Ce qui suit est le texte intégral d'un discours prononcé le 5 Septembre 2010 par l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une réunion avec des professeurs d'universités.
Au nom d'Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux
Je suis reconnaissant à Allah le Très-Haut, qui m'a donné l'occasion d'être une fois de plus, en compagnie des fidèles et éminents professeurs pendant le mois de Ramadan et de bénéficier de leurs bons commentaires.
Nous sommes aux derniers jours du mois de Ramadan et l'atmosphère du pays est une atmosphère spirituelle d'adoration, d'humilité et de sincérité. Dans les invocations récitées les derniers jours et nuits du mois de Ramadan, nous disons : « Mon Dieu, les jours du mois de Ramadan se sont écoulés et nous ne savons pas combien nous avons été en mesure de profiter de Tes bénédictions pendant ces jours et ces nuits». On dit aussi : « Mon Dieu, si nous n'avons pas été en mesure de Te satisfaire, nous Te prions de nous accorder Ta satisfaction en ce moment ».
Il est important et nécessaire pour tout le monde, de s'engager dans une réforme individuelle qui peut affecter la vie de chacun, mais qui je crois, est plus importante et plus utile pour les professeurs d'université et les scientifiques. En tant que professeurs, votre comportement plus que vos paroles, peut affecter le développement de la personnalité de vos élèves. C'est souvent le cas. Si vos paroles les conduisent dans une certaine direction et votre comportement, dans une direction différente, c'est votre comportement qui l'emportera dans leurs esprits. C'est un aspect de l'importance de la réforme individuelle. Si nos professeurs arrivent à se purifier l'âme, cela éclairera l'ambiance de leur classe, de leurs cours et le cœur des étudiants. Nous avons besoin de cela. De plus, vous êtes des universitaires et si la science est accompagnée de spiritualité, elle se déplacera dans la bonne direction.
Les points que vous avez relevés, chers amis, les obstacles, les problèmes et les lacunes qui peuvent être remarqués dans différents domaines, viennent principalement du fait que la science n'a pas avancé dans la direction voulue par Dieu. La réforme individuelle permet aux chercheurs de mener la science dans la direction appropriée.
Nous devrions apprécier ces jours et ces nuits. Vous avez jeûné pendant plus de vingt jours et heureusement, cela a eu des résultats et avez réussi à tirer profit des aspects spirituels de ces journées et de ces nuits. Faites en sorte de pouvoir bénéficier des bénédictions divines, les derniers jours et les dernières nuits.
Les universités sont le moteur de progrès du pays. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Si une nation veut la gloire, l'indépendance, le pouvoir et la richesse, elle doit renforcer ses universités. Heureusement, nos responsables gouvernementaux sont conscients de l'importance de cette question. Tout le monde a compris qu'il fallait apporter une importance particulière aux universités.
Aujourd'hui, le pays a besoin d'un djihad scientifique dans la science en général et non seulement dans les
ciences expérimentales. Nous avons besoin d'un djihad scientifique. J'aborderai maintenant certains des points qui ont été mis en relief par les chers frères et sœurs, à cette réunion. Je crois que tous les points peuvent se résumer à la nécessité d'un djihad scientifique. Je me sens responsable de le souligner et de suivre la question de manière minutieuse et soucieuse.
Le djihad a une signification particulière. Il ne signifie pas seulement un effort. Dans la conception islamique, le djihad est un effort contre un ennemi. Tout effort n'est pas un djihad. Le djihad contre les passions, contre Satan et sur un champ de bataille, implique un ennemi. Aujourd'hui, nous avons besoin de faire de tels efforts dans le domaine de la science. Si nous sentons qu'il y a des obstacles sur notre chemin, nous devons les éliminer. Si nous nous rendons compte que nous sommes confrontés à des hostilités, nous devons les éliminer. Les propriétaires d'installations scientifiques à savoir les pays qui sont scientifiquement avancés, ne sont pas disposés à nous fournir ces installations. Nous devons donc produire les équipements scientifiques dont nous avons besoin à l'intérieur du pays. En dépit de sa prétendue générosité scientifique, le monde est très avare dans les questions scientifiques. Certains pays comme les pays occidentaux qui ont pris le contrôle de la science depuis la Renaissance, ont réussi à réaliser des progrès scientifiques dans une certaine période et en raison de différents facteurs, et ont laissé les autres pays loin derrière eux. Nous aussi, nous avions le contrôle de la science dans le passé. Ces pays veulent créer un monopole. Ils ne veulent pas le champ d'application de cette science s'étende à d'autres pays. Ils sont opposés au fait que les nations du monde aient accès à la science surtout depuis que leur science est devenue un outil politique. Le colonialisme est né de la science. Ils ont acquis ce pouvoir grâce à leur science. Ils sont allés dans différentes parties du monde et ont donné lieu au colonialisme dans des pays où les nations vivaient une vie relativement paisible. La Grande-Bretagne et la Malaisie sont deux pays très éloignés l'un de l'autre mais la Grande-Bretagne a utilisé sa science comme un outil et la Malaisie a été occupée. Quand avec le colonialisme, le pouvoir international et politique ont dépendu de la science, il fallait qu'ils empêchent les autres d'y avoir accès sinon leur pouvoir serait menacé. C'est ainsi qu'ils ont agi jusqu'à aujourd'hui.
Notre nation a décidé de voler de ses propres ailes et d'utiliser ses propres capacités. Heureusement, le terrain est préparé pour cela. Il y a certains pays qui n'auraient pas pu le faire s'ils l'avaient décidé parce qu'ils n'avaient ce contexte historique dont jouit la nation iranienne ni les mêmes capacités dans le pays. Heureusement, notre pays jouit de ces facteurs. Une révolution s'est produite, un grand mouvement a débuté, un grand réveil a eu lieu, une confiance a été créée, un important mouvement a été lancé et de nombreux progrès ont été faits. Nous devons quand-même admettre que ce mouvement est dans sa phase préliminaire et que nous ne sommes qu'au début du chemin.
Les chers amis ont brièvement parlé d'une planification pour les 300 prochaines années. Je ne crois pas à une planification d'une telle longueur, mais j'approuve l'idée que les 30 dernières années n'ont été que la première étape. Si nous prenons dix fois plus de mesures au même rythme, 300 ans s'écouleront. Nous avons besoin de savoir que nous n'avons pris que les mesures préliminaires et que nous devons être en mesure de faire plus de progrès. Ce sentiment doit être créé. Je crois que ce sentiment sera sans aucun doute créé. Ce grand mouvement scientifique, ces innovations scientifiques, cette production de science et ces efforts pour repousser les frontières de la science, ne semblaient pas possible au début. Des idées ont été proposées et suivies, et aujourd'hui, vous pouvez en voir les avantages. Par conséquent, nous pouvons faire plus de progrès et de grandes réalisations.
Je dois aborder les points qui ont été mentionnés par les chers amis à cette réunion parce qu'il s'agissait de points très intéressants à mon avis. Bien sûr, cela n'a pas toujours été le cas. Parfois, j'ai assisté à des réunions d'honorables professeurs sans profiter de leurs commentaires. J'ai beaucoup profité de la réunion d'aujourd'hui dont les commentaires étaient variés et qui a été très instructive. Les points qui ont été soulevées étaient d'actualité et les propositions étaient très bonnes et très concrètes. La réunion d'aujourd'hui a été très utile et les interventions devraient être publiées ou diffusées à la télévision mais ce serait mieux qu'elles soient rédigées et publiées. Les commentaires ont été très bons.
Un professeur a dit qu'une faculté de médecine traditionnelle avait été lancée. Ce sont de bonnes nouvelles. Un autre professeur a fait quelques commentaires sur le système économique du pays et affirmé que nous avons dévié de la Constitution. Bien entendu, je ne suis pas de cet avis. J'ai beaucoup de respect pour mon cher frère, le Dr Sobhani que nous connaissons tous et dont je connais bien les idées. C'est un de nos précieux professeurs. Mais cette critique ne me semble pas acceptable. Certaines structures économiques peuvent nous sembler inacceptables et sans doute, cela est vrai dans certains cas, mais les bases sont globalement appropriées. Cela est particulièrement vrai dans les politiques mentionnées à l'article 44 de la Constitution qui a été discuté en détail. Ses idées et ceux des autres amis à la fois quand ils étaient députés du Parlement et après leur mandat, ont été présentées auparavant.
Un des chers amis a utilisé la formule d'une « université axée sur la sagesse ». C'est un concept nouveau pour moi. Je ne sais pas si par le terme "sagesse" il entendait la même chose que monsieur le Dr Fayyaz dont la définition de la sagesse est tout à fait appropriée, mais l'idée d'une « université axée sur la sagesse » est une idée nouvelle. Plus intéressant encore est que certaines mesures préliminaires auraient été prises pour la création de ces universités. L'Université de Téhéran aurait déjà pris certaines mesures à cet égard. Cela est vraiment nouveau pour moi. Je ne savais pas qu'une telle chose avait été commencée dans le pays.
Quelqu'un a proposé qu'une organisation soit créée dans le pays, pour surveiller les progrès du plan scientifique global. C'est une proposition très juste qui fait partie des choses que je voulais dire à cette réunion. Le plan scientifique global doit être appliqué et il est également nécessaire d'en surveiller les travaux pour qu'ils ne s'éloignent pas du trajet initial ou ne s'arrêtent pas au milieu du chemin.
Nos chers amis ont heureusement bien discuté aujourd'hui de l'importance des sciences humaines. Ils ont dit exactement ce que j'avais à l'esprit. L'année dernière, j'ai fait un commentaire sur les sciences humaines qui a reçu des réponses illogiques et non scientifiques de certaines personnes qui ont tiré des conclusions que je n'avais pas du tout à l'esprit. Mes idées sur les sciences humaines sont celles que ces amis ont présentées et leurs commentaires sont tout à fait appropriés à savoir que les sciences humaines sont importantes, qu'elles ne sont pas représentatives de notre pays dans notre pays, qu'elles ne nous appartiennent pas, qu'elles ne répondent pas à nos besoins, qu'elles ne sont pas fondées sur notre philosophie et nos enseignements mais sur un ensemble de questions totalement étrangères et inutiles, et qu'elles sont incapables de résoudre nos problèmes. Ces questions ont été formulées par des gens qui y ont répondu à leur manière. Que leurs réponses soient bonnes ou mauvaises, elles nous sont étrangères. Bien entendu, nous n'avons pas assez de temps pour parler des sciences humaines à cette réunion. Si je trouve une autre occasion dans l'avenir, j'organiserai une autre réunion avec nos professeurs ou nos étudiants, pour aborder en détail cette question. J'ai beaucoup de choses à dire sur les sciences humaines.
Les problèmes qui ont été mentionnés par les messieurs sont justes. Je suis conscient du fait que les matières enseignées en sciences humaines, sont obsolètes. Ce point qui a également été soulevé lors de cette réunion, est tout à fait valable. Le fait que certaines disciplines soient restées les mêmes pendant 20 ou 25 ans, est une véritable lacune qui est le signe d'un manque de courage pour entrer dans de nouveaux débats. C'est exactement ce que nous craignons. Les nouveaux débats font peur et certains n'ont pas le courage d'y prendre part et continuent à enseigner ce qu'ils étaient habitués à enseigner. Ils continueront même à enseigner les mêmes sujets pendant les dix prochaines années alors que comme l'a dit l'honorable frère, les sciences humaines subissent de grands changements tous les cinq ans. Cela est vrai dans certaines branches des sciences humaines. Je suis reconnaissant aux honorables frères et sœurs qui ont réfléchi sur la question des sciences humaines. Leurs commentaires étaient documentés, fondés sur une profonde réflexion et vraiment précieux.
Un de ces messieurs a dit que dans notre approche des sciences humaines modernes, au lieu de nous opposer aux sciences humaines occidentales, nous devions être actifs et proposer des approches islamiques. Oui, c'est l'essence même de la question - il n'y a aucun doute à cet égard. Il n'est pas possible de vivre dans le vide. Quand une question est soulevée, elle nécessite une réponse, soit leur réponse soit la nôtre. Cependant, il y a deux points importants. Tout d'abord, la réponse que nous avons pour une question doit être publiée. C'est vous, professeurs d'université et enseignants des centres islamiques, qui devez le faire. Ce n'est pas la tache du gouvernement. Deuxièmement, nous devons avoir le courage de remettre en question l'approche actuelle occidentale fondée sur la démocratie libérale. Ces deux choses sont nécessaires et vous, professeurs de sciences humaines, en avez la responsabilité. Bien entendu, l'objection selon laquelle cela exige une gestion et des structures spéciales, est digne de réflexion et d'attention. Cette objection est légitime et mérite d'être examinée. Elle est juste dans une large mesure mais il revient aux professeurs de sciences humaines d'assumer finalement cette responsabilité.
Une dame a abordé les modalités de choix des étudiants et le manque de concordance entre les thèses de nos étudiants et nos besoins scientifiques. Ces points sont valables et j'y avais également pensé. Elle a également souligné la nécessité d'une communication bilatérale entre le Leader et la communauté des femmes. Bien sûr, il n'est pas juste de comparer « la communauté des femmes » avec les universités ou les Forces armées. Les femmes représentent plus de la moitié de la population et par conséquent, ne peuvent pas être assimilées au milieu universitaire ou militaire. Mais dans l'ensemble, elle a raison. En tous cas, nous avons besoin d'écouter et de réfléchir sur les points de vue exprimés par les femmes instruites de notre pays parce que les questions qui concernent les femmes, sont importantes. Elle a raison. Les problèmes des femmes dans le monde entier et pas seulement dans notre pays, sont un des principaux problèmes du monde moderne. Il se peut que les femmes dans notre pays, aient moins de problèmes que les femmes des autres pays, en particulier des pays occidentaux. En Occident, leurs problèmes sont beaucoup plus graves.
Monsieur le Dr. Zali a fait allusion aux grands progrès réalisés dans le domaine de la médecine, de la santé et de la biotechnologie. Il a présenté des chiffres très intéressants. Tout d'abord, je tiens à le féliciter pour sa grande mémoire car il a cité tous ces chiffres par cœur. C'était très intéressant. On ne peut s'empêcher de louer une telle mémoire. Inshallah, il ne perdra jamais sa mémoire. Ces progrès doivent être soulignés et rendus publics. Certaines personnes cherchent à décourager nos professeurs et nos étudiants en répétant des phrases comme «C'est impossible», «Nous ne pouvons pas faire cela» ou «C'est inutile». Ces gens sont vraiment comme des termites malveillantes et destructrices. Le pays progresse dans le plus grand dynamisme. Ce grand arbre était un jour un jeune arbre mais heureusement, il est devenu comme l'arbre immaculé cité dans le Coran : « Comme un arbre immaculé, dont les racines sont solides et dont les branches sont dans le ciel » [Coran, 14: 24].
Nous faisons des progrès dans tous les domaines. Bien entendu, nous sommes aussi confrontés à des défis. Si nous avons peur de tomber, nous ne devons pas marcher mais si nous voulons avancer, nous devons être prêts à tomber ou à être bousculés. Les défis sont une conséquence naturelle du mouvement d'une nation. Il n'est pas possible d'aller de l'avant sans faire face à des défis. Notre pays progresse avec ce niveau de dynamisme et de résistance, et certaines personnes tentent de décourager nos professeurs, nos étudiants et les citoyens ordinaires dans les différentes régions du pays, en leur chuchotant différentes choses à l'oreille. Non, la vérité est celle que le Dr Zali a présentée. Bien sûr, il a parlé des domaines médicaux mais c'est aussi le cas dans d'autres domaines sur lesquels nos amis ont présenté différents rapports. Bien sûr, j'ai remarqué que certaines personnes qui ont pris la parole dans cette réunion, ne connaissaient pas la situation dans les autres domaines, mais je la connais. Par exemple, en matière de technologie militaire, de nombreuses réalisations surprenantes ont été faites. Ce que vous voyez à la télé n'est qu'une vitrine qui ne peut afficher entièrement la vérité, la grandeur et la complexité de ce qui a été fait. De nombreuses réalisations ont été faites.
Un de ces messieurs a fait remarquer un point très important au sujet de la production de pensée. Il a tout à fait raison. La connaissance se construit sur la philosophie. Il n'y aurait pas de connaissance sans philosophie. Sans philosophique, la connaissance serait vide de sens. La production de pensée est très importante. Bien sûr, la production de pensée est plus difficile que la production de connaissances. Les intellectuels sont exposés à des difficultés que les élites scientifiques n'ont pas normalement. Par conséquent, la production de pensée est très difficile mais est indispensable. Le point qui a été remarqué par ce monsieur est juste. J'ai bénéficié de ses commentaires et je suis d'accord avec ce qu'il a dit sur la production idéologique.
Certains travaux sont en cours concernant l'Histoire de la pensée rationnelle. Quelqu'un a dit que rien n'avait été fait à cet égard. Ce n'est pas juste. Certains travaux ont été faits. La philosophie nous appartient et notre pays est le berceau de la philosophie. Notre philosophie est beaucoup plus proche de la véritable philosophie que la philosophie occidentale qui aujourd'hui, a rempli le monde. Des efforts devraient être accomplis à cet égard. Nos centres islamiques sont des centres de philosophie. Ceux qui ont été formés dans nos centres islamiques sont de grands philosophes. Heureusement, cela est également le cas dans nos universités. Par conséquent, nous devons travailler sur la production d'une pensée issue de la pensée philosophique.
Quelques remarques ont été faites sur l'économie, qui sont tout à fait justes. Nous avons fait preuve de négligence dans certains cas. Nous devons certainement travailler davantage dans ce domaine. Nous devons fait des investissements. Il a été souligné à juste titre, que nous dépensons beaucoup d'argent pour la construction d'un barrage, d'une centrale électrique ou d'une route, mais que nous n'investissons pas les mêmes sommes dans un domaine important des sciences humaines comme l'économie. Ces points sont valables et je les accepte.
Un de ces messieurs a dit qu'il y avait une tendance au consumérisme en médecine. Nous pourrions plaisanter et lui demander s'il n'a pas rédigé d'ordonnances jusqu'ici ou combien de médicaments il prescrit mais c'est un honorable médecin, digne de confiance.
J'avais un grand nombre de recommandations à faire dans cette réunion. J'ai noté de nombreux points. En fait, j'ai un cahier de recommandations. Toutefois, faute de temps, je ne citerai que deux des points que j'ai notés. Le premier concerne le plan scientifique global. Selon les rapports que j'ai reçus, le plan scientifique global est dans sa phase finale et sur le point d'être approuvé et annoncé aux centres exécutifs. Une fois ce plan scientifique global mis à la disposition de nos universités, nous devrons nous mettre au travail. Tout le monde doit suivre ce plan scientifique global qui nécessite tout d'abord, un programme exécutif. Les représentants de nos organisations gouvernementales doivent planifier pour l'application de ce plan. Comme un de ces messieurs l'a dit, nous ne devons pas produire des connaissances sans penser à les publier. De même, nous ne devons pas produire de connaissances puis les mettre de côté et ne pas les utiliser. Nous devons utiliser les connaissances que nous produisons. Deuxièmement, le plan scientifique global doit être dynamique et mis à jour. Notre intention n'est pas seulement de préparer un plan pour l'avenir. Ce plan nous concerne aujourd'hui. La situation peut changer dans trois ou cinq ans et il se peut que nous devions en modifier certaines parties. Nous n'aurons pas d'autre choix que de modifier le plan. Le plan doit être dynamique et mis à jour. Certaines personnes devraient prêter attention à ce point. Troisièmement, les plans quinquennaux de développement qui concernent la connaissance et l'enseignement supérieur, devraient être conçus sur la base du plan scientifique global. Même dans ces cas particuliers, les plans de développement doivent être élaborés en fonction du plan scientifique global. De plus, nous devons créer un mécanisme efficace de supervision comme cela a été indiqué par nos amis lors de cette réunion.
Le point suivant est que le développement de l'enseignement supérieur doit être en ligne avec les objectifs. Les responsables de l'enseignement supérieur doivent sérieusement éviter des développements sans objectif précis, qui représentent un gaspillage d'argent et un gaspillage de ressources humaines. Nous devons définir ce dont nous avons besoin, déterminer l'objectif que nous voulons atteindre et développer l'atmosphère éducative de notre enseignement supérieur. Par conséquent, nous devons poursuivre des objectifs qui répondent à nos besoins. Je crois que cette question est très sensible et très importante. Nous devons déterminer les principaux besoins du pays dans le domaine de la science et de la technologie. La même chose est vraie dans les sciences humaines. Nous devons faire des plans en fonction de ces besoins. Nous devons déterminer combien d'étudiants, d'universités et de disciplines universitaires nous avons besoin, et à quels niveaux ces disciplines devraient être enseignées.
J'espère que Dieu le Très-Haut, nous aidera tous à faire ce qui Le satisfait et ce dont nous avons besoin pour accélérer les progrès du pays. J'espère que Dieu nous aidera à distinguer ces choses et à dépenser toute notre énergie, pour les atteindre.
Mon Dieu, fais que nos paroles servent Ta cause et les accepte de nous. Mon Dieu, aide-nous et guide-nous dans ce que nous pensons et ce que nous considérons comme faisant partie de nos responsabilités. Mon Dieu, fais que le cœur sacré de l'Imam du Temps (que nos âmes soient sacrifiées pour sa cause) soit satisfait de nous. Fais que ce mois de Ramadan soit un bon mois pour nous tous.
Que les salutations soient sur vous et que la miséricorde d'Allah et Sa bénédiction vous accompagnent !