4/1/2012
Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 4 Janvier 2012, par l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors de la troisième réunion sur les pensées stratégiques, en présence des intellectuels iraniens. Cette troisième réunion avait pour thème la question de la femme et de la famille.
Au nom d'Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux
اللّهمّ سدّد السنتنا بالصّواب و الحكمة
Mon dieu fait que nous disions ce qui est juste et sage.
Je salue les chers frères et sœurs et je tiens à exprimer ma gratitude aux honorables participants qui participent à ce travail commun et important. En particulier, je tiens à remercier ceux qui ont pris la parole dans cette rencontre, à la fois ceux qui ont relevé certains points et ceux qui ont avancé certaines critiques. Je tiens également à remercier sincèrement le président de la réunion, M. Vaez zadeh, à la fois parce qu'il a très bien réussi à mener cette réunion et aussi parce qu'il a pris les dispositions nécessaires pour définir la forme et le contenu de cette réunion, ces derniers mois, à l'aide d'un groupe de spécialistes.
Le but de cette réunion et d'autres réunions de ce genre est d'échanger des points de vue sur les questions essentielles du pays avec les élites intellectuelles. Si nous parlons de réunion pour l'élaboration de stratégies, nous pouvons diviser ces stratégies en différentes catégories comme la justice ou la femme et la famille. Nous aurions alors une longue liste avec plus de vingt sujets, dont chacun représenterait une stratégie. L'objectif est de permettre aux cercles des élites d'aider l'islam et la République islamique, grâce à des innovations dans le domaine intellectuel et spirituel, et de parvenir à un consensus et une théorie unanime dans différents domaines.
Bien entendu, le but n'est pas d'aborder tous les détails d'un sujet particulier. Cela n'est pas possible en pratique. Le but est plutôt d'ouvrir la voie à une approche des problèmes auxquels le pays sera confronté dans l'avenir. Nous voulons ouvrir un chemin dans les domaines théoriques afin que les personnalités, les intellectuels et les experts des différents domaines puissent participer à l'élaboration de théories appropriées qui constitueront les bases de la planification au niveau national. C'est le but que nous envisageons. Dans le domaine théorique, nous avons des forces et des faiblesses. Il en est de même dans les domaines pratiques. Ces forces et ces faiblesses seront présentées dans ces réunions. C'est en nous appuyant sur les discussions d'experts dans chaque domaine, que nous pourrons identifier nos forces et nos faiblesses, et essayer d'éliminer les faiblesses. Ces réunions sont l'occasion d'apporter des améliorations, de combler des lacunes et d'éliminer des faiblesses.
En ce qui concerne la théorisation, nous avons besoin de savoir dans quels domaines nous avons avancé et dans quels autres domaines nous avons pris du retard. Dans certains domaines, nous avons vraiment progressé. Dans certains autres domaines, nous sommes en retard. Par exemple, concernant la question des femmes, nous avons un grand nombre de sources islamiques et d'enseignements à notre disposition. Nous avons accès aux versets du Saint Coran directement liés à la question des femmes et des versets qui sont en partie liées à ce propos. Nous avons besoin de théoriser ces enseignements et de les présenter sous forme de théories utilisables et accessibles pour tout le monde. Nous devons rendre ces théories disponibles pour notre planification et pour ceux qui nous interpellent et nous posent des questions. Ce point a été mentionné lors de la réunion et il est tout à fait juste. Aujourd'hui, un nombre croissant de personnes se posent des questions sur les positions de la République islamique qui a trente ans d'expérience. Vous savez comme nous, que beaucoup de gens nous posent des questions. Un nombre croissant de gens veut savoir quel est la situation de la République islamique dans certains domaines. Par conséquent, il est nécessaire de fournir des réponses.
Deux de ces réunions ont déjà été tenues. Une réunion avait pour thème le développement d'un modèle islamique et iranien de progrès, et l'autre était la justice. Bien que ces deux questions soient distinctes, elles sont aussi liées l'une à l'autre. De bonnes mesures ont été adoptées. Les chers frères et sœurs doivent le savoir car cela pourra avoir une influence sur les mesures que nous voulons prendre au sujet de la discussion de ce soir. Vous devez savoir que les travaux sont poursuivis de manière sérieuse. Monsieur le Dr. Vaez zadeh a présenté un rapport à cet égard. Les détails du travail qui a été fait sont encore plus importants que ce qu'il a mentionné dans son rapport parce qu'il voulait être bref. De bons travaux ont été faits en particulier, dans le centre qui a été créé pour élaborer un modèle islamique et iranien de progrès où les chercheurs font de bonnes recherches. En fait, ces réunions ne sont qu'une esquisse et les évolutions dépendront des efforts qui seront déployés. Bien sûr, l'atmosphère générale de notre société contribue au développement de ces travaux. Nous ne sommes pas pressés mais nous souhaitons que les travaux avancent rapidement. Nous sommes contre la paresse, le retard et d'autres comportements de ce genre mais nous ne sommes pas pour la précipitation. Nous voulons que les résultats de nos efforts soient profonds, durables, présentables et compétents. Par la grâce d'Allah, ces réunions, à la fois celle-ci et les deux précédentes, rempliront cet objectif. C'est une chose dont je suis persuadé.
La question des femmes et de la famille est un des principaux sujets nationaux. Les amis qui sont intervenus ont très bien précisé ce point. Il n'est pas nécessaire d'ajouter quelque chose à ce qui a été expliqué en détail. Vos déclarations étaient suffisantes pour montrer l'importance de la question. Tout d'abord, les femmes iraniennes jouent un rôle de premier plan dans la République islamique comme elles l'ont fait au début de la Révolution. Les chers jeunes qui assistent à cette réunion sont sans doute nés après la Révolution et n'ont pas connu ces évènements sauf par l'intermédiaire de certains rapports et de récits qui sont tous malheureusement, incomplets. Tous les récits sur la lutte et la Révolution sont incomplets, partiaux et courts.
C'est une lacune qui doit être comblée. Bien que ce sujet ne fasse pas partie des théories stratégiques, c'est une stratégie qui doit être suivie. Ceux qui sont plus âgés savent que les femmes ont joué un rôle aussi bien dans les activités révolutionnaires que pendant les premières années de la Révolution. Pendant un an et demi, lorsque le mouvement révolutionnaire général a commencé, les femmes iraniennes ont joué un rôle important et fondamental. Si les femmes n'avaient pas participé aux manifestations elles n'auraient pas été aussi efficaces. Par ailleurs, dans certaines villes comme Machhad, ce sont les femmes qui ont commencé les manifestations et lancé le mouvement populaire. Bien sûr, elles ont été attaquées par la police. C'est plus tard que les hommes se sont joints au mouvement.
Les femmes se sont engagés dans des activités révolutionnaires et ont joué un rôle important dans l'instauration de la République islamique. Elles ont également joué un rôle important après la création de la République islamique, pendant la guerre, pendant les périodes et les épreuves difficiles.
«حتّى اذا ضاقت عليهم الأرض بما رحبت»
"Si bien que, toute vaste qu'elle fût, la terre leur paraissait exiguë." Coran 9: 118
Notre pays a traversé des moments difficiles pendant la guerre. Certains s'informaient sur la guerre en écoutant la radio ou en regardant la télévision et d'autres se sont engagés dans le champ de bataille de tout leur cœur. Les récits qui nous sont parvenus sur la guerre, sont pleins d'actions héroïques et d'enthousiasme, et sont tous des rapports précis. Je le sais car j'ai lu beaucoup de souvenirs de nos anciens combattants. Cet enthousiasme, cet amour pour la lutte désintéressée et le martyre, ce courage face à la mort et d'autres actes semblables, ont tous été correctement rapportés. Toutefois, dans une perspective générale, la guerre a été un moment difficile. Une armée qui se bat au front avec enthousiasme, n'est pas au courant de l'atmosphère qui règne au quartier général qui planifie les opérations et la situation du front. Elle ne connait pas les faiblesses. Il ne connaît pas les préoccupations, les soucis, les lacunes et les problèmes des responsables et ceux que rencontrent le pays.
C'était une époque très difficile. A cette époque, nos femmes ont joué un rôle extraordinaire. Les mères et les épouses de nos martyrs et les femmes qui soutenaient l'arrière front, ont joué toutes un rôle extraordinaire. Les femmes étaient aussi actives dans les opérations militaires. Le livre de Mme Hosseini «Da» le montre bien. Il n'existe aucune norme pour mesurer la valeur de ces efforts. Il y a des mères qui ont perdu un, deux, trois et même quatre fils dans la guerre, ce n'est pas une chose facile. De telles choses sont faciles à dire mais pas à faire. Lorsque notre enfant attrape un rhume et tousse, nous sommes inquiets. Maintenant, imaginez que trois de vos enfants ont été tués. C'est vraiment très difficile. Ces mères se sont engagées avec leurs fortes émotions maternelles et ont même encouragé des centaines d'autres mères à envoyer leurs enfants au champ de bataille. Si ces mères avaient pleuré et s'étaient plaintes à l'imam Khomeiny quand elles avaient reçu le corps de leurs enfants, certainement nous aurions été vaincus dès les premières années. Cela montre l'importance du rôle que les mères de nos martyrs ont joué.
Les épouses patientes de nos martyrs, ces jeunes femmes qui ont perdu leur jeune mari au début de leur vie conjugale, étaient prêtes à laisser leur mari aller se battre sachant qu'il ne reviendrait peut-être jamais. Puis, elles ont supporté son martyre avec courage et fierté. Elles ont joué un rôle exceptionnel. Il y des femmes qui vivent encore avec leur mari handicapé, d'autre qui ont décidé de se marier avec un handicapé de guerre. Il faut beaucoup de motivation et d'altruisme pour épouser volontairement un homme handicapé dont l'état physique est difficile ou qui souffre de stress post-traumatique. Etre prête à soigner une telle personne deux heures par jour par exemple, et de recevoir ses remerciements chaque jour est une chose mais être prête à l'épouser, avec toutes les responsabilités que cela implique, est une autre affaire. Ces femmes ont décidé de faire ce sacrifice. Il n'est impossible de mesurer l'importance de leur rôle.
Je reconnais et j'avoue que notre magnanime imam a été la première personne qui l'a compris comme d'ailleurs beaucoup d'autres choses qu'il comprenait contrairement à nous, comme le rôle du peuple par exemple. Il a compris l'importance du rôle que pouvait jouer le peuple à une époque où personne ne le comprenait. Certaines personnalités disaient «Pensez-vous vraiment qu'il est possible de faire une grande œuvre en s'appuyant sur le peuple ?" Ils parlaient du peuple avec un tel mépris comme s'ils ne parlaient pas d'êtres humains. Mais l'imam Khomeiny était différent, appréciait le rôle du peuple, a découvert ses capacités et l'a appelé à prendre des décisions. Il est devenu une figure influente parce qu'il était sincère et parce que ses paroles sortaient d'un cœur éclairé et pur. Tout le monde est donc entré dans l'arène. Quand il fallait créer les comités, les gens de différents milieux sociaux se présentaient comme volontaires. Les étudiants, les professeurs et les étudiants des centres islamiques s'inscrivaient ainsi que de grands religieux. Les gens ordinaires s'inscrivaient aussi. Tous les gens se portaient volontaires pour faire partie de ces comités. Au moment de la guerre, tout le monde est allé au champ de bataille sur l'ordre de l'Imam Khomeiny. Vers la fin de sa vie, quand l'imam Khomeiny a dit que tout le monde devait participer à la construction du pays, tout le monde l'a fait. L'effet de ses actions se fait encore sentir aujourd'hui. Je crois que même aujourd'hui, tous nos progrès sont le résultat des efforts de l'imam Khomeiny. Les gens ont pris leurs responsabilités et leur motivation s'est transmise de génération en génération.
L'imam Khomeiny avait la même attitude envers les femmes. Il a compris l'importance du rôle des femmes alors que certaines sommités parmi nos érudits religieux, étaient contre leur participation aux manifestations. Ils disaient que les femmes ne devaient pas participer aux manifestations. Les idées de l'Imam Khomeiny et sa détermination ont été le pilier sur lequel les gens se sont appuyés pour s'opposer à de telles opinions qui émanaient d'ailleurs de centres importants. Que Dieu bénisse son âme jusqu'à la fin des temps.
En tout cas, le rôle des femmes est unique. Il est nécessaire de le préserver parce qu'il a un avenir. La Révolution n'a que trente-deux ans. Même un être humain est considéré comme jeune à l'âge de 32 ans, et c'est encore moins quand il s'agit d'une révolution. Ce régime divin a des centaines d'années devant lui.
Il est très jeune. Nos femmes doivent être présentes sur la scène nationale car cela est nécessaire pour notre avenir. Nous devons donc faire des efforts concernant la question des femmes et essayer de préserver ce potentiel qui existe dans notre société. C'est la première raison pour laquelle nous devons discuter de la question des femmes. La deuxième raison concerne la question de la famille. Les honorables orateurs ont ce soir, soulevé de très bonnes questions au sujet de la famille. Les discussions ont été vraiment bonnes. Je dirais qu'en moyenne, le niveau des débats était très appréciable, les commentaires étaient corrects ainsi que les statistiques, les déductions, les raisonnements et les perspectives globales. Les experts ont analysé la question sous multiples facettes et dans toutes ses perspectives. Vous avez fait la lumière sur cette question sensible et importante, et nous pouvons en voir clairement maintenant les dimensions. J'ai vraiment profité de vos interventions.
La question de la famille est donc une question très importante. La famille est le principal pilier et la cellule principale de la société. Cela ne veut pas dire que si cette cellule est en bonne santé, les autres parties de la société le seront également ou le contraire. Les cellules saines constituent un organisme sain. Notre corps n'est rien d'autre qu'une collection de cellules comme tout organe vivant. Si nous parvenons à garder en bonne santé des cellules qui composent un organe, nous assurerons la santé de cet organe. Cela montre à quel point la question de la famille est importante.
Il est impossible pour une société islamique, de faire des progrès sans foyers familiaux sains, vivants et dynamiques. Sans familles équilibrées, il est impossible de faire des progrès dans le domaine culturel et bien sûr dans les autres domaines. Par conséquent, la famille est une unité de base essentielle. On pourrait contester ce propos en disant que l'Occident a progressé malgré la destruction de l'unité familiale. L'éclatement de la famille en Occident dont les manifestations augmentent chaque jour, aura des effets sur les sociétés occidentales. Nous ne devons pas attendre d'en voir tout de suite les conséquences. Les effets des événements mondiaux et historiques se révèlent de manière progressive et certains de ces effets négatifs sont déjà visibles. Le jour où l'Occident a fait ces progrès, l'institution familiale était intacte. Même les principes moraux dans les relations entre homme et femme, étaient observés, bien entendu, pas de manière islamique mais dans la mesure de ces sociétés. Quelqu'un qui connait l'Occident confirmera ces déclarations sur l'état de la société en Europe et en Amérique. Les principes moraux dans les relations homme-femme, la pudeur, le rejet de la diffamation étaient des principes qui étaient autrefois observés. La débauche et la perversion sont apparues en Occident, de manière progressive. Le terrain a été préparé à cette époque et les principes se sont détériorés pour aboutir à la situation actuelle de l'Occident qui aboutira à un avenir très amer et très difficile. C'est la deuxième raison.
La troisième raison est que, concernant la question des femmes, nous avons été très critiqués par nos ennemis au cours des 32 dernières années. Ils insistent sur la question des femmes depuis le début de la Révolution. Ils nous critiquent et affirment que cette question est aussi grave que le terrorisme et la violation des droits de l'homme, bien qu'il n'y avait rien à cette époque et que les positions de la République islamique sur les femmes en général, n'aient pas encore été éclaircies. Ils ont commencé à promouvoir l'idée que l'islam était contre les femmes. Bien sûr, cette propagande se poursuit encore aujourd'hui. Nous devons répondre. Nous ne pouvons pas sous-estimer l'importance de l'opinion internationale. Tout le monde n'est pas méchant ni malveillant. Seules certaines personnes sont malveillantes spécialement chez les politiciens, les dirigeants, les théoriciens et d'autres individus de ce genre. Nous ne devons pas permettre aux gens ordinaires de tomber dans le piège de cette grande tromperie et nous devons nous engager dans cette question.
Bien entendu, je tiens à dire aussi que l'Occident évite de discuter sur la question de la famille. Dans toutes leurs discussions, la question des femmes est toujours présente alors que la question de la famille n'est jamais abordée. La famille est le point faible de l'Occident. Ils soulèvent la question des femmes mais ne mentionnent jamais la question de la famille alors que la femme et la famille ne sont pas des choses séparées l'une de l'autre. Il est donc nécessaire de prêter attention à cette question.
Cette réunion a été très bénéfique. J'ai profité des commentaires formulés par les amis qui ont parlé à cette réunion. Plus important encore, j'ai réalisé qu'en ce qui concerne la question des femmes et de la famille, il y a beaucoup de choses à faire dans le domaine scientifique et spécialisé de la question. Le nombre de travaux que nous avons à faire est si grand qu'il serait approprié d'envisager la création d'un centre pour aborder spécifiquement ces questions, comme d'ailleurs cela a été suggéré par certains amis. Cela est nécessaire. Bien sûr, j'ai parlé aux gens qui travaillent sur ce sujet, M. Vaez zadeh et d'autres, sur la nécessité de poursuivre les débats. Ils ont pris certaines mesures. Par la grâce d'Allah, des travaux importants vont être entrepris dans le domaine de la théorisation, de la création d'un discours et de son application. Bien sûr, si la question est transformée en discours cohérent, il ne sera plus difficile de la mettre en œuvre et de résoudre les problèmes existants au niveau du Majlis, du Conseil des Gardiens, du gouvernement et d'autres organisations. Le discours dominant dans une société est comme l'air que tout le monde respire qu'on le sache ou non, qu'on le veuille ou non. Il est nécessaire d'élaborer ce discours. Bien sûr, nos médias, nos religieux, nos spécialistes et nos professeurs d'université peuvent jouer un rôle important dans ce domaine.
Nous devons combler les lacunes théoriques et investir dans la recherche autant que nous le pouvons. Certains amis m'ont donné le résumé ou le texte intégral de leurs articles que j'ai lu. Après avoir lu les articles, je suis arrivé à la conclusion que la République islamique devrait investir autant que possible dans ces recherches.
Deuxièmement, il est nécessaire d'analyser et de critiquer les théories qui existent dans le monde sans adopter une attitude passive. Éviter une attitude passive est très important. Bien sûr, ce soir, j'ai remarqué l'esprit critique de tous les gens qui ont parlé à cette réunion. J'ai remarqué qu'ils avaient des points de vue critiques sur les positions de l'Occident sur la femme et en particulier la famille. Bien sûr, les critiques qui ont été formulées à l'encontre de l'Occident, étaient principalement liées à la question de la famille. Pourtant, je crois qu'en ce qui concerne la question des femmes et de la famille, la partie la plus problématique concerne la vision occidentale des femmes qu'il n'est pas possible d'expliquer dans une ou deux phrases. Ce sont les politiques occidentales qui constituent la plus grande offense à la personnalité des femmes et le plus grand coup porté à leur dignité. Même les mouvements féministes radicaux nuisent aux femmes, sans le savoir. Quand je dis qu'ils nuisent aux femmes sans le savoir, je suis optimiste. Il est possible qu'il y ait en coulisses, certaines décideurs qui eux, savent ce qu'ils font. Et cela a probablement été spécifié dans le protocole des sionistes. Dégrader la femme et en faire un objet de plaisir pour les hommes, sont des programmes spécifiés dans ce protocole. La crédibilité et l'authenticité de ce protocole pose peut-être problème mais un regard attentif sur le régime sioniste et le réseau de propagande sioniste montre que c'est exactement ce qu'ils font avec une tendance à dégrader les femmes. Cela est devenu une norme inviolable à laquelle personne n'ose s'opposer. Par exemple, dans les cérémonies officielles, les hommes doivent porter des vêtements habillés, cravate et une chemise à longues manches. Il n'est pas question de porter des shorts ni des T-shirt dans une cérémonie officielle. Mais la femme elle, doit se dénuder, il serait inacceptable qu'elle porte une robe qui lui recouvre entièrement le corps. Ce serait anormal qu'elle ne soit pas attirante ou qu'elle ne se soit pas maquillée. C'est devenu la norme et ils en sont fiers.
En Occident surtout aux Etats-Unis et au nord de l'Europe, dans les pays scandinaves, il y a des centres importants où les femmes sont présentées comme des objets de plaisir pour les hommes. Les femmes sont affichées dans les journaux et les magazines et personne ne le conteste. C'est devenu une norme. Qu'est ce qui pourrait nuire plus aux femmes ? Fournir de tels modèles pour les femmes est un des plus grands torts qu'on ait fait aux femmes, bien sûr, je parle des femmes occidentales qui suivent les normes occidentales, et non les femmes iraniennes. Par conséquent, nous ne devons pas adopter une position passive par rapport à cette mauvaise culture. L'Occident a fait une grave erreur dans la question des femmes et de la famille. L'Occident s'est gravement trompé dans sa présentation de l'identité et de la personnalité des femmes.
Dans ces analyses, nous devons utiliser nos atouts scientifiques qui sont nombreux. Il est possible d'extraire des dizaines de théories et de modèles sur la question des femmes et de la famille. Il est nécessaire de théoriser dans ces domaines en tenant compte de toutes les dimensions et de tous les éléments concernés. Nous devons nous préparer et présenter des théories dans ces domaines. Ce sont des mesures à long et à moyen terme que nous devons prendre. Il est nécessaire d'utiliser les enseignements purs et excellents de l'Islam qui se trouvent dans le Saint Coran et les hadiths
J'avais quelques notes mais nous n'avons pas assez de temps et des points similaires ont été abordés à la réunion, il n'est donc pas nécessaire que je les répète. Je voudrais aborder un de ces points qui est la conception islamique de la femme qui est une conception extraordinairement élevée. Je crois que beaucoup de problèmes des femmes sont des problèmes familiaux étant donné que les femmes sont l'axe de la vie familiale. Nous avons beaucoup de lacunes juridiques, traditionnelles et culturelles. Parfois des femmes du Majlis, des centres islamiques ou d'autres organisations nous contactent et nous parlent de problèmes qui sont principalement liés à la famille. Si les femmes ont une sécurité morale et psychologique dans l'environnement familial, leur mari sera comme un vêtement (comparaison coranique) pour elles et inversement, et l'amour régnera entre eux.
«و لهنّ مثل الّذى عليهن»
« Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Coran 2: 228
Si ce principe coranique est observé dans la famille, il sera ensuite plus facile pour les femmes de tolérer et de surmonter les problèmes en dehors du milieu familial. Si une femme arrive à diminuer ses problèmes dans le milieu familial, elle réussira certainement mieux dans le domaine social.
L'Islam a des choses importantes et intéressantes à dire à la fois sur la question des femmes et sur la question de la famille. Tout d'abord, d'un point de vue islamique, le genre est une question secondaire par rapport à la dignité de l'être humain. L'Islam parle des êtres humains en général. Bien sûr, dans le Saint Coran, l'expression « Vous qui croyez » est d'un point de vue grammatical, adressée aux hommes et non aux femmes. Les raisons sont claires pour nous. Je ne veux pas ouvrir une discussion grammaticale et voir pourquoi par exemple, en persan, nous nous référons à des personnes en utilisant le mot "mard-om" et non "zan-om". [En persan, "mard" signifie "homme" et "zan" signifie "femme"], tout comme le mot «human» en anglais formé sur le mot «man», qui désigne à la fois les hommes et les femmes. L'existence de ces termes ne prouve pas l'influence du patriarcat dans la formation du lexique. Non, la raison est ailleurs. Dans l'environnement familial, les hommes représentent la vie extérieure et les femmes, la vie intérieure. Les hommes représentent l'extérieur de la famille et Allah le Tout-Puissant les a créés pour cela et les femmes ont été créées dans un but différent.
Par conséquent, les hommes sont plus visibles et plus apparents parce qu'ils ont certaines caractéristiques physiques et non certains privilèges. Mais en ce qui concerne l'être humain en général, il n'y a aucune différence entre les hommes et les femmes. Par exemple, vous remarquerez que quand il s'agit de se rapprocher de Dieu, il y a des femmes remarquables comme Hazrate Zahra (AS), Hazrate Zeinab (AS) et la Vierge Marie (AS). Leur statut dépasse notre imagination. Un verset de la sourate Al-Ahzab précise qu'il n'y a aucune différence entre les hommes et les femmes peut-être parce que l'Islam a voulu critiquer les idées de l'époque de la Jahaliyya (ignorance) sur le statut des femmes :
"انّ المسلمين و المسلمات و المؤمنين و المؤمنات و القانتين و القانتات و الصّادقين و الصّادقات و الصّابرين و الصّابرات و الخاشعين و الخاشعات و المتصدّقين و المتصدّقات و الصّائمين و الصّائمات و الحافظين فروجهم و الحافظات و الذّاكرين الله كثيرا و الذّاكرات"
" Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent de Dieu et invocatrices" Coran 33: 35
Dans ce verset, il y a une distance entre la soumission à Dieu et le rappel de Dieu. Une attention particulière aux phrases du Coran montrera que les femmes ont été mentionnées à côté des hommes dans le verset.
«اعدّالله لهم مغفرة و اجرا عظيما»
"Dieu a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense." Coran 33: 35
Les hommes et les femmes sont décrits comme craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumônes : il n'y a pas de différence entre eux.
Dans la sainte sourate Âlé-Imran, après des répétitions de l'expression «notre Seigneur», il est dit :
«فاستجاب لهم ربّهم انّى لا اضيع عمل عامل منكم من ذكر او انثى بعضكم من بعض»
«Leur Seigneur les a alors exaucés (disant) : "En vérité, Je ne laisserai pas se perdre le bien de quiconque parmi vous, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres. " Coran 3: 195
Il n'y a aucune différence entre les hommes et les femmes. Ailleurs dans le Saint Coran, des femmes ont même été décrites comme supérieures aux hommes, pour rejeter les idées de l'époque de Jahaliyya. Nulle part ailleurs dans le Saint Coran, nous ne trouvons de telles choses.
«ضرب الله مثلا للّذين كفروا امرأت نوح و امرأت لوط»
"Dieu a cité en parabole pour ceux qui ont mécru la femme de Noé et la femme de Lot." Coran, 66: 10
La femme de Noé et la femme de Lot sont des exemples de mécréance, pas des exemples pour les femmes mais pour tous les êtres humains en général.
«كانتا تحت عبدين من عبادنا صالحين فخانتاهما»
«Elles étaient sous l'autorité de deux vertueux de Nos serviteurs. Toutes deux les trahirent ...Coran 66: 10
«و ضرب الله مثلا للّذين ءامنوا امرأت فرعون»
"Et Dieu a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon" Coran 66: 11
Encore une fois, Allah le Tout-Puissant, mentionne les noms de deux femmes comme des exemples pour ceux qui croient. Combien de croyants, de gens vertueux, de saints et de prophètes sont venus et ont disparu depuis le début de l'Histoire ! Lorsqu'Allah le Tout-Puissant, veut citer un exemple et un modèle pour tous les croyants, il mentionne le nom de deux femmes. La femme de Pharaon :
اذ قالت ربّ ابن لى عندك بيتا فى الجنّة و نجّنى من فرعون و عمله
" Quand elle dit "Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre ..." " Coran 66: 11
et la Vierge Marie, fille d'Imran :
«و مريم ابنت عمران الّتى احصنت فرجها فنفخنا فيه من روحنا و صدّقت بكلمات ربّها»
"De même, Marie, la fille d'Imran qui avait préservé sa virginité ; Nous lui insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ..." Coran 66: 12
Cela est vraiment étonnant.
Par conséquent du point de vue islamique, le genre est une question secondaire et de second ordre qui devient significative seulement dans certains contextes. Il n'a aucun effet ni aucun sens dans l'itinéraire de l'humanité. La responsabilité des hommes et des femmes sont différentes :
«جهاد المرأة حسن التّبعّل»
"Le jihad d'une femme est de prendre soin de son mari."
Cela signifie que la femme d'un jeune moudjahid qui se sacrifie au combat recevra la même récompense que son mari. C'est que ses difficultés ne sont pas inférieures à celles que supporte son mari. Prendre soin d'un mari est très difficile. Il faut beaucoup de génie pour une femme pour entretenir la paix et la bonté dans l'environnement familial, en dépit des attentes de son mari, de ses mauvais comportements, de sa grosse voix et sa taille dominante. C'est vraiment un exemple de djihad, un exemple du grand djihad qui se réfère à la lutte contre ses passions.
Il y a beaucoup de choses qui peuvent être dites au sujet de la famille. Il est nécessaire de distinguer les différents rôles des femmes en tant qu'épouses ou mères. Dans une famille, la femme joue le rôle extraordinaire d'une femme même si elle ne joue pas le rôle de mère. Imaginez une femme qui ne peut ou ne veut pas avoir d'enfants mais qui est appelée à jouer le rôle d'épouse. Nous ne devons pas sous-estimer le rôle d'épouse. Un homme pour être utile dans la société, doit avoir une bonne épouse à la maison, sinon il ne pourra pas être utile dans la société. Nous avons expérimenté cela dans les activités révolutionnaires et après la victoire de la Révolution. Les hommes qui avaient le soutien de leur épouse ont réussi à rester fermes dans leurs activités révolutionnaires et ont également réussi à rester dans le droit chemin après la victoire de la Révolution. Bien sûr, l'inverse est également vrai. Quand j'avais l'honneur de faire les mariages, je disais parfois aux jeunes couples : "Il y a beaucoup de femmes qui aident leur mari à entrer au Paradis. Il y a aussi beaucoup de femmes qui poussent leur mari dans l'enfer. Tout est aux mains des femmes". Bien sûr, les hommes peuvent également jouer le même rôle. En ce qui concerne la question de la famille, nous ne devons pas ignorer le rôle des hommes. Par conséquent, le rôle d'épouse est très important et la femme doit aussi jouer son rôle de mère qui a été expliqué en détail, dans cette réunion, mais il y a beaucoup d'autres choses à dire à ce propos.
La question de l'emploi des femmes est une des questions qui sont souvent discutées. Nous ne sommes pas opposés au travail des femmes. Personnellement, je suis d'accord avec différentes sortes d'activités sociales, économiques, politiques, ou humanitaires. Toutes ces métiers sont appréciables. Les femmes représentent la moitié de notre population et il serait très utile de profiter de cette moitié de notre société. Cependant, il est nécessaire de garder deux ou trois principes à l'esprit. Le premier est que l'emploi des femmes ne doit pas occulter leur responsabilité principale. Leur travail ne doit pas empêcher les femmes de s'occuper de leur famille et de faire leur travail de mère et d'épouse à la maison. Cela est possible. J'ai vu des femmes qui faisaient tout cela en même temps. Bien entendu, c'est un peu difficile pour les femmes qui travaillent et qui doivent aussi étudier, enseigner, faire le ménage, accoucher et élever leurs enfants. Nous sommes donc complètement d'accord avec les activités sociales et les occupations qui ne nuisent pas à la responsabilité principale des femmes pour laquelle il n'est pas possible de trouver un remplaçant. Si les femmes ne prennent pas soin de l'éducation de leurs enfants à la maison, si elles n'accouchent pas, si elles ne prennent pas soin de leurs enfants pour qu'ils ne manquent pas d'affection, personne d'autre ne pourra le faire à leur place, ni leur mari, ni personne d'autre. Seule une mère peut faire ces choses. Mais si elles n'arrivent pas à travailler dehors, des dizaines de personnes sont prêtes à les remplacer. Par conséquent, la priorité doit être accordée aux taches qui ne peuvent pas être assumées par quelqu'un d'autre.
Le gouvernement a également un devoir à accomplir à cet égard. Le gouvernement doit aider les femmes qui ont des emplois à temps plein ou à temps partiel pour des raisons différentes, à pouvoir s'occuper de leurs enfants et du travail de la maison. Le gouvernement doit aider les employées à pouvoir s'acquitter de leurs autres responsabilités en les laissant prendre des congés, en encourageant la retraite anticipée et la diminution des horaires de travail.
La deuxième question est la relation entre homme et femme qui est une question essentielle de l'Islam. Bien sûr, une partie importante de cette question est liée à la famille. Le respect des règles morales de la part de chacun des époux aide à construire un foyer familial chaud et solide. Si les époux respectent les règles morales et purifient leur cœur des tentations, ils contribueront à remplir le foyer familial de chaleur et d'amour. Mais si les yeux, les mains et les langues sont perfides, si les cœurs manquent d'amour et d'intérêt pour la vie conjugale, le foyer familial sera froid même s'ils préservent les apparences.
J'ai lu dans les articles que j'ai reçus de certains amis qui ont assisté à cette réunion que parfois, sortir de la maison et travailler en dehors du milieu familial entraînent des soupçons non fondés. Ce n'est pas le problème, si les soupçons apparaissent qu'ils soient fondés ou non, ils auront des effets négatifs. La suspicion est comme une balle de revolver si elle touche une personne à la poitrine, elle la tuera, que la personne qui a appuyé sur la détente l'ait fait intentionnellement ou accidentellement. La balle ne fait pas de distinction et ne manquera pas de déchirer la poitrine sans tenir compte de l'intention de la personne qui l'a tirée, exprès ou non. Les soupçons ont un effet négatifs qu'ils soient fondés ou qu'ils soient le résultat d'une attention excessive, d'illusions ou d'hypothèses.
Un autre point que je voudrais aborder est la question du mariage qui est d'après ce que je sais, une chose sacrée dans les religions divines. Je n'ai pas étudié cette question à fond. Peut-être qu'il faudrait que certains amis travaillent sur cette question et commencent des recherches. Les cérémonies de mariage sont généralement des rituels religieux. Les Chrétiens organisent des cérémonies de mariage dans l'église, les Juifs dans une synagogue. Bien que les musulmans n'organisent pas leurs cérémonies de mariage dans les mosquées, chaque fois qu'il leur est possible, ils les organisent dans des lieux saints ou à des occasions religieuses, et les mariages musulmans sont pour la plupart menés par des religieux. Quand un religieux est invité à marier un couple, il parle de la religion. Par conséquent, les rituels sont religieux et le mariage a un aspect sacré. Nous ne devons pas le priver de cet aspect. Enlever cet aspect sacré du mariage conduira à des problèmes qui sont malheureusement devenus fréquents dans notre société. Les cautions élevées qui sont fixées pour garantir le succès du mariage sont une coutume déplacée. Dans le pire des cas, lorsque le mari refuse de les payer, il est emprisonné pendant deux ou trois ans et la femme ne reçoit rien. Elle ne profite de rien. La seule chose est que la famille en sort brisée.
On cite un hadith de l'Imam Hossein (AS) à ce propos qui dit : "Nous n'avons pas organisé des mariages pour nos filles, nos sœurs et nos épouses, sauf avec une dot fondée sur la Sunna". Nos Imams (AS) auraient pu prendre une décision différente mais ils ne l'ont pas fait. Par exemple, l'Imam Hossein (AS) aurait pu exiger 1000 dinars s'il l'avait voulu. Il n'avait pas à spécifier 500 dirhams ou 12,5 dirhams religieux. Nos Imams (AS) auraient pu demander une grande somme mais ils ne l'ont pas fait par sagesse et dans un objectif précis.
Il est attristant d'entendre parler du gaspillage inutile qui marque certaines cérémonies de mariage. Ce sont des choses sur lesquelles nous devons édifier un nouveau discours. Les personnes influentes, les professeurs d'université, les religieux, la Radiotélévision nationale (l'IRIB) et nos médias doivent travailler sur ces questions afin de changer cette situation.
Maintenant je voudrais faire quelques remarquer sur le rôle des hommes. Si le rôle des femmes dans la famille est constamment mis en relief c'est parce que les femmes sont un élément essentiel de la famille. Mais cela ne veut pas dire que les hommes n'ont aucun rôle ni aucune responsabilité. Des hommes indifférents, froids et immoraux qui n'apprécient pas les efforts de leur épouse nuisent à la famille. Un mari doit être reconnaissant. La société toute entière doit apprécier les efforts des femmes au foyer. Il est nécessaire de considérer le travail ménager comme très précieux. Il y a des femmes qui auraient pu poursuivre une carrière ou leurs études à l'université. Il y a même des femmes qui sont très instruites et j'en ai vue plusieurs, mais qui décident de rester à la maison et d'éduquer leurs enfants. Il y a des femmes qui ont décidé de quitter leur emploi pour le bien-être de leur famille, cela n'affecte pas le travail car des dizaines de personnes sont prêtes à faire ce travail. Il est nécessaire de remercier ces femmes. Les dames et les messieurs qui ont pris parole dans cette réunion, ont déclaré qu'il fallait créer un modèle d'assurance pour ces femmes. Oui, il est nécessaire de prêter attention à leurs problèmes économiques, leur assurance et à leurs autres besoins.
Les enfants ont également un rôle dans la famille. Les enfants sont l'un les éléments les plus importants de la famille. Leur rôle est de respecter leurs parents et cela nécessite une discussion détaillée.
En tout cas, je tiens à vous remercier tous. Je suis satisfait de la réunion que nous avons eue aujourd'hui, qui a été une bonne réunion. J'espère que Dieu sera satisfait de nous, que vos efforts seront remarqués par l'Imam du Temps (Que notre âme lui soit sacrifiée) et que vous les poursuivrez.
Une bonne proposition a été présentée à cette réunion au sujet d'un projet international sur la question des femmes, mais nous n'avons pas eu assez de temps pour en discuter. J'ai vu cette proposition et je la soutiens, nous pouvons utiliser les idées de l'intervenante qui a parlé des questions internationales. C'est une bonne idée de commencer un projet international sur cette question.
Que Dieu vous bénisse tous. Mon Dieu ! Accorde Tes bénédictions et Ta guidance aux personnes qui ont assisté à cette réunion. Mon Dieu ! Fais que ce nous avons dit, ce que nous avons entendu et ce que nous avons fait ou allons faire serve Ta cause et accepte-le de notre part. Mon Dieu ! Accorde Tes bénédictions à ces personnes et à toute la nation iranienne, en particulier les gens qui ont des responsabilités dans ce domaine.
Que les Salutations soient sur vous et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !