obstacles, personne n'aurait cru que notre pays atteindrait un tel niveau scientifique. A cette époque, nous étions obligés de partir à l'étranger et de dépenser beaucoup d'argent pour soigner des maladies banales qui sont traitées facilement aujourd'hui, dans les hôpitaux de troisième ou quatrième classe, dans nos provinces les plus lointaines. Cela n'est pas très loin et remonte aux années d'avant la Révolution où tout progrès scientifique semblait inaccessible aux yeux de beaucoup de gens. Néanmoins notre peuple et notre jeunesse y sont arrivés. On peut citer par exemple, la question nucléaire et d'autres questions scientifiques. Le résultat est que notre nation et notre peuple conduisent le mouvement scientifique et peuvent devenir une référence scientifique dans le monde. Il y a bien sûr, des étapes à parcourir, cela est déjà commencé. L'une des étapes préliminaires consiste à rétablir notre confiance en soi, à se sentir chargé d'une responsabilité et à croire en nos capacités. L'autre étape consiste à préparer un plan général scientifique pour le pays, pour éviter l'inertie dans la récupération de la science et la demande. Cela est heureusement fait. Tous les amis, chercheurs et personnalités scientifiques et universitaires, entre autres les scientifiques ici présents, ont pu préparer un plan général, qui va bientôt s'achever, et qui marquera un grand pas dans la voie du développement scientifique du pays. Une fois la préparation du plan terminée, il faut entreprendre d'autres activités, à titre d'exemple, l'organisation d'un système d'expertises pour convertir ce dernier en des centaines de projets scientifiques, et les confier aux entrepreneurs fiables, à savoir l'université, les professeurs et les centres de recherche universitaires. La formation d'un réseau de surveillance des développements scientifiques et de la qualité du travail, et la mise en action des professeurs, des étudiants et des chercheurs, là où les étudiants veulent s'informer sur ces devoirs, tout cela doit figurer dans ce projet de contrôle du plan général scientifique. Chaque étudiant peut y jouer son rôle. Il en est de même pour chaque centre de recherche et chaque professeur. Il faudra quelques années de travail sérieux, dans l'espoir d'atteindre incha-Allah, de bons résultats. Il arrivera un jour où vous verrez de vos propres yeux, que les universités et les savants iraniens sont des références scientifiques dans le monde, ce n'est pas loin. Vous les jeunes, vous le verrez sûrement, je n'en doute pas.

Voila ce qui concerne le premier courant à savoir les universités, les étudiants et ce qu'on attend d'eux sans pour autant oublier le rôle des professeurs, tout cela est d'une extrême importance.

Le deuxième courant qui le courant idéologique à l'université- ce qu'on appelle couramment le mouvement étudiant- dispose d'un passé intéressant dans notre pays. Je le dis et j'insiste car cela doit continuer et ce n'est pas quelque chose qu'on puisse arrêter. La nécessité d'un tel mouvement s'explique par les conditions que connaissent le pays et la République Islamique, leur structure et leurs caractéristiques. D'après ce qui nous est parvenu, ce mouvement a toujours été contre l'hégémonie, la domination et l'oppression, et a toujours défendu la justice. Ce sont les caractéristiques du mouvement étudiant depuis toujours. Ce serait une erreur de prétendre que le mouvement étudiant n'est pas idéologique. Le mouvement étudiant ne peut pas tendre la main à ceux qui commettent des massacres en Palestine, des crimes en Irak et qui tuent les gens en Afghanistan, ce ne sont pas les caractéristiques d'un mouvement étudiant. Du moins ce n'est pas ainsi en Iran si cela peut exister dans les autres pays. Au contraire, notre mouvement étudiant est contre la dictature, l'hégémonie, la domination, et pour la justice. Le 7 décembre 1953 est point de départ de ce mouvement.

Le 7 Décembre 1953 est le jour où trois étudiants ont été tués, à l'université de Téhéran, environ quatre mois après le coup d'état du 22 juin de la même année et pendant la répression qui suivit cet événement. Pourquoi ? Parce que Nixon, alors vice-président des Etats-Unis, s'était rendu en Iran. Les étudiants organisèrent des manifestations dans les milieux universitaires en signe de protestation contre les USA et Nixon qui était l'auteur du coup d'état du 22 juin. Ces manifestations furent réprimées et trois étudiants furent tués. C'est ainsi qu'il faut expliquer l'anniversaire du 7 décembre. Il appartient aux étudiants opposés à Nixon, aux Etats-Unis et à l'hégémonie.

Après cette année et jusqu'en 1963, ce fut le début du mouvement du clergé islamique en Iran, le mouvement étudiant avait plus ou moins, eu quelques activités si je me souviens bien, en 1959, 60, 61 et les mouvements avaient été ouvertement étouffés et interdits, jusqu'à l'apparition des mouvements du clergé en 1962 et son apogée en 63, où vous voyez encore des traces du mouvement étudiant, c'est-à-dire, pendant quinze ans, entre 1963, début du mouvement du clergé et la victoire de la Révolution en 1978, vous voyez ce mouvement partout côte à côte avec le clergé. Les universités du pays et les milieux étudiants constituent le centre du mouvement et de l'action, et l'un des principaux leviers du mouvement pendant tout ce temps, comme nous l'avons vécu de près. Tous les amis qui ont participé à cette lutte et à ces combats en ont fait l'expérience. Les universités constituaient un élément inséparable du mouvement du clergé. Il existait tout de même des courants athées, marxistes ou autres, mais le mouvement dominant était celui des étudiants musulmans. Les groupes de combattants se constituèrent et se mirent au travail, dans les prisons, par exemple, les différentes prisons que nous avons connues, partout les étudiants étaient présents. Autrement dit, le clergé et les étudiants constituaient la majorité des prisonniers. Cela fit que le clergé de Machhad, les savants et une grande partie des habitants de cette ville, organisèrent une grève à la faculté de médecine Imam Réza (s), en 1978, avant la victoire de la Révolution. A Téhéran, les manifestations organisées par le clergé, les ulémas, les révolutionnaires et les combattants, à l'occasion du retour de l'Imam Khomeiny, car on avait retardé l'arrivée de son Excellence, eurent lieu à l'université de Téhéran. Ce sont les preuves du rôle de l'université et des étudiants dans la victoire de la Révolution Islamique.

Après la victoire de la Révolution, le mouvement étudiant fut spectaculaire. Durant les premières années, nous avons assisté à la formation de l'Organisations des Gardiens de la Révolution et à la présence active des étudiants dans cette organisation, et à l'organisation de la Croisade pour la Construction, dirigée par ces derniers, et qui représente une des gloires et des honneurs du régime islamique. Quelques mois après, le deuxième mouvement des étudiants contre les éléments armés, non étudiants pour la plupart, qui avaient fait de l'université leur lieu de rassemblement et de l'université de Téhéran, un arsenal de fusils et de grenades pour combattre la Révolution. Ceux qui, dans ce grand mouvement, ont chassé ces éléments de l'université de Téhéran, étaient encore des étudiants.

En 1980, avec la Défense sacrée, les étudiants sont encore présents dont Hadj Ahmad Motevassélian et d'autres, qui se sont rendus dans la région du Kurdistan, dont ils n'étaient pas issus. J'ai visité personnellement cette région pendant les cinq et six premiers mois de la guerre. La nostalgie régnait partout et les mains nues et malgré la présence active de l'ennemi et ses bombardements constants, ces soldats vertueux ont accompli des exploits avant l'opération de Fath-ul-Mobin, dirigée par ce grand homme et ses amis qui ont aussi participé à l'opération « Mohammad Rassoul-Allah » (que Salut de Dieu Lui soit accordé ainsi qu'à ses descendants), qui est un exemple de l'engagement des étudiants.

La présence des étudiants lors des événements de Hoveyze en est un autre exemple, J'y ai vu des étudiants partir le 4 février, vers les lieux de combat, comme le martyr Alam-ul-Hoda Ghodoussi et d'autres. Cela remonte aux années 1981 et 1982, et continua jusqu'à la fin de la guerre. Les universités étaient à vrai dire, des centres de formation de nos combattants pendant les huit années de la Défense sacrée jusqu'à la réouverture des universités au début des années 80 et la création du Djihad universitaire, un centre stratégique d'honneur. Et bien avant tout cela, l'occupation du Nid d'Espionnage [l'ambassade des Etats-Unis] par les étudiants.

