Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 11 Octobre 2012, par l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une réunion avec des enseignants et des professeurs d'université de la province du Khorasan du Nord.
Au nom d'Allah, le très Miséricordieux, le tout Miséricordieux
Cette réunion a été vraiment splendide et grandiose, dans son contenu et sa présentation. Le fait qu'il y ait tant de professeurs dans cette province remplit notre cœur de joie. La plupart des commentaires qui ont été faits à cette réunion, étaient des avis d'experts. Il est très agréable de voir que tant d'idées positives et de commentaires argumentés sont produits par les habitants de cette province qui est une des provinces les plus défavorisées en ce qui concerne les possibilités mais très riche en termes de capacités et de ressources naturelles. Chers frères et sœurs, cette rencontre est un don de Dieu pour moi et je suis reconnaissant à Allah le Très-Haut, d'avoir eu l'occasion de vous rencontrer et d'écouter vos précieux avis.
Certaines des suggestions proposées par nos amis concernent les organes exécutifs et les responsables gouvernementaux, à différents secteurs. Normalement, nous transmettons ces suggestions aux organismes responsables et n'agissons pas directement. Quelques autres suggestions portent sur des questions fondamentales. Les commentaires qui ont été faits par la chère dame qui a pris la parole à cette réunion, étaient très précis, bien fondés et logiques. Les autres suggestions sont également assez bonnes pour être étudiées et dignes de nos efforts. Je prie Allah le Très-Haut, de me donner la possibilité de bénéficier de vos idées et de les utiliser dans la gestion de notre société.
Le chant au début de cette réunion avait une belle mélodie et de bons thèmes. Je ne m'adresse pas seulement aux personnes qui ont assisté à cette réunion mais à tout le monde dans toutes les régions du pays. Il est très bon que les gens en particulier nos élites, expriment leur affection les uns pour les autres. Il est très bon qu'un groupe de personnalités éminentes, d'enseignants et de professeurs expriment leur affection pour les responsables du gouvernement, ce qui n'est pas courant dans de nombreuses autres parties du monde. C'est une des bénédictions de l'Islam, parmi les autres bénédictions de la vertu. Cette affection entre les représentants du gouvernement et le peuple ou nos élites, est réciproque. En gros, une affection à sens unique n'est pas possible. Sans affection mutuelle, tout ce qui existe entre deux personnes disparaît rapidement. Par conséquent, il s'agit d'une affection réciproque. Toutefois, je tiens à souligner que l'expression de cette affection ne doit pas aboutir des déclarations et des commentaires exagérés. Bien sûr, on peut exagérer en poésie, mais il n'est pas bon que des individus petits et imparfaits comme moi, soient décrits et salués au même titre que des grandes personnalités du monde, les Imams infaillibles (AS), les prophètes divins et les saints. Nous ne devons pas encourager cette habitude dans la société. Éviter ces commentaires exagérés n'est pas du tout en contradiction avec une affection mutuelle.
Les points soulevés par les amis, à la fois représentant des universités, des écoles et des lycées, étaient très bien fondés. Nous avons vraiment besoin d'encourager l'éducation et la scolarisation dans notre pays. La concurrence avec d'autres pays dans les domaines liés au progrès matériel, scientifique, militaire et politique, qui est l'objectif des dirigeants des autres pays, n'a jamais été le seul objectif de la République et de la Révolution islamiques. En islam, l'établissement d'un gouvernement est une question qui est liée au «devenir» et à une transition qui vient de l'intérieur. Il y a en nous, des éléments angéliques et des éléments animaux : « Nous avons certes créé l'homme dans la forme la plus parfaite. Ensuite, Nous l'avons ramené au niveau le plus bas» [Coran, 95: 4-5]. Cela signifie que les possibilités d'amélioration et de transcendance, et les possibilités de déclin et de dégénérescence sont infinies chez les êtres humains. La philosophie de la création de l'homme est de permettre aux êtres humains de faire des efforts volontaires pour que leurs remarquables capacités positives et divines l'emportent sur leurs caractéristiques animales qui seront également dirigées vers le droit chemin.
Si l'indépendance naturelle est utilisée pour augmenter la piété, elle permettra d'éviter la transgression de ce qui est tenu pour sacré comme les valeurs humaines, sociales et éthiques, et sera dirigée vers le droit chemin. Dans le Saint Coran et l'Islam, les gens ont reçu l'ordre de «tuer» mais ce meurtre signifie ici, tirer la meilleure partie de ce qui existe dans l'esprit humain. Le but est de guider l'humanité et de construire un monde développé, libre et transcendant. En fait, « tuer » signifie ici « supprimer les obstacles » qui se dressent sur le chemin de ceux qui veulent atteindre les sommets de l'honneur et de la dignité humaine. Si ces caractéristiques et ces nobles qualités sont préférées à d'autres, le monde deviendra meilleur et sera un endroit heureux où il n'y aura pas de transgression ni de mauvaises actions. Dans un tel monde, les capacités humaines et les talents ne seront pas gaspillés ou utilisés à mauvais escient. Dans ce monde, il n'y aura pas de pauvreté ni de discrimination, et les êtres humains pourront utiliser toutes leurs capacités. Nos capacités sont bien plus grandes que celles qui ont été découvertes. Nous avons beaucoup plus de capacités intellectuelles et avons même sous-estimé nos capacités physiques dont nous n'avons même pas une connaissance appropriée.
J'ai toujours fais une comparaison à cet égard. Regardez les mouvements d'un gymnaste ! Pour une personne qui n'est pas sportive et n'a pas formé son corps, il lui semble impossible de répéter les gestes d'un gymnaste. Mais grâce à un entrainement, une personne ordinaire qui n'est pas vraiment différente des autres, parviendra à faire ces mouvements. Essayez de comprendre ce qui se passerait si les autres capacités des êtres humains étaient utilisées à un même niveau, alors qu'elles existent par milliers. Essayez d'imaginer de quoi les êtres humains seraient capables. Toutes ces choses ne se produiront que dans un monde où les nobles caractéristiques humaines et divines l'emporteront sur les défauts. C'est une mission à accomplir. C'est le but et pour atteindre cet objectif, il faut faire beaucoup d'efforts.
Nous faisons nos premiers pas sur cette voie même s'il semble que nous avons fait beaucoup de progrès. Cela ne veut pas dire que nous n'attachons pas d'importance aux progrès scientifiques que nous avons faits jusqu'à présent. Vous voyez bien comme nous sommes fiers des progrès que nous avons réalisés en science, en technologie, en politique, dans la construction du pays, dans le développement de nos capacités nationales et dans la restauration de notre dignité nationale. Toutes ces choses sont des choses précieuses mais ce ne sont que des premiers pas sur ce chemin.
Si l'on considère notre mission nationale et la mission de notre nation islamique dans la perspective d'une transition complète, cela éclairera le rôle que jouent l'enseignement, l'éducation spirituelle et les milieux éducatifs. Il deviendra clair que l'éducation qui est offerte dans nos écoles et nos universités, joue un rôle important.
Je dirais que le but de ces réunions avec nos professeurs et nos enseignants à Téhéran et ailleurs, ne se limite pas à faire quelques déclarations ou à écouter les commentaires de nos amis, ce qui est bien sûr très valable. Le but le plus important de ces rencontres est d'encourager le respect envers les enseignants et les professeurs dans la société. Nous en avons besoin. Nous voulons que notre société apprécie la valeur de nos enseignants, à la fois ceux qui enseignent dans nos écoles et ceux qui enseignent dans nos universités. Si les gens apprécient la valeur des enseignants, les enseignants qui doivent en être conscients en premier lieu, feront tout ce qui est en leur pouvoir pour éduquer leurs élèves et accroître leurs capacités professionnelles. Par conséquent, l'objectif principal de telles réunions est d'annoncer que nous respectons les enseignants de cette nouvelle province. Heureusement, la valeur quantitative et qualitative des enseignants et des professeurs de cette province est évidente.
Un autre point qui a été mentionné par les amis et a toujours attiré mon attention, est que nous devons d'abord concentrer nos efforts sur l'éducation spirituelle de nos enfants. Si nous parvenons à façonner leur identité spirituelle quand ils sont jeunes, cela restera bénéfique. Il y a certaines choses qui ont des effets négatifs sur le comportement, mais si la personnalité est façonnée dans l'enfance, ces effets négatifs diminueront et d'autres facteurs viendront en aide dans ce parcours.
L'une des intervenantes a utilisé le terme « philosopher » qui est un terme juste et approprié. Aujourd'hui, dans les pays matérialistes et développés, l'enseignement de la philosophie aux enfants estune chose essentielle. Beaucoup de gens dans notre société, pensent qu'il n'est pas possible d'enseigner la philosophie à un enfant. Certaines personnes pensent que la philosophie est un sujet complexe qui n'attire que certains adultes. Ce n'est pas vrai. La philosophie enseigne comment penser et comprendre. Elle habitue l'esprit à comprendre et à réfléchir. Cela doit se développer dès l'enfance. En ce qui concerne l'enseignement de la philosophie aux enfants, le contenu est important, mais la forme est plus importante. Il est nécessaire d'habituer les enfants à la réflexion et au raisonnement. Ceci est très important et je suis heureux que ce point ait été mis en relief lors de cette réunion.
Le point suivant concerne la confiance en soi. Nous devons inculquer cette assurance dans l'esprit de nos enfants, dès le début. Bien sûr, cela ne concerne pas uniquement les enfants dans le primaire. Cela est vrai pour les élèves du secondaire et les étudiants. Malheureusement, une attitude tout à fait erronnée a été développée dans notre pays et ses conséquences n'ont pas encore disparu malgré tout le travail d'information qui a été fait depuis la Révolution. Cette attitude erronée est de penser que nous avons besoin de l'Occident et d'avoir un sentiment d'infériorité par rapport à l'Occident. Malheureusement, ce mauvais sentiment n'a pas encore été déraciné. Ce sentiment existe encore dans le pays et est à l'origine d'un manque de confiance en soi. Vous voyez que les marques étrangères sont très chères mais sont utilisées par les gens de certaines origines sociales, tandis que les équivalents locaux sont parfois de meilleure qualité. Cela vient de l'attitude que j'ai mentionnée. C'est une maladie. Si on annonce qu'un expert a été formé à l'intérieur du pays et non dans un pays étranger, les gens auront une attitude négative envers lui, dès le début jusqu'à ce que cet expert parvienne à dissiper ces préjugés en effectuant des réalisations exceptionnelles dont nous avons eu de nombreux exemples au cours des dernières années. Mais quand on dit qu'un expert a été formé à l'étranger, les gens ont tout de suite une vision positive. C'est un grand défaut.
J'ai dit à plusieurs reprises que je n'étais pas du tout opposé à l'acquisition de connaissances à l'étranger. J'ai annoncé à plusieurs reprises que nous n'avons pas honte d'apprendre des étrangers mais que nous avons honte de penser que nous devions toujours considérer leur travail et leurs idées avec un sentiment d'infériorité. Ce sentiment est mauvais et il est nécessaire de nous en débarasser. Parfois, lorsque nous voulons promouvoir un bon comportement dans notre société, l'exemple que nous proposons concerne les pays occidentaux. Cela est-il nécessaire? Pourquoi devons-nous constamment renforcer l'idée que pour faire une distinction entre le bien et le mal, entre ordinaire et exceptionnel, il faut se référer à l'Occident ? Ce point a été mentionné par quelques-uns des amis qui ont dit que nous avions plus de foi en l'Occident qu'en nous-mêmes. Cela ne signifie pas que nous sommes hostiles à l'Occident ni que nous ayons des préjugés sur certaines zones géographiques et systèmes politiques particuliers. Cela veut dire que quand un peuple perd confiance en ses capacités et ses moyens, il subira le même sort que les pays dépendants comme ce fut le cas de notre pays, à l'époque des Pahlavis.
Nous devons renforcer la confiance de nos enfants. Parfois, je reçois des rapports disant que dans leur salle de classe, certains enseignants ou professeurs remettent en cause un progrès incontestable qui a été réalisé dans le pays. Par exemple, les progrès dans le domaine de la recherche sur les cellules souches, la nanotechnologie ou d'autres domaines scientifiques, sont réels, incontestables et tangibles mais certaines personnes dans nos écoles ou nos universités, remettent en question ces progrès et disent qu'il n'est pas évident que ces progrès aient été réellement réalisés. Pourquoi agir de cette manière ? Même si nous ne sommes pas sûrs que ce progrès a été fait ou non, pour quelle raison devons-nous semer le doute dans l'esprit des jeunes ? Nous devons tout simplement faire une recherche et comprendre si ce progrès a été réalisé ou non. L'un de nos objectifs essentiels doit être le renforcement de la confiance en soi.
Le point suivant concerne la patience qui est une chose nécessaire dans nos relations sociales. C'est pourquoi la patience a été si recommandée dans l'islam et la morale islamique. Le manque de patience donne lieu à de nombreux problèmes au niveau individuel et social. Si nos groupes politiques se comportent de manière patiente, les conditions s'amélioreront. Si les partisans de telle ou telle personnalité politique se comportent avec patience, les conditions seront bien meilleures. La patience ne signifie pas ignorer les défauts des uns et des autres, ni les principes et les valeurs auxquels nous croyons, mais concerne la manière dont nous traitons les gens. « Par la sagesse et une bonne exhortation, appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon» [Coran, 16: 125]. Même les différends qui surviennent au sujet de nos croyances ou d'autres questions importantes, doivent être « discutés de la meilleure façon».
La question suivante concerne la curiosité qui a également été mentionnée dans les déclarations des amis qui se sont exprimés lors de cette réunion. C'est à dire le désir de connaître et de trouver des réponses. Un autre point est le travail d'équipe, la coopération et la nécessité d'adopter des perspectives globales. Nous devons habituer nos jeunes et nos enfants à voir les choses dans une perspective globale et non dans une perspective limitée et régionale. Il y a certaines questions qui concernent les 100 ou 150 prochaines années et non les 5 ou 10 prochaines années. Ces choses exigent une perspective globale sur différentes questions. Les élèves que vous éduquez deviendront un jour des enseignants, des professeurs, des gestionnaires actifs, des experts et des gens influents dans le mouvement politique de notre société. Ils joueront un jour un rôle important dans la société. Par conséquent, essayez de leur apprendre à adopter une perspective globale sur différentes questions.
Le point suivant est qu'il faut se préparer à un dur travail. Un des problèmes dont nous souffrons est la paresse. La question de la lecture est également importante. Les livres sont ignorés dans notre société. Dans certains programmes de télévision, on a demandé combien d'heures par jour les gens consacrent à la lecture. Une personne a dit cinq minutes, une autre une demi-heure. Ce sont des réponses surprenantes. Nous devons habituer nos enfants et nos jeunes à la lecture. S'ils prennent cette habitude, elle leur restera jusqu'à la fin de leur vie. Lire des livres à mon âge est souvent beaucoup moins efficace qu'à votre âge. Bien sûr, je lis beaucoup plus que nos jeunes mais ce qui reste est la connaissance et les habitudes que nous acquérons dans l'enfance. Vous devez encourager vos enfants à lire autant que possible, à apprendre des choses différentes et à acquérir des compétences différentes. Bien sûr, il faut éviter les livres dangereux mais c'est une question secondaire. Le problème principal est que nos enfants doivent être encouragés à apprendre et à développer une bonne habitude de lecture. Bien sûr, nos organisations et nos représentants du gouvernement doivent être prudents et publier des livres bons et bénéfiques, parce que les mauvais livres sont une perte de temps.
L'une des intervenantes a fait remarquer un point très important que j'ai noté. Elle a souligné à juste titre, que les caractéristiques que nous voulons donner aux enfants, ne se développent pas automatiquement et exigent un travail. Qui est responsable de ce travail sinon nos professeurs qui enseignent dans les écoles et les universités. Nos enseignants doivent être préparés pour ce travail et être des experts dans ce domaine. Elle a souligné que cela nécessitait un travail organisé sous forme d'une organisation gouvernementale. Oui, c'est vrai. Le ministre de l'éducation est présent à cette réunion. Je lui demande de proposer cette idée au gouvernement, d'évaluer les conditions et de voir ce qui peut être fait au ministère de l'éducation. Cette dame a raison, pour développer de bonnes qualités chez les élèves, nous avons besoin d'enseignants compétents. Tout enseignant n'est pas compétent dans ce domaine et il est nécessaire que les enseignants reçoivent une formation. Il devrait y avoir des centres spécialisés comme elle l'a souligné et des centres de recherche sur la famille. C'est une très bonne suggestion. Il est nécessaire de travailler sur cette question. Bien sûr, la chère enseignante parlait de sécurité morale dans la famille mais tous les points qu'elle a soulevés s'appliquent également à nos écoles et nos universités.
Nous avons fait des progrès extraordinaires dans des domaines qui suscitaient notre intérêt et l'intérêt de nos responsables culturels et scientifiques. Cela signifie que nous ne devons pas douter de nos capacités pour le progrès. C'est une réalité évidente. Au début de la Révolution, il y avait environ 170000 étudiants dans notre pays mais aujourd'hui, nous avons plus de quatre millions d'étudiants. A cette époque, nous n'avions que 5000 professeurs. Après la victoire de la Révolution, je me souviens qu'on répétait constamment que nous n'avions que 5000 professeurs. Certains d'entre eux quittaient le pays et nos responsables gouvernementaux en faisaient constamment le compte annonçant par exemple, que dix professeurs avaient quitté le pays. Aujourd'hui, le nombre de professeurs dans notre pays est beaucoup plus élevé que cela. Nous avons des dizaines de milliers de professeurs dans le pays, 200 universités et 2000 instituts d'enseignement supérieur. Ce ne sont pas de petites réalisations. Nous avons fait tous ces progrès dans des conditions difficiles. Ces sanctions qui disent-ils ont augmenté, existent depuis le début. Nous avons également eu la guerre et une baisse du prix du pétrole à des stades différents. Les ennemis nous ont imposé de nombreux problèmes intérieurs. Notre population a augmenté. Au début de la Révolution, la population de notre pays était de 35 millions d'habitants et a doublé depuis. Nous avons dû faire face à toutes ces questions mais heureusement nous avons réalisé tous ces progrès.
Aucun de nos progrès dans les domaines scientifiques, n'est le résultat d'efforts concertés en particulier des centres financés par le gouvernement. Dans de nombreux domaines dans lesquels nous avons progressé, des gens de talent et enthousiastes ont offert un soutien et ont rapidement atteint le sommet du progrès. Il y a quelques années, des représentants du gouvernement d'un pays ami dont je ne mentionnerai pas le nom, ont voyagé en Iran. Ils ont dit qu'ils avaient investi dans un secteur particulier comme la biotechnologie, et le pays tout entier a concentré ses efforts sur ce domaine. Ce n'est pas nous qui avons fait de telles choses. Ce qui a été réalisé est dû aux capacités et à l'enthousiasme de différents groupes et à des efforts sporadiques. Le pays tout entier ne s'est pas focalisé pour réaliser des progrès dans un domaine particulier comme la recherche sur les cellules souches, non, quelques jeunes enthousiastes et talentueux, ont travaillé dans la recherche sur les cellules souches et certaines organisations leur ont offert des soutiens. Ensuite, nous sommes rapidement devenus un des premiers pays en matière de recherche sur les cellules souches. La même chose est vraie en nanotechnologie et dans d'autres domaines. Les progrès que nous avons réalisés dans le domaine de la construction de missiles et de fusées spatiales sont aussi le résultat du travail enthousiaste d'un petit groupe. Ce que je veux dire est que nous avons des capacités infinies dans le pays et que nous pouvons faire beaucoup plus de progrès.
À l'heure actuelle, l'Iran occupe le 16ème rang dans le monde en termes scientifiques. Qui aurait cru cela ? C'est le chiffre qui a été présenté par de grands centres scientifiques internationaux. Un centre international a même prédit que l'Iran se classera au 4ème rang mondial en 2018. Cela montre combien les ressources et les capacités de notre pays sont grandes. À l'heure actuelle, la contribution de l'Iran à la production scientifique globale est de 2% soit un niveau deux fois plus élevé que celui qu'un pays comme l'Iran, devrait avoir dans la production scientifique mondiale. Ce sont des choses remarquables et importantes.
Ce que je veux dire est que nous devons augmenter l'espoir dans le pays. Bien sur, nous devons faire beaucoup de choses à différents niveaux du gouvernement. Il y a beaucoup de choses que les hauts fonctionnaires du gouvernement devraient faire mais le point important est que, dans vos salles de classe, vous renforciez l'espoir de progrès dans l'esprit de vos jeunes élèves qui seront alors motivés pour aller de l'avant. Si cela se produit, le pays profitera au maximum de ses capacités. Nous devons créer espoir et dynamisme dans le pays. Il y a certains dangers qui menacent notre jeunesse. L'un de ces dangers est le découragement. Par conséquent, il est nécessaire d'éviter de décourager les jeunes.
Bien sûr, il y a certains problèmes liés au manque de ressources dans les écoles et les universités de cette province. Ces problèmes m'ont été signalés. De plus, les amis qui se sont exprimés lors de cette réunion, les ont aussi mentionnés. J'espère que ces problèmes seront résolus. Bien sûr, nous allons transmettre ces questions aux représentants de l'exécutif. Les travaux exécutifs sont à la charge d'autres fonctionnaires et nous ne devons pas intervenir dans ces questions. Nous allons insister sur ces questions et les transmettre à nos représentants de l'exécutif, et leur demander de résoudre ces problèmes dans la mesure de leurs moyens.
Un autre point est que vous devez vous prémunir contre les faux mysticismes qui tentent en particulier, de se glisser dans les universités. Un des plans des ennemis consiste à promouvoir de faux mysticisme dans les universités et c'est une chose paralysante. Tomber dans le piège des déclarations sans fondement de ces faux mysticismes qui souvent, viennent de l'extérieur du pays, est vraiment dangereux. La transcendance spirituelle et la proximité de Dieu viennent de la piété, de la crainte de Dieu et de la pureté. Nos jeunes - garçons et filles - ne tomberont pas dans le piège de ces faux mysticismes s'ils ont des cœurs purs, s'ils observent la piété, s'ils essaient d'éviter les péchés, s'ils accomplissent leurs prières attentivement et sérieusement, et ne s'éloignent pas du Coran.
Je recommande souvent à nos jeunes le Coran. Essayez de préserver votre relation avec le Saint Coran. Récitez le Coran tous les jours, même une demi-page. Toutes ces choses vous aideront à vous rapprocher d'Allah, le Très-Haut. C'est cela qui contribue à la pureté spirituelle et aboutit à des solutions spirituelles. « Allah fit descendre Sa quiétude sur Son Messager ainsi que sur les croyants, et les obligea à une parole de piété (contre le mal)» [Coran, 48: 26]. Il s'agit de la bénédiction qu'Allah le Très-Haut, fait remarquer aux croyants. Dieu dit qu'Il a fait descendre Sa quiétude sur Son Messager et les croyants. Cette paix et cette tranquillité qui sont tant désirées par les êtres humains, peuvent être obtenues par les voies que j'ai expliquées précédemment. Le canal principal est d'éviter le péché.
Eviter les péchés ne signifie pas que vous deviez d'abord éviter toutes sortes de péchés pour passer à l'étape suivante. Non, tout se passe en même temps. Il faut faire de sérieux efforts pour éviter le péché et c'est ce que signifie la piété. L'engagement à prier et à réciter le Coran de manière attentive et une attention à d'autres choses, nous apporteront la pureté spirituelle, la paix et la tranquillité dont nous avons besoin. Il n'est pas nécessaire de recourir à des sectes qui n'ont aucune vérité à présenter. Essayez de diriger l'attention des lycéens et des étudiants vers la religion et la piété. La piété est un des éléments essentiels que vous devez essayer de développer chez vos élèves et sachez qu'Allah le Très-Haut, vous aidera.
Nous n'avons plus de temps. J'espère qu'Allah le Très-Haut, nous aidera à profiter de ce que nous avons dit et entendu lors de cette réunion. J'espère qu'Allah le Très-Haut, bénira chacun de nous afin que nous puissions assumer nos responsabilités.
Que les salutations soient sur vous et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !