Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 3 novembre 2019 par l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, lors d'une réunion avec des étudiants des universités et des élèves du secondaire. La réunion avait lieu à l'occasion de la « Journée nationale de la lutte contre l'arrogance mondiale » et de la capture du Nid d'espionnage (l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran) le 13 Aban 1358 [4 novembre 1979].
Au Nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre maître et prophète, Ab-al-Qassem Al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée immaculée, pure et élue, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre !
Vous êtes les bienvenus, chers jeunes et chers enfants bien-aimés de ce pays. Vous êtes une nouvelle génération enthousiaste, assoiffée d’efforts et de travail. Aujourd'hui, la nouvelle génération de notre pays a heureusement ces caractéristiques : elle est pleine d'énergie, de pouvoir et de motivations, et prête à accomplir toutes les tâches dont elle se sent responsable. C’est ce que nous constatons chez la plupart des jeunes du pays. Eh bien, c’est une excellente ressource et cela a beaucoup de valeur. L'existence de tant de jeunes - des millions de jeunes - dans un pays, avec toutes ces capacités de travail et d'effort, est une grande bénédiction.
J'aimerais ici répéter que j'ai dit à maintes reprises. Il existe une politique qui veut priver la nation iranienne de cette bénédiction : la bénédiction d'une abondante jeunesse. Dans dix ou quinze ans, la diminution de la population aura pour résultat de nous priver de cette abondante jeunesse dans le pays, et c’est la raison pour laquelle j’insiste sur cette affaire et émets des avertissements à son sujet. Il existe des dangers et des mesures périlleuses dont les conséquences se manifesteront dans 10 ou 20 ans, à un moment où rien ne pourra être fait pour y remédier. Bien entendu, les honorables responsables m'ont promis de poursuivre cette affaire sérieusement et d'éliminer les problèmes. Par la grâce d’Allah, ils le feront et je le ferai aussi pour ma part.
L’existence de jeunes comme vous, mes chers enfants, est une bénédiction pour le pays. Vous devez rester sur la bonne voie car ce pays a vraiment besoin de vous. Vous devez construire votre pays et l'aider à avancer. La jeune génération doit le faire. Bien sûr, on ne doit pas s’attendre à ce que les jeunes qui s’occupent des plaisirs matériels, s’adonnent à la drogue ou autre, le fassent. Ce sont les jeunes motivés et enthousiastes qui ont le sens de leurs responsabilités - en d’autres termes, vous, les jeunes croyants du pays - qui bâtiront l’avenir.
Aujourd’hui, je soulèverai un point sur l’Amérique – qui est l’occasion de notre réunion et de notre rencontre - et si le temps le permet, si Dieu le veut, je présenterai un autre point concernant nos questions intérieures et les problèmes du pays.
Quant à l’Amérique, sachez que l’Amérique n’a aucunement changé entre le mois d’Aban 1343 [novembre 1964] – quand le régime mis en place par les États-Unis, a forcé notre cher Imam à l’exil – et le mois d’Aban 1398 [novembre 2019] de cette année. Les Etats-Unis sont les mêmes avec leur même nature de loup, et la même dictature mondiale et internationale. A cette époque, les États-Unis étaient des dictateurs internationaux qui avaient des agents dans différentes parties du monde. Leur gendarme et leur mercenaire dans la région, était Mohammad Reza Pahlavi. Dans d'autres parties du monde, il y avait d'autres individus. Aujourd'hui, la même dictature existe mais avec des méthodes et des outils plus récents. Il y a chez eux, la même nature de loup, la même volonté de dictature internationale, la même malveillance et le même rejet des limites – de toute limite et de toute frontière. Les États-Unis sont restés les États-Unis. Bien entendu, ils se sont affaiblis aujourd’hui. Les États-Unis sont devenus plus faibles par rapport à l'année 1964, mais ils sont également devenus plus sauvages et plus effrontés. C'est ce que sont les États-Unis.
L'Amérique a été hostile envers l'Iran. Au cours de l’histoire des relations américano-iraniennes, les États-Unis ont toujours fait preuve d’inimitié à l’égard de l’Iran. Cela s'est même produit à l'époque du régime taghuti (du Shah). Son inimitié envers l’Iran avant la Révolution, a contribué au renversement du gouvernement national en 1953. Un agent américain est venu à Téhéran avec une valise pleine de dollars et s’est caché à l’ambassade de Grande-Bretagne. De là, il a commencé à dépenser de l'argent et à distribuer des dollars afin d'acheter certaines personnes, de lancer un coup d'État et de renverser le gouvernement national. Bien sûr, cette administration [iranienne de l’époque] était aussi à blâmer. Son erreur est d’avoir fait trop confiance aux États-Unis qui ont mis en place une administration corrompue qui dépendait d’eux. Il n'y a pas de pire forme d'inimitié. Ils dominaient nos forces armées, notre pétrole, la politique de notre pays et notre culture : c'était une domination complète. Cela a duré de 1953 - lorsque le coup d’État du 28 Mordad [19 août 1953] a eu lieu - jusqu’à la victoire de la Révolution en 1979. Telle était leur hostilité à l’égard de la nation iranienne et de notre pays à cette époque. Après la Révolution, ce qu’ils ont fait jusqu'à aujourd'hui est évident : ils n’ont cessé de proférer des menaces, d’imposer des sanctions, de prononcer des propos hostiles, de créer des problèmes et de tenter de s'infiltrer dans le pays. Ils ont toujours été en mauvais termes avec l'Iran et les Iraniens.
Certaines personnes déforment l'Histoire, ce sont les Américains eux-mêmes, qui le font. L'année où je me suis rendu à l'ONU en tant que président de l’Iran, un journaliste américain bien connu m'a interviewé à l'ONU, citant la capture de l'ambassade – le Nid d’espions - comme point de départ des différends entre l'Iran et les Etats-Unis. Il a dit : « Depuis que vos jeunes ont pris d’assaut l'ambassade, l'Iran et les États-Unis ont des problèmes ». C’est une déformation de l’Histoire et ce n’est pas la vérité. Les différends entre la nation iranienne et les États-Unis, ont débuté le 28 Mordad [19 août 1953] et même avant. Le 28 Mordad [19 août 1953], les différends ont atteint leur apogée. Ce sont eux (les Usa) qui se sont comportés de manière perfide et malveillante, en imposant à la nation iranienne un régime corrompu et dépendant, après le coup d’État. Ce n'était pas un événement mineur ! Pendant de nombreuses années, notre pays a été piétiné par le régime que les États-Unis avaient installé. Le point de départ des hostilités était donc le 28 Mordad 1332 [19 août 1953]. Bien entendu, avant cela, il y a eu aussi certains complots. Les projets de Truman pendant notre adolescence - je m'en souviens dans une certaine mesure – étaient bons en apparence mais étaient en réalité, hostiles. Cependant, le 28 Mordad [19 août 1953], tout est devenu clair. Ils sont intervenus et ont lancé un coup d'État dans un pays indépendant qui avait une administration nationale et populaire, et qui avait confiance aux Américains - Mosaddeq faisait confiance aux Américains et il a été puni pour cela - et ils ont installé un régime corrompu malveillant, oppressif et cruel. Ces jours-là, la nation iranienne a adopté une position réaliste vis-à-vis des États-Unis, basée sur des expériences vécues en plein cœur. Notez que notre magnanime imam a déclaré en 1963, année au cours de laquelle les activités islamiques et populaires avaient déjà commencé – juste dix ans après le coup d’État du 28 Mordad [19 août 1953] - que la nation iranienne ne détestait personne plus au monde que le président américain. L'imam connaissait bien sa nation en 1953 et c'était vraiment le cas.
La Révolution islamique était fondamentalement anti américaine. Chers jeunes, vous devez le savoir. Lorsque la Révolution islamique a remporté la victoire en 1979, sous la guidance de l'Imam et grâce à la présence du peuple - qui est entré dans l'arène, a renversé cette monarchie corrompue et a instauré la République islamique - c'était fondamentalement contre les États-Unis. Les slogans du peuple et des groupes qui déferlaient dans les rues, face au danger, étaient des slogans anti-américains. Et pendant cette période - de 1979 à nos jours, cela fait 41 ans maintenant - les États-Unis ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour manifester leur hostilité à l'égard de la nation iranienne. Ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient et ce qu'ils savaient contre la nation iranienne, avec des coups d’État, divers projets, des complots de sécession, des embargos et autres dont vous êtes témoins. Heureusement, les jeunes d’aujourd’hui sont intelligents. A notre époque, les jeunes gens n'étaient pas au courant de l'évolution de la situation comme vous l’êtes. Vous avez vu que les Américains ont fait tout ce qu'ils pouvaient durant cette période. Ils ont fait preuve d'inimitié autant qu'ils le pouvaient. Bien entendu, nous ne sommes pas restés les bras croisés. Nous aussi, nous avons fait tout ce que nous pouvions contre les États-Unis. Nous avons réussi à coincer l'adversaire dans le ring, à certaines occasions, sans qu’il réussisse à se défendre. C'est clair et le monde entier le voit.
Je veux quand-même que vous, les jeunes, soyez attentifs au fait que la réaction la plus importante de la République islamique aux complots des Etats-Unis, est d’avoir fermé la porte à toute autre infiltration politique des États-Unis. La République islamique a fermé la porte aux États-Unis et à leurs infiltrations à l'intérieur du pays et dans les fondations du pays. Le refus de négocier est un des impératifs et des outils permettant d'empêcher les États-Unis d'entrer dans le pays. Bien sûr, cela est très douloureux pour les Américains. L'Amérique arrogante et vaniteuse - qui ne daigne même pas accorder une rencontre aux dirigeants et responsables d'autres pays - insiste depuis de nombreuses années, pour négocier avec les dirigeants de la République islamique qui refuse de le faire. C'est très difficile (à supporter) pour les États-Unis. Cela signifie qu'il existe dans le monde une nation et un gouvernement qui n'acceptent ni ne cèdent au pouvoir usurpateur et taghuti des États-Unis et à sa dictature internationale. Cette interdiction de négocier n’est pas une ligne de conduite émotionnelle. Il y a une logique solide derrière car quand la République islamique ne s’assoit pas à la table des négociations politiques avec eux, elle ferme la porte à leurs infiltrations, montre le pouvoir et la grandeur de la République islamique au monde entier et révèle la fausse puissance de l'autre partie à tout le monde.
Certains pensent que négocier avec les États-Unis résoudra les problèmes du pays. C'est une grave erreur. Ils ont tort à cent pour cent ! L’autre partie estime que l’acceptation de l’Iran et sa présence à la table des négociations sont une façon de faire plier la République islamique. Cela signifierait qu'ils ont finalement réussi à mettre l'Iran à genoux avec des sanctions sévères, et que l’Iran a accepté de s'asseoir à la table des négociations avec eux. Ils veulent dire cela au monde entier. Ils veulent prouver que la politique de « pression maximale » était une politique correcte qui a fonctionné et a réussi à amener la République islamique à la table des négociations sans que les États-Unis ne lui aient fait aucune concession. Si les responsables de la République islamique avaient fait preuve de naïveté en s'asseyant à la table des négociations avec des responsables américains, ils n'auraient sûrement et certainement rien gagné. Ni les sanctions ni les pressions n’auraient diminué. Dès qu'ils auraient négocié avec eux, de nouvelles attentes et de nouvelles impositions auraient été évoquées. Par exemple, ils auraient dit que nous devions avoir seulement tel ou tel missile, que nous ne devions pas en avoir d’autres modèles et que la portée de nos missiles ne devait pas dépasser les 100 ou 150 kilomètres. Aujourd’hui, par la grâce d’Allah, nos jeunes construisent des missiles de précision d’une portée de 2000 kilomètres. À 2000 kilomètres, ils frappent chaque cible avec une marge d'erreur d'un mètre ! Eh bien, c'est très difficile (à supporter) pour eux. Ils disent que nous devons détruire ces missiles et que leur portée ne doit pas dépasser 150 kilomètres. Ils soulèvent ce genre de questions. Si vous acceptez ces conditions, vous serez ruinés ! Si vous n’acceptez pas, ce sera la même histoire que vous connaissez. Ils recommenceront à dire ce qu’ils disent aujourd’hui. L’autre partie ne vous fera aucune concession.
Les expériences de Cuba et de la Corée du Nord sont devant nous. Ils sont allés jusqu'à échanger des mots d'amour avec les représentants de la Corée du Nord, sans parler des négociations. Il a dit : “Je t'aime “, l'autre a dit : “moi aussi “ [le public rit] ! Quel a été le résultat ? Ils n'ont même pas réduit les sanctions ! Ils sont comme ça. Ils ne font aucune concession. Ils vous font abandonner vos positions et ensuite ils montrent qu'ils ont mis l'Iran à genoux et qu'ils ont réussi leur politique de pression maximale. Et finalement vous ne gagnerez rien. Voici comment fonctionnent les négociations (pour les Etats-Unis). Au milieu de cela, certains gouvernements - comme le gouvernement français - agissent en tant qu'intermédiaires, écrivent des lettres, envoient des appels téléphoniques, envoient des représentants dans notre pays et organisent de nombreuses réunions à New York. Ils insistent pour que nous rencontrions les Américains. Le président français a dit que si nous avions une réunion avec eux, tous nos problèmes seront résolus ! C’est vraiment étonnant. Soit il est très naïf, soit ils sont complices ! C'est l’un des deux. Aucun problème ne sera résolu avec des réunions et des négociations. Aucun problème quel qu’il soit ! J'étais persuadé que cela ne serait pas réalisable mais afin de clarifier la situation pour tous, j'ai dit qu’ils devaient corriger l'erreur qu'ils ont commise en quittant le Bar-Jaam [JCPOA] et y revenir, qu’ils devaient lever toutes les sanctions et ensuite participer au groupe du JCPOA. S'ils le font, je n'ai aucune objection mais je savais que cela n'arriverait pas. Eh bien, cela n’est pas arrivé et ils n’ont pas accepté. S'ils étaient honnêtes et sincères, ils devraient accepter ces conditions, mais ils ne veulent résoudre aucun problème ! Ils veulent évoquer de nouvelles exigences qui ne seront sûrement pas acceptées par la partie iranienne. La situation est claire. Ils diront que nous ne devons pas être actifs dans la région, que nous ne devons pas aider la Résistance, que nous ne devons pas être présents dans tel ou tel pays et que nous ne devons pas avoir de missiles. Ils veulent imposer cela et abordent progressivement d'autres domaines. Ils diront que nous ne devons pas insister sur l’hijab ni sur les règles religieuses. Ils vont faire de telles demandes car il n'y a pas de limites à leurs demandes ! Il y a quelques années, j'ai demandé à des responsables au sein de ce même Husseiniyah, de me montrer le point où les États-Unis s'arrêteront et ne feront plus de nouvelles demandes. Leurs demandes sont infinies ! Ils cherchent à restaurer la situation qui existait avant la Révolution dans le pays. Cette Révolution était une révolution contre les États-Unis. Ils veulent revenir aux conditions d’avant mais la Révolution est beaucoup plus forte. La République islamique est beaucoup plus forte que ces déclarations. Par la faveur d’Allah, la volonté politique de la République islamique est en acier et elle est fermement déterminée. Elle ne permettra pas aux États-Unis de rentrer dans le pays par ces astuces. Bon, cela suffit pour les États-Unis [le public rit] !
Revenons aux affaires intérieures. Je voudrais dire quelque chose en rapport avec les affaires intérieures. Cette question a également attiré l'attention des honorables responsables et des différentes divisions de l'administration qui veulent vraiment travailler. Bien entendu, nous avons de nombreux problèmes concernant les affaires intérieures. Nous avons certains problèmes dans les domaines de l’économie, de la culture, de la science, de la recherche et des questions sociales, mais j’aimerais insister sur un problème particulier dont j’ai discuté avec la nation iranienne dans mon discours du Nouvel An, avec le slogan du Nouvel An de « stimulation de la production ». Huit mois se sont écoulés depuis ! Bien sûr, je dois dire que de bonnes mesures ont été adoptées au cours des huit derniers mois. De bonnes tâches ont été effectuées mais il y a des domaines sur lesquels il faut travailler. Au début de l'année, j'ai dit à la nation iranienne que la production était la clé pour résoudre les problèmes économiques du pays. Je ne suis pas un économiste. C'est ce que disent les économistes. C’est un point sur lequel tous les économistes sont d’accord. Après cela, lorsque j'ai annoncé le slogan de l'année, tous les experts économiques qui ont exprimé leurs points de vue dans les journaux et dans le cyberespace, l'ont confirmé. Ils ont dit que l'augmentation de la production était la solution aux problèmes économiques du pays, car elle créait des emplois. Le chômage des jeunes, qui est un problème grave, sera éliminé avec la création d’emplois qui créera une richesse nationale, un bien-être général et même un progrès scientifique. Lorsque la production augmentera, les usines et les organisations industrielles et agricoles sentiront qu'elles ont besoin de méthodes scientifiques. Les universités entreront également dans l'arène. Donc, la science sera également stimulée. Pour résoudre les problèmes économiques du pays, il est essentiel de stimuler la production comme je l'ai dit cette année. Je tiens à dire que nous avons des problèmes dans le domaine de l'économie. Des problèmes de prix, d’inflation et de dévaluation de la monnaie nationale qui mettent la population sous pression. Si nous voulons éliminer ces problèmes, le seul moyen est d’encourager la production nationale.
L'un des ministres - l'honorable ministre de l'Industrie - a fait une très bonne remarque qui m'a fait plaisir. Il a promis qu'ils aideraient toutes les unités de production industrielles sur le point d'être fermées. Très bien, c'est une promesse. Ils devront respecter leur promesse et la mettre en œuvre. C'est très bien ! Ceci concerne l'industrie mais les responsables du pays doivent se comporter de la même manière dans les différents domaines. Il n'y a pas d'autre solution.
Nous ne devons pas attendre que les autres et les étrangers viennent résoudre les problèmes du pays, car cette attente nuira au progrès économique du pays. Si nous attendons pour le JCPOA, si nous attendons pour voir si le président américain signera une dérogation tous les trois mois - cela a malheureusement été inséré dans le JCPOA - autrement dit, si sa dérogation sera renouvelée ou non - si nous attendons pour voir ce qu'il adviendra des projets français et du président français, nous ne ferons qu’attendre [vainement] ! Pendant cette période d'attente, les investisseurs ne feront pas d'investissements car ils ne savent pas quoi faire. Les activistes économiques ne savent pas quoi faire et cette attente entraîne le pays vers la stagnation et le retard. Combien de temps devons-nous attendre ? Laissons tomber tout cela ! Je ne dis pas que vous devez rompre les relations. Vous pouvez entretenir des relations. Si quelqu'un peut faire quelque chose, qu’il le fasse, mais vous ne devez pas placer vos espoirs en lui mais plutôt à l'intérieur. A l'intérieur du pays, les capacités sont abondantes ! Le préfet d’une province a déclaré il y a quelque temps, qu’il avait réussi à signer des contrats d’une valeur de 90,000 milliards de tomans ! Savez-vous ce que 90,000 milliards de tomans représentent ? C'est un quart du budget global du pays ! C’est un préfet qui l’a dit. Voilà quelles sont nos capacités. Même si la moitié ou les deux tiers ne sont pas réalisés, les 30,000 milliards de tomans restants ne sont pas une petite somme. C'est à propos d'une seule province ! Vous devez donc faire des recherches et suivre la question. Ce sont les capacités du pays et elles doivent être utilisées.
En ce qui concerne la stimulation de la production, l'un des moyens de stimuler la production consiste à empêcher l'importation des produits qui sont fabriqués dans le pays. Pourquoi ne l’empêchent-ils pas ? C’est ma sérieuse question aux honorables responsables ! Certains vivent des importations. Leur vie, leurs richesses exceptionnelles et leurs ressources dépendent des importations. C'est pourquoi ils ne permettent pas l’interdiction des importations inutiles. Est-ce eux ou les jeunes sans emploi qui comptent ? La jeunesse sans emploi du pays reste au chômage avec des importations inutiles qui nuisent à la production nationale ! Le remède définitif est de rechercher les politiques correctes qui ont été annoncées aux honorables fonctionnaires - que ce soit à l'administration ou au Majlis - et de les mettre en œuvre. C'est le moyen de résoudre les problèmes du pays.
À la fin de mes déclarations, je tiens à vous dire que nos capacités sont nombreuses. Les capacités du pays sont nombreuses. Par la faveur et la grâce d’Allah, et au grand dam de ceux qui ne peuvent pas voir nos réalisations, nous sortirons victorieux des problèmes du pays. Que Dieu vous garde pour le pays. Qu’Il vous préserve tous. Que Dieu aide tous les responsables diligents du pays pour qu'ils puissent s'acquitter de leurs tâches de la meilleure façon possible, in-cha-Allah.
Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !