Guide suprême : " La Palestine est un pays musulman, qui s'est fait accaparer son peuple, pour être confié à des étrangers, réunis, là-bas, en provenance de différents pays, pour former une société factice et disparate."
Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé, le premier octobre 2011, lors de la séance inaugurale la cinquième Conférence du soutien à l'Intifada de la Palestine, tenue le 1er et le 2ème octobre à Téhéran.
Au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Que la paix soit sur vous, ainsi que la Miséricorde de Dieu et Sa Bénédiction
Que le Seigneur des deux mondes soit loué et que la paix divine soit à Mohammad et aux Gens de sa demeure
قال الله الحكيم: «اذن للّذين يقاتلون بأنّهم ظلموا و انّ الله على نصرهم لقدير. الّذين اخرجوا من ديارهم بغير حقّ الّا ان يقولوا ربّنا الله و لو لا دفع الله النّاس بعضهم ببعض لهدّمت صوامع و بيع و صلوات و مساجد يذكر فيها اسم الله كثيرا و لينصرنّ الله من ينصره انّ الله لقوىّ عزيز «
Le Seigneur le Très-haut a dit : « Toute autorisation à ceux qui ont combattu - parce que vraiment ils sont lésés et Dieu est capable, vraiment de les secourir - à ceux qui ont été expulsés de leurs demeures - sans droit, sauf s'ils disaient : « Dieu est notre Seigneur » - si Dieu ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis et aussi les synagogues, et les oratoires, et les mosquées où le nom de Dieu est beaucoup rappelé. Et très certainement, Dieu secoure ceux qui le Secourent ; certes, oui Dieu est fort, puissant. »(Coran : sourate 22, versets 39 et 40)
Je tiens à souhaiter la bienvenue aux chers participants et invités. Parmi les thèmes dignes d'être abordés par les élites religieuses et politiques du monde de l'Islam, la question palestinienne jouit d'une place privilégiée. Elle a la priorité parmi les questions en commun des pays islamiques. Des caractéristiques uniques y sont perceptibles :
1- La Palestine est un pays musulman, qui s'est fait accaparer son peuple, pour être confié à des étrangers, réunis, là-bas, en provenance de différents pays, pour former une société factice et disparate.
2- Cet événement, sans précédent, dans toute l'Histoire de cette région, s'est réalisé dans une folle entreprise de carnages, d'exactions, de crimes et d'offenses.
3- La première Qibla des Musulmans et de nombreux hauts lieux sacrés qui se trouvent dans ce pays, sont sous la perpétuelle menace de sacrilège et de l'anéantissement
4- Cet Etat et cette société factice jouent, depuis le début, et jusqu'à présent, dans le point le plus névralgique du monde de l'Islam, le rôle de base militaire, sécuritaire et politique, pour les chancelleries arrogantes, d'autant plus que l'axe de l'Occident colonialiste s'en sert, toujours, comme une dague, pour la planter au flanc de l'Ummah islamique
5- Le Sionisme, ce plus grand danger éthique, politique et économique qui menace la communauté humaine, s'en est fait un repose-pied, d'où il propage son hégémonie sur le monde entier
D'autres points s'y ajoutent : les coûts faramineux que les pays islamiques ont dû payer, l'inquiétude qui hante l'esprit des gouvernements et des peuples musulmans, les souffrances et les peines que des millions de réfugiés palestiniens ont subi, de sorte qu'un grand nombre d'entre eux vivent toujours, après six décennies, dans des camps, la coupure de l'histoire d'un foyer civilisationnel majeur, au sein du monde de l'Islam, etc...
Aujourd'hui, il faut ajouter à tous ces arguments, une raison-clé qu'est l'éveil islamique, qui s'est propagé, partout, dans la région, ouvrant un nouveau chapitre déterminant, dans l'histoire de l'Ummah islamique. Ce mouvement immense qui saura, indubitablement, aboutir à un ensemble islamique aussi puissant et développé que cohérent, dans ce point, ô combien sensible du monde, - grâce à la miséricorde divine, et mus par leur volonté infaillible, les pionniers de ce mouvement mettront un point final à l'époque de l'arriération, de la faiblesse et de l'humiliation des nations musulmanes - puise largement sa force et son épopée, dans la question palestinienne.
L'oppression et l'iniquité débridée du régime sioniste, secondé par les dirigeants despotiques, corrompus et vassaux de l'Amérique, d'une part, et de l'autre, l'émergence de la Résistance zélée des Palestiniens et des Libanais, avec, en filigrane, les victoires miraculeuses des jeunes croyants, dans la guerre de 33 jours, au Liban, et celle de 22 jours, à Gaza, sont tous des éléments importants mettant en pleine effervescence l'océan, apparemment, calme des nations, égyptienne, tunisienne, libyenne et d'autres pays de la région.
C'est une réalité indéniable que le régime sioniste armé jusqu'aux dents, ce régime qui vante, partout, son mythe d'invulnérabilité, a essuyé, au Liban, dans une guerre asymétrique, une défaite cuisante et cinglante infligée par les poings liés des preux moudjahid croyants, et qu'ensuite, mettant à l'épreuve la lame ébréchée de son épée, face à la résistance courageuse et implacable de Gaza, il a encore subi un autre revers humiliant.
Tout cela devra être sérieusement pris en compte dans les analyses de la donne actuelle de la région et ce sera à l'aune de ces analyses que sera mesurée la justesse de toute décision.
C'est, donc, une vérité indéniable que la question palestinienne a redoublé aujourd'hui d'importance et d'urgence ; il est du droit du peuple palestinien d'attendre davantage, dans la donne actuelle de la région, des pays musulmans.
Jetons un regard rétrospectif sur le passé et le présent, pour tracer les contours d'une feuille de route pour le futur. Je tiens à aborder les grandes lignes de la question.
Après six décennies de la calamité que fut l'usurpation de la terre de Palestine, les protagonistes de cette catastrophe sanglante sont tous connus ; le gouvernement colonialiste britannique en est l'initiateur, dont la politique, les armes, la force militaire et sécuritaire, l'économie, ainsi que celles d'autres chancelleries arrogantes de l'Ouest et de l'Est, se sont tous déployés au service de cette immense tyrannie. La nation sans défense de la Palestine broyée dans les griffes impitoyables de l'Occupant, a été massacrée, et expulsée de son foyer et de sa terre ancestrale. Jusqu'à présent, même un iota de cette tragédie humaine et civique, engendrée par ceux qui se disent les avocats de la civilisation et de l'éthique, en ce temps-là, n'a encore été exprimé, par les arts, ni par les médias audio-visuels. Les magnats des arts visuels, du cinéma, de la télévision et des bandes mafieuses de la production cinématographique de l'Occident ne l'ont pas voulu ou ne l'ont pas permis. Toute une nation a été exterminée, jetée sur le chemin de l'exode, dans un silence médiatique absolu.
Les résistances ont vu le jour ; au début, elles ont, impitoyablement et férocement, été réprimées. De l'autre côté des frontières palestiniennes, des hommes, majoritairement, originaires de l'Egypte, mus par des convictions islamiques, se sont investis, mais ils n'ont pas bénéficié du soutien nécessaire et ils n'ont pas pu marquer la scène.
Ensuite, ce fut au tour des guerres officielles et classiques entre les pays arabes et l'armée sioniste. L'Egypte, la Syrie et la Jordanie ont déployé, sur le champ de bataille, leurs forces militaires, mais les soutiens généreux et sans ambages, sur les plans militaires, logistiques et financiers, de la part de l'Amérique, du Royaume uni et de la France, au régime usurpateur, ont fait échouer les armées arabes. Ces pays arabes n'ont, non seulement, pas réussi à aider le peuple palestinien, mais encore, ils ont perdu de grandes parties de leurs territoires, dans ces conflits.
Dès que l'impuissance des Etats arabes voisins de la Palestine a été mise au jour, des noyaux de résistance organisés se sont constitués, sous la forme de groupes armés palestiniens ; et un peu plus tard ces groupes se sont réunis, pour donner naissance à l'Organisation pour la libération de la Palestine. Ce fut une étincelle d'espoir qui jaillit et brilla, mais ce fut éphémère et elle s'éteignit. Cet échec pourrait être attribué à de nombreux facteurs, mais la raison principale en est que ces groupes se sont écartés du peuple et de leur foi en l'Islam. L'idéologie de gauche ou des sentiments nationalistes n'était pas à la hauteur d'une question aussi ardue et compliquée qu'est la Palestine. Ce qui est à même de conduire une nation dans l'arène de la résistance et d'en faire une force imbattable et invincible, ce sont l'Islam, le jihad et le martyre. Ces groupes n'avaient pas eu une juste conception. Aux prémices de l'avènement de la Grande Révolution islamique, alors que les dirigeants de l'OLP avaient trouvé un nouveau souffle et se rendaient, régulièrement, en Iran, j'ai interrogé un de leur haut cadre : pourquoi vous ne hissez pas l'étendard de l'Islam, dans votre juste lutte ? La réponse qu'il me donna, c'est qu'il y avait des Chrétiens parmi eux. Cette personne a été plus tard la cible d'un attentat perpétré par les Sionistes, et si Dieu le veut, il sera gratifié du pardon divin ; mais son argument ne tenait pas bien. A mon avis, un combattant chrétien croyant aux côtés d'un moudjahid dévoué, qui lutte sincèrement et avec la foi en Dieu et en la Résurrection, dans l'espoir de l'assistance divine, bénéficiera du soutien matériel et spirituel de son peuple et il aura plus de motivation, pour le combat, que s'il combattait, auprès d'un groupe, sans foi, ni soutien populaire, s'appuyant sur des sentiments éphémères.
L'absence d'une conviction religieuse inébranlable et le fait de rompre avec le peuple les ont, au fur et à mesure, neutralisés et rendus inefficaces. Il y avait, parmi eux, des hommes à l'esprit noble, courageux et motivés, mais, dans l'ensemble, l'Organisation s'est engagée, sur un autre chemin ; leur déviation fut un coup dur à la question palestinienne et ils frappent toujours. Ils se sont détournés de la cause de la résistance, tout comme certains de ces gouvernements arabes, qui ont trahi la cause de la résistance, qui est l'unique voie de salut pour la Palestine, et non pas, seulement, à la Palestine, ils ont porté préjudice à eux-mêmes ; comme le décrit ce poète chrétien en ces termes :
لئن اضعتم فلسطيناً فعيشكم
طول الحياة مضاضات و ءالام
32 ans se sont, ainsi, écoulés, depuis le jour de la Nikbat. Or, la Providence a fait tourner une nouvelle page. L'avènement de la Révolution islamique, en Iran, en février 1979, a fait basculer la donne, dans la région, un nouveau chapitre s'est ouvert. Parmi les effets extraordinaires de cette Révolution sur l'échiquier international, et les coups durs et profonds qu'elle assena aux politiques de l'Arrogance, le coup le plus fulgurant et le plus manifeste fut celui que reçut l'Etat sioniste. Les propos des dirigeants de l'époque de ce régime sont intéressants, trahissant leur état déplorable et leur angoisse. Aux premières semaines de la victoire de la Révolution, l'ambassade d'Israël, à Téhéran, a été fermée, son personnel expulsé ; ses locaux ont, officiellement, été confiés à l'OLP, où elle est toujours installée. Notre cher Imam a annoncé que l'un des objectifs de cette Révolution était la libération de la terre de Palestine et l'élimination de cette tumeur cancéreuse qu'est Israël. Les vagues puissantes de la Révolution ont déferlé, partout, dans le monde, et là où elles arrivaient, elles étaient porteuses de ce message : la Palestine doit être libérée. Mêmes les problèmes de taille que les ennemis de la Révolution ont imposé à l'Ordre de la République islamique d'Iran, dont l'un fut huit années de guerre du régime de Saddam, incité par l'Amérique et l'Angleterre et soutenu par les régimes rétrogrades arabes, n'ont pu avoir raison de la détermination de la RII de défendre la Palestine.
Ce fut ainsi qu'un sang nouveau coula dans les veines de la Palestine. Les groupes moudjahid musulmans palestiniens sont montés sur la scène. La Résistance libanaise a ouvert un nouveau front puissant, face à l'ennemi et à ses supporters. La Palestine, au lieu d'avoir recours aux Etats arabes s'appuya sur elle-même et ses jeunes, et sans tendre la main vers instances mondiales, telles que l'ONU - qui sont complices dans les crimes des Etats arrogants - la Palestine s'appuya sur sa profonde conviction islamique et sur ses hommes et femmes dévoués. Voici la clé de toutes les victoires et de tous les succès.
Durant ces trois dernières décennies, ce processus, en pleine croissance, s'est développé, au fil du temps. La défaite humiliante du régime sioniste, au Liban, en 2006, le revers honteux de son armée vaniteuse, à Gaza, en 2008, sa débandade du Sud du Liban et son retrait de Gaza, la mise en place du gouvernement de la Résistance, à Gaza, en un mot, la transformation du peuple palestinien d'un ensemble d'hommes désespérés et désemparés en une nation pleine d'espoir, résistante et forte de la confiance en soi, est le trait saillant de ces trente dernières années.
Ce tableau sommaire ne sera complet que lorsqu'on discerne pertinemment les agissements capitulards et traitres, n'ayant d'autre visée que d'éteindre la Résistance et que de faire passer à l'aveu les groupes palestiniens et les Etats arabes quant à la légitimité d'Israël. Ces agissements dont le successeur traitre de Gamal Abdel Nasser, a donné le coup d'envoi avec le traité déshonorant du Camp David, ont toujours tenté de jouer le rôle de lime sur la volonté en acier de la Résistance. Chose inédite, selon l'accord du Camp David, un Etat arabe reconnaît officiellement la nature sioniste de la terre islamique de Palestine et il a mis à bas d'un texte qui reconnaît « Israël est la maison nationale des juifs » sa signature.
Dès lors jusqu'au traité d'Oslo (1993) et après, à travers les plans complémentaires parrainés par l'Amérique et les autres Etats colonialistes, qu'on a endossés aux groupes capitulards palestiniens, l'ennemi s'était employé à faire renoncer aux peuple et groupes palestiniens à l'option de la Résistance, et à les occuper à un jeu maladroit sur l'échiquier politique. Très vite, tout le monde s'est aperçu dans quelle mesure ces accords et traités sont sans valeur. Les sionistes et leurs protecteurs ont à maintes reprises montré qu'à leurs yeux ces accords n'étaient que des lettres mortes. L'objectif de ces plans n'était que de semer le doute parmi les Palestiniens, de susciter la cupidité des individus sans foi et de paralyser le mouvement de la résistance islamique.
L'antipode de tous ces jeux traitres et perfides a toujours été l'esprit de la résistance des groupes islamiques et de la nation palestinienne. Forts de l'aval divin, ils se sont dressés devant l'ennemi et comme le Seigneur le Très-haut l'a promis, Il les a gratifiés de Son assistance et leur a assuré la victoire. La résistance de Gaza, quoiqu'hermétiquement bouclé, est une victoire divine ; la chute du régime traitre et corrompu d'Hosni Moubarak est une victoire divine ; l'émergence de la vague déferlante de l'éveil islamique dans la région est une victoire divine ; la mise au grand jour de l'hypocrisie et de la perfide de l'Amérique, de l'Angleterre et de la France, avec en toile de fond l'intensification de la répugnance des nations de la région à leur encontre, est une victoire divine ; les problèmes consécutifs et innombrables du régime sioniste - depuis ses problèmes politiques, économiques et sociaux à l'intérieur jusqu'à son isolement et la répulsion générale à son encontre -sont tous les manifestations de la victoire divine. Aujourd'hui, le régime sioniste est plus que jamais honni, affaibli et isolé, d'autant plus que son principal supporter, l'Amérique est plus que jamais désemparée et enchevêtré dans le nœud gordien des problèmes de toute taille.
À présent que nous avons devant nous le tableau sommaire de la Palestine de ces six décennies, il nous incombe d'en tirer leçon et de programmer le futur.
Il faut prévenir avant tout deux points essentiels :
Primo : nous voulons la libération de la Palestine et non pas une partie de la Palestine. Tout plan qui aurait visé à scinder la Palestine est banni. Le projet de deux Etats, qu'on a enrobé de couverture apparemment juste de « reconnaître l'adhésion de l'Etat palestinien à l'ONU » n'est autre chose que de céder aux diktats des sionistes, autrement dit « reconnaître l'Etat sioniste dans la terre de Palestine ». Ce qui ne signifie que bafouer le droit du peuple palestinien, d'ignorer le droit historique des réfugiés palestiniens voire même de menacer le droit des Palestiniens résidant dans les territoires de 1948. Ce qui ne signifie que la perduration de la tumeur cancéreuse et une menace constante à l'encontre de l'Umma islamique notamment les peuples de la région. Ce qui ne signifie que pérenniser les souffrances des dizaines d'années et fouler au pied le sang des martyrs.
Tout projet opérationnel devra reposer sur le principe : « Toute la Palestine pour tout le peuple de la Palestine ». La Palestine est la Palestine de « la rivière à la mer » sans omettre un iota. Il faut certes ne pas négliger ce point que le peuple palestinien, comme il l'a déjà montré à Gaza, sera en mesure de diriger via son gouvernement élu, les affaires de chaque partie de la terre de Palestine qu'il émancipera, sans jamais oublier pour autant l'objectif ultime.
Secundo : l'accès à cet objectif sublime nécessite avant tout l'acte et non pas de parole creuse, cela nécessite d'un travail sérieux et non pas de spectacle ; cela nécessite de patience et de perspicacité non pas des gestes précipités et inconstants. Il faut garder les yeux rivés vers les horizons lointains et avancer pas à pas, fort de la volonté, du recours en Dieu et de l'espoir. Les Etats et les peuples musulmans, les groupes de la Résistance en Palestine et au Liban ainsi que dans d'autres pays, pourront assumer leur rôle et apporter leur part à ce combat général, et avec l'aval divin de combler la grille de la Résistance.
Le projet de la République islamique pour régler la question palestinienne et remédier cette plaie chronique, est clair, logique, basé sur les sciences politiques, admises par l'opinion publique mondiale, un plan qui a déjà été présenté en détails. Nous ne proposons ni une guerre classique des armées des pays islamiques ni l'expulsion des immigrés juifs ni l'arbitrage de l'Onu ou d'autres instances internationales. Nous proposons un référendum du peuple palestinien. A l'instar d'autres nations, le peuple palestinien a aussi le droit de déterminer son propre sort et d'élire l'ordre qui devra gérer son pays. Tout le peuple de la Palestine que ce soit musulman, chrétien et juif - non pas les immigrés étrangers - là où ils se trouvent en Palestine, dans les camps ou à n'importe quel point du monde, participe à un référendum bien encadré, et décide du futur ordre de la Palestine. Un tel ordre et gouvernement issus de ce référendum décidera à son tour, après son instauration, du sort des immigrés non-palestiniens, qui ont immigrés depuis des années en ce pays. Ce projet est aussi bien équitable que logique, l'opinion publique en saisit la justesse et il mérite le soutien des peuples et des Etats indépendants. Il va de soi que nous n'attendons pas des sionistes usurpateurs de l'accepter facilement ; c'est là que le rôle des Etats et des peuples ainsi que des organisations de la Résistance se forme et prend consistance. La clé de voûte en est le soutien apporté au peuple palestinien et la cessation du soutien à l'ennemi usurpateur ; ce qui est une grande tâche des Etats islamiques.
A présent, alors que les peuples sont au-devant de la scène et scandent avec autorité des slogans antisioniste, on peut s'interroger pourquoi et par quelle logique les Etats musulmans poursuivent leurs relations avec ce régime usurpateur ? La sincérité des Etats musulmans dans leur parti-pris de la nation palestinienne se confirme lorsqu'ils auront rompu leurs relations politiques et économiques manifestes et occultes avec ce régime. Les Etats qui sont l'hôte des ambassades ou des bureaux économiques des sionistes ne sauraient pas prétendre qu'ils défendent la Palestine ; aucun de leurs slogans antisionistes ne sera pris en sérieux.
Les organisations de la Résistance islamique qui portent, depuis de longues années, la lourde tâche du Jihad, ont toujours la même tâche majeure à remplir. Leur résistance organisée est un bras dynamique qui saura conduire le peuple palestinien vers l'objectif ultime. La résistance courageuse de la part des gens dont la maison et la patrie sont occupées, est reconnue par tous les traités internationaux et louée. L'accusation de terrorisme de la part des lobbys politiques et médiatiques liés au sionisme n'est que de parole absurde et sans valeur. Le terrorisme manifeste c'est le régime sioniste et ses supporters occidentaux ; la résistance palestinienne est un mouvement contre les terroristes qui distillent du venin, c'est un mouvement humain et sacré.
Entre temps, il revient aux pays occidentaux d'opter pour une vision réaliste. L'Occident se trouve aujourd'hui devant un dilemme : ou bien il faut qu'il renonce à son injustice chronique, qu'il reconnaisse le droit du peuple palestinien et qu'il ne suive plus les plans des sionistes contre humanité, ou bien il doit s'attendre à des coups plus durs dans un avenir non pas trop lointain. Ces coups paralysants n'auraient pas uniquement pour effet la chute consécutive de leurs potentats dans la région islamique ; puisqu'en ce jour où les peuples européens et les Américains prennent conscience que la majeure partie de leurs problèmes économique, social et éthique est alimentée par la domination de l'hydre du sionisme international sur leur gouvernement et que leurs hommes politiques sont soumis aux diktats des firmes sionistes aux Etats-Unis et en Europe, ils créeront un tel enfer qu'aucune issue n'en serait possible.
Le président américain dit que la sécurité d'Israël est sa ligne rouge ; qui a tracé cette ligne rouge ? Les intérêts de la nation américaine ou le besoin d'Obama en personne à l'argent et aux soutiens des compagnies sionistes pour briguer un second mandat présidentiel ? Jusqu'à quand vous parviendrez à leurrer votre peuple ? Le jour où les Américains prendront conscience que pour rester encore quelque temps au pouvoir, vous vous êtes résignés à tout avilissement devant les seigneurs sionistes de l'or et que vous avez sacrifié les intérêts d'une grande nation à leur autel, que feront-ils avec vous ?
Chers frères et sœurs
Sachez que cette ligne rouge d'Obama et d'autres individus comme lui, sera brisée par les nations musulmanes qui se sont soulevées. Ce qui menace le régime sioniste, ne sont pas les missiles iraniens ou les groupes de la Résistance afin que vous installiez ici et là des boucliers anti-missiles, la menace véridique et irrémédiable réside dans la volonté infaillible des hommes, des femmes et des jeunes des pays islamiques qui refusent désormais que l'Amérique, l'Europe et leurs pions vassaux les dominent et les humilient. Il va de soi que ces missiles assumeront leur tâche au moment où une menace soit proférée de la part de l'ennemi.
«فاصبر انّ وعد الله حقّ و لا يستخفّنّك الّذين لا يوقنون»
« Sois donc patient, car la promesse de Dieu est vérité. Et que ceux qui ne croient pas fermement ne t'ébranlent pas ! » (Coran : sourate 30, verset 60)
Paix et miséricorde de Dieu soient sur vous