Extrait de discours de l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une réunion avec des étudiants, et les membres d'associations et de formations estudiantines des universités iraniennes, après la prière et l’Iftar (rupture du jeûne) du 11 juillet 2015.
Une autre méthode consiste à utiliser une partie des procédés artistiques, qui sont moins utilisés ; [en l’occurrence] le théâtre, le théâtre d’étudiants. Malheureusement, dans nos milieux artistiques, le théâtre est né mauvais dès le début. Autrement dit, notre théâtre était ou le théâtre de loisir vain comme le spectacle dit rural, de ce genre, ou bien le théâtre de protestation sans orientation c'est-à-dire sans direction juste et déterminée. Ensuite c’était au tour d’un théâtre dans un discours d’illusion, comme si le théâtre devait avoir un discours ambigu, symbolique et mystérieux, alors que ce n’est pas comme ça. Le théâtre signifie la présence d’un acteur devant le spectateur sur la scène contrairement au cinéma, contrairement à un film que vous voyez sur le grand écran ; au théâtre, l’homme sent les hommes, il entend leur parole de leur bouche même.
Dans cela on peut trouver de nombreux points édifiants. À vous le théâtre, le théâtre d’étudiants. Les groupes artistiques pourront se réunir et exprimer les concepts véridiques islamiques dans le sens propre du terme. En ce même Hosseinyah, il y a de longues années – une vingtaine d’années plus tôt – on a monté pour nous une pièce sur la scène ; il s’agissait de l’histoire du prophète Jacob, une pièce qui a duré longtemps ; cela a duré une heure, deux heures. Lorsque la pièce fut terminée, j’ai dit au metteur en scène que j’aurais lu peut-être une centaine de fois ou des centaines de fois l’histoire du prophète Jacob dans le Coran mais ce que j’ai compris ce soir de l’histoire de Jacob à travers ta pièce, je ne l’avais pas compris en lisant le Coran. Est-ce une affaire infime ?
La caricature. La caricature est une des méthodes artistiques très efficiente. L’humour. Les œuvres basées sur l’humour que les jeunes ont faites et font dans ce domaine sont heureusement très bonnes. Ce sont de très bonnes œuvres. Les activités étudiantes ne résument pas uniquement à annoncer les positions par une déclaration, ce qui est un travail répétitif et il se pourrait qu’il n’ait plus d’attraction ; à titre d’exemple, écrivons un livre et publions-le, ou bien organisons une réunion étudiante ; mais ce n’est pas uniquement cela ; bien sûr, ce sont de bonnes choses mais on peut aussi proposer des initiatives. Par exemple, supposons, composer un hymne, ou créer des revues audio, la composition d’un hymne et de la poésie sont un travail artistique ; que l’on s’en occupe.
Il y a des questions dont l’effet décuplera avec la poésie, via une démonstration poétique et artistique. Utilisez ces méthodes. Bien sûr, ce sont les cas que j’ai énumérés, il se pourrait que si j’énumère les initiatives, je ne dis que sept ou huit cas ; vous qui êtes jeunes, réunissez-vous, réfléchissez-y, il se pourrait qu’une vingtaine, une trentaine de cas d’initiatives vous viennent à l’esprit. Profitez-en pour assurer l’attraction.