Il ne serait pas exagéré de dire que la qualité et la quantité des attaques terroristes perpétrées contre l’Iran après la Révolution islamique ont été sans précédent en comparaison avec d’autres révolutions dans le monde. Le but de ces attaques terroristes était de créer la peur dans le cœur du peuple, de se venger du peuple pour sa Révolution et de porter un coup aux cerveaux idéologiques de la Révolution islamique et de la République islamique.

 

Le terrorisme est un mot familier pour la nation iranienne. Après la victoire de la Révolution islamique en Iran et la défaite des plans expansionnistes américains dans ce pays, les États-Unis ont donné leur feu vert à Saddam Hussein pour mener une guerre contre l'Iran. En même temps, un autre fait nouveau important survenu a été le déclenchement d'attentats terroristes contre des fonctionnaires et le peuple.

 

Se venger du peuple

La victoire de la Révolution islamique a été si inattendue pour de nombreux analystes et politiciens occidentaux qu'ils ne pouvaient même pas comprendre et prédire correctement toutes ses dimensions. Le lendemain de la victoire de la Révolution islamique en Iran, une vague d'opposition et d'ingérence intérieures et extérieures a commencé à tenter de la saper. Les attaques terroristes sont l'un des outils qui ont été utilisés par les ennemis intérieurs et étrangers depuis le début pour porter un coup à la Révolution islamique. De ce point de vue, les attaques terroristes peuvent être considérées comme l'outil le plus ancien et le plus largement utilisé pour éliminer les opposants.

 

17 000 victimes d'assassinat

Les opposants à la Révolution islamique en Iran peuvent être classés en trois groupes : les mouvements marxistes (dont le plus important était le parti Tudeh), les mouvements nationalistes (dont le principal était le Mouvement pour la liberté) et d'autres mouvements de nature mixte (dont le plus important était le groupuscule Forqan). Les faits historiques révèlent que la grande majorité des assassinats au début de la Révolution ont été perpétrés par les deux groupuscule Munafiqin (OMK) et Forqan.

 

L'assassinat de Valiollah Gharani, premier chef d'état-major de l'armée iranienne, le 23 avril 1979; l'assassinat de l'ayatollah Motahhari, président du Conseil de la Révolution islamique et l'un des cerveaux de la Révolution islamique, le 1er mai 1979; l'échec de la tentative d'assassinat de Hudjjat-ul-islam Hashemi Rafsanjani le 25 mai 1979; l'assassinat de Hadj Mehdi Araghi le 13 août 1979; l'assassinat de l'ayatollah Qazi Tabatabai le 2 novembre 1979; l'assassinat de l'ayatollah Mofatteh le 18 décembre 1979; l'échec de la tentative d'assassinat de l'ayatollah Khamenei le 27 juin 1981; l’explosion de la bombe du siège du Parti de la République islamique et le martyre de Shahid Beheshti et de 72 compagnons de l’imam Khomeiny le 28 juin 1981; l'assassinat de Hudjjat-ul-islam Haqani le 29 juin 1981; l’explosion de la bombe au bureau du Premier ministre et l'assassinat de Shahid Rajai et Shahid Bahonar le 30 août 1981; l'assassinat de l'ayatollah Qodusi le 5 septembre 1981; l'assassinat de l'ayatollah Madani le 11 septembre 1981; l'assassinat de Hudjjat-ul-islam Hasheminejad le 29 septembre 1981; l'assassinat de l'ayatollah Dastgheib le 11 décembre 1981; l'assassinat de l'ayatollah Saduqi le 2 juillet 1982; et l'assassinat de l'ayatollah Ashrafi Esfahani le 15 octobre 1982, sont quelques-unes des attaques terroristes les plus médiatisées qui ont été perpétrées par ces deux groupuscules pendant les premières années après la victoire de la Révolution islamique. Outre ces assassinats, plus de 17 000 citoyens ordinaires ont également été pris pour cible par ces groupes terroristes. Les attaques terroristes ont atteint leur paroxysme à l'été 1981 à la suite des attentats à la bombe contre le siège du Parti de la République islamique et le cabinet du Premier ministre, qui ont provoqué le martyre de nombreux hauts dignitaires révolutionnaires ainsi que d'un certain nombre de hauts fonctionnaires. Bien sûr, les attaques terroristes ne se sont pas arrêtées. Par exemple, Asadollah Lajevardi a été assassiné le 1er septembre 1998 et le lieutenant-général Sayyad Shirazi a été assassiné le 10 avril 1999.

 

Explosion de bombe au sanctuaire Imam Réza (a.s.), 1984

L’explosion de la bombe au sanctuaire de l’Imam Réza (a.s.) a été l’une des attaques les plus violentes. Cette attaque terroriste a provoqué le martyre de 27 personnes et 300 autres ont été blessées. Le 20 juin 1984, à 14 h 26, heure locale, un lundi qui coïncidait avec les cérémonies de deuil d'Achoura, le bruit d'une explosion assourdissante résonna à l'intérieur du sanctuaire à un moment où le nombre de personnes qui s'étaient rassemblées pour pleurer le deuil de l'imam Hussein (a.s.) avait atteint son apogée. Lors de cette attaque, des centaines d'enfants, de femmes et d'hommes ont été tués ou blessés.

 

L'un des témoins oculaires de cette tragédie, Naeem-Abdi, a déclaré : « C’était très douloureux de voir les mains et les jambes qui avaient été démembrées, en particulier celles des enfants, et j'ai perdu le contrôle. Les serviteurs du sanctuaire qui étaient présents pleuraient et lamentaient si fort que c'était comme si leurs propres enfants avaient été tués devant leurs yeux. »

 

Naeem-Abadi a également déclaré : « Ils avaient posé la bombe à côté du tombeau, et l'explosion a laissé un trou dans le sol, qui avait environ 80 centimètres de diamètre et 7 à 8 centimètres de profondeur. »

 

Attaques terroristes pour restreindre la Révolution

Les principales questions qui se posent sont les suivantes : quel était le but de ces attaques terroristes ? Quels étaient les objectifs que les opposants et les ennemis poursuivaient en menant ces attaques terroristes ? Pourquoi les ennemis de l'Iran utilisent-ils cet outil pour porter un coup à la Révolution islamique ?

 

Il apparaît que le facteur le plus important qui a motivé ces attaques est leur tentative de restreindre la République islamique et la Révolution islamique. Les ennemis de la Révolution étaient pleinement conscients que s'ils ne parvenaient pas à arrêter la Révolution islamique, il ne prendrait pas longtemps avant qu'elle soit imitée dans le monde entier de l'islam et même dans tous les pays indépendants du monde. Par conséquent, ils ont essayé d'arrêter et de perturber son cours d'une manière ou d'une autre. Pour cette raison, le Guide suprême de la Révolution a déclaré dans son discours du 3 juin 2014 au sanctuaire de l'imam Khomeiny (r.a.) que les attaques terroristes sont l'une des méthodes utilisées par les ennemis pour créer des difficultés pour la Révolution islamique. Il a précisé : « L’une des méthodes consiste à stimuler et à créer des groupes terroristes. Ils l'ont fait en Irak. Ils l'ont fait en Afghanistan. Ils l'ont fait dans certains pays arabes de la région. Ils ont fait la même chose dans notre pays également. Ils créent des groupes terroristes et assassinent certains individus. Ils ont ciblé les scientifiques de notre pays. Ils ont ciblé et martyrisé des spécialistes de l'énergie nucléaire. Avant cela, ils visaient d'autres personnes, y compris une partie de l'élite politique, de l'élite culturelle, des personnalités scientifiques et des érudits religieux. Ces terroristes ont augmenté sous la protection des États-Unis, et certains d'entre eux ont été reconnus et acceptés par les Américains pour les services qu'ils ont rendus à l'Amérique. Aujourd'hui, les Munafiqin (OMK) sont dans les bras de l'Amérique. Ils participent à diverses réunions des comités du Congrès américain. Les mêmes éléments de OMK qui ont tué des gens ordinaires, des personnalités éminentes, des érudits religieux, des scientifiques et des hommes politiques en Iran, les mêmes éléments qui étaient responsables des attentats ici - aujourd'hui, ils sont au côtés des Américains. »

 

Attaques terroristes : passage des hommes politiques aux figures scientifiques

Depuis 2010 jusqu’à 2012, la nature et l'orientation des attentats terroristes ont changé. Les ennemis, qui avaient auparavant poursuivi des « assassinats politiques » dans le but d'éliminer des hommes politiques de haut rang en République islamique, se sont tournés vers « l’assassinat des figures scientifiques » au cours de cette période et ont martyrisé plusieurs scientifiques nucléaires iraniens.

 

À l'automne 2010 et moins d'un mois avant les tentatives d'assassinat contre le Dr Majid Shahriari et le Dr Fereydon Abbasi, John Sawers (chef de l'agence d'espionnage britannique MI6) a déclaré lors d'une conférence de presse que les opérations de renseignement et de sécurité étaient en cours pour arrêter le programme nucléaire iranien. Il a déclaré ouvertement, « l'arrêt de la prolifération nucléaire ne peut être résolu par une simple diplomatie conventionnelle. Nous devons poursuivre les opérations de renseignement contre l'Iran ».

 

Après l'assassinat du Dr Ali-Mohammadi et du Dr Majid Shahriari, deux autres scientifiques nucléaires de notre pays - à savoir Darioush Rezaei-Nejad et Mostafa Ahmadi-Roshan - ont également été pris pour cible dans les attaques terroristes menées par des groupes affiliés à l'Occident, et ces scientifiques ont été tombés en martyr.

 

Mais la question importante à cet égard est : « Pourquoi les attaques terroristes contre l'Iran sont-elles passées à l'assassinat des scientifiques ? Quelle était la raison de ce changement ? »

 

Le principal objectif des groupes hostiles - dirigés par les puissances dominatrices - est de restreindre la Révolution islamique de toutes les manières possibles. Par conséquent, ils essaient d'éliminer tout ce qui aide la Révolution islamique à avancer et à devenir un modèle de rôle. Après l'accélération des progrès du pays sur la voie de la production de sciences, les puissances dominatrices ont réalisé que les forces motrices derrière les progrès de l'Iran à l'heure actuelle sont la science et la technologie. Le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné à plusieurs reprises ce point en disant : « Le progrès matériel du pays dépend principalement de deux facteurs : l'un est la science et l'autre est la production. En l'absence de science, la production sera entravée. C'est la science qui aidera le pays à progresser. »

 

Par conséquent, l'assassinat des figures scientifiques nucléaires pourrait d'une part contrecarrer les efforts du pays pour produire la science nucléaire ; et d’autre part, cela pourrait inspirer la peur dans le cœur de dizaines de milliers de jeunes révolutionnaires fidèles qui s’étaient engagés dans la lutte pour le progrès scientifique de l’Iran. Bien sûr, c'était une erreur de calcul de leur part. Ces assassinats ont en outre motivé des jeunes révolutionnaires fidèles à s’incliner vers la poursuite de leurs études dans des domaines liés à la science et à la technologie nucléaires. Comme l'ont reconnu des organisations internationales crédibles, le résultat a été que le taux de progrès scientifique de l'Iran est devenu 13 fois plus que le taux moyen international de progrès scientifique.

 

Il a été prouvé aux ennemis qu'ils sont rationnellement faibles pour confronter la Révolution islamique.

En réponse aux assassinats, l’Imam Khomeiny (r.a.) a déclaré que ces tentatives montraient une absence de rationalité dans les confrontations des ennemis avec la Révolution islamique. Il a dit : « Le fait que vous assassinez nos intellectuels dans l'obscurité de la nuit montre votre frustration. Vous êtes dépourvu de rationalité. Si vous étiez rationnels, vous parliez et discutiez. Mais, vous êtes dépourvus de rationalité. Votre rationalité repose sur des assassinats. La logique de l'islam rejette les assassinats. L'Islam est rationnel. Néanmoins, l'assassinat de nos grandes personnalités et personnages confirme notre fidélité à l’Islam. »