Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux
L'anniversaire de la naissance de l'honorable Fatemeh Zahra (que salut de Dieu lui soit accordé) est une occasion pour les femmes musulmanes de connaître leur identité et leur valeur selon l'islam et sous le régime islamique. Comme d'autre question, celle de la femme a été manipulée par des profiteurs. Dans le monde et les médias internationaux, depuis des années, certains ne reconnaissent la valeur de la femme et de l'être humain qu'à travers des calculs monétaires et l'argent qui joue malheureusement un grand rôle en Occident, et ont fait de la question de la femme un outil et moyen de profits.
Ils parlent, lancent des débats et répandent une propagande qui met l'opinion publique face à un grand dilemme. Dans cette situation délicate, les femmes musulmanes doivent réfléchir aux valeurs islamiques, retrouver leur identité en se concentrant sur la ligne que le régime islamique a tracée pour le développer des femmes et hommes, et réagir avec logique aux caprices et aux tentations des agents sionistes et des capitalistes.
L'islam s'est opposé à « l'époque de l'ignorance » qui opprimait les femmes dans le domaine de la spiritualité et des valeurs humaines, dans le domaine politique et avant tout dans le milieu familial. L'homme et la femme constituent une petite société qui est la famille et le premier endroit où peut se manifester l'oppression contre les femmes, si l'on ne définit pas les valeurs et les normes. L'islam l'a fait dans ces trois domaines.
En ce qui concerne le domaine spirituel, les femmes ont été à l'avant garde du progrès spirituel de l'humanité. Lorsque le noble Coran veut donner un exemple de monothéiste, il dit :
«و ضرب اللَّه مثلا للذين امنوا أمرأة فرعون»
« Et Allah présenta en guise d'exemple l'épouse du Pharaon ».
L'exemple est une femme.
Quand il est question de dévotion, d'islam, de patience, d'honnêteté et d'effort pour parvenir aux valeurs humaines, islamiques et spirituelles, il dit :
«انّ المسلمين والسلمات و المؤمنين و المؤمنات و القانتين و القانتات و الصادقين و الصادقات و الصابرين و الصابرات»
« Les musulmans et musulmanes, les femmes et hommes monothéistes et honnêtes, des patients et patientes »
Dix qualités spirituelles sont énumérées dont l'islam, la foi, la patience, l'honnêteté, l'humilité.... L'homme et la femme avancent côte à côte, tous deux invités par le Coran. L'islam brise par ces versets, le machisme qui régnait à l'époque de l'ignorance et qui était vénéré par les hommes et parfois aussi par les femmes.
Le Coran exprime que l'allégeance des femmes dans la vie sociale et politique, est nécessaire et vitale.
Voyez ce qui se passait dans le monde occidental et dans les pays européens qui prétendent défendre les droits de la femme, ce qui n'est qu'un mensonge d'ailleurs. Les femmes n'avaient pas le droit de voter, de s'exprimer, de choisir ni d'avoir une propriété jusqu'au début du siècle précédant. Autrement dit, la femme n'était pas propriétaire de son héritage et tout appartenait à son époux ! En islam, la participation de la femme, sa propriété et sa présence sur la scène sociale et politique, sont confirmées :
«اذا جائك المؤمنات يبايعنك على ان لا يشركن باللَّه»
Les femmes faisaient serment d'allégeance avec le Prophète qui n'a jamais prétendu que seuls les hommes devaient le faire et que les femmes devaient acceptent obligatoirement ce qu'avaient décidé les hommes. Non ! Il demanda que les femmes viennent aussi faire ce serment et reconnaissent cet Etat et cette discipline sociale et politique. Les Occidentaux ont treize siècles de retard sur l'islam et prétendent être des pionniers dans ce domaine ! Il en est de même en ce qui concerne la propriété et d'autres questions sociales et politiques.
L'exemple de Fatemeh Zahra (que Salut de Dieu lui soit accordé) pendant son enfance, après l'émigration du Prophète à Médine, dans cette ville et dans toutes les questions publiques qui concernaient son père qui était le centre des événements sociaux et politiques de l'époque, est évident.
Elle était présente et la preuve du rôle de la femme dans le régime islamique.
Bien sûr, elle était au sommet de ces qualités, mais il existait d'autres femmes brillantes au début de l'islam, des femmes savantes, intelligentes et présentes sur toutes les scènes. Même au cours des combats, les femmes qui jouissaient d'une bonne condition physique, participaient à la guerre et aux combats. L'Islam n'oblige pas les femmes de faire cela car ce n'est pas compatible avec leur nature physique ni avec leurs sentiments.
Au sein de la famille, l'homme doit prendre soin de la femme comme d'une fleur. « La femme est une fleur ». Cela ne concerne pas le domaine politique, social ou scientifique. Cela concerne l'intérieur de la famille.
«المرأة ريحانة و ليست بقهرمانة»
« La femme est une fleur dont il faut prendre soin ».
Cette fausse image de la femme, créée pour le travail domestique, a été rejetée par le Prophète.
La femme est une fleur dont il faut prendre soin.
Il faut considérer la femme, dans ses caractéristiques mentales et physiques. C'est l'opinion de l'islam. Les caractéristiques féminines, les sentiments et les exigences féminines, sont respectées. On ne lui demande pas, malgré sa nature féminine, d'agir et de penser comme un homme. Autrement dit la nature féminine, ses particularités naturelles qui sont au centre de ses sentiments et de ses efforts, sont protégées dans la vision islamique, mais dans le domaine scientifique, spirituel, politique et religieux, la voie est ouverte et elle est encouragée à apprendre et à participer aux activités sociales et politiques.
L'islam a dicté à l'homme qu'il n'avait pas le droit d'imposer son avis ou des volontés illégales. C'est cela la vision islamique.
C'est dans cette optique que, quand le mouvement islamique est arrivée à l'étape révolutionnaire et que les femmes selon le concept naturel de l'islam qui régnait dans la société féminine de l'époque, ont pris les devants, l'imam a dit, à juste titre, que : « si les femmes n'étaient pas venues en aide à ce mouvement, la Révolution ne serait pas sortie victorieuse ».
Sans aucun doute, sans la participation des femmes aux grandes manifestations, leur présence dans la Révolution, cette dernière n'aurait jamais réussi.
Durant la guerre imposée aussi, si les femmes comme cette mère de trois martyrs et les mères et les épouses des autres martyrs, que j'ai eu l'honneur de rencontrer par milliers, n'avaient pas fait preuve de foi, de patience, de résistance, de savoir et de clairvoyance lors des dommages de la guerre et du sacrifice de leurs jeunes et de leur mari, la guerre n'aurait pas abouti à la victoire.
Si les épouses des martyrs n'avaient pas fait preuve de patience, l'amour du Djihad et du martyre n'aurait pas rempli le cœur des hommes, ne se serait pas répandu dans la société en la revivifiant. Sur le champ de bataille également les femmes ont eu un rôle prédominant. Durant la Révolution, sans la fidélité des femmes, leurs sentiments, leur présence dans différents domaines, aux manifestations et aux élections, cet immense mouvement populaire n'aurait pas pu se former ni survivre. C'est le point de vue de l'islam et celui du régime islamique.
Il faut interroger des Occidentaux au sujet de la femme qu'ils ont trahie. La civilisation occidentale ne leur a rien apporté. S'il y a eu des progrès scientifiques, politiques et intellectuels chez elles, elles le doivent à elles-mêmes. Les progrès de ce genre leur appartiennent où que ce soit, en Iran ou dans d'autres pays. Ce que les occidentaux ont fondé et sur quoi la civilisation occidentale s'appuie, est la propagation du vice et la pornographie.
Ils ont conduit la femme à reconnaître cela comme une banalité sans s'intéresser à ce qui se passe l'intérieur du foyer. Les crimes et les viols font couler beaucoup d'encre dans la presse américaine et européenne. La culture occidentale avec la banalisation du vice et de la pornographie, a affaiblit l'institution familiale, au point que l'infidélité de l'époux et de l'épouse n'a plus d'importante dans la famille. N'est-ce pas un mal ? N'est-ce pas une trahison envers les femmes ?
Or les voilà qui se présentent comme des créditeurs avec une telle culture, alors que c'est eux qui doivent à tout le monde ! La culture occidentale doit défendre véritablement la femme, se défendre et s'expliquer. Mais la domination du capitalisme et de ses médias change tout et présente le monde comme redevable aux Occidentaux qui prétendent eux, vouloir défendre les droits de la femme alors que c'est tout à fait faux.
Il existe sans aucun doute, des intellectuels et des philosophes honnêtes parmi les Occidentaux, qui disent la vérité. Ce dont je parle est la tendance générale de la culture et de la civilisation occidentale qui est au détriment de la femme et contraire à ses intérêts.
La femme iranienne doit essayer de montrer cette identité transcendante de la femme musulmane, et attirer l'attention internationale. C'est un devoir pour les femmes musulmanes et spécialement les jeunes femmes et les étudiantes.
L'identité islamique consiste pour la femme à protéger ses caractéristiques féminines, c'est-à-dire ses sentiments, ses émotions, son affectivité et sa pureté, en s'impliquant dans le domaine des valeurs spirituelles comme la science, la piété, le rapprochement de Dieu et la spiritualité, et dans le domaine social et politiques, dans la résistance, la patience, l'engagement social et politique, la connaissance de son pays et de son avenir, des objectifs nationaux et des pays musulmans, la connaissance de l'ennemi, de ses intrigues et de ses méthodes, sans oublier la recherche constante de la justice et de la sérénité au sein de la famille.
Les femmes et notamment les scientifiques et les intellectuelles, doivent faire progresser les domaines où les lois et les corrections sont nécessaires. Qu'elles montrent l'exemple de la femme musulmane qui défend sa religion, son Hidjab, sa féminité et ses droits, en progressant au niveau spirituel et politique. Cela doit être un exemple pour les autres femmes.
Sachez que les femmes musulmanes du monde entier vous regardent et suivent votre exemple. Le développement du Hidjab (vêtement islamique) qui est si violemment attaqué par les ennemis de la religion dans les pays occidentaux et dans quelques pays musulmans où le gouvernement n'est pas islamique, prouve le goût des femmes pour le Hidjab. Dans les pays voisins où on n'accordait aucune attention au Hidjab, des pays musulmans que j'ai personnellement visités et où on n'a jamais dit mot sur le hidjab, depuis vingt ans, après la Révolution, les intellectuelles et les étudiantes y sont revenues et le défendent. Nous en avons des exemples aussi dans les pays occidentaux. Vous êtes des modèles.
Sachez qu'il n'existe nulle part des femmes comme ces mères de 2, 3 ou 4 martyrs. Nous avons des femmes plus savantes et plus fortes que les pères dans ce domaine, dans notre société. Cela est dû à l'éducation islamique et à la pure et illuminée, l'honorable Fatemeh Zahra (que le salut de Dieu lui soit accordé). Vous êtes les filles de Fatemeh, ses enfants et ses disciples.
Je prie Dieu d'illuminer vos cœurs d'une lumière sainte et spirituelle, et j'espère que vous franchirez des pas plus grands et meilleurs encore, dans la défense de l'identité islamique des femmes. Je prie aussi Dieu d'accorder la paix à l'âme pure de notre défunt imam et l'Imam du Temps de prier pour vous, chères et respectables sœurs en islam