L'étudiant est membre du mouvement étudiant, il est possible que ceux qui ont participé à cette occupation l'aient regretté au bout d'un certain temps, et en fait il y en a certains qui l'ont regretté ! Beaucoup de ceux qui ont participé aux mouvements étudiants, ont perdu le souffle à cause des préoccupations de la vie ou autres, mais le grand mouvement reste celui des étudiants qui ont occupé ce centre américain d'espionnage.

Cela est encore valable de nos jours. A chaque époque, durant la Révolution, les multiples événements et les moments sensibles et dangereux, la présence des étudiants monothéistes, engagés et vertueux, a orienté le mouvement dans la bonne direction. Cela est mon avis et mon point de vue sur le mouvement étudiant contre l'hégémonie, la corruption, l'aristocratie, la domination et les idéologies déviantes. Ce sont les caractéristiques du mouvement étudiant. Pendant toute la période révolutionnaire et sur toutes les scènes, la présence des étudiants a été active et influente. Ils étaient à l'origine de discussions et d'un élan intellectuel, et ont généralisé dans la société, des interrogations politiques et révolutionnaires. C'est tout naturel.

Il faut signaler que je parle de l'ensemble de la communauté étudiante. Il est possible que certaines collectivités étudiantes pensent autrement. Je ne m'en étonne pas, je ne le démentis pas non plus, c'est sûr. Le corps étudiant, a, dans la nature de ses activités, un courage et des caractéristiques que je vais énumérer. L'étudiant est contre l'arrogance, la colonisation, la dominance étrangère, il a de grands idéaux qu'il espère atteindre. La présence des jeunes et des étudiants représente le moteur d'une société. Il faut que les étudiants y prêtent attention et qu'on compte sur eux pour construire l'avenir du pays.

Je vous dirai une phrase à propos des associations étudiantes. J'entends par là les associations politiques et sociales des étudiants, les associations scientifiques sont d'un autre domaine. Les institutions étudiantes sont très influentes mais il faut ne faut pas les confondre avec les partis, dans leur sens contemporain, ce sont des choses différentes. Les partis et groupes politiques ont été créés dans le monde, pour le pouvoir. Certaines collectivités sont formées au sein de la société, pour prendre le pouvoir. C'est la particularité des partis politiques. Les institutions étudiantes ne sont pas du tout organisées dans ce but et n'ont pas l'attention de prendre le pouvoir. Elles sont formées pour parvenir à des idéaux, au-delà de la question d'atteindre le pouvoir politique et de prendre en main, la gestion de l'état. La force politique ne compte pas pour eux. Pourtant les partis politiques semblent vouloir abuser de ces institutions étudiantes pour prendre le pouvoir. Selon nous, il ne le faut pas agir ainsi et les étudiants doivent s'en rendre compte. Les partis veulent tirer profit de ces associations pour prendre le pouvoir. Mais les étudiants sacrifie leur âme, leur puissance et leur vie à ces activités et offrent tout quand il le faut. Vous en avez de nombreux exemples.

Ces institutions permettent des travaux en commun. Je crois beaucoup, pour ma part, aux travaux collectifs qui sont indispensable chez les étudiants et permettent d'acquérir des capacités politiques et sociales. Faites attention chers jeunes, frères et sœurs, car l'étudiant est menacé de toutes parts et par toutes sortes de dangers. C'est le cas du moins, dans notre pays. L'une des cibles des complots hégémoniques dans notre pays, est l'université. La raison en est claire. C'est parce que la population iranienne est jeune et qu'il existe beaucoup d'étudiants qui, d'autant plus, assument un rôle majeur sur le plan scientifique et politique. Ceux qui mijotent des plans pour ce pays et ce peuple, n'ont qu'à viser l'étudiant iranien, par l'attrait des instincts, des ruses politiques, des fausses écoles spirituelles et d'autres choses de ce genre. Les organisations étudiantes peuvent servir de bouée de sauvetage aux étudiants, dans les tempêtes et les marécages. C'est le rôle que peuvent jouer les institutions. Les responsables de ces différentes associations, sous de multiples titres et fonctions, doivent jouer leur rôle et venir en aide aux étudiants.

Une autre remarque à faire est que les étudiants prennent gare à ne pas oublier leur but. Les objectifs suivis par ces associations sont précisés à l'entrée du mouvement étudiant : lutter contre l'hégémonie, aider au développement du pays et à la solidarité nationale, contribuer au progrès scientifique et au combat pour déjouer les complots et empêcher les conflits. Il ne faut pas que ces objectifs se séparent des associations étudiantes ou que l'institution ne s'éloigne des étudiants. Elle doit rester proche des étudiants. La discussion au sujet de ces questions s'est prolongée, je tiens à la terminer ici.

A mon avis il est important de revenir sur la question de la Révolution. Nous n'avons pas assez de temps pour en parler suffisamment, d'autant plus que mon état de santé ne me le permet pas. Je suis enrhumé depuis quelques jours et je ne voulais pas ajourner notre rencontre. Je suis donc venu dans cet état mais cela ne changera rien à mes propos.

Une remarque au sujet de l'Histoire de notre Révolution, est de prendre conscience du fait que notre pays était confronté durant des années, à une monarchie, avant de trouver une occasion de respirer et de goûter à la liberté, comme on l'espérait à l'époque de la révolution constitutionnelle mais ce ne fut pas le cas. La révolution constitutionnelle fut détournée dès ses débuts par les étrangers, entre autres, la grande puissance de l'époque, à savoir le gouvernement britannique.

Des bruits se firent entendre au début de la révolution constitutionnelle mais au bout de quelques années, le gouvernement étranger hégémonique, la Grande Bretagne, remit le pouvoir à un dictateur plus cruel et plus redoutable que les rois précédents Mouzaffar al-Din chah et Nasser al-Din chah Qadjar, à savoir Réza Khan pahlavi. Ce dernier, monté au trône par les Anglais, se montra encore plus dictatorial que le roi Nasser al-Din et le roi Mozaffar al-Din, contre notre pays et notre peuple. En fait, nous étions sortis d'une monarchie mais pas pour entrer dans une période de liberté, mais dans une autre monarchie accompagnée d'une dépendance où le peuple ne connut guère de libertés. Dès la naissance du mouvement islamique en Iran, dont l'Imam a déclaré comme but, l'éradication de la monarchie et de la domination, et l'arrêt du contrôle des étrangers, beaucoup de combattants anciens ou débutants, ne l'ont pas cru. Cela leur paraissait impossible. La chute de la monarchie non plus. Je me rappelle les dernières années du combat quand l'Imam lança une polémique au sujet de l'état, qui s'est propagée comme une traînée de poudre. Son Excellence avait déclaré que le Shah était un traître et qu'il fallait qu'il s'en aille. Certains combattants, bons et actifs, qui ont poursuivi leurs activités après la Révolution, s'en étaient étonnés : « Est-ce possible ? », « Pourquoi l'Imam parle-t-il de l'état ? » « Est-il possible d'entrer en conflit avec le gouvernement ? ». Ils n'y croyaient pas. La raison était l'influence croissante de l'étranger et leur soutien au régime monarchique, au cours de la longue période de l'hégémonie. Cela s'est réalisé malgré tout.

Le grand mouvement islamique, la volonté du peuple, un guide sans pareil comme l'Imam qui était vraiment un homme exceptionnel, tout cela y a concouru ainsi que la patience et la clairvoyance. J'ai plusieurs fois cité cette phrase de l'Emir des croyants (que salut de Dieu lui soit accordé) : « Ce savoir ne se porte que par les patients et les clairvoyant ». La clairvoyance, la sagesse et la patience, c'est-à-dire, la résistance et la persévérance sont deux qualités qui se sont épanouies dans le peuple iranien et ont contribué à la victoire de la Révolution. L'instauration de la République islamique était la réponse à une longue attente historique du peuple iranien. C'est du fond de ses rêves que le peuple iranien a pu instaurer la République islamique. Il est certain qu'un tel régime qui s'enracine dans les rêves du peuple s'immortalise ; ce régime est apte à s'éterniser, à se développer et à s'enraciner, sans craindre l'hostilité des ennemis. Cela s'est passé.

Il est sûr qu'aucun autre courant d'opposition ne pouvait renverser le régime monarchique, chers jeunes ! Sachez-le et en soyez sûrs, sauf le mouvement islamique et religieux, qui s'est manifesté au grand jour. Aucun autre courant, aucun parti, aucune coalition n'avaient le pouvoir de renverser un tel régime hégémonique soutenu par les Etats-Unis. Les autres mouvements d'opposition avaient été étouffés en Iran, les courants de gauche comme de droite, et les groupes armés, tous avaient été réprimés en 1976 et 1975. La seule force capable de combattre ce régime, fut l'immense vague nationale. La présence solidaire du peuple n'aurait pas été possible sans la motivation religieuse et la conduite du clergé combattant, avec en tête, son Excellence l'Imam Khomeiny. Après la chute de ce régime corrompu, aucun régime de droite ou de gauche, excepté celui de la République islamique, n'était apte à contrôler l'ennemi et ses interventions hostiles.

On a vu comment des révolutionnaires de gauche ou modérés ont pris le pouvoir, quelques années, puis ont été anéantis par la domination et les interventions des États-Unis. Regardons l'Europe de l'Est, par exemple, qui est le centre des états socialistes et gauchistes et où les bases militaires et balistiques américaines sont aujourd'hui déployées, au milieu de la présence américaine ! A part la République islamique d'Iran, aucun régime ne pouvait résister à la domination et aux pressions des USA.

Ajoutons aussi que la raison de l'hostilité profonde et inconciliable des États-Unis et des réseaux sionistes contre la République Islamique, n'est pas celle que l'on entend de temps en temps, ou qu'ils déclarent, ni celle que certains s'imaginent à l'intérieur. La raison vient des principes mêmes qui la caractérisent.

Le rejet de l'oppression, de l'hégémonie, de l'humiliation des peuples par les superpuissances politiques du monde, de l'aliénation politique, de la domination et des interventions des grandes puissances dans le monde et du sécularisme. La République islamique rejette tout cela en bloc et défend l'identité nationale, l'identité iranienne, les valeurs islamiques, le soutien des opprimés dans le monde, l'effort scientifique et non la soumission à n'importe quel mouvement de la science.

Ces rejets et ces principes sont les raisons de l'hostilité entre les États-Unis et le réseau sioniste, et le reste du monde. Si l'on se soumet aux USA, les hostilités diminueront. Si on accepte que le peuple soit humilié par les étrangers de différentes façons, et qu'on abandonne les valeurs islamiques, les hostilités seront encore plus faibles. C'est ce qu'ils exigent de la République islamique d'Iran, un changement de comportement. Vous avez sans doute entendu certaines personnalités politiques des pays hégémoniques parler au sujet de l'Iran : on ne parle pas d'un renversement de la République islamique d'Iran mais d'un changement de comportement, c'est-à-dire qu'elle abandonne ses grands principes. C'est ce qu'ils cherchent. Or c'est exactement grâce à ces principes que la République islamique a pu résister à un front si bien équipé. Il en était de même pendant les huit ans de Défense sacrée où l'Est, l'Ouest, l'Europe, l'OTAN et certains pays arabes complotaient contre la République islamique, sans pouvoir l'obliger à se soumettre et c'est eux au contraire qui ont perdu du terrain. Cela est encore le cas aujourd'hui sur le plan politique. La République islamique résiste toujours contre ce front et, non seulement elle n'a pas perdu du terrain, mais elle a avancé et porté des coups à l'ennemi.

Regardez l'actuelle situation des États-Unis au Moyen Orient et comparez-la avec celle d'il y a 15 ans. Comment a-t-elle évolué ? Les Etats-Unis sont de plus en plus détestés, de plus en plus humiliés et de plus en plus découragés. Il en est de même en Palestine, avec quelques différences, ainsi qu'au Liban, en Iraq et en Afghanistan. Les Etats-Unis ont échoué dans tous leurs projets au Moyen Orient, dont la cible majeure était la République islamique et ont pris des coups fatals. La République islamique elle, a résisté et se tient debout. Malgré les complots successifs pendant la première, la deuxième et la troisième décennie après la Révolution, qui variaient d'une époque à l'autre, (je n'arriverai pas à les expliquer en détail, à cause du temps limité). Le point principal auquel les étudiants, les chers universitaires et le peuple, et en particulier les scientifiques doivent prêter attention, est le fait que la République islamique possède un pouvoir et une «supériorité naturelle » qui lui ont permis de résister depuis trente ans. Les ennemis voulaient l'anéantir mais la République islamique, non seulement n'a pas faibli mais s'est renforcée dans plusieurs domaines.

Ce « pouvoir de résistance », cette « force » et « ces capacité » doivent être préservés. Cette résistance s'affaiblira si on agit à notre gré, sans tenir compte de nos responsabilités. Non, il faut maintenir le régime de la République islamique dans sa vraie direction et permettre au peuple de profiter des progrès de ce pays et mener cette nation à son apogée et à la réalisation de ses idéaux.

L'important est de conserver la structure juridique et officielle du régime de la République islamique, avec sa constitution, son parlement, son gouvernement islamique et ses élections. Tout cela représente un devoir mais ce n'est pas suffisant.

Il existe toujours au cœur d'un ensemble idéologique, une structure et une identité qu'il faut préserver. Cette structure est le corps et cette identité est l'âme et son contenu. Si le contenu change même en gardant les apparences, l'ensemble idéologique se videra et se brisera au moindre choc. La structure intérieure et véritable, est la chose la plus importante, elle est comme l'âme de ce corps. Que représente cette structure intérieure ? L'ensemble des idéaux de la République islamique : la justice, la grandeur d'âme, la défense des valeurs, la fraternité, l'égalité, la morale, la résistance contre la domination de l'ennemi, tout cela sont les éléments de la structure réelle et interne du régime de la République islamique. Si l'on s'éloigne de la morale islamique, si l'on oublie la justice, si on se limite à des slogans de justice, si l'on critique la popularité des responsables, si ces derniers considèrent leur fonction, comme beaucoup de leurs homologues étrangers, comme un moyen d'accéder aux richesses et au pouvoir, si l'esprit et le goût du sacrifice pour le peuple disparaît, si les responsables abandonnent leur modestie et se croient supérieurs au peuple, si on abandonne la résistance contre l'ennemi, si la contrainte, les défauts personnels, les faiblesse de caractère, dominent dans les rapports politiques et internationaux, si les véritables cerveaux et les principaux aspects de l'identité nationale de la République islamique disparaissent et s'affaiblissent, garder les apparences ne nous aidera pas beaucoup. Cela ne sera pas efficace d'avoir le qualificatif d'islamique devant le parlement et le gouvernement. L'essentiel c'est de prendre garde à ce que l'essence du mouvement ne se perde et ne pas se contenter de préserver la forme et l'apparence, mais l'âme, le contenu et la moralité. C'est cela l'essentiel.

Les changements de mentalité et d'identité se font lentement et progressivement. Beaucoup de gens n'y prêtent point attention. Quand ils sont réalisés, il est trop tard pour y penser. Il faut faire attention. Les intellectuels, c'est-à-dire les universitaires et les étudiants doivent se charger de cette responsabilité.

Le régime est islamique dans la forme et dans le contenu, ce n'est pas un régime d'apparences. Il ne suffit pas que le Président, le guide, le chef du Pouvoir judiciaire et l'assemblée des experts, remplissent certaines conditions comme l'exige la constitution, bien que cela soit nécessaire, ce n'est pas suffisant. Il faut prendre gare à ce que les buts, les idéaux et les orientations ne dévient pas. C'est un phénomène que nous avons rencontré durant plusieurs années, notamment après la guerre et le décès de l'Imam. C'est un des principaux enjeux de ces vingt dernières années. Beaucoup d'efforts ont été faits pour que la République islamique abandonne son âme et son contenu, sous différentes formes et plans politiques, idéologiques et sociaux, et dans certaines déclarations. Nous avons vécu une époque où notre presse annonçait officiellement la séparation de la religion et de la politique ! Certains ont remis en cause le principe de la République islamique de l'association du politique et du religieux. Quoi de pire ?! A une époque, notre presse se mit à soutenir ouvertement le régime dictatorial des Pahlavi ! Arrêter cela demande une remise en valeur des frontières morales, spirituelles et politiques. Il faut définir les bases de l'identité islamique : la justice, la modestie des autorités, le travail et l'effort dans l'humilité, la recherche et la quête scientifiques constantes, la résistance aux caprices et à l'hégémonie des étrangers, et la défense des droits nationaux comme par exemple le droit d'accès à l'énergie nucléaire. Cela représente l'une des dizaines de besoins du pays et cela ne concernait pas uniquement les responsables. Lorsque l'ennemi s'est focalisé sur ces questions, le peuple a résisté lui aussi. La moindre négligence et inclination vers l'ennemi de la part du peuple et des autorités, permettra à coup sûr, à l'ennemi d'empiéter sur nos droits nationaux.

Eviter le luxe, comme une contre-valeur. Cela existait dans notre Révolution mais certains ont essayé de faire disparaître cette tendance, progressivement. Cela a eu une influence sur notre économie et notre psychologie. Le goût du luxe et l'étalage des richesses étaient des contre-valeurs dans la Révolution. Des personnes de différentes couches sociales, évitaient strictement d'agir dans ce sens. Les autorités du pays s'y sont engagées en premier lieu, et il le faut. Cela s'est affaiblit progressivement. Heureusement ce principe est une valeur qui existe encore aujourd'hui, grâce à Dieu. Le gouvernement et les responsables sont modestes et issus du peuple, et cela est une bonne occasion et un grand don. C'est l'une des bases (de l'esprit révolutionnaire).

La valeur du Djihad et du martyr représente un autre principe. La valeur du combat et du rang élevé du martyre a été remise en question par certains. C'est un indice. Il faut que ces choses soient remises en valeur. Le respect des martyrs, du Djihad et des combattants doit être l'étendard de la République islamique d'Iran. La République islamique doit être connue pour son Djihad et ses martyrs.

Avoir confiance au peuple et en son appui est un autre principe. Il y en a qui en parlent mais qui n'y croient pas vraiment. D'autres en parlent mais n'ont pas confiance en la nation. Or la République islamique s'appuie sur sa confiance et sa foi en la nation.

Le courage face à la puissance de l'ennemi est un autre point. Les plus grands fléaux s'abattront sur une nation dont les autorités sont craintives et tremblantes. La cause de l'humiliation et de la soumission des nations à l'ennemi, vient en grande partie du manque de courage et de confiance des dirigeants du pays. Il y a parfois des gens croyants, actifs et prêts à se sacrifier dans le peuple, mais faute d'en avoir parmi les responsables du pays, ils perdent leurs forces. Le jour où la ville d'Ispahan fut mise à sac, à l'époque du shah sultan Hossein, les gens ont été massacrés et la grande dynastie safavide a chuté. Il y avait beaucoup d'hommes courageux ce jour-là, prêts à combattre et à résister, mais le roi sultan Hossein était un homme faible. Si la République islamique avait eu des dirigeants de ce genre ou des responsables peureux, elle n'aurait jamais été si fière d'elle et de son peuple, et aurait aussi disparu.

Se rapprocher des nations musulmanes constitue une base stratégique de la République islamique. Pour quelles raisons la propagande des Américains et des Anglais tente-t-elle d'éloigner les peuples musulmans du peuple iranien par le biais de questions ethniques et confessionnelles ? C'est parce qu'ils ont compris que ces peuples constituent une des bases stratégiques de la République islamique. Tout peuple s'appuie sur une base stratégique. Ils ne veulent pas le peuple iranien et la République islamique profitent de ce soutien, apporté de la part de multiples pays, et qui est exceptionnel. Vous ne verrez dans aucun pays, qu'on rende hommage au peuple et aux autorités d'une autre nation, ni chez le peuple ni chez les politiciens, et qu'on brandisse leur photo et qu'on cite leur nom avec passion, à part pour la République islamique d'Iran. Partout où vous allez dans les pays musulmans, il y a des symboles de la République islamique et les gens éprouvent des sentiments chaleureux pour le peuple iranien et sa République. L'ennemi ne désire pas que ces liens existent. Il faut que la République islamique reconnaisse cela comme l'une de ses fonctions. Cela constitue une des bases principales.

Regardons les écrits de gens bornés, pessimistes ou traîtres, d'un point de vue plus sévère, qui ont reproché à la République islamique ses relations avec le peuple palestinien, iraquien, afghan et libanais, ouvertement et à maintes reprises. Vous en avez sûrement vu et entendu des exemples dans notre presse et certaines tribunes politiques. Cela est en contradiction avec un des piliers essentiels de la République qui défend les intérêts des autres peuples musulmans comme ses propres intérêts, engage des liens avec eux et leur apporte son soutien. Elle défend les opprimés et le peuple palestinien. Ce sont des principes auxquels il faut accorder de la valeur. Les étudiants et les universitaires surtout les étudiants, sont capables de jouer un rôle dans le domaine de la défense et de la mise en valeur des principes et du prestige de la République islamique. Il n'est pas question d'un prestige superficiel, de titres, de noms ou de postes officiels et juridiques, ou de choses de ce genre. Vous pouvez participer et agir. Et notre peuple assurément en est conscient.

Une question que je voulais aborder aujourd'hui est celle du développement et de la justice, comme je l'ai dit, cela est l'objectif de la quatrième décennie mais nous n'avons pas assez de temps et je ne veux pas vous déranger plus longtemps. Juste quelques mots pour finir et laissons ce débat à une prochaine rencontre avec les étudiants, s'il plaît à Dieu.

Malgré les événements des trois décennies : les complots contre la Révolution, les intrigues pour renverser le régime et le projet de coup d'état, les premières années, puis la guerre et les complots d'après guerre jusqu'à aujourd'hui, vous les jeunes, le peuple et la République islamique avaient prouvé que vous méritiez de subsister et avez résisté. Désormais les incidents du monde ne pourront plus ébranler ce gigantesque ensemble qui s'est développé et est devenu aujourd'hui un arbre colossal profondément enraciné. Rien ne peut faire trembler la République islamique. C'est à nous-mêmes de prendre garde à ne pas moisir de l'intérieur, nous ne craindrons pas l'ennemi extérieur tant que nous conserverons notre santé idéologique et que nous restions sur la voie tracée par l'islam et la République islamique, sans dévier. Les ennemis sont incapables de nous faire le moindre mal.

La politique hégémonique des Etats-Unis et du réseau sioniste international dont la République islamique est la cible principale, pour ces raisons évidentes, ne pourra pas faire plier la République islamique. Non seulement ils sont incapables de la renverser, mais ils sont aussi incapables d'en freiner la marche. Nous pouvons avancer encore plus vite tout en nous préparant aux complots de l'ennemi. Cela continuera un certain temps et dépend de l'engagement du peuple, du travail des étudiants et de la jeunesse. Le jour où vous accéderez à l'indépendance scientifique et économique, vous connaîtrez une grandeur scientifique et les complots diminueront, les ennemis se décourageront. Tant que nous n'avons pas atteint ce point, il faut s'attendre à des intrigues et se préparer à leurs complots. Vous vous renforcerez incha-Allah, de jour en jour, et l'ennemi s'affaiblira lui, davantage. Ce jour là, le peuple connaîtra l'ultime victoire qui n'est pas loin incha-Allah.

Que Dieu accepte pour Lui et Sa voie, ce que nous avons dit et entendu. Qu'Il accorde Ses bienfaits à la République islamique, à ses sacrifiés, à ses martyrs, et au grand Imam, que Sa clémence et Sa générosité soient accordée aux jeunes et à ces chers étudiants, qu'Il nous reconnaisse constamment comme les soldats et les partisans de cette voie, qu'Il nous sacrifie dans cette voie. Que Dieu élève le prestige et le rang de nos chers martyrs.

Que les Salutations de Dieu, Sa Clémence et Sa Bénédiction vous soient accordées !