Dans l’optique du Guide suprême de la Révolution islamique, le dossier Iran-Etats-Unis et la question des négociations et relations entre la République Islamique et le gouvernement américain peut se répartir en trois niveaux généraux :
1. Niveau fondamental et idéologique
2. Niveau d’expérience historique
3. Niveau politique et diplomatique
Khamenei.ir publie ci-dessous un extrait des discours de l’Ayatollah Khamenei comportant ces trois niveaux :
1. Niveau fondamental et idéologique
On lit dans le verset coranique : « celui qui renie le Taghut et croit sincèrement en Dieu, s'est attaché vraiment au lien le plus solide » [Coran, s.2, v.256] nous explique le sens de ce recours et comment nous devons nous accrocher à la corde de Dieu ? Eh bien en ayant foi en Dieu et en reniant toute idole (Taghut)
Les Usa sont la plus grande idole du monde contemporain car ce sont eux qui ont créé le sionisme et qui le soutiennent. Les Etats-Unis ont succédé à la Grande Bretagne. Le monde de l'Islam se trouve dans une situation des plus pénibles. Ses progrès matériels et spirituels, et sa liberté de décision sont compromis par les pressions des Etats-Unis et de leurs alliés et complices...
Si la foi en Dieu éclaire une grande partie de l'Ummah, le rejet des Taghuts en est absent. Or ce rejet est nécessaire. Sans ce reniement des Taghuts, il est impossible de saisir la corde divine. Notre propos n'est pas d'exhorter les nations et les états à entrer en guerre contre les Etats-Unis, nous les invitons seulement à ne pas se soumettre et à ne pas coopérer avec l'ennemi de l'islam et des musulmans.
21 août 2006
Les États-Unis sont les ennemis de la Révolution. Il est dans la nature de l'impérialisme mondial d'être hostile à un régime comme celui de la République islamique car leurs intérêts sont totalement différents. L'impérialisme mondial trahit, mène des guerres, crée et organise des groupes terroristes, réprime les mouvements de libération et exerce des pressions sur les opprimés comme les opprimés de Palestine et d'autres pays comme la Palestine. Ceci est dans la nature du front de l'arrogance. Depuis 100 ans, les États-Unis et l'Angleterre exercent des pressions sur le peuple de Palestine. Ils l'ont fait avant la formation du régime sioniste en 1948, après cela et jusqu'à aujourd'hui. Ils exercent des pressions sur le peuple de Palestine. Voici comment le front de l'arrogance se comporte. L'Islam ne peut pas garder le silence sur cette question. Le gouvernement islamique ne peut pas voir cela et rester indifférent. L'arrogance mondiale aide directement ceux qui bombardent le peuple du Yémen. Les États-Unis soutiennent ouvertement et directement, les bombardements au Yémen. Quels secteurs bombardent-ils ? Est-ce qu'ils bombardent les lignes de front ? Non, ils bombardent les hôpitaux, les marchés, les écoles et les places publiques, et les États-Unis les aident. Eh bien, la République islamique ne peut rester indifférente. Ces deux systèmes sont ennemis l'un de l'autre. Ils sont à l'opposé l'un de l'autre par nature.
3 juin 2016
Nous n'avons aucune inimitié envers le peuple américain bien que le gouvernement américain soit un gouvernement arrogant, hostile et malveillant envers la nation iranienne et la République islamique. Les Américains sont comme les autres peuples. La République islamique est opposée à l'arrogance. L'hostilité de la République islamique est orientée vers l'Arrogance mondiale. Nous y sommes opposés et luttons contre elle.
20 novembre 2013
Pourquoi le gouvernement islamique aujourd'hui, est-il confronté à l'arrogance ? Parce que l'arrogance avec les caractéristiques que je viens de décrire, ne peut pas tolérer un gouvernement islamique comme la République islamique d'Iran dont une des bases base est la lutte contre l'arrogance. La Révolution a été menée en Iran en opposition à l'arrogance et à ses agents. Elle a été constituée sur la base de cette opposition. Elle a grandi, s'est renforcée et a contesté la logique de l'arrogance.
20 novembre 2013
[Une] expérience est la profondeur de l'inimitié américaine envers l'Iran et la République islamique. Cette inimitié est une inimitié profonde et non une inimitié superficielle. Leur opposition ne repose pas sur des questions comme la question nucléaire. Tout le monde l’a compris. Le problème est plus important. Le problème est qu'ils sont opposés - profondément opposés - à un régime qui a émergé, s’est développé, a grandi et progressé dans cette région sensible, un régime opposé à l'oppression américaine qui ne montre aucune considération pour les États-Unis, encourage l'esprit de résistance dans la région et a hissé le drapeau de l'Islam. Leur problème est qu'ils ne veulent pas que ce gouvernement islamique et la République islamique existent. Non seulement les dirigeants des administrations américaines veulent la fin de ce régime, mais détestent aussi ceux qui soutiennent ce gouvernement – c’est à dire la nation iranienne. Un des vice-présidents d'un des anciens présidents des États-Unis - a déclaré ouvertement qu'il fallait arracher les racines de la nation iranienne sans parler de la République islamique. Donc, le problème des États-Unis avec la République islamique, n’est pas la question nucléaire ou des missiles. Ce n'est pas le cas. Il y a d’autres choses derrière la question nucléaire, la question des missiles et d'autres questions de ce genre. La raison pour laquelle ils soulignent ces questions - et j’y reviendrai peut-être - est qu'ils veulent détruire les éléments du pouvoir en République islamique et les éléments du pouvoir de la nation iranienne. C'est pourquoi ils insistent sur ces sujets. [...] Nous devons nous rappeler que les États-Unis sont les ennemis de la nation iranienne et de la République islamique, et que leur inimitié est profonde. Le problème n’est pas l'énergie nucléaire et atomique, mais l’existence même de la République islamique.
20 novembre 2013
Certains à l'intérieur de notre pays, prétendent que nous pouvons nous entendre avec les États-Unis et que nous devrions résoudre les problèmes. C'est une erreur. Nous ne devons pas nous faire d’illusions mais nous fier aux réalités. Tout d'abord, logiquement parlant, comme je l'ai dit, un régime comme la République islamique ne pourra jamais être l’objet de l'affection des États-Unis. C'est impossible. Deuxièmement, regardez comment les États-Unis nous ont traités au cours des 50, 60 dernières années - depuis le 28 Mordad [coup d’état du 19 août 1953 planifié par les Américains contre le gouvernement nationaliste du Dr. Mossadegh en Iran, ndt], après cela, à l’époque des Taghut (règne de Mohammad Reza Pahlavi) et après la Révolution jusqu'à aujourd'hui. A l’époque des Taghut (l’ancien régime), les États-Unis considéraient le régime Pahlavi comme une source de richesse et les coups que l'Amérique a portés à l'Iran à cette époque, étaient des coups mortels et graves. Ceux qui connaissent l'Histoire et les conditions de vie de cette époque, le comprennent et le reconnaissent. Sans ajouter ce qui s'est passé après la Révolution. Dès le premier jour, ils ont agi de façon malhonnête et hostile, et cela a continué jusqu'à aujourd'hui. Il ne s'agit pas d'un malentendu. Parfois, il y a un malentendu entre deux gouvernements qui peut être résolu par des négociations. Parfois, le conflit porte sur une zone frontalière. Ils discutent sur la superficie de la zone frontalière que chacun devra obtenir. Cela aussi peut être résolu par des négociations et un accord qui satisfait tout le monde. Cependant, il ne s'agit pas ici d'un accord mais de l'existence même de la République islamique. Cela ne peut pas être résolu par des négociations et des relations diplomatiques. C'est une erreur. Le phénomène que le pouvoir islamique, l'indépendance et le progrès ont créé dans le monde, n'est pas acceptable pour le front de l'arrogance dirigé par les États-Unis. Il serait faux de penser que nous pouvons nous réunir et négocier avec les Américains, et leur dire que nous pouvons faire la paix. Faire la paix exige (selon eux) que vous renonciez à vos revendications.
Il y a deux ou trois ans, au début de la phase récente des négociations nucléaires, j'ai demandé aux Américains jusqu’à où nous devions reculer pour qu'ils cessent de nous être hostiles. Ils doivent nous le dire clairement. Si la question nucléaire est résolue, tout sera-t-il réglé ? Maintenant que la question nucléaire a été résolue, est-ce que le problème est résolu ou non ! Après cela, ils ont soulevé la question des missiles. Si la question des missiles est résolue, ce sera la question les droits de l'homme. Si la question des droits de l’homme est résolue, ce sera la question du Conseil des Gardiens. Si la question du Conseil des Gardiens est résolue, ce sera la question du leadership et de la Wilayat du Faqih, et si la question de Wilayat-e Faqih est résolue, ils vont remettre en question la Constitution et le gouvernement de l'Islam qui sont les questions principales. Le différend ne porte pas sur des petites questions. Par conséquent, cette idée (d’une paix) est fausse.
14 juin 2016
Une des raisons est que l'hostilité des États-Unis envers la nation iranienne et la République islamique, ne vient pas du tout de la question nucléaire. Il serait faux de penser que l'hostilité des États-Unis vient de la question nucléaire. Ce n'est pas le cas. La question nucléaire n'est qu'un prétexte. Bien longtemps avant que la question nucléaire soit mise en relief, c'est-à- dire au début de la Révolution, ces hostilités et ces oppositions existaient déjà. Si un jour la question nucléaire était résolue - imaginez que la République islamique recule comme ils le souhaitent- il ne faut pas penser que ces hostilités disparaitraient. Non, ils trouveraient des dizaines d'autres prétextes « Pourquoi avez-vous des missiles ? », « Pourquoi avez-vous des drones ? », « Pourquoi êtes-vous hostiles au régime sioniste ? », « Pourquoi ne reconnaissez-vous pas officiellement ce régime ? », « pourquoi soutenez-vous les groupes de résistance au Moyen-Orient ? » comme ils l'appellent et d'autres pourquoi... Le problème n'est pas leur désaccord avec la République islamique sur son programme nucléaire. Ce n'est pas le cas. Les sanctions des États-Unis ont commencé dès le début de la Révolution et ont augmenté de jour en jour, et aujourd'hui, ont atteint un niveau élevé.
Ils ont également montré d'autres signes d'hostilité et ont abattu un avion qui appartenait à la République islamique et tué ses 290 passagers. Aux premières années de la Révolution, quand les gens étaient encore dans l'enthousiasme de la victoire de la Révolution, ils ont lancé un coup d'État dans la base militaire Shahid Nojeh contre la Révolution, ont appuyé les éléments antirévolutionnaires dans les différents coins du pays et leur ont fourni des armes. Ils ont fait la même chose dans d'autres pays par la suite. Leur hostilité ne vient pas de la question nucléaire. Le problème est ailleurs. Le problème est que la nation iranienne a dit non aux demandes des États-Unis et déclaré que les États-Unis ne pouvaient rien contre nous.
Les Américains sont opposés à l'identité, à l'influence et à la puissance de la République islamique. Récemment, un politicien et intellectuel américain a dit dans un discours qui a été diffusé et qui n'a rien de confidentiel, que l'Iran est dangereux, atomique ou non. Cette personne a dit ouvertement que l'influence, la puissance de l'Iran et ce qu'ils appellent « l'hégémonie de l'Iran », sont dangereuses pour la région. Ils sont opposés à un Iran digne, respecté et puissant. Ils ne seront satisfaits que lorsque l'Iran sera une nation affaiblie, isolée, indigne et humiliée. Leur hostilité ne vient pas de la question nucléaire.
3 novembre 2013
Les déclarations du Président américain dans deux lettres qu'il m'a adressées où il indiquait qu'il n'avait pas l'intention de renverser la République islamique, se sont rapidement avérées mensongères avec son soutien aux perturbateurs à l'intérieur du pays, et son soutien financier aux ennemis de la République islamique. Ses menaces directes d'attaque militaire et même d'une attaque nucléaire qui peuvent être l'objet de plaintes envers sa personne, auprès des tribunaux internationaux, ont dévoilé les véritables intentions des dirigeants américains. L'opinion mondiale et des experts de nombreux pays reconnaissent clairement que les raisons de cette hostilité permanente sont l'essence et l'identité de la République islamique d'Iran, issues de la Révolution islamique. La fermeté sur les positions justes de l'Islam contre l'hégémonie, l'oppression et l'arrogance, la fermeté contre le maximalisme et le pillage des nations faibles, la dénonciation du soutien américain aux dictateurs moyenâgeux et la répression des nations indépendantes, le soutien inconditionnel au peuple palestinien et aux mouvements de libération nationale, et les slogans rationnels et mondialement populaires contre le régime usurpateur sioniste, sont les principaux éléments qui ont obligé le gouvernement des États-Unis à manifester son inimitié envers la République islamique. Cette inimitié continuera jusqu'à ce que la République islamique, grâce à sa force intérieure et sa fermeté, réussira à les décourager.
21 octobre 2015
Cependant nous avons d'autres problèmes et des différends majeurs avec les États-Unis. Nous dévons régler ces différends, les résoudre et y mettre un terme. En ce qui concerne le règlement de ces différends, supposez que la nation iranienne soit obligée de renoncer à ses principes et à ses lignes rouges. La partie adversaire ne cèdera pas sur ses principes et ses valeurs, et c'est nous qui devrons céder afin de résoudre les problèmes pour que le pays puisse bénéficier de ces potentialités et devenir par exemple, une puissante économie. C'est ce qu'ils ont dans la tête. Sur la question nucléaire, un accord a été conclu sous le nom de « Plan d'action conjoint ». Ils souhaiteraient un autre « plan d'action » pour les questions régionales et même la Constitution du pays. Il leur faudrait ainsi un deuxième Plan d'action, un troisième Plan d'action, un quatrième Plan d'action pour que nous puissions vivre en paix. Voilà la logique qu'ils cherchent à transmettre aux élites de la société qui la transmettront à leur tour, à l'opinion publique. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que la République islamique doit cesser de respecter les principes auxquels elle tient en vertu de l'Islam et de la nature de la République islamique, qu'elle abandonne la question palestinienne, cesse de soutenir les mouvements de résistance dans la région, ne soutienne plus politiquement les opprimés de la région, les Palestiniens, les habitants de Gaza, les Yéménites et les Bahreïnis, modifie ses exigences et se rapproche de ce que la partie adversaire, les États-Unis en l'occurrence, cherche à obtenir. Cela signifie que la République islamique d'Iran agisse comme certains pays et gouvernements régionaux qui en dépit des injonctions de l'islam et des exigences de leurs nations, se sont mis d'accord avec le régime sioniste et ont oublié la question palestinienne et d'autres questions. Cela signifie qu'à l'image de certains pays arabes qui tendent sans vergogne, la main à l'ennemi sioniste, la République islamique devrait s'accorder et se réconcilier avec cet ennemi.
Mais cela ne s'arrête pas ici. Cette soi-disant « analyse » de l'ennemi signifie que la République islamique devrait même abandonner ses moyens de défense si les États-Unis le souhaitent. Vous voyez le tapage qu'ils font dans le monde, au sujet de nos missiles, demandant pourquoi la République islamique dispose de missiles et de missiles à longue portée, pourquoi les missiles de la République islamique frappent les cibles avec précision, pourquoi nous avons procédé à des essais de missiles, pourquoi nous organisons des manœuvres militaires, pourquoi ceci et pourquoi cela, alors que les Américains organisent régulièrement des manœuvres militaires conjointes avec des pays de la région du Golfe Persique qui se trouve à plusieurs kilomètres de leurs pays et qu'ils n'ont rien à faire ici. Mais quand la République islamique organise des manœuvres chez elle, dans sa propre région et sur son propre périmètre de sécurité, ils se mettent à vociférer et a demander pourquoi ces manœuvres et pourquoi notre armée de l'air ou nos forces navales ont entrepris de telles actions. Cette analyse de l'ennemi suppose que nous abandonnions tout cela. Mais ils ne s'arrêtent pas là. Peu à peu, ils vont évoquer d'autres questions comme par exemple la raison de la création des Forces de Qods et du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, et pourquoi notre Constitution veut que les politiques intérieures de la République islamique soient conformes à l'Islam. Nous allons y arriver. Si vous ne pouvez résister à l'ennemi et choisissez de céder, l'ennemi va avancer. L'ennemi ne s'arrête pas et petit à petit, remettra en cause la conformité du gouvernement de la République islamique d'Iran, de l'Assemblée nationale islamique et du Pouvoir judiciaire aux instructions de l'islam et à la Charia islamique, prétendant que cela est contraire à la liberté. Le Libéralisme ne reconnaît pas de telles structures. Peu à peu, nous allons arriver à ce stade si nous cédons. Ils (les ennemis) vont nous interroger sur le rôle du Conseil des gardiens dans la société, sur la raison pour laquelle le Conseil des gardiens peut rejeter des lois non conformes à la religion. C'est une question importante. C'est ce que j'ai déjà dit à plusieurs reprises. Il s'agit d'un changement de nature de la République islamique. Il se peut que l'apparence de la République islamique reste inchangée, mais elle sera vidée complètement de son contenu. C'est ce que désire l'ennemi. En s'appuyant sur cette analyse, l'ennemi cherche à insinuer dans l'esprit des élites et l'opinion publique, l'idée selon laquelle la République islamique et la nation iranienne si elles veulent être à l'abri des États-Unis, doivent se dissocier des principes de la République islamique et de l'Islam, et abandonner leur sécurité.
21 mars 2016
La raison de l'hostilité profonde et inconciliable des États-Unis et des réseaux sionistes contre la République Islamique, n'est pas celle que l'on entend de temps en temps, ou qu'ils déclarent, ni celle que certains s'imaginent à l'intérieur. La raison vient des principes mêmes qui la caractérisent.
Le rejet de l'oppression, de l'hégémonie, de l'humiliation des peuples par les superpuissances politiques du monde, de l'aliénation politique, de la domination et des interventions des grandes puissances dans le monde et du sécularisme. La République islamique rejette tout cela en bloc et défend l'identité nationale, l'identité iranienne, les valeurs islamiques, le soutien des opprimés dans le monde, l'effort scientifique et non la soumission à n'importe quel mouvement de la science.
Ces rejets et ces principes sont les raisons de l'hostilité entre les États-Unis et le réseau sioniste, et le reste du monde. Si l'on se soumet aux USA, les hostilités diminueront.
14 décembre 2008
2. Niveau d’expérience historique
Nos chers jeunes n'ont pas connu le régime démoniaque [du Shah]. Je tiens à vous dire, chers jeunes, que dans notre pays, au cours de ces 50 ou 60 dernières années - c'est-à-dire sous le régime Pahlavi et un peu avant - les Anglais et ensuite les Américains tenaient les rênes et y faisaient ce qu'ils voulaient. Par exemple, ils ont instauré le régime des Pahlavis, puis celui de Reza Khan qu'ils ont été obligés de destituer parce qu'ils lui en voulaient pour certaines raisons. Ils installèrent après lui, Mohammad Reza au pouvoir. Dans un pays si grand, les Américains ou les Anglais installaient, destituaient ou choisissaient le chef du pays. Ils remplaçaient à leur guise, les dirigeants du pays. C'est ce qui se passait en Iran. Comment avaient-ils réussi à dominer ? Ils avaient créé des remparts qui servirent d'abord au régime britannique puis au régime américain, dans les années et décennies suivantes, afin d'assurer leur domination sur le pays. La Révolution est venue et a détruit et anéantit ces remparts avec l'aide de ses jeunes. En revanche, elle a bâtit des remparts pour défendre la Révolution et protéger la République islamique et les intérêts nationaux. Ils veulent revenir au passé et reconstruire les remparts détruits, et anéantir les remparts construits par la Révolution, les révolutionnaires et les jeunes. Voilà leur objectif.
21 mars 2016
Le premier système politique et gouvernement qui a réagi contre ce mouvement de notre peuple a été celui des États-Unis. Bien sûr, il y a eu aussi d'autres gouvernements peut-être mécontents de la situation qui avait surgi en Iran, mais qui n'ont pas réagi très fort, certains gouvernements étaient peut-être heureux mais le gouvernement américain ne s'est pas contenté d'exprimer son mécontentement. Dès les premiers mois après la victoire de la Révolution, le Sénat américain a adopté une résolution contre la République islamique d'Iran, et commencé ainsi dans la pratique, à manifester son hostilité alors que l'ambassade des États-Unis était encore ouverte en Iran. Ceux qui pensent que l'établissement de relations étroites et amicales avec États-Unis nous protégerait de leurs préjudices, devraient se référer à cette expérience historique où l'ambassade américaine était encore ouverte en Iran. Les Américains étaient libres de se déplacer à l'intérieur du pays. La Révolution ne les a pas obligés à quitter l'Iran. Comme les autres pays, ils avaient une ambassade, des agents et des fonctionnaires qui vivaient paisiblement en Iran, alors qu'à cette époque, leur gouvernement manifestait son hostilité à la Révolution. Ils ont aussi accueilli Mohammad Reza qui était l'ennemi numéro 1 du peuple d'Iran. Ils l'ont emmené et l'ont gardé aux États-Unis. En fait, ils ont donné refuge à l'ennemi du peuple d'Iran. La réponse et la réaction à ce mouvement a été le mouvement des étudiants qui ont pris l'ambassade des États-Unis et montré qu'il s'agissait en fait, d'un nid d'espionnage. Il est devenu clair aux premiers mois après la victoire de la Révolution, que ce lieu était un centre de complots contre la Révolution. Ceci a été démontré et prouvé par les documents trouvés à l'intérieur de l'ambassade américaine qui ont été publiés plus tard. Chers jeunes, vous devriez trouver et lire les documents relatifs au Nid d'espionnage parce qu'ils sont très instructifs. Les étudiants qui ont pris l'ambassade et ont découvert qu'il s'agissait d'un nid d'espionnage, ont recollé avec beaucoup de difficulté les morceaux de papiers et ont publié des documents qu'ils avaient essayé de détruire dans des broyeurs. Soixante-dix, quatre-vingts livres ont été publiés sur cette question. Ces documents montrent qu'au pic du mouvement révolutionnaire ou au moment de la victoire et de l'instauration de la République islamique, ils étaient constamment en train de fomenter des complots contre la République islamique.
3 novembre 2015
3. Niveau politique et diplomatique
Les relations politiques avec les Etats-Unis nous sont préjudiciables. Tout d'abord, cela ne diminue pas l'éventualité d'une attaque militaire américaine. Les États-Unis ont attaqué l'Irak alors qu'ils avaient des relations diplomatiques et politiques avec ce pays. Les deux gouvernements avaient des ambassades dans l'autre pays. Les relations diplomatiques ne protègent pas un pays contre le danger d'un pouvoir expansionniste et dément. Deuxièmement, l'établissement de relations a toujours été pour les États-Unis, un moyen pour infiltrer les groupes susceptibles de coopération. Les Anglais aussi ont agi de même. Pendant de nombreuses années, les ambassades [...] étaient à l'origine de relations avec des gens stupides qui étaient prêts à trahir leur pays. Les ambassades sont là entre autre pour exercer cette fonction.
Ils sont confrontés à un vide en Iran. Ils ont besoin d'une base mais en sont dépourvus. C'est cela qu'ils veulent. Ils ont besoin de leurs agents secrets et veulent que les membres de leurs services de renseignement circulent librement dans le pays et puissent établir des relations illégales avec les éléments mercenaires et stupides à l'intérieur. Mais ce ne sera pas le cas. La reprise des relations leur fournirait cette opportunité. Il y a cependant des messieurs qui sont très bavards sur les préjudices que représente cette absence de relations. A mon avis, l'absence de relations nous est bénéfique. Le jour où ces relations seront perçues comme bénéfiques, je serai la première personne à demander leur rétablissement.
3 janvier 2008
Comme nous l'avons répété à maintes reprises, nous ne négocierons pas avec les États-Unis à propos des différentes questions mondiales et régionales, ni à propos des questions bilatérales. Parfois dans des cas exceptionnels, en l'occurrence le nucléaire, nous avons négocié, sur la base de nos intérêts. Ce n'était pas un cas unique, il y a eu d'autres cas auxquels j'ai fait allusion dans des précédents discours. Les politiques américaines dans la région sont diamétralement opposées à celles de la République islamique. Les Américains accusent de terrorisme le Hezbollah et la Résistance libanaise qui sont les forces les plus dévouées de défense nationale dans ce pays. Y-a-t-il une plus grande injustice que celle-là. En revanche, ils protègent l'entité terroriste sioniste infanticide. Comment pourrait-on traiter avec une telle politique, comment pourrait-on négocier et comment pourrait-on parvenir à un accord avec eux ? Il y a également d'autres cas dont je parlerai en détails à d'autres occasions.
18 juillet 2015
La raison exige que nous leur répondions avec sagesse et perspicacité, en prenant les précautions nécessaires, et en évitant d’être trompés par eux, de nous approcher de leur zone d’intrigue et d’entrer dans le jeu qu’ils ont planifié. Ils aimeraient beaucoup se réunir et coopérer avec l’Iran sur les questions qui concernent la région de l’Asie de l’ouest - une région composée de pays comme la Syrie, le Liban et d’autres pays similaires - et ils l’ont dit ouvertement. Mais nous ne voulons pas le faire. Leur problème est la présence de l’Iran. Ils veulent négocier pour mettre un terme à la présence de l’Iran. Sur quoi devrions-nous négocier ? Ils disent que l’Iran ne doit absolument pas être présent dans cette région. C’est leur problème et ils veulent le résoudre. Pourquoi devrions-nous les aider à résoudre ce problème ? Au contraire, c’est nous qui ne voulons pas de la présence des États-Unis dans cette région. C’est donc ce que la raison exige.
2 juillet 2016
Parvenir à un accord avec les États-Unis ne signifie pas un accord avec un quelconque gouvernement. Le gouvernement américain est riche, contrôle de grands appareils de propagande et est muni d'armes dangereuses et d'abondantes possibilités, s'accorder avec le gouvernement américain signifie en fait, accepter ses diktats. C'est ce que signifie un accord avec les États-Unis. C'est le cas partout. Tout pays qui s'est accordé avec les États-Unis sur quoi que ce soit, a du reculer sur ses positions au profit de la partie adversaire, sans que cette dernière ne cède en quoi que ce soit. Cela a été le cas dans le récent accord nucléaire, bien que nous l'ayons entériné et reconnu les capacités des négociateurs. Dans certains cas, notre honorable ministre des Affaires étrangères (Mohammad Javad Zarif) m'a dit que nous n'avions pas pu préserver telle ou telle ligne rouge. C'est ce que signifie un accord quand la partie adversaire est un gouvernement comme les États-Unis, muni de moyens de propagande, de possibilités, d'argent, d'une diplomatie active et de d'agents partout dans le monde. Il y a aussi des gouvernements sur lesquels ils font pression et qu'ils contrôlent. S'accorder avec eux signifie céder du terrain dans certaines domaines. [...]
Dans cette analyse, quelques points font défaut dont j'en expliquerai un seul qui concerne l'accord que nous avons conclu avec les Américains dans le cadre des négociations avec les 5+1 sur la question nucléaire. Les Américains n'ont pas tenu leurs engagements et n'ont pas fait ce qu'ils avaient promis de faire. Oui, aux dires de notre honorable ministre des Affaires étrangères, ils ont fait certaines promesses sur papier, mais par des voies détournées, ils ont empêché la République islamique d'atteindre ses objectifs. Aujourd'hui, comme vous le voyez, partout dans les pays occidentaux et dans les pays qui sont sous leur influence, nos transactions bancaires se heurtent toujours à des problèmes, la restitution de nos avoirs confisqués dans leurs banques, se heurte à des problèmes, les transactions commerciales ayant besoin de l'intervention des banques, se heurtent à des problèmes. Quand on suit cette affaire, qu'on réalise des enquêtes et qu'on s'interroge sur ce qui s'est passé, on se rend compte qu'ils (les autres pays) ont peur des Américains. Les Américains ont dit qu'ils lèveront les sanctions, c'est ce qu'ils ont fait sur le papier, mais ils font tout pour que les sanctions ne soient pas levées et que cela ne se réalise pas. Par conséquent, ceux qui placent leurs espoirs dans les négociations avec les États-Unis en vue de parvenir à un accord - qui exige des engagements mutuels - ne sont pas conscients du fait que nous devrons remplir tous nos engagements tandis que la partie adversaire refusera de tenir ses promesses en recourant à diverses méthodes de supercherie et de fraudes. C'est ce que nous constatons aujourd'hui et (discuter avec les usa) c'est agir en pure perte.
21 Mars 2016
Oui, nous sommes prêts pour les négociations mais pas avec les États-Unis qui contrairement aux négociateurs ordinaires, n'entrent pas dans les négociations de manière honnête. Les États-Unis entrent en négociations en tant que superpuissance.
Nous ne négocierons avec aucun pays qui se conduit de cette manière. Ils doivent mettre de côté leurs airs impérialistes, leurs menaces et leurs sanctions, et ne pas prévoir le résultat à l'avance.
18 août 2010
En dépit de toutes ces mesures, les Américains parlent de négociations. Ils imposent des sanctions unilatérales, ratifient des résolutions et profèrent des menaces militaires et en même temps, ils proposent des négociations. Ils disent constamment qu'ils sont prêts à négocier avec l'Iran. Aucune de ces actions du camp adverse n'est nouvelle. [...]
Dans le passé, les précédentes administrations américaines ont fait la même offre que nous avons toujours déclinée. Bien sûr, nous avons de bonnes raisons pour cela mais la raison principale est que des négociations menées sous la menace et les pressions, ne sont pas de vraies négociations. Il n'est pas acceptable que l'une des parties menace et intimide l'autre, se comporte comme une superpuissance, impose des sanctions et des menaces, et en même temps, dise que les deux parties doivent s'asseoir à la table des négociations. Ce n'est pas une négociation. Nous ne nous engagerons jamais dans ce genre de négociations avec personne et c'est toujours dans cet esprit que les États-Unis les ont envisagées.
18 août 2010
Ils disent que si nous faisons des concessions (aux Usa), les problèmes du pays seront résolus. Eh bien, nous pouvons donner des dizaines de raisons qui prouvent le contraire. C'est une déclaration fausse et trompeuse. Les compromis avec les États-Unis ne résoudront en aucune façon, les problèmes du pays. Non seulement cela ne résoudra pas les problèmes économiques, politiques, sécuritaires et moraux, mais cela les aggravera encore davantage. Il y a 10 ou 15 raisons que nous pouvons donner sur cette question et nous pouvons en faire toute une liste. La dernière concerne l'accord nucléaire. […]
L'autre partie est constituée de menteurs, de trompeurs, de gens indignes de confiance qui vous poignardent dans le dos. Quand ils donnent quelque chose d'une main, ils tiennent - comme ils le disent eux-mêmes - une pierre dans l'autre main, pour frapper la tête de l'adversaire. L'autre partie est composée de gens de ce genre. Deuxièmement, est-ce que les États-Unis sont censés résoudre les problèmes du peuple iranien ? Les États-Unis souffrent eux-mêmes de crises ! Pourquoi ne le disent-ils pas ? C'est ce que disent toutes les organisations importantes du monde qui ont leur mot à dire sur ces questions. C'est ce que disent les Américains eux-mêmes. Les États-Unis sont en pleine crise et sont confrontés à des crises économiques, internationales, politiques et morales. Les États-Unis eux-mêmes, sont en crise. Aujourd'hui, les dettes du gouvernement des États-Unis sont presque égales au produit intérieur brut de l'ensemble des États-Unis ! C'est un signe de crise reconnu par les économistes qui disent que quand les dettes d'un gouvernement approchent de son PIB, ce gouvernement est en crise et cette économie est une économie en crise. Aujourd'hui, les États-Unis sont dans cette situation. Ses dettes représentent presque plus de 60% de son PIB. Qui veulent-ils aider ? Ce qu'ils veulent au contraire, c'est absorber les ressources des autres pour en sortir. Viendront-ils aider l'économie d'un autre pays ? Voilà ce qui en est en termes d'économie.
2 novembre 2016
Les ennemis créent parfois des obstacles. Il est tout à fait logique d'agir pour éliminer ces obstacles avec perspicacité. Mais on ne peut pas faire confiance à l'ennemi. Un exemple a été les négociations nucléaires et le Plan global d'action conjoint [sur le nucléaire iranien]. Aujourd'hui, les responsables de notre propre diplomatie et ceux qui étaient présents dans les négociations nucléaires du premier au dernier jour, disent que les États-Unis ont manqué à leurs promesses. Derrière l’apparence de calme et une douceur de langage de leurs responsables, du ministre des affaires étrangères et autres, les États-Unis démolissent ce qui a été fait et empêche notre pays d'établir des relations économiques avec d'autres pays. C'est ce que disent les responsables du Plan global d'action conjoint. Bien sûr, c'est ce que je répète depuis un an ou un an et demi. J’avais dit qu'on ne pouvait pas faire confiance aux Américains. Il était difficile pour certaines personnes d'accepter cela, mais aujourd'hui, nos responsables eux-mêmes, le disent. La semaine dernière, nos honorables négociateurs ont eu une réunion avec les autres parties, en Europe. Nos responsables leur ont dit ces mêmes choses et ils n'ont rien obtenu en réponse. Nos négociateurs leur ont dit qu'ils avaient violé les promesses, commis tels et tels méfaits, n'avaient pas fait ce qu'ils étaient censés faire et qu'ils nous avaient poignardés dans le dos. Mais ils n'avaient rien à dire en réponse. Six mois se sont écoulés depuis la signature du Plan global d'action conjoint, mais aucun effet tangible et palpable n'a été observé dans les conditions de vie du peuple alors que le Plan global était censé lever les sanctions. Son but était de lever ces sanctions injustes. Y avait-il un autre but ? Eh bien, ces sanctions n'ont pas été levées. Maintenant, ils disent que les choses s'amélioreront progressivement. La question portait-elle sur une levée progressive des sanctions ? A cette époque, les responsables nous ont dit et ont dit aux gens, que dans les négociations, l'objectif était une levée immédiate des sanctions lorsque l'Iran aurait rempli ses engagements. En d'autres termes, l'objectif était d'éliminer les obstacles que les États-Unis, injustes et malfaisants, avaient placés sur la voie du peuple d'Iran. Maintenant, six mois se sont écoulés depuis ce jour, mais ces obstacles n'ont pas encore été éliminés. Est-ce que six mois ne comptent pas pour un pays de quatre-vingt millions d’habitants ? Pendant ces six mois, sans cette hostilité américaine, l'honorable administration aurait pu faire un grand travail. Le Plan global d'action conjoint est devenu pour nous, un exemple et une expérience. L'année dernière, il y a un an et demi, je ne me souviens pas de la date exacte, j'ai dit dans un discours public que le Plan global d'action conjoint et les négociations nucléaires seront pour nous un exemple [cf. Discours du Guide Suprême du 9 avril 2015, lors d'une rencontre avec les animateurs des réunions religieuses]. J'ai dit ce jour-là, que nous devrions voir ce que ces gens [les Américains] qui utilisent des mots flatteurs, écrivent parfois une lettre pour prouver leur respect et leur coopération, et parlent aux responsables de façon très agréable dans les réunions consultatives et dans les négociations, font dans la pratique. Nous l’avons vu, ce qu'ils font dans la pratique ! Ils font des promesses et parlent avec beaucoup de douceur, mais en pratique, ils fomentent des complots, nous portent préjudice et empêcher que nous progressions dans nos affaires. C'est dans la nature des États-Unis et pour nous, une expérience. À l'heure actuelle, les Américains nous invitent à discuter sur les questions régionales. Eh bien, cette expérience doit nous faire comprendre que cela serait pour nous, un poison mortel.
Cette expérience a montré que nous ne pouvions, sur aucune question, leur parler comme à un interlocuteur digne de confiance. Parfois, vous parlez à votre ennemi, mais vous le faites avec un ennemi honnête dans ses déclarations dont vous pouvez être sûr qu'il ne violera ses promesses et ses engagements sous aucun prétexte. Vous pouvez parler à cet ennemi. Cependant, sachez qu'il n'est pas possible de négocier avec un ennemi qui a prouvé sa malveillance, qui n'a aucun scrupule à rompre ses promesses, qui vous sourit et vous parle de façon douce, et se justifie quand vous lui demandez pourquoi il a violé ses promesses. C’est la raison pour laquelle je répète depuis de nombreuses années, que nous ne négocierons pas avec les États-Unis.
1er août 2016
Nos problèmes avec les États-Unis et d’autres États semblables sur cette question et sur les questions régionales et autres, ne seront pas résolus par des négociations. Nous devons choisir un chemin et le suivre. Vous devez faire en sorte que l'ennemi soit obligé de courir après vous. Vous devez le faire courir après vous. Les responsables de nos affaires politiques et diplomatiques disent explicitement que les Américains veulent tout obtenir sans rien donner en retour ! Si vous faites un pas en arrière, ils font un pas en avant. Lorsque nous disons constamment que nous ne négocierons pas, certains demandent quel problème posent les négociations. Eh bien, le problème des négociations est qu’elles vous éloigneront du chemin correct et vous priveront en même temps, de tout avantage. Négocier signifie donner un avantage et en recevoir un autre en retour. C'est le sens des négociations. Négocier ne signifie pas se rassembler quelque part pour bavarder et plaisanter. Négocier signifie donner quelque chose et obtenir autre chose en retour. Cependant, ils (les Américains) prennent ce que vous devez leur donner mais refusent de donner ce qu’ils devraient vous donner en échange. Ils agissent d’une manière intimidante. Après tout, c’est ce que signifient le mot "Arrogant" et le terme "Arrogance mondiale". Il s'agit de l'intimidation et de se considérer comme supérieurs, de refuser de remplir ses promesses et de se considérer comme libre de tout engagement. C'est le sens de l'arrogance. Les individus arrogants ne tiennent pas leurs promesses. Notre magnanime Imam Khomeiny avait qualifié les États-Unis de Grand Satan. C’était vraiment une excellente description. Allah le Très-Haut, cite ainsi les réponses de Satan à ceux qui le suivaient : « Et Satan dira: "Certes, Dieu vous avait fait une promesse de vérité; tandis que moi, je vous ai fait une promesse que je n'ai pas tenue» [Coran 14: 22]. Le Jour du Jugement dernier, Satan dira à ses disciples : « Dieu vous avait fait une promesse de vérité; tandis que moi, je vous ai fait une promesse que je n'ai pas tenue. Je n'avais aucune autorité sur vous si ce n'est que je vous ai appelés, et que vous m'avez répondu. J'ai rompu et violé ma promesse ». Satan blâmera ses adeptes le Jour du Jugement. Allah, le Très-Haut, cite Satan qui dit à ses disciples : « Ne me faites donc pas de reproches ; mais faites-en à vous-même » [Coran 14: 22].
Aujourd’hui, cela est encore vrai dans le cas des États-Unis. Satan le dit le Jour du Jugement et les Américains le disent aujourd'hui, dans ce monde. Ils font des promesses qu’ils ne tiennent pas. Ils tirent des avantages en liquide mais ne donnent aucun avantage même à crédit.
1er août 2016
Certains pensent que négocier avec les États-Unis résoudra les problèmes du pays. C'est une grave erreur. Ils ont tort à cent pour cent ! L’autre partie estime que l’acceptation de l’Iran et sa présence à la table des négociations sont une façon de faire plier la République islamique. Cela signifierait qu'ils ont finalement réussi à mettre l'Iran à genoux avec des sanctions sévères, et que l’Iran a accepté de s'asseoir à la table des négociations avec eux. Ils veulent dire cela au monde entier. Ils veulent prouver que la politique de « pression maximale » était une politique correcte qui a fonctionné et a réussi à amener la République islamique à la table des négociations sans que les États-Unis ne lui aient fait aucune concession.
3 novembre 2019