Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 21 mars 2019 par l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution Islamique, lors d'un grand rassemblement de pèlerins au sanctuaire sacré de l'Imam Réza (as) dans la ville de Machhad. La réunion a eu lieu le premier jour de l'année 1398 du calendrier iranien.
Au Nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Louanges à Allah, Seigneur des Mondes, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem al-Mustafa Muhammad et à sa Famille immaculée, pure et choisie, aux guides infaillibles et vénérés des guidés, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur terre ! Ô Allah, octroie autant de salutations à Ton représentant - Ali ibn Musa - que Ta connaissance englobe. Accorde-lui Ton salut, un salut aussi permanent que Ton pouvoir et Ton autorité. Ô Allah, octroie autant de salutations à Ton représentant - Ali ibn Musa ar-Réza - que Ta connaissance englobe. Accorde-lui un salut aussi permanent que Ta gloire, Ta grandeur et Ta magnificence!
Je tiens à vous présenter mes félicitations pour l'anniversaire de la naissance de l’Emir de la justice et du Commandant éternel des fidèles au cours de l'histoire - Hazrat Ali ibn Abi Talib - qui est un véritable Norouz (fête). Je tiens également à vous féliciter pour l’arrivée de la nouvelle année et de la fête de Norouz. Le bon goût iranien a choisi ce jour comme début de la nouvelle année et l’année solaire iranienne commence au début du printemps et à partir de Norouz. De plus, je voudrais féliciter les cœurs éclairés des participants (à la retraite spirituelle du mois de rajab dans les mosquées) [ceux qui pratiquent l’itikaf], à cette occasion. J’espère que la miséricorde, les bénédictions et l’attention de Dieu portée aux âmes pures de nos mutakefin s’étendront à tout le peuple iranien et à tous les gens des différents milieux sociaux - en particulier nos jeunes. Je remercie Allah, le Très-Haut, de m'avoir donné une autre occasion de vous rencontrer, chers habitants de la ville de Machhad et pèlerins du sanctuaire sacré de l'Imam Réza (a.s).
J'ai préparé quatre sujets à discuter avec vous, chers frères et sœurs, et j'espère que je pourrai les présenter en bref. L'un des points concerne l'année en cours - l'année 1398. Un autre point concerne l’Occident et nos problèmes avec les gouvernements occidentaux, le troisième concerne l’économie et le slogan de cette année qui est destiné à stimuler la production et l’économie, et le quatrième et dernier point, est adressé à notre chère jeunesse sur les problèmes du pays, les affaires futures et les affaires de la Révolution.
En ce qui concerne les questions d'actualité, nous avons constaté que certains porte-paroles, écrivains et experts, ont qualifié cette année « d'année de menaces ». Je ne suis en aucun cas d'accord avec cela. Je crois que par la grâce d’Allah, l’année 1398 sera l’année des opportunités et l’année d’abondantes ressources et de réalisations. Bien entendu, ceux qui disent le contraire et qui parlent constamment de menaces, sont consciemment ou inconsciemment sous l’influence des fanfaronnades des ennemis de cette nation. En plus de ce qu'ils font en réalité, les ennemis de cette nation mènent également une guerre psychologique. Ils expriment certains points de vue et se vantent. Ces vantardises doivent être prises pour ce qu’elles sont. Tout au long de l'année 1397, ils se sont vantés de la même manière et ont essayé de décourager certaines personnes. L'un de ces ignares de premier ordre, que j'ai présenté il y a quelque temps [discours du Guide suprême lors d'une réunion avec les habitants de Qom, le 9 janvier 2019], avait déclaré au début ou au milieu de l'année 1397, que s'ils [les États-Unis] - sortaient du JCOPA (accord nucléaire), il y aurait des émeutes dans les rues d'Iran et le peuple ne pourrait même pas acheter du pain. Un autre de ces ignares de premier ordre a déclaré qu'en 2019, ces messieurs américains célébreront Noël à Téhéran. Ce sont les déclarations qu'ils ont faites. Je ne sais pas. Il y a deux points de vue : l'un est que la faiblesse et la superficialité de leurs analyses des questions régionales et des affaires du pays les poussent à faire ces déclarations, l’autre est qu'ils veulent mener une guerre psychologique et malveillante. Ils développent ces idées dans les médias mondiaux afin de mener une guerre psychologique. Je ne sais pas quel point de vue est correct. Les deux pourraient être corrects : leur bêtise comme leur malfaisance.
J'ai dit que l'année 1398 sera l'année des opportunités. Je tiens à expliquer cela. À l'heure actuelle, le principal problème de notre pays est le problème économique et le problème de subsistance des classes défavorisées. Une partie de ce problème est liée aux sanctions imposées par les puissances occidentales - les États-Unis et l'Europe. Mais cela vient aussi en partie, de nos faiblesses internes et de nos propres faiblesses en matière de gestion. Les sanctions peuvent devenir une opportunité - plus tard, je développerai cela. Constater ces faiblesses et ces lacunes peut nous fournir une expérience précieuse pour l’avenir et pour la gestion du pays dans l’avenir. Ces deux choses peuvent être des opportunités.
Les sanctions peuvent être une opportunité. Pourquoi ? L'expérience a montré que chaque fois que les pays qui bénéficient de ressources naturelles comme le pétrole, voient leurs revenus diminuer, ils pensent à mettre en œuvre des réformes économiques, sont motivés pour les développer et se libérer de la dépendance, et adoptent les mesures appropriées. Cela se produit lorsque les revenus provenant des ressources naturelles sont réduits. Plus tard, lorsque ces ressources reviennent à leur état initial et que leurs ressources financières augmentent à nouveau, ils oublient ces réformes. Ainsi, les pressions découlant d'une diminution des revenus des ressources naturelles présentent ce grand avantage, non seulement pour nous, mais également pour tous les pays similaires, car cela leur épargne la dépendance à cette ressource naturelle et à un produit unique, et à cette économie fondée sur le pétrole. L’un des principaux problèmes de notre économie est qu’elle repose sur le pétrole et en dépend. C'est vraiment l’essentiel de la question. À l’heure actuelle, des recherches approfondies sont menées tant au niveau gouvernemental qu’au niveau de la recherche et universitaire, afin de trouver des moyens de gérer le pays avec d’autres revenus que les revenus pétroliers. C'est une mesure très importante et bénéfique. Lorsque les revenus pétroliers sont abondants et disponibles, ni les représentants du gouvernement ni les autres ne pensent naturellement à faire autre chose.
Nous avons expérimenté de manière tangible et vivante quelque chose de similaire dans le domaine des ressources de défense du pays. À l'époque de la Défense sacrée, pendant la guerre qui nous a été imposée, les puissances matérialistes de l'Est et de l'Ouest - puissances tant capitalistes que socialistes et communistes - donnaient les meilleures armes à Saddam, alors que nous avions les mains liées. Comme tout le monde le savait, ils ne nous vendaient même pas du fil barbelé. C'était bien sûr difficile, mais cette difficulté a poussé nos jeunes, nos penseurs et nos personnalités talentueuses et créatives, à chercher à nous libérer de notre dépendance aux armes étrangères. Par la grâce d’Allah, aujourd’hui, nos conditions en matière de défense, sont supérieures à celles de presque tous les pays de la région. Nos ennemis aussi le soulignent. Eux aussi le reconnaissent pour en faire un outil de pressions. Bien sûr, cela ne deviendra pas un outil de pressions. Malgré leurs vœux insensés, nous continuerons à renforcer nos capacités de défense. À cette époque, s'ils nous avaient vendu des armes, s'ils nous avaient donné des chars, des missiles et des munitions, nous n'aurions pas pensé à les produire nous-mêmes. Si nous les avions eus, nous aurions continué à être dépendants, et le besoin d’autres produits n’aurait pas été supprimé, comme dans beaucoup d’autres pays de notre région que vous connaissez bien. Ces pays sont des entrepôts d’armes, mais ces armes appartiennent à d’autres et leur utilisation dépend de la volonté des autres. Ils n'ont eux-mêmes, ni le savoir, ni le pouvoir ni la capacité de les utiliser correctement. Nous serions comme eux aujourd’hui. Aujourd’hui, par la grâce d’Allah, ce n’est pas le cas. Par conséquent, le besoin génère en nous, le mouvement et la motivation. Si nous ne pouvons pas avoir accès aux revenus pétroliers dans leur intégralité, nous chercherons naturellement des alternatives. C’est une tâche qui a été déjà effectuée et par la faveur d’Allah, elle produira des résultats. La nation iranienne goûtera plus tard, aux fruits de ces efforts. Les gens seront témoins des résultats dans l'avenir.
Je tiens à souligner que nous ne devons pas nous plaindre au sujet des sanctions ni avoir de grandes attentes de ceux qui imposent ces sanctions - les États-Unis et l'Europe. Dans la partie relative à l’Occident, j’expliquerai pourquoi nous ne pouvons rien attendre d’eux. Nous devons réfléchir et élaborer des plans pour faire face aux sanctions et les appliquer sérieusement. C'est notre responsabilité aujourd’hui. Cette responsabilité incombe aux organisations gouvernementales, aux comités de recherche du pouvoir législatif et à nos jeunes, penseurs et intellectuels du pays qui doivent examiner et trouver les moyens de faire face aux sanctions en tenant compte des affaires du pays. Il existe de nombreuses façons de faire face aux sanctions, oppressives et malveillantes, imposées par l'ennemi. Bien entendu, j’ai reçu un rapport indiquant que de hauts responsables préparaient les programmes pour faire face aux sanctions mais il faut agir de manière plus sérieuse, plus urgente et plus pratique. Les affaires du pays ne doivent pas être retardées.
Aujourd'hui, tout le monde s'accorde pour dire que l'ennemi mène une guerre économique contre nous. Tout le monde le sait. Bien sûr, j'ai toujours répété que l'ennemi était en guerre contre nous mais certains ne le croyaient pas. Cependant, tout le monde le croit aujourd'hui. Tous les responsables ont réalisé et convenu que l'ennemi est en guerre contre nous. La guerre ne concerne pas uniquement les canons et les armes. La guerre économique, la guerre de sécurité, la guerre du renseignement et la guerre politique sont toutes des formes de guerres différentes et parfois plus dangereuses qu'une guerre militaire. L'ennemi est en guerre contre nous et cette guerre se manifeste à travers les questions économiques. Aujourd'hui, tout le monde le reconnait. Bien sûr, nous devons vaincre l’ennemi dans cette guerre, et par la faveur d’Allah, nous le vaincrons. Oui, nous allons le vaincre, mais cela ne suffit pas. Je veux dire quelque chose d'autre et ma demande à tous les activistes du pays, y compris au gouvernement, aux universités et à la population, est qu'en plus de vaincre l'ennemi, nous devons créer un effet dissuasif. C'est ce que je veux dire. Parfois, vous battez l'ennemi, mais il attend une autre occasion pour vous porter un autre coup. Cette confrontation est inutile. Nous devons atteindre un stade qui a un effet dissuasif. En d'autres termes, l'ennemi doit sentir qu'il ne peut pas nuire à notre cher pays du point de vue économique, et qu'il ne peut pas faire pression sur le pays. Nous devons atteindre ce point de dissuasion. C'est possible. J'aimerais mentionner à nouveau l'armée à titre d'exemple. Heureusement, nous sommes dans cette situation dans le secteur militaire. A une époque, les avions ennemis bombardaient nos villes à haute altitude, et nous ne pouvions rien faire. Nous n'avions pas assez d'armes défensives. Ils envoyaient des missiles et nous n'avions aucune arme pour réagir. Après cela, nous avons développé nos capacités de défense. Aujourd’hui, nos ennemis - du moins ceux de la région ou ceux qui ont des forces dans la région - savent que la République islamique peut faire face à tous les ennemis de la région avec ses missiles précis et actifs. Ils l'ont compris. C'est ce qu’on appelle la dissuasion ! Cela signifie que les ennemis qui sont parfois tentés de lancer une attaque militaire, comprennent que ce n'est pas possible, que la République islamique a un poing puissant et une main forte, et peut répliquer. C'est le pouvoir dissuasif. Nous devons atteindre ce point dans le domaine économique. Cette opportunité nous est offerte grâce aux sanctions imposées par les ennemis. Aujourd'hui, nous devons travailler dans ce domaine. C'était le premier point.
J'ai dit que nous ne devions rien attendre des Occidentaux. J’aborde maintenant la deuxième partie de ma discussion qui concerne notre confrontation avec les puissances et les gouvernements occidentaux. Nous avons beaucoup de choses à dire à cet égard. Ce que je veux dire, c'est que pour obtenir ce pouvoir économique dissuasif, nous devons complètement oublier l'aide et la coopération des Occidentaux. Nous ne devons pas les attendre. En effet, les Occidentaux ont montré qu’ils ne pouvaient pas nous aider. Nous devons nous attendre à ce qu’ils fomentent des complots, agissent de manière perfide et nous poignardent dans le dos, mais nous ne devons pas attendre qu’ils nous aident, fassent preuve de sincérité et coopèrent. Chaque fois que vous voyez les Occidentaux aider un gouvernement ou un pays, c’est parce qu’ils préparent en fait le terrain pour leurs propres affaires. Les Occidentaux aidaient le régime taghuti [des Pahlavis], mais ils ne lui offraient réellement aucune aide, ils se servaient d’eux pour vendre leurs armes et assurer un contrôle inconditionnel sur le pétrole. Ils avaient 60,000 conseillers militaires dans le pays. Le jour où la Révolution a remporté la victoire, il y avait environ dans le pays, 60,000 soldats américains, principalement à Téhéran. Ils profitaient des fonds publics des musulmans et travaillaient pour eux-mêmes. S'ils aident quelque part, ils servent en réalité leurs propres objectifs et leur propre cause. On ne peut s'attendre à ce qu'ils nous aident. Ce n'est pas le cas uniquement de l’Iran. Les Occidentaux ne se comportent pas de la sorte uniquement envers la République islamique ou l'Iran. Les pays occidentaux se comportent ainsi avec tous les pays qu’ils peuvent intimider. Notez que trois siècles de colonialisme - la colonisation de pays faibles - ont écrasé des centaines de millions de personnes, ont détruit des vies et exercé de grandes pressions sur ces pays. Les Européens - à l'époque, les Américains n'étaient pas là – ont colonisé l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine, puisé leurs ressources, pillé leurs richesses, ont empêchés ces pays de faire des progrès scientifiques, pratiques et technologiques, et les ont gardés en arrière. Le phénomène du colonialisme ne se limitait pas à nous. Cela est arrivé dans tous les pays qui pouvaient être intimidés par ces puissances. En Iran, ils ont commencé au milieu du règne des Qâdjârs. Dans les guerres entre l’Iran et la Russie, les Anglais ont trahi l’Iran. Ils sont entrés en scène en tant que médiateurs et nous ont poignardés dans le dos. Ils ont agi de la même manière en ce qui concerne le monopole du tabac et dans la façon dont ils ont traité Amir Kabir. Ce sont les pressions exercées par les ambassades anglaise et européennes à Téhéran, qui ont forcé ce roi fou à tuer Amir Kabir, éliminant ainsi un homme qui aurait pu transformer l’Iran. Ils se sont comportés de la même manière lors de la mise au pouvoir du régime dictatorial de Reza Khan. Les Européens et les Américains se sont comportés de la même manière dans l'élimination du gouvernement de Mosaddeq. Ils ont agi de la même manière dans différentes affaires économiques, politiques et sécuritaires, pendant la guerre imposée et ensuite avec les sanctions. Nous ne devons pas oublier ces événements. Les Occidentaux se sont toujours comportés de la sorte à notre égard. Nous ne devons avoir aucun espoir en leur aide. Lors de la dernière étape, celle de Bar-Jaam (JCPOA), quel était le devoir des Européens ? Un accord entre sept parties a été signé - six pays d'un côté et l'Iran de l'autre. L'une des parties - les États-Unis - s'est retirée de l'accord. Quel était le devoir des autres parties ? Leur devoir était de s’opposer aux États-Unis et d’affirmer qu’ils restaient attachés à l’accord. Leur devoir était de lever complètement les sanctions. Ils auraient dû rester fermes, mais ils ne l'ont pas fait pour différents prétextes. Non seulement ils ne se sont pas opposés aux États-Unis, mais ils se sont également retirés des transactions en nous disant constamment que nous ne devons pas sortir de l’accord nucléaire. Ils ont même imposé de nouvelles sanctions à l'Iran. C'est ainsi que se comportent les Européens. Que pouvons-nous attendre d’eux ? Récemment, on répète qu'ils ont créé un canal financier. Cela ressemble plus à une plaisanterie ! Bien sûr, c'est une plaisanterie amère. Ce canal financier n'a aucun sens. Il y a un monde de différences entre leurs devoirs et ce qu'ils disent actuellement. Lors de notre dernier enjeu international, les Européens nous ont poignardés dans le dos, comme ils l’ont fait dans le passé. Ils nous ont trahis. Ils ne peuvent rien faire. Nous ne devons rien attendre d'eux.
Sachez que cela se passe comme ça, en général. C’est le résultat d’une étude approfondie fondée sur nos propres expériences et celles des autres, et je vous dirai que la politique et les pouvoirs en Occident et dans les pays occidentaux - principalement aux États-Unis et dans les pays européens - sont oppresseurs, intimidants, illogiques et cupides. Ils n’ont rien de logique. La logique ne fait pas partie de leur vocabulaire. Au fond, les politiciens occidentaux sont des sauvages au vrai sens du terme. Vous ne devez pas être surpris. Ils sont parfumés et portent costume, cravate et attaché case Samsonite, mais ce sont des sauvages qui agissent de façon bestiale. Souvenez-vous du récent attentat en Nouvelle-Zélande au cours duquel des musulmans ont été tués, où une personne est entrée dans deux mosquées et a tiré sur des dizaines de personnes, tuant en martyrs plus de 50 personnes. N'est-ce pas du terrorisme ? Les Européens - ni leurs politiciens ni leur presse - ne voulaient parler d'un « acte terroriste », mais parlaient d'un « attentat armé ». Est-ce un « attentat armée » ? Qu'est-ce que le terrorisme alors ? Chaque fois qu'un crime est commis contre un individu qu’ils favorisent, ils rassemblent tous leurs efforts en faveur des droits de l'homme et qualifient cet acte d'acte terroriste, mais dans un cas aussi clair et évident, ils ne parlent pas d’acte terroriste. Ils sont comme ça.
Je ne connais pas de régime dans la région voire dans le monde, aussi mauvais que le gouvernement saoudien. Le gouvernement saoudien est un gouvernement despotique, dictatorial, oppressif, dépendant et corrompu, à qui ils fournissent des ressources nucléaires. Ils ont annoncé qu'ils allaient lui construire une centrale nucléaire et des centres de production de missiles. Tout va bien là-bas, car ce pays leur est dépendant et leur appartient. Bien entendu, ils ne font que l'annoncer. S'ils construisent de telles choses, personnellement, je ne serai pas mécontentent car je sais que dans un avenir proche, tout tombera aux mains des moudjahids musulmans ! [La foule scande : « Mort à l’Amérique ! »]
Par conséquent, la malveillance et le mal sont dans la nature des puissances occidentales et il n'y a aucune différence entre les États-Unis et l'Europe à cet égard. Bien sûr, les États-Unis sont pires que les Européens. Pour différentes raisons, les États-Unis sont plus malveillants et cela ne vient pas de la personne qui dirige actuellement l'administration américaine, mais de leur politique en général. On m'a remis un rapport montrant que récemment, le Congrès américain - ces chiffres sont intéressants - a soit adopté, soit présenté 226 projets de loi contre la République islamique dans les années 1396 et 1397 (2017 et 2018). 226 projets de loi pour montrer leur opposition et leur malveillance à l’égard la République islamique ! C'est de la malfaisance. Bien sûr, je dois me plaindre de notre propre Majlis (parlement). Combien de projets de loi et de lois notre propre Majlis consultatif islamique a-t-il présentés ou adoptés contre la malveillance des États-Unis ? Les puissances occidentales sont comme ça. Nous ne devons rien attendre d’autre de leur part.
Bien sûr, certaines personnes à l'intérieur du pays, cherchent à embellir l'image des Occidentaux et justifient leurs actes malveillants. Ils retouchent leur image et empêchent l’opinion publique de se rendre compte à quel point la nature de ces gouvernements apparemment décents - comme les gouvernements de la France et de l’Angleterre, et d’autres gouvernements similaires – est mauvaise. Parmi eux, il y a des gens de presse et des médias, comme Taqizadeh. À l'époque de Taghut (époque du Shah), un individu comme Taqizadeh a déclaré : « l'Iran doit s'occidentaliser de la tête aux pieds ». Il voulait dire que le mode de vie en Iran, devait être occidentalisé. Aujourd'hui aussi, de nouveaux Taqizadeh font les mêmes déclarations. Bien entendu, ils ne le disent pas aussi clairement, mais c'est ce qu'ils veulent dire. Ceux qui continuent à injecter et à promouvoir les pensées occidentales, le mode de vie occidental, les méthodes occidentales et le vocabulaire occidental dans notre littérature, notre système de pensée, nos universités et nos écoles, sont de nouveaux Taqizadeh. Ceux qui soutiennent l'Agenda 2030 d’éducation– qui veut transformer le mode de vie islamique en mode de vie occidental - sont les Taqizadehs d’aujourd’hui. Bien sûr, par la faveur d’Allah, notre jeunesse pieuse et notre peuple révolutionnaire ne permettront pas à ces Taqizadeh d’appliquer leurs idées.
Vous devriez faire attention à ce point. Je dis cela parce que certaines personnes déforment mes déclarations. Ces commentaires ne signifient absolument pas une rupture de nos relations avec les pays occidentaux. C'est très bien d'établir des relations. Pendant les différentes administrations et tout au long de ces années, j’ai toujours encouragé les gouvernements à établir des relations avec différents pays : avec nos pays voisins, avec les pays islamiques, avec différents mouvements et orientations, et avec les pays européens, de différentes manières. C’est ce que je pense encore actuellement. Établir des relations est correct, mais ce qui est problématique, c'est de suivre et de faire confiance aux autres. Ce que je veux dire est que nous ne devons pas leur faire confiance. Beaucoup ou au moins certains de nos problèmes proviennent de la confiance que nous avons faite aux Occidentaux. Il n'y a rien de mal à établir des relations. Vous pouvez établir des relations, mais vous devez connaître votre partenaire. Vous ne devez pas perdre le chemin et prendre la mauvaise direction à cause de leurs sourires, de leur duperie et de leurs fausses déclarations. C'est ce que je dis. Sinon, il est très bien d'être en contact. Bien sûr, heureusement, les représentants de notre gouvernement sont parvenus à la conclusion aujourd'hui, qu'on ne doit pas suivre le même chemin que celui des Occidentaux. Ils l’ont ressenti. Dans l'avenir, notre comportement et notre conduite pourraient différer grâce à cette prise de conscience, si Dieu le veut.
Au sujet de l’Occident, j’aimerais ajouter qu’il existe deux orientations opposées concernant l’Occident, qui sont toutes deux fausses : une de ces deux orientations est fondée sur des préjugés et une réticence irraisonnée qui poussent à ne pas voir les points positifs de l’Occident. Les Occidentaux ont lancé un bon mouvement dans le domaine de la science. Ils ont fait des efforts et ont progressé avec persévérance. Il en est de même pour la technologie et certains traits de comportement. J'en ai longuement parlé dans différents discours. Ces choses ne doivent pas être négligées. Nous devons apprendre ce qui est bon où que ce soit, dans le monde. J'ai souvent mentionné que nous n'avions aucune objection à apprendre. Nous apprendrons de ceux qui savent plus que nous et tout ira bien pour nous. Cependant, nous ne devons pas rester des élèves. Par conséquent, nous devons renoncer à cette attitude réactionnaire envers l’Occident et à ce parti pris qui nous font rejeter tout ce qui vient de cette région - quelle qu’elle soit. Le point opposé à cela, est l’occidentalisme. Cette addiction est un grave danger. A l’époque du régime des Pahlavis, un intellectuel profondément religieux - le regretté Jalal Al-e Ahmad, fils d'un religieux et profondément attaché à la religion, qui était en contact avec nous et exprimait son respect et son amour pour l'Imam [Khomeiny] pendant son exil - a soulevé cette question en 1342 (1963). Aujourd’hui, c’est une question importante que nous ne devons pas oublier. Par conséquent, les préjugés et les réticences, d’une part, et l’occidentalisme forcené de l’autre, sont erronés. Comme je l'ai dit, on ne peut pas faire confiance à l'Occident. Nous devons rester en contact mais nous ne devons pas compter sur eux. Nous devons profiter de leurs connaissances scientifiques et de leurs aspects positifs, mais nous ne devons pas leur faire confiance. C'est ce que je voulais dire à ce sujet. C'était le deuxième point.
Passons maintenant à la question de l’économie. Maintenant que nous ne pouvons plus faire confiance à l'Occident, que devons-nous faire pour l'économie du pays ? La question de l'économie du pays est une question importante. Ce que je veux dire est que l’épanouissement de l’économie du pays nécessite une entreprise à la fois djihadiste et scientifique. Les problèmes liés à l’économie du pays ne seront pas résolus dans la paresse, le manque d’énergie et le manque de motivations. Un effort djihadiste doit être déployé. La gestion djihadiste doit dominer les affaires économiques du pays et les prises de décision. Nous devons faire un effort djihadiste. L'effort djihadiste signifie un effort accompagné de travail, de persévérance et de sincérité. En d'autres termes, nous devons clairement voir que ces personnes ne travaillent pas pour remplir leurs poches mais travaillent pour le bien du peuple et pour Dieu. Notre travail doit être désintéressé mais aussi scientifique. Il faut réfléchir et trouver les bonnes méthodes, et les méthodes scientifiques et précises. Il faut être habile et compétent, et profiter des différentes ressources. Il faut se mettre au travail. Si cela se produit, l'économie du pays sera définitivement en essor.
Je ne suis pas un économiste, mais j'étudie et je demande le point de vue des spécialistes que j'écoute attentivement. Nos experts estiment que les capacités du pays en matière de développement économique, sont très riches et complètes. Nous n'avons aucune lacune. Notre capacité en ressources humaines est très bonne, nos capacités naturelles sont très bonnes et notre situation géographique est également très bonne. Dans la déclaration sur la « Deuxième phase de la révolution », j’ai expliqué certaines de ces capacités. Donc, les capacités existent et en plus, il y a de l'argent dans le pays. Nous recevons des plaintes constantes concernant les liquidités. Bien sûr, cela est correct. Si les liquidités ne retiennent pas l'attention, elles seront nuisibles. Cependant, si elles sont gérées efficacement et orientées vers les investissements, elles aideront le pays à s'épanouir et à développer son économie. Il y a donc de grandes capacités dans le pays.
Certaines organisations exécutives ont eu de bonnes performances. Certains pensent qu'aucune tâche n'a été effectuée. Ce n'est pas vrai. Certaines organisations exécutives se sont bien comportées dans différents domaines, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’eau, des sols et des domaines liés au développement des régions défavorisées et aux tâches d’infrastructure. Bien entendu, dans certains domaines également, cela n’a pas été le cas. Il y a eu un manque d'énergie et des négligences dans certains domaines. Parfois, les tâches sont effectuées avec retard. Dans une lettre qui je pense, m'a été écrite en 1393 ou 1394 (2014 ou 2015), un haut responsable a dit qu'ils préparaient un projet de loi relatif à la réforme des transactions bancaires et du système bancaire en général - l'un de nos problèmes économiques est le système bancaire - disant que la proposition serait examinée par le Majlis quelques mois plus tard. Cependant, on m’a signalé qu'après quatre ans, ce projet de loi n'a pas encore été remis au Majlis. C'est un trop long délai et une perte de temps ! Les unités qui ont eu de bons résultats doivent être récompensées et encouragées, et les unités qui ont du retard dans leur travail doivent être averties. J'ai moi-même émis des avertissements à cet égard. Je parle de ces choses en public et au peuple, alors que j'en ai discuté en privé, à maintes reprises, avec ces messieurs. Ces questions doivent devenir une partie des revendications et des exigences du peuple.
La production doit être soutenue. Nous avons nommé cette année « L’année de l’essor de la production ». Cette année doit être l'année de la relance de la production. L'année dernière, lorsque j'ai soulevé la question du soutien aux produits iraniens, un bon mouvement a été lancé. Les gens et certains producteurs lui ont fait un bon accueil. On m'a informé que lorsque les gens - la majorité d'entre eux - se rendent dans les magasins, ils demandent des produits iraniens. Lorsque les vendeurs proposent des produits étrangers équivalents, ils refusent. Cela est le signe d’un progrès. Cependant, je ne peux pas prétendre que ce slogan a été complètement appliqué. Les rapports ne le confirment pas. Par conséquent, le slogan de soutien aux produits iraniens est toujours important, mais le plus important est de stimuler la production. Si la production est stimulée, il y aura une énorme transformation dans différents domaines. Si la production est stimulée, elle influera sur l'emploi et l'inflation, elle équilibrera le budget et contribuera à augmenter la valeur de la monnaie nationale. Notez que ce sont nos problèmes économiques importants. Les experts et les personnes bien informées sur les questions économiques confirment que si la production est stimulée dans le pays, il y aura certainement tels avantages et tels résultats. Cela doit être accompli et inscrit à l'ordre du jour, à la fois dans l'agenda de l'administration et du Majlis, et dans l'agenda de ceux qui ont la capacité d'entrer dans le domaine de la production. Nous connaissons certaines personnes qui avaient de l'argent et des ressources, qui auraient pu mettre l'argent à la banque et bénéficier des intérêts sans problème pendant de nombreuses années, mais qui ne l'ont pas fait. Au lieu de cela, ils ont investi dans la production car ils souhaitaient aider le pays à progresser. Ces personnes seront récompensées par Dieu ! Les personnes qui agissent de la sorte seront récompensées par Allah, le Très-Haut. Les producteurs, les investisseurs et les gens actifs dans le domaine économique - honnêtes et sincères - doivent être aidés. Ceux qui génèrent des richesses pour le pays doivent être soutenus. Il faut améliorer la situation des entreprises à l’aide de lois, de méthodes et des procédures nécessaires.
Une autre condition est que nous devons nous méfier des profiteurs. Certaines personnes ont profité de la situation et continuent de le faire. Les opportunistes existent et il en existe différents types. Tout comme la créativité iranienne et l’esprit novateur iranien peuvent être utilisés à bon escient, ils peuvent également être nuisibles de temps à autre. On observe des méthodes ahurissantes (de profits illégaux) dans les rapports. Les responsables doivent faire attention. L’exécutif, le pouvoir judiciaire et les autres organismes de contrôle doivent veiller à cette question. J'en ai discuté avec l'honorable président. Dans un de ses discours publics, il a déclaré vouloir vendre telle ou telle usine. Je lui ai dit de faire attention car certaines personnes achètent l’usine non pour poursuivre le travail et augmenter la production, mais pour vendre les machines, licencier les ouvriers et transformer le terrain en tours ! Il faut se méfier de ce genre d’individus. Il faut se méfier de ces opportunistes. Certains créent des banques en bénéficiant de la loi. L'une des mauvaises mesures adoptées dans le pays, consiste à permettre aux personnes de créer toutes ces banques qui collectent ensuite l'argent du peuple, créent de fausses entreprises, prêtent l’argent à leurs propres entreprises, sous forme de prêts et de services bancaires, et se remplissent les poches. Nous devons faire attention à ces personnes et ne pas les ignorer. Si on les empêche de faire cela, si nous soutenons les entrepreneurs honnêtes et stimulons la production, le problème du chômage sera résolu comme l’assurent les experts. Les problèmes de l’inflation, de la pauvreté des classes défavorisées, du système bancaire et de la valeur de la monnaie nationale, voire même du déficit budgétaire du gouvernement, seront résolus grâce à une augmentation de la production. Ces problèmes peuvent être résolus de cette façon. Par conséquent, la question est importante.
Quand je parle de production, je ne parle pas seulement de la production industrielle. La production industrielle et agricole, l'élevage, le développement des petites, moyennes et grandes industries, et même le développement de l'artisanat, des produits artisanaux et de l'élevage - dans les villages - contribueront grandement au bien-être public et de la société. Il faut planifier de telles tâches. Bien entendu, les entreprises fondées sur le savoir jouent un rôle important et devraient recevoir l'attention nécessaire.
Les importations inutiles doivent être évitées. L’un des domaines et des éléments importants de l’économie de résistance - que j’ai évoquée et qui a été longuement discutée et clarifiée par d’autres, notamment les responsables du gouvernement et autres - est la question de la production nationale. La condition pour stimuler la production nationale est de limiter les importations inutiles. On m’a dit des choses avaient été faite pour l'économie de résistance et qu'ils avaient préparé tel ou tel plan. Très bien, ces rapports sont sûrement compatibles avec la réalité. En d'autres termes, ces choses ont été faites mais n’ont pas eu de résultats dans la réalité. La raison est l'existence d'importations. Le marché est rempli de produits importés. Cela conduit à la faillite de la production nationale ! Importer les produits qui sont fabriqués dans le pays, entraînera la faillite de la production nationale. Les responsables doivent empêcher cela. Ce sont des questions importantes. Si cela se produit, l'économie de résistance sera mise en œuvre dans le vrai sens du terme.
En résumé, j’insiste sur le fait que les organisations gouvernementales doivent se concentrer sur l’augmentation de la production, cette année. Si certaines lois sont nécessaires, il faut demander au Majlis de prendre des mesures. Si la présence de l'appareil judiciaire et d'autres organismes de contrôle est nécessaire, il faut leur demander de prendre des mesures et de coopérer – qu’ils se réunissent lors de la réunion que j'ai mentionnée entre les chefs des trois pouvoirs. La production intérieure doit être augmentée coûte que coûte ! C'était le troisième point.
Mon dernier point aujourd'hui s'adresse aux jeunes. En fait, il s’adresse à tous mais particulièrement aux jeunes. Tout d’abord, je tiens à mentionner que des réponses à ma déclaration sur la deuxième phase de la Révolution - à l’occasion du 40ème anniversaire de la victoire de la Révolution - ont été données par des personnes de différentes origines, notamment des universitaires, des jeunes, des étudiants, des étudiants des centres islamiques, des membres du clergé et autres, qui étaient des réponses très appropriées et réjouissantes. Cela montre qu'il est nécessaire d'informer et que le niveau de préparation dans tout le pays, en particulier chez les jeunes, est bon. Les responsables du pays devraient tirer le meilleur parti de cette préparation. Ce que je veux dire aux jeunes, c'est qu'ils doivent assumer de petites et de grandes responsabilités. C'est le remède aux problèmes du pays. Au cours de la deuxième phase de la Révolution, nous devons placer les progrès du pays sur les épaules de la jeunesse. Dans la première phase de la Révolution, c’est l’imam qui guidait le peuple, mais ce sont les jeunes qui ont lancé le mouvement et ont été le moteur du progrès. Ce sont eux qui ont lancé le mouvement. Aujourd’hui, vos efforts visent à assurer l’indépendance et la dignité du pays. C'est vous qui en payez le prix aujourd'hui. Le prix que la nation iranienne et nos jeunes paient, a pour but de parvenir à une indépendance totale – dans les différents domaines – d’assurer la dignité nationale et la dignité de la communauté islamique. Les générations futures bénéficieront de vos réalisations. Dans le passé aussi, les jeunes ont accepté de payer le prix par leur lutte contre le régime Taghuti (du Shah) en allant en prison et en étant tués, jusqu'à ce que la Révolution parvienne à la victoire et que le régime Taghuti soit anéanti. Pendant la guerre imposée, les familles ont payé le prix de la défense du pays pour que vous viviez en toute sécurité. Aujourd'hui aussi, vous devez payer le prix de votre résistance à l'ennemi afin que les générations futures bénéficient de vos réalisations.
Ce que je veux surtout souligner, c’est que dans la deuxième phase de la Révolution, nous devons acquérir une compréhension de nos atouts et les prendre au sérieux. Nous devons savoir quels sont nos atouts et les prendre au sérieux. Nous devons connaître nos avantages et nos capacités, et ceux du pays de façon sérieuse. Nous devons les utiliser et en tirer profit. Le pays a des capacités étendues. Deuxièmement, nous devons identifier les maladies et les dangers. Nous devons identifier comment les ennemis cherchent à s’infiltrer et nous y opposer de manière sérieuse. Aujourd’hui, la deuxième phase de la Révolution est celle de l’identification des capacités et des atouts, et des moyens d’en tirer profit. De même, nous devons identifier les corruptions, les failles, les lacunes et les problèmes, et nous retrousser les manches pour les résoudre. Sachez que l’Occident et les États-Unis sont parvenus à la conclusion que la nation iranienne réalisera certainement ce qu’elle a décidé ! Ils sont arrivés à la conclusion qu'ils ne peuvent pas lutter contre la volonté nationale du peuple iranien et que les obstacles et leur malfaisance ne serviront à rien. Alors, qu'est-ce qu'ils doivent faire ? Ils sont arrivés à la conclusion qu'ils doivent faire en sorte que la nation iranienne ne veuille plus rien, et affaiblir sa volonté. Ils pensent à cela. Aujourd’hui, des milliards de dollars sont dépensés dans le monde, afin de créer un fossé entre les convictions politiques et religieuses de nos jeunes, et dans le but de détruire leur détermination à bouger et à se relever. Ils veulent détruire notre volonté. Ils veulent vous empêcher de prendre des décisions. Leurs efforts visent à affaiblir la volonté de progrès de la nation iranienne et sa résistance, et à empêcher l’instauration d’une société et d’une civilisation islamiques. Ils savent que si cette volonté est renforcée, elle atteindra certainement ses objectifs. Bien sûr, ils l'ont fait aussi dans le passé, il y a de nombreuses années également. À l'époque du régime taghuti (du Shah), ils propageaient l'idée dans la jeunesse du pays, que la civilisation et le progrès exigeaient de mettre de côté la religion. Ils disaient que la religion, la piété et la foi religieuse n’étaient pas compatibles avec la science et le progrès. Aujourd’hui, ils doivent ouvrir les yeux et constater que nos industries les plus performantes, les plus efficaces et les plus avancées – car nous sommes au sommet de la liste dans ces industries et en concurrence avec les pays les plus avancés du monde - ont été développées par des jeunes qui lisent le Do’a de Kumayl, qui font les prières nocturnes, qui participent aux retraites et au lecture du Do’a de Nudbah, et qui sont très pieux ! Nous sommes au premier rang dans des industries de pointe dans le monde, comme les nanotechnologies, les technologies nucléaires, les missiles, les biotechnologies et d’autres technologies de pointe dans le monde. Nous sommes à l'avant-garde de ces technologies. Les principales personnes qui accomplissent ces tâches sont des jeunes croyants que je connais de près. Les jeunes doivent intensifier leurs efforts dans les domaines scientifiques, intellectuels, politiques et du travail. Ils ne doivent pas s'occuper de questions secondaires sans importance. Ils ne doivent pas s'occuper des affaires qui mènent à la discorde. Ils doivent rechercher l'unité, le travail ciblé et les actions pieuses et djihadistes. Ils doivent mettre en évidence nos frontières avec l'ennemi, dans les domaines qui ont été abordés aujourd'hui. Ils ne doivent pas créer de frontières avec les nôtres et les forces nationales, à cause de légères différences d’opinion. Comme le disait l'imam, ils doivent orienter leurs cris vers les ennemis et les Etats-Unis ! Le gouvernement, le Majlis, le pouvoir judiciaire et les autres instances doivent aider les jeunes autant que possible afin de réaliser ces progrès. Et je vous dis - comme je vous l’ai dit maintes fois - que par la grâce et la faveur d’Allah, l’avenir du pays sera bien meilleur que le présent !
Mon Dieu, par la bénédiction de Muhammad et de sa famille, fais que ce que nous avons dit et ce que nous faisons Te servent et servent Ta cause, et accepte-le de nous tous ! Fais de nous de vrais soldats de l’islam et de vrais moudjahids sur le chemin de la vérité ! Présente nos salutations à l'Imam du Temps (que nos âmes soient sacrifiées pour sa cause). Aide-nous à bénéficier des prières de ce noble Imam ! Associe les âmes pures des martyrs et l'âme de notre magnanime Imam aux âmes de ses amis !
Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !