Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 19 novembre 2019 par l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d’une réunion avec des producteurs, des entrepreneurs et des créateurs d’emplois.
Au Nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre maître, Ab-al-Qassem Al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée immaculée, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre !
Vous êtes les bienvenus. Cette réunion a été une réunion très importante, qui a beaucoup de poids. Je suis vraiment désolé qu'un certain nombre d'amis n'aient pas eu l'occasion d’intervenir. La solution est de nous remettre vos notes. Certains frères ont également levé la main pour parler, mais comme c'est l'honorable présentateur qui dirige la réunion, je ne suis pas intervenu et je ne le ferai pas.
L'objectif principal de la réunion de ce soir est de manifester notre respect envers les producteurs. C'est l'objectif principal de la réunion. Nous voulions faire prévaloir auprès de l'opinion publique du pays, l'idée que la République islamique respecte et accorde une grande importance - au sens véritable du terme - aux producteurs et aux promoteurs de l'industrie, de l'agriculture et de la production nationales. Ce but a été heureusement atteint ce soir. Donc, peu importe que je fasse ou non mes déclarations, car l'objectif principal de la réunion a été atteint à cette heure. Les points que les amis ont soulevés ici, et que j’ai bien écoutés, sont des points importants et remarquables. Bien entendu, pour prendre des décisions concernant de telles propositions, nous devons réfléchir, délibérer et consulter des experts. Cependant, soyez rassurés et sachez que je crois en ce mouvement du plus profond de mon cœur. Je crois que le remède et la solution aux problèmes du pays consistent à promouvoir la production nationale dans les différents domaines. Ce soir, dix personnes ont parlé. Cela signifie que nous avons de nouvelles idées à présenter dans dix secteurs importants de production. Les points soulevés par les messieurs étaient très importants et précis. Je sais écouter les gens. Beaucoup de gens viennent ici et parlent, et je les écoute. Les déclarations étaient bien organisées, précises et importantes. Il y a plusieurs honorables responsables à la réunion, mais cela ne suffit pas. J'aurais aimé qu'il y ait plus de responsables de l’exécutif - des responsables de différents secteurs de l'administration - et des membres du Majlis afin qu'ils puissent entendre ces déclarations. Je souhaite également que ceux qui pensent autrement sur la production et la stimulation de l'économie du pays, et qui mettent leurs espoirs ailleurs, étaient présents pour voir que la solution est ici. La source de vie, de lumière et d’énergie à l’intérieur du pays, est celle qui a été montrée par les responsables et les producteurs. Il n'y a pas d'autre option.
La raison pour laquelle nous attachons une si grande importance aux questions économiques est que l'économie joue un rôle très important dans le gouvernement islamique. Si certaines personnes pensent que le gouvernement islamique ne s’intéresse pas à la création de richesses, à la croissance au bien-être des gens et à la création d’unités de production importantes et génératrices de richesses, elles font une grave erreur et ce n'est pas correct. L'une des bases les plus importantes du gouvernement islamique consiste à enrichir la société et le pays, et à atteindre la richesse nationale. Bien entendu, la vision du gouvernement islamique diffère de celle des gouvernements et systèmes matérialistes, y compris les systèmes capitalistes et libéraux, de ceux connus sous le nom de systèmes marxistes et socialistes, et des autres. Dans le gouvernement islamique, créer de la richesse nationale est une valeur, mais une juste distribution est aussi une valeur. L'égalité revendiquée par le socialisme - qui n'a jamais été atteinte - est rejetée par l'Islam. Dans l'Islam, l'égalité dans le sens socialiste du terme, n'a aucune signification, mais le bien-être public a un sens. Le peuple doit être dans le bien-être. Selon notre connaissance des gouvernements communistes, qui est d’ailleurs une connaissance complète et approfondie - dans les gouvernements principaux comme l’Union soviétique, les gouvernements similaires ou les gouvernements qui ont suivi ce modèle, comme ceux d’Amérique latine, les gouvernements africains et certains gouvernements asiatiques - ceux qui scandaient le slogan d’égalité ne tenaient pas compte de cette égalité dans la pratique, et elle n’était d’ailleurs pas réalisable. L’Islam ne croit pas à ces modèles mais croit plutôt à la création de richesses nationales et à l’amélioration du niveau de vie dans la société. Bien entendu, dans la société, certaines personnes ont plus de ressources que d'autres. Il n'y a rien de mal à cela. Cependant, les ressources publiques doivent être distribuées de manière équitable. C'est la vision de l'islam sur la richesse. Dans le gouvernement islamique, les écarts de classes ne se produisent pas naturellement et ne doivent pas exister. Bien entendu, il existe des différences entre les gens, mais il ne doit pas y avoir de différences de classes.
Le point principal que je veux aborder est que, comme dans tous les autres domaines, le développement de la production, la relance de l’économie et le renforcement de la richesse nationale et du bien-être public dans le pays, ont besoin de pionniers, de leaders et de lignes de front. Vous, producteurs, êtes les pionniers, les commandants et les soldats des premières lignes. Je ne m'adresse pas seulement aux gens présents à la réunion. Ce mouvement et les messieurs qui ont parlé de leurs activités sont ceux qui forment les lignes de front et qui franchissent les frontières dans ce combat. Cette arène est une arène importante et critique, car c’est un terrain de guerre.
La guerre économique dans le monde, prend différentes formes. Les personnes bien informées sur l’économie internationale, voient clairement que les pays et les puissances - en fait, le monde entier – se battent pour des questions économiques. Cette guerre et cette lutte se sont manifestées sous l'administration actuelle, aux États-Unis. Ils sont en guerre avec la Chine, la Corée du Sud, des pays européens et d'autres pays, de manières différentes. Cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas de guerre avant cette administration. Il y avait des guerres mais sous des formes différentes. Cependant, les guerres prennent parfois des formes cruelles basées sur des rancunes. Un exemple est leur guerre contre nous dans le domaine de l'économie. Les sanctions qu’ils imposent sont cruelles et fondées sur la rancune. Bien entendu, les sanctions existent depuis le début de la Révolution, mais elles se sont intensifiées au cours des dix dernières années et dureront pour le moment. Si quelqu'un espère qu’elles disparaissent dans un ou deux ans, je dirai que c'est une illusion. D'après nos informations sur ce front, ce que je comprends est que les sanctions resteront pour un avenir imprévisible. Logiquement, elles doivent être là et seront là. Afin de sauver l’économie du pays, nous ne devons pas attendre de voir quand les sanctions seront levées, quand telle personne ou tel parti quittera le pouvoir, ou ce que tel ou tel pays fera. Cela n'aura aucun impact et les sanctions seront toujours là. Bien entendu, certaines personnes de façon astucieuse, contournent les sanctions. C'est très bien et il n'y a rien de mal à cela. Je les remercie également, mais la tâche principale consiste à immuniser l’économie du pays contre les éventuels inconvénients provoqués par les sanctions. C'est la tâche principale. Contourner les sanctions est une tactique, mais immuniser l'économie du pays est une stratégie à mettre en œuvre. Nous devons agir de manière à ne pas être atteints par les sanctions. Cependant, ce n'est pas le cas à l'heure actuelle. À l'heure actuelle, notre économie repose sur le pétrole. Bien entendu, avec les sanctions sur le pétrole, cette dépendance a été détruite et notre équilibre financier a été modifié, mais notre économie repose en gros sur le pétrole. Le pétrole est une source de revenus vulnérables. Lorsque nous décidons d'utiliser les revenus pétroliers pour assurer le budget de l'administration - pas seulement le budget des infrastructures, mais également le budget pour nos affaires courantes - voici ce qui se produit. Cela nous rend vulnérables. Par conséquent, nous devons remédier à cette situation.
Je ne dis pas cela aujourd’hui, je le dis depuis les années 1990, à l’époque du feu Hachemi (que Dieu lui accorde sa miséricorde) - qui était mon cher frère et mon cher ami - Je lui disais constamment ainsi qu'à ses ministres, que nous devons réduire progressivement notre dépendance au pétrole. Le Fonds national de développement a été créé à cette fin. Le Fonds national de développement signifie que chaque année, nous retirons un pourcentage de nos revenus pétroliers aux organisations de consommation, pour le verser à ce fonds. Bien entendu, le Fonds est contrôlé par l’administration mais il ne doit pas servir aux affaires courantes. Nous étions supposés augmenter ce pourcentage continuellement. Cette année, si nous avions agi dans le respect de la loi, nous aurions dû attribuer environ 35% des revenus pétroliers au Fonds national de développement, mais les responsables de toutes les administrations - et pas seulement de celle-ci - viennent constamment me voir et demandent d’utiliser le fonds dans différents domaines. Ce n'est pas légal. Comme ce n'est pas légal, ils viennent me voir. Si cela avait été légal, ils l'auraient prélevé eux-mêmes, mais comme ce n’est pas légal, ils viennent me voir et me supplient de les laisser retirer telle ou telle somme. Le Fonds national de développement est malheureusement devenu moins efficace et a perdu certaines de ses fonctions. Je leur ai répondu que si le président m'écrivait que cela était nécessaire, j'accepterai et je donnerais mon accord. Bien entendu, le fonds est géré par l'administration. La personne qui en est responsable est nommée par les responsables exécutifs, et ils le dirigent eux-mêmes, mais c’est cette humble personne qui doit donner l’autorisation de retirer de l’argent de cette manière illégale, je dois l’autoriser [le public rit]. C'est un problème. Nous devons choisir cette voie qui est une nouvelle voie, et suivre de manière sérieuse la voie de la production nationale.
Un de nos chers amis a dit ici, que certains pensent que la meilleure chose à faire est d'éviter de prendre une décision. C'est une des idées les plus dangereuses de penser que « si je prends une décision, telle organisation de contrôle s'opposera à moi et tel fauteur de troubles sera contre moi, et que par conséquent, il vaut mieux ne prendre aucune décision ». C'est très dangereux. Vous devez prendre une décision et la mettre en œuvre. Vous devez vous débrouiller avec les difficultés et éliminer les obstacles. Jusqu'à présent, de nombreux obstacles ont été éliminés, comme vous pouvez le constater. Plusieurs des personnes qui ont pris la parole ce soir, ont présenté des travaux réussis dans différents domaines. Ce n'était pas comme ça il y a 10 ou 15 ans. Les possibilités ont été réunies progressivement. Je poursuis moi-même cette affaire. Sachez que je vais défendre et aider. La production doit progresser dans le pays. C'est le seul remède. Par conséquent, notre stratégie principale consiste à immuniser l’économie contre les sanctions. La stratégie principale consiste à devenir invulnérable et en fait, à armer la révolution par la production et la volonté nationales, et des mesures similaires.
L’un des bénéfices de cette action - l’évolution vers le dynamisme national - est que le pays cessera d’être conditionné. L'une des pires choses pour un pays est de "conditionner" l'économie. Malheureusement, notre économie a souffert de cela ces dernières années. Certains disent : « Voyons ce qui va se passer. Voyons ce qui se passera dans six mois. Voyons ce qu'il adviendra du JCPOA », et ont d'autres pensées de ce genre. À l’heure actuelle, certains tentent de nouveau de conditionner l’économie : « Voyons quelle mesure adoptera le président français. Voyons ce qu'il adviendra de telle ou telle mesure ». Il faut mettre tout cela de côté. S'ils peuvent faire quelque chose, ils le feront. Ces gens-là peuvent faire des choses qui ne sont pas interdites et pour lesquelles ils n'ont pas à franchir les lignes rouges, mais ils ne doivent pas en faire dépendre l'économie et occuper l'opinion qui doit savoir qu’il vaut mieux porter un vieux vêtement que de porter des vêtements empruntés" [tiré d’un poème de Saadi]. Nous devons nous occuper nous-mêmes de nos propres affaires.
Les capacités nationales sont très nombreuses et existent en abondance ! Vous le savez mieux que moi. Bien entendu, je ne suis pas au courant de tout, mais vous qui travaillez dans divers domaines de la production, vous connaissez très bien les capacités du pays. En fait, les messieurs et la dame qui ont pris la parole, ont montré certaines des capacités du pays dans leurs propres domaines. Lorsqu'ils expriment leurs plaintes et leurs préoccupations, cela signifie qu'il existe dans ces domaines, des capacités inexploitées à cause de certains obstacles. Leurs déclarations impliquent que si nous éliminons les obstacles, nous pourrons utiliser ces capacités. Donc, l’essentiel de la réunion de ce soir était que les capacités du pays sont incommensurables et nombreuses. Certaines ont été utilisées et ont heureusement eu un impact positif, mais beaucoup sont restées inexploitées. Si nous pouvons les utiliser, l'économie sera immunisée. Par la grâce d'Allah, nous allons les utiliser grâce aux sanctions. Pour cette raison, les sanctions peuvent devenir une opportunité pour nous au lieu d'être une menace. Cela a également été correctement souligné au début de la réunion par l’un des amis.
Nous devons également savoir que si la nation iranienne - les entrepreneurs et les gens qui réfléchissent sur l’ensemble les affaires du pays - parviennent à déjouer les sanctions en s'appuyant sur le pouvoir national, ceux qui imposent des sanctions cesseront également de les imposer. Quand ils comprendront que leurs sanctions ne servent à rien, ils cesseront de les imposer, car eux aussi subissent des pertes. À l’heure actuelle, les Européens et d’autres pays subissent des pertes à cause des sanctions, mais les relations complexes qui existent dans l’économie internationale, ne leur permettent pas d’adopter les mesures nécessaires. Quand ils verront que les sanctions sont inefficaces, ils les arrêteront. Cependant, quand ils cesseront de les imposer, nous ne devrons pas modifier à nouveau, la politique de confiance en l’économie nationale. Certains attendent de voir le chemin débloqué pour faire à nouveau, tourner le véhicule dans cette direction. C'est une erreur. Nous devons renforcer et consolider les différents aspects de cette politique, en nous appuyant fermement sur l’intérieur pour qu’elle ne subisse aucun préjudice, même si les sanctions sont levées. Si cela se produit, davantage de ressources seront à notre disposition, y compris les exportations et diverses autres ressources, mais le mouvement consistant à compter sur l'intérieur (nos possibilités nationales) ne doit pas être compromis.
Un des grands avantages du pays est la possibilité de tirer profit de sa jeunesse. Cela m’a vraiment plu lorsque notre frère a déclaré qu'il avait employé quatre mille jeunes dans un secteur. On aime vraiment entendre cela. Comme le disent les démographes, il s’agit d’une « fenêtre de population ». Aujourd’hui, nous sommes au cœur de cette opportunité. Selon les rapports, les experts dans ce domaine affirment que cette opportunité sera là pendant 20 ans. Nous avons 20 ans devant nous. Si nous parvenons à renforcer notre travail dans ce domaine, pendant cette période, nous gagnerons. Cependant, si nous faisons preuve de négligence et négligeons cette occasion, rien ne pourra être fait lorsque le pays entrera dans la phase de vieillissement et de décrépitude.
Comment pouvons-nous profiter de cette opportunité au cours des 20 prochaines années ? Deux questions principales se posent ici : la première est que nous ne devons pas permettre à la population de diminuer. Nous ne devons pas permettre à la population jeune de diminuer. Nous devons augmenter le taux de natalité. La seconde est que nous devons créer une richesse permanente pour le pays. Ces deux actions doivent être suivies. Lorsque j’insiste sur la population et le taux de natalité, c’est ce que cela signifie. Si cette question est ignorée - comme cela a malheureusement été le cas pendant longtemps - si cette négligence persiste et si personne ne songe à avoir des enfants et à lancer ce grand mouvement dans le pays, dans 20 ans – qui passeront comme un éclair, 20 ans, ce n’est pas long - nous entrerons dans une phase très difficile. Une autre tâche consiste à créer des richesses.
Le pays a de nombreux avantages. Il a beaucoup de capacités et tout le monde a des responsabilités. J'ai noté quelques conseils pour les entrepreneurs, les masses populaires, les élites universitaires, les ONG et les médias - un de ces messieurs avait des plaintes à ce sujet - et les organisations gouvernementales. Je souhaite présenter ces conseils mais nous manquerons certainement de temps. Donc, je vais en discuter en bref.
En ce qui concerne les gens qui travaillent dans le domaine économique – Messieurs - je tiens simplement à dire que vous êtes ceux qui sont concernés par les politiques relatives à l'article 44. C'est vous qui êtes concernés par l'article 44 de la Constitution dans le cadre duquel j'ai annoncé à la population, les politiques relatives à L'article 44, dans une perspective légale et raisonnable. Le jour où ces politiques ont été annoncées, tout le monde les a approuvées. Ce jour-là, je ne me souviens pas que même une seule personne parmi les critiques économiques et les experts, s’en soit plainte. Tout le monde a approuvé en disant que c'était la bonne ligne de conduite à prendre, et la ligne correcte. C’était aussi le cas des représentants du gouvernement. Bien entendu, ces politiques n'ont pas été correctement mises en œuvre. Si selon l'article 44, on confie telle ou telle usine à une personne qui veut profiter de la situation en la fermant pour y construire des appartements, cela ne renforcera pas le secteur privé ! Cette action a grandement contribué à ternir cette question [de la privatisation]. Même 1% des entrepreneurs et de ceux à qui ont été confiées des entreprises et des usines gouvernementales, n'ont pas agi de la sorte. Autrement dit, la plupart ont agi correctement, mais même ce 1%, puisque cela a une répercussion, a conduit à un pessimisme face à la situation. Je dois vous dire que vous êtes ceux qui sont visés dans l'article. Les politiques relatives à l'article 44 accorderont aux entrepreneurs certains droits et en même temps, certaines responsabilités. Par conséquent, vous devez poursuivre l'affaire.
J'ai écrit que vous devez former la chaîne de spécialisation en formulant des plans pratiques et en ayant une feuille de route. Produire de la science, développer des technologies, concevoir, développer, fournir les équipements, les machines et les produits nécessaires, fabriquer des produits, commercialiser et distribuer, sont des tâches qui vous incombent. Par la faveur d'Allah, vous devez les exécuter.
Bien entendu, je dois ajouter que je crois fermement aux coopératives. Je suis tout à fait d'accord avec ce que l'honorable chef des coopératives a déclaré. Les coopératives sont un très bon phénomène pour notre économie car elles collectent des capitaux modestes et permettent à chaque individu d’avoir la possibilité d’effectuer une tâche. Elles créent également beaucoup d'emplois. Plus tard, s’il est possible de créer un réseau d’entre elles, cela constituera un excellent système et présentera de nombreux avantages. Par conséquent, ils (les responsables concernés) doivent suivre la question des coopératives. L'honorable ministre est d’ailleurs présent ici. Il devra sérieusement examiner la question des coopératives et éliminer les problèmes dans ce domaine.
Pour ce qui est des masses populaires, j'en ai toujours longuement parlé. Ce que je souhaite dire à notre cher peuple, c'est qu'il doit utiliser définitivement les produits nationaux et que ceux qui le peuvent, doivent absolument participer aux investissements dans la production, dans les coopératives ou dans certains secteurs du marché boursier.
Les gens - qui en ont la capacité et qui ont une certaine influence - doivent encourager le travail djihadiste et l'esprit de coopération et de solidarité. Heureusement, notre peuple est prêt. Comme vous pouvez le constater, lors d’une inondation ou d’un tremblement de terre, les gens entrent en action sans qu’on le leur demande. C’est notre expérience, qui n’est pas particulière à l’heure actuelle. C'était le cas même avant la Révolution. J'ai moi-même plusieurs expériences personnelles la coopération publique et l'assistance dans le cas de tels incidents. Tout récemment, lorsque les rues de Téhéran ont gelé et qu'il pleuvait, la télévision a montré des personnes - un certain nombre de musulmans – qui s'efforçaient d'apporter du sable et du sel [pour déglacer les rues]. Ils ne travaillaient pas à la mairie ou dans les services publics, ils ne faisaient non plus partie de la police. C’étaient des gens ordinaires qui ne fréquentaient pas nécessairement cette rue. Les véhicules qui passaient n'étaient pas non plus leurs véhicules, mais les gens étaient bloqués et ne pouvaient pas conduire sur ces routes gelées. Ils se sont donc mis à verser du sable. Notre peuple est comme ça. Les gens sont prêts (à aider). Cet état d’esprit devrait servir afin de promouvoir le travail djihadiste. Les gens doivent attacher une grande importance à la production et respecter les producteurs et les entrepreneurs intègres. Ils doivent désapprouver les mauvais comportements mais ne doivent pas généraliser. Je tiens à souligner qu’ils ne doivent pas attribuer un plan d’action erroné et inapproprié, à tout le monde. Dans chaque groupe de personnes, il peut y avoir - et il y a - certaines personnes malhonnêtes.
Parfois, nous observons certains phénomènes dans l’artisanat et les petites entreprises de production qui fabriquent des produits de qualité mais apposent une étiquette étrangère. Je suis vraiment surpris. Ils mettent mis une étiquette étrangère. Une fois, nous avons demandé que certains produits soient envoyés dans des zones défavorisées. On m'a apporté un échantillon et j'ai vu qu'il avait une étiquette étrangère. J'ai demandé : « N’avez-vous pas dit qu'il s'agissait d'un produit national fabriqué à l'intérieur du pays ? » Ils ont répondu qu'il s'agissait d'un produit national mais que le couturier qui était telle ou telle personne, avait cousu des étiquettes [de marque étrangère] sur ces vêtements. Je leur ai ordonné d'arracher les étiquettes. C’est une mauvaise attitude de donner à la population des produits nationaux avec des étiquettes étrangères.
En ce qui concerne les personnalités scientifiques et académiques, je l’ai répété à plusieurs reprises : tout d’abord, elles doivent s’attacher à résoudre les principaux problèmes de l’économie. Nous avons de nombreux problèmes dans le pays, dans le domaine de l’économie. Les universités peuvent travailler là-dessus et les résoudre.
Deuxièmement, elles peuvent coopérer avec les centres de production, les aider et en retour, ces organisations les récompenseront et les rémunéreront pour leur travail. Cela aidera la recherche universitaire. C'est un travail très avantageux et essentiel. Bien entendu, cela fait maintenant plusieurs années que cela a commencé, mais il faut continuer.
Un autre problème concerne la formation d’une main-d’œuvre créative et innovante, compatible avec les besoins actuels. Un autre problème concerne les études scientifiques sur le système bancaire et la question du budget. Ce sont nos problèmes. À l'heure actuelle, nous avons vraiment des problèmes dans le domaine du budget. J'ai beaucoup insisté sur cette question et j’ai donné un délai de quatre mois pour corriger le système budgétaire. Eh bien, cela n'a pas été fait. Il existe des problèmes scientifiques qui doivent être résolus par les universités. La même chose est vraie pour notre système bancaire. Au mois de Ramadan [de chaque année], je rencontre des étudiants et des professeurs d'université qui viennent ici, parlent pendant des heures et donnent de très bons avis. Non seulement les professeurs d'université mais aussi les étudiants en maîtrise et en doctorat, font des déclarations très précieuses et très instructives. Ce sont des experts qui peuvent résoudre les problèmes. Les représentants du gouvernement peuvent donc en bénéficier et leur demander de l'aide, et les personnalités académiques peuvent entrer dans l'arène.
Mon conseil aux organisations non gouvernementales publiques est de ne pas devenir les rivales du secteur privé. C'est ce que j'ai toujours dit aux organisations non gouvernementales publiques. Elles peuvent entrer dans l'arène lorsque le secteur privé n'a pas le pouvoir et les ressources nécessaires, ou n'est pas disposé à le faire. Si après quelque temps, le secteur privé intervient, elles devront aller travailler et investir dans une région plus difficile et éloignée, et sérieusement éviter de faire concurrence au secteur privé.
Mon conseil aux organisations gouvernementales, sur lequel j'insiste, est que les organisations gouvernementales travaillent sérieusement à l'amélioration des activités économiques. Tous les problèmes énumérés par les membres de la réunion, sont dus à l’échec dans l’amélioration des finances. Il y a des règles, des règlements et de mauvaises mesures qui gênent ces activités, sans mauvaises intentions bien sûr - bien entendu, dans certains cas il pourrait y avoir de mauvaise intentions. Il faut créer un environnement propice à la production dans le pays. L’environnement doit être favorable aux mouvements de production et orienté vers la production, et non sur la tendance à importer et à compter sur l’extérieur. Malheureusement, nous avons un héritage très amer et triste du régime de Taghut (ancien régime). Sous ce régime, les mouvements économiques et financiers dépendaient des importations. Cela dure encore. La Révolution a changé beaucoup de notions erronées, mais elle n’a malheureusement pas pu changer cela. Il doit y avoir un effort sérieux à cette fin. Nous devons façonner l'environnement du pays - l'environnement économique, financier et monétaire, le système bancaire, le budget, le système de protection sociale et les règles et réglementations requises à cet égard - de manière à ce que cela profite à la production. Les importations, les intermédiaires et les manœuvres financières doivent être mis de côté. C’est le problème le plus important.
La coopération avec des entrepreneurs sains et réputés est nécessaire. Heureusement, un grand nombre de nos entrepreneurs sont des personnes honnêtes, bien établies et profondément enracinées, qui travaillent vraiment. Certains d'entre eux travaillent pour l’amour de Dieu. Bien sûr, le secteur privé recherche son profit, ce qui est normal, mais il y a des personnes qui travaillent pour Dieu. Je connaissais quelqu'un de très riche, un de mes proches à Machhad, qui disait qu'il pouvait placer son argent à la banque et gagner beaucoup d'intérêts sans problème, sans aucun impôt et sans surveillance, mais qu’il ne l'avait pas fait. Il avait choisi d'élever des volailles et des animaux de ferme. Il a dit qu'il avait investi son argent dans cette entreprise qui représentait beaucoup de travail et de difficultés. C'était une entreprise de production pour l'amour de Dieu. Il a dit que c’était nécessaire pour la Révolution. Notez qu’il faisait aussi des profits mais il sera également récompensé par Dieu. C'est un point.
Les règles et les règlements gênants doivent être levés. C’est le travail du Majlis (parlement). Ils doivent être remplacés par des règles qui facilitent les activités. Cela s'est déjà produit dans le cas de certaines règles qui ont été modifiées au profit de la production, mais qui n'ont pas encore été mises en œuvre. De bonnes lois ont été adoptées. Certaines ont été ratifiées mais n’ont pas été mises en œuvre, alors qu’elles devraient l’être. Ce sont nos principaux problèmes dans le domaine des banques, des douanes et autres. Il faut les éliminer et le Majlis et le gouvernement doivent être sérieux et actifs dans ce domaine.
Les producteurs font aussi des erreurs qui ne sont pas toutes du même niveau. Il ne faut pas que la moindre erreur autorise les organismes de supervision à s’infiltrer dans les unités de production et à créer des problèmes. C'est notre conseil à ces organisations. Bien entendu, il y a des gens malhonnêtes. Leur cas est différent, mais certaines erreurs et fautes peuvent être éliminées avec des avertissements ou en donnant une seconde chance. Heureusement, le responsable de la branche judiciaire m'a dit, il y a quelque temps - il y a peut-être une semaine - qu'ils avaient empêché la fermeture d'un grand nombre d'unités de production qui étaient sur le point d'être fermées. C'est très bien. Les organismes de supervision doivent prêter attention à ce point.
Un autre conseil nécessaire à l’administration, est la nécessité d’une stabilité dans ses politiques monétaires et financières. Il faut faire preuve de stabilité dans les politiques. Les politiques qui changent tous les quelques mois ou une fois par an, portent des coups durs à la production du pays.
Il existe un autre point issu de notre expérience dans les relations avec les étrangers : l'expérience a montré que les entreprises étrangères ne sont pas disposées à transférer les technologies de base et fondamentales, dans le pays. Un de nos amis présents à la réunion, a déclaré que nous avions transféré telle technologie dans tel pays. J’ai dit que c'était très bien de transférer les technologies mais d'autres envoient leurs produits et refusent de nous envoyer leur technologie. Je ne dis pas que vous devez faire la même chose. Parfois, il est nécessaire de transférer une technologie parce que c'est très bon et que c'est une source de crédit pour le pays, mais les autres ne le font pas, en particulier dans les domaines fondamentaux comme le pétrole, l'industrie automobile et la pétrochimie. Par conséquent, les organisations nationales doivent satisfaire les besoins du pays et des appareils gouvernementaux dans ces domaines. Il y a un ou deux ans, le Ministère du Pétrole a présenté un projet selon lequel des étrangers pourraient extraire du pétrole d’une certaine manière, bien sûr nous avons un certain retard dans ce domaine mais le génie et le talent qui peuvent produire des cellules souches dans le pays, sans l’aide des autres - le jour où nous l’avons produit et réalisé, c’était une industrie très complexe et rare dans le monde - ou qui peuvent enrichir l’uranium de 3% à 3,5 % et à 20%, alors qu’aucune organisation internationale et aucun détenteur de cette industrie ne sont disposés à aider de quelque façon que ce soit - sont-ils incapables d’aider le gouvernement pour extraire le pétrole d’une manière plus optimale et plus efficace ? Ils peuvent certainement aider. C'est une des tâches les plus fondamentales. Nous avons besoin d’une planification pour les technologies de base et nous devons saisir cette opportunité historique.
Notez que les sociétés pétrolières et automobiles ont quitté le pays plus vite que toutes les autres. Certains ont été bouleversés alors que nous devions en être heureux. Bon, elles sont parties mais nous avons d’immenses ressources dans le domaine de la construction des pièces automobiles. Un des amis a abordé cette question au début de la réunion. Nous pouvons fabriquer les pièces nécessaires dans le domaine de l’industrie pétrolière et automobile. Nous pouvons profiter des ressources qui existent. Bien entendu, les responsables peuvent jouer un rôle très efficace à cet égard. Nous devons concentrer nos efforts sur la construction de pièces dans les différents domaines - pétrole, automobile, appareils ménagers, transport et machines. Il faut coopérer et s’entraider, et organiser des expositions permanentes pour montrer ce qui a été fait. J'ai déjà abordé ce sujet. Il y a quelques mois, j'ai déclaré qu'il fallait identifier les besoins des différentes industries confrontées à certains problèmes, et confier leur tâche aux entreprises fondées sur la connaissance ou aux universités, pour qu’elles montrent ce qu’elles ont fait en la matière. Cela s'est produit. Heureusement, cette mesure a été prise, mais cela ne suffit pas. Il faudrait avoir des expositions permanentes sur la construction de pièces dans différents domaines. Cette tâche doit être réalisée.
Une autre tâche consister à transférer les grandes capacités des organisations militaires dans le domaine de l'ingénierie et de la technologie, aux organisations civiles. Le niveau de nos activités d'ingénierie dans l'armée, est heureusement très élevé. Les tâches qui sont accomplies actuellement sont très importantes et cela n’est pas nouveau. Cela fait peut-être 10 ou 12 ans maintenant, qu’il existe des tâches importantes dans le domaine des industries militaires. J'en ai peut-être parlé une ou deux fois dans mes discours publics. Une fois, j'ai cité un article d’un général israélien publié il y a quelques années. À cette époque, nos jeunes avaient testé un missile. Il avait écrit un article quelque part et on m’a apporté la traduction. Il avait dit : « Je suis en mauvais termes avec l'Iran. Je n'aime pas les Iraniens, mais je m'incline devant cette grande entreprise. L’Iran est sous un siège sévère, mais il a pu produire ce chef-d’œuvre dans de telles circonstances ». Bien sûr, après cela, de nombreuses choses de meilleure qualité, plus importantes et plus intéressantes ont été produites. Lorsque vous voyez que nos missiles balistiques, d’une portée de deux mille kilomètres, peuvent atteindre la cible avec une marge d’erreur de deux ou cinq mètres au maximum, il s’agit d’un phénomène très important. Eh bien, cette capacité technique et technologique peut être utilisée dans les domaines de l’automobile, du pétrole et divers autres domaines - les industries aérospatiales et civiles. Il est tout à fait possible de le faire. Bien entendu, les organisations militaires entretiennent de bonnes relations avec les universités et exploitent au mieux leurs capacités. Vous devriez savoir le faire aussi.
Un autre problème concerne le soutien aux exportations et la présence active d’entrepreneurs dans le domaine des Affaires étrangères. Cela a également été mentionné par les amis et c'est tout à fait juste. Nous pouvons bénéficier de nos capacités diplomatiques. Autour de nous, il y a trois ou quatre cent millions de personnes dans nos pays voisins, avec qui nous entretenons de bonnes relations. Nous pouvons avoir de bons échanges avec eux. Les responsables des affaires diplomatiques devraient faire la publicité des marques iraniennes à l’étranger. Si vous participez à une réunion internationale, faites-le avec un costume qui a la marque d'un tailleur iranien - par exemple, un tailleur très habile de Semnān. La marque sera promue si elle est portée par nos diplomates. Il faut donc promouvoir les marques iraniennes mais également les idées et les concepts iraniens. Certaines personnes font le contraire. Une de mes plaintes à certains représentants du pays, ces dernières années, est que quand ils parlent aux Européens, ils répètent des propos européens ! Ils disent ce qu'un penseur européen a dit, par exemple, il y a cent ans. L'idée entre dans notre pays et ensuite, les responsables la retransmettent aux Européens. De telles idées ne leur sont pas très utiles. Nous avons nous-mêmes, de nouvelles idées que nous devons transmettre ainsi que les produits iraniens qu'il convient de présenter. Dans le cas de certains produits et de biens, nous devons utiliser un système de compensations.
En ce qui concerne les politiques relatives à l'article 44, je tiens à souligner encore une fois que les politiques relatives à l'article 44 n’avaient pas pour objectif de remplacer le secteur exécutif par le secteur privé. Le secteur privé et le secteur gouvernemental ont chacun leurs propres rôles et positions. Ils doivent s'entraider et éviter de s'immiscer mutuellement dans les affaires de l’autre. Quand nous disons que le secteur gouvernemental ne doit pas s'immiscer dans les affaires du secteur privé, qu'est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que le secteur gouvernemental ne doit pas s’impliquer dans une tâche qui pourrait être confiée au secteur privé. S'il est déjà impliqué, il doit laisser la place au secteur privé. Les deux secteurs doivent se compléter. Cependant, cela ne signifie pas que le secteur gouvernemental doit complètement abandonner ses activités économiques car certaines tâches ne peuvent être accomplies que par le gouvernement ou le secteur public qui doivent s'engager dans ces affaires et les accomplir comme je l'ai mentionné précédemment.
Le secteur privé et les coopératives doivent certainement être élargis. Dans le secteur du pétrole et du gaz, le secteur privé et les coopératives peuvent avoir une présence globale. Récemment, une loi concernant les industries pétrolières et gazières secondaires, a été ratifiée. Cette loi devra être appliquée. Certaines lois sont ratifiées par le Majlis mais elles ne sont pas appliquées. En d'autres termes, les lois nécessaires ne sont pas préparées ou restent inutilisées. Cela doit être fait dès que possible. Il leur faudra poursuivre l'affaire afin que cela puisse être fait.
Nous devons également augmenter notre capacité de production de pétrole et de gaz, et avoir des réserves stratégiques en pétrole et en gaz. C'est une nécessité et j'en ai parlé dans les politiques sur l'économie de la résistance.
En ce qui concerne les médias, je leur conseille de refléter ces réalisations. Par souci, ils reflètent certaines des lacunes. Très bien, il est correct de refléter les lacunes afin que les responsables comprennent où sont les problèmes, s’ils regardent la télévision, mais il faut également parler des réalisations. Ils devraient citer les déclarations que vous avez faites ce soir et les tâches que vous avez accomplies dans le domaine du pétrole, de l'aquaculture et des produits chimiques, afin que les gens et les jeunes soient mis au courant de nos réalisations. Après cela, ils devront présenter les nombreuses et diverses capacités qui existent dans le pays, afin que des individus talentueux puissent travailler dans ce sens, dans l'avenir. Bien sûr, ils doivent également refléter les revendications raisonnables des entrepreneurs afin que les responsables y prêtent attention. Ce soir, j'ai appris autre chose à propos des médias. Les étrangers qui font la publicité de leurs produits à la Radiotélévision nationale iranienne (l'IRIB) payent 30 millions de dollars. Ils donnent de l'argent. Lorsqu'ils trouvent des clients, le prix de leurs publicités augmente et lorsque les prix montent, les producteurs nationaux doivent payer le même prix pour faire la publicité de leurs produits sur IRIB, mais ils ne peuvent pas le faire. Je ne dis pas que vous ne devez pas prendre ces 30 millions de dollars, non, vous devez demander le plus possible [Le public rit] mais vous devez faire une différence et définir les tarifs de manière raisonnable. Vous devez définir un tarif pour les producteurs étrangers, et un tarif différent pour les producteurs nationaux. N'empêchez pas les producteurs nationaux de faire la publicité de leurs marques à l'intérieur du pays.
Eh bien, j'ai dit tout ce que j’avais à dire. Tout le monde - nos amis et nos ennemis - doit savoir que nous avons repoussé l'ennemi dans l'arène de la guerre militaire, dans l'arène de la guerre politique et dans l'arène de la guerre de sécurité. Ce qui s’est passé récemment était une affaire de sécurité. Ce n'était pas le fait de la population mais plutôt, un complot sécuritaire, mais les ennemis ont été repoussés. Nous avons repoussé l'ennemi dans différentes arènes et par la grâce d'Allah, nous les repousserons certainement dans l'arène de la guerre économique. [Le public scande « Mort à l’Amérique !»]
J'espère qu'Allah, le Très-Haut, augmentera vos succès, in-cha-Allah. D'après les rapports que j'ai reçus sur la production et les résultats obtenus cette année, je vois que l’avenir est prometteur dans le domaine économique. Comme je l'ai mentionné, la clé est la production et l'augmentation de la production. Par la grâce d'Allah, de jour en jour, ce chemin deviendra de plus en plus prometteur et vos amis connaitront plus de succès, in-cha-Allah. Heureusement, je vois que les perspectives sont prometteuses. D'après ce que je vois et sur la base de l'expérience et des informations dont je dispose, je vois que les perspectives sont très prometteuses.
Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !