Extrait des propos du Guide Suprême lors d'une rencontre avec des milliers de membres des Forces révolutionnaires du Bassidj à l'occasion de la commémoration du martyre de l'Imam Sadeq (que le salut de Dieu soit sur lui)

Au nom de Dieu, le très Miséricordieux, le tout Miséricordieux

[...] aujourd'hui la population du monde de l'islam est estimée à un milliard et demi, dans une cinquantaine de pays. Si les valeurs islamiques étaient vraiment les bases de cette grande communauté, la nation musulmane et l'Ummah se placeraient sans aucun doute, en tête, au niveau scientifique, matériel, spirituel et moral, dans le monde.

Or ni cela ni quelque chose de semblable, n'est visible nulle part.
Les pays occidentaux ont fait des progrès scientifiques dont les éclats sont visibles dans leur vie, mais ceci n'est qu'un aspect de l'existence humaine, et ils ont oublié la morale, la spiritualité, le sacrifie, la justice, les grandes valeurs humaines et la relation avec Dieu qui pâlit de plus en plus dans leur vie quotidienne.

S'il a existé un jour, une lueur de spiritualité dans leurs églises et leurs lieux saints, elle a disparu sous l'influence du matérialisme.
Depuis des siècles, nous n'avons pas été témoins d'une grande communauté humaine, capable d'avancer en même temps sur les deux fronts matériel et spirituel, accordant une attention à la morale comme partie intégrante de la vie humaine, protégeant ses liens avec Dieu et profitant des règles divines dans ses relations.

Le monde musulman aurait pu connaître une telle situation mais malheureusement cela ne s'est pas réalisé.
Le monde musulman n'a pas eu l'occasion d'avoir un régime fondé sur les principes islamiques avant la victoire de la Révolution islamique d'Iran. Cette révolution suivait la direction des Saints Imams.
Si nous avions suivi le même rythme qu'eux, nous aurions atteint les plus hauts sommets mais nous sommes faibles et imparfaits.
Ce que le Prophète a effectué pendant les dix ans de son gouvernement est irréalisable même en cent ans dans nos sociétés et avec des dirigeants ordinaires. La lenteur de nos travaux vient de notre faiblesse.
Nous sommes des êtres humains très faibles en comparaison avec ces Saints Hommes mais quand même nous avons avancé et fait notre possible.

Notre peuple a été gardé des dizaines d'années en arrière, il faut rattraper ce retard. Ce sont des vérités et des évidences de l'Histoire.
Notre nation a surpris le monde entier dans le domaine scientifique, puis quand elle a été confrontée militairement à des ennemis suréquipés et enfin dans l'arène politique.

Elle aurait pu se placer en tête des pouvoirs scientifiques et des civilisations, dans les domaines matériels et spirituels, grâce à ses ressources naturelles et humaines, et ses terres fertiles, mais ils (les ennemis) l'ont mise à la queue des pays en voie de développement !
Ce n'est pas pour rien que nos savants détestent tellement le régime tyrannique du shah.

C'est un crime dont ont été victimes notre pays et notre peuple qui pouvait voler et dont on a coupé les ailes, avant de l'abandonner, blessé, découragé vis-à-vis de son avenir, incapable de réaliser ses désirs, et subjugué par les étrangers.
La Révolution subitement, a renversé et anéanti cet état de chose, et réveillé le peuple qui s'est mis en marche, prenant conscience de ses propres valeurs, et qui a déclaré : « nous pouvons ». Le peuple a réussi. La foi a été le moteur de notre mouvement et Dieu, notre appui. Nous nous appuyons sur la guidance divine qui se trouve dans nos connaissances et nos règles religieuses.

Nous avons bien avancé et l'ennemi vise notre point fort qui est la foi.
Il y a un ensemble qui défend glorieusement sa foi et en parle comme s'il parlait d'une épopée. Cela a une grande valeur. Cela est propre au Bassidj.

Pendant plus d'un siècle, ils ont eu recours à toutes sortes d'outils culturels et de propagande pour décourager ce peuple.
On l'a humilié et pourtant ce même peuple s'est placé parmi les dix premiers pays du monde dans le domaine scientifique et de la recherche. Ce n'est pas une plaisanterie.