Lors d’une audition de la commission des relations extérieures du Sénat américain tenue en octobre 2013 au sujet du programme nucléaire iranien, plus d’une ou deux douzaines d’hommes et de femmes vêtus de gilets de pluie jaunes étaient assis sur des sièges à panneaux de bois. Leur présence avait créé une teneur jaune au milieu des costumes noirs couramment portés par les politiciens de Washington. Il ne pleuvait pas ce jour-là. Ces personnes étaient des partisans du groupe d'opposition en exil connu sous le nom de Moudjahidin-e Khalq [MEK ou OMK]. Pour de nombreux Iraniens, ils sont connus sous le nom de Munafiqin (les hypocrites). Ces personnes distribuent toutes sortes de choses jaunes dans leurs manifestations, y compris: des chapeaux, des bulletins, des drapeaux, des maniques en plastique jaunes et surtout, des gilets de pluie jaunes représentant des photos de Massoud et Maryam Radjavi - leurs dirigeants. Ces produits sont devenus comme des cartes d'invitation dans les cérémonies des moudjahidines.

Les premiers signes de la formation de ce groupe remontent à 1965 quand un petit groupe d’étudiants de la classe moyenne avec des origines révolutionnaires et religieuses a créé une idéologie islamo-marxiste qui a conduit à la création de l’OMK.

Entre les années 1973 et 1976, les Moudjahidines ont assassiné six Américains en Iran: trois officiers militaires, trois entrepreneurs civils qui travaillaient dans la grande entreprise «Rockwell International». [1] Dans un rapport du Département d'État américain publié en 1994 [2], il était écrit: « Les Moudjahidines, connus à Téhéran comme les agents derrière l'attaque, ont assumé la responsabilité de ces meurtres dans leurs propres publications.» [3]

Le peuple iranien est l'un des plus grands groupes de victimes de ce groupe terroriste. Après la victoire de la Révolution islamique, des années 1980 à 1999  - c'est-à-dire en l'espace de 19 ans - une quinzaine d'opérations terroristes ont été menées par les moudjahidines dans le but d'éliminer les responsables iraniens ; à savoir : l’assassinat du Dr Beheshti - chef du pouvoir judiciaire - et de 72 autres fonctionnaires gouvernementaux, par une bombe explosée dans le siège du parti de la République islamique (7 Tir 1360 hégire solaire : 28 juin 1981). Un autre a été l'assassinat de Muhammad Ali Rajaï, président de l’époque (8 Shahrivar 1360 hégire solaire : 30 août 1981). Il y a eu également l'assassinat du Premier ministre Muhammad Javad Bahonar le même jour. Plus tard, ils ont également assassiné le brigadier-général Sayyad Shirazi (1er Farvardin 1378 hégire solaire : 21 mars 1999) et de nombreux autres responsables iraniens. Des civils sans défense ont également été visés par eux dans d'autres opérations terroristes. Plus de 17 000 civils et responsables iraniens ont été victimes d’opérations terroristes menées par des groupes anti-iraniens, et 12 000 d’entre eux ont été martyrisés par l’OMK dirigée par Massoud et Maryam Radjavi.

La France a été le premier pays dans lequel Massoud Radjavi a résidé après avoir fui l'Iran en été 1981. Dans ce pays, il a noué des contacts avec les responsables du renseignement et de la sécurité du régime baasiste d’Iraq. Ces relations étroites ont préparé le terrain pour les collaborations officielles entre les Munafiqin et Saddam Hussein pendant la guerre imposée contre l’Iran [du 22 septembre 1980 au 20 août 1988].

En 1986, Radjavi a forgé une autre alliance avec Saddam. Il est allé en Irak et a formé une armée de ses 7 000 partisans. Saddam leur a fourni des armes lourdes et des terrains, y compris une base militaire dans le désert connue sous le nom de «base d'Achraf». Ce groupe s’est joint à la guerre sanglante que le dictateur irakien menait contre l’Iran, ce qui a provoqué la haine croissante des Iraniens à leur égard.

Le seul objectif de ce groupe isolé dans les déserts de l'Irak était de renverser la République islamique et d'installer Massoud et Maryam à la tête du gouvernement en Iran.

Entre-temps, le comportement sectaire et hypocrite de ce groupe est devenu plus flagrant. Alors que Massoud et Maryam annonçaient leur mariage [4], ils ont décidé que leurs soldats devaient divorcer ou rester célibataires.

Après la première guerre du golfe Persique, Saddam a utilisé les Moudjahidines comme un groupe paramilitaire afin de réprimer les soulèvements confessionnels et tribaux. Cela a suscité le mécontentement de nombreux Irakiens vis-à-vis de ce groupe. Comme l’écrivait le New York Times, «Au cours de ces invasions, Maryam Radjavi a dit à ses partisans:« Écrasez les Kurdes avec vos chars, mais gardez vos balles pour le Corps des Gardiens de la Révolution islamique. »[5]

En même temps, les Moudjahidines ont commencé leur attaque contre le gouvernement iranien tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Iran. L'un des rapports publiés par le Département d'État des États-Unis témoigne comme suit : «En 1992, les Moudjahidines ont lancé des attaques contre des ambassades iraniennes dans 13 pays différents. » [6] Les recherches sur la relation entre le terrorisme et les Munafiqin dans des sources occidentales décrivent ce groupe comme étant l’un des principaux actionnaires de la banque du terrorisme. Dans un projet de recherche complet mené par l'Université du Maryland sur les attaques terroristes perpétrées dans différentes parties du monde entre les années 1970 à 2010, 49 attaques terroristes menées par les Munafiqin ont été enregistrées, dont 42 attaques ont été menées dans différentes villes d'Iran, trois à Beyrouth, une à Madrid, une à Oslo, une à Washington et une autre à Hambourg. Suite à l'attaque américaine contre l'Irak en 2003, comme argument à sa prétention sur le fait que Saddam avait hébergé des terroristes, la Maison Blanche citait la présence des Munafiqin sur le sol irakien. [7]

En 1997, les Munafiqin ont été officiellement présentés comme un groupe terroriste par les États-Unis. Depuis lors, les Munafiqin et leurs alliés ont dépensé des millions de dollars pour améliorer leur réputation, et ils ont créé un lobby influent au Congrès américain. Les partisans des Moudjahidines utilisent un réseau secret composé d'organisations sociales irano-américaines pour contourner les lois anti-terroristes afin de trouver des partisans dans certaines parties de Washington. Il ne leur fallut pas longtemps pour changer la donne.

Une décision de justice rendue en novembre 2007 par la Commission d'appel des organisations proscrites (POAC) du l'Angleterre a ordonné au gouvernement britannique de retirer les Moudjahidines du peuple d'Iran - connus par le gouvernement américain sous le nom de Moudjahidines-e Khalq (MEK) - de sa liste d'organisations terroristes. Cette décision a été accompagnée une décision similaire rendue par le Tribunal de première instance européen (qui est un niveau inférieur à la Cour européenne de justice). [8]

En 2009, les ministres des affaires étrangères de 27 pays se sont engagés à retirer le Munafiqin de la liste noire des organisations terroristes enregistrées auprès de l'Union européenne [9]. Cela a eu lieu lors d'une conférence à Bruxelles et était en contraste flagrant avec leur revendication de lutter contre le terrorisme. Le point intéressant est que la France a été le premier pays à annoncer sa volonté d'accorder l'asile politique aux membres du Munafiqin de la base d'Achraf [10]. Cette annonce a montré que le soi-disant berceau de liberté et des droits de l'homme embrasserait pour toujours ses enfants terroristes.

Le 28 septembre 2012, Hilary Clinton, l’ancienne secrétaire d’État américaine, a officiellement retiré le groupe Munafiqin de la liste des organisations terroristes du Département d’État des USA. Cela s'est produit à un moment où le comportement mystérieux et sectaire des dirigeants des Munafiqin et leur conduite envers leurs membres était une question bien connue de la presse occidentale. Ils ont fréquemment mentionné le recours des Munafiqin à des méthodes inhumaines, telles que: éliminer l'identité de leurs membres, inculquer leur idéologie à leurs membres, forcer les membres à divorcer, séparer les enfants de leurs parents, préparer le terrain la formation d’une secte autour de la personnalité du couple Radjavi, et corrompre et menacer des membres en tant que phénomènes courants dans cette organisation.

De plus, un grand nombre de journalistes occidentaux tels que Scott Peterson [11] (journaliste américain du Christian Science Monitor), Scott Shane [12] (journaliste du New York Times), Glenn Greenwald [13] (journaliste connu et lauréat du prix Guardian's Pulitzer) et Joby Warrick [14] (journaliste bien connu du Washington Post) avaient dénoncé dans leur dossier du Munafiqin des comportements tels que garder ses membres dans les prisons mentales et sociales, laver le cerveau, forcer les membres à divorcer, obliger les membres à être complètement célibataires et même rompre leurs relations avec leurs amis et leur famille, détruire leur système de valeurs et, finalement, imposer leurs exigences aux membres.

En été 2016, le Munafiqin a déménagé du camp Liberty en Irak à un camp en Albanie avec le soutien direct des États-Unis et de l'Union européenne. Selon les rapports, le transfert du Munafiqin en Albanie a eu lieu avec des avions américains. Elizabeth Trudeau, la porte-parole du secrétaire d’État des États-Unis à l’époque, a reconnu la coopération de son gouvernement pour transférer les membres du Munafiqin en Albanie immédiatement après la nouvelle de leur départ d’Irak. [15]

Après avoir déménagé en Albanie avec le feu vert des États-Unis et de l'UE, les Munafiqin ont résidé sur un terrain d'une superficie de 34 hectares. C'est une zone largement protégée par des équipements de sécurité, comme c’était le cas de leurs bases en Irak. Dans le camp de Munafiqin en Albanie, de nombreux équipements de communication et radars ont été installés. Ce sont des équipements financés par des dollars saoudiens et soutenus par les États-Unis afin de mener une guerre psychologique contre le peuple iranien. 

Sur la base d'un rapport publié par le réseau arabe «Al Jazeera», lors des séditions organisées au mois de Dey 1396 du calendrier iranien [fin décembre 2017], les membres du Munafiqin en Albanie avaient le devoir de répandre des mensonges sur la situation en Iran en créant de nombreux faux comptes dans le cyberespace afin d’attiser plus de troubles. Dans ce rapport, il était précisé qu'un grand volume de contenus anti-iranien publié via de faux comptes Twitter au milieu des séditions en Iran n'était pas publié depuis Téhéran ni Washington, ni Tel Aviv, ni même Riyad, mais plutôt depuis Tirana, la capitale albanaise, où réside le Munafiqin. [16]

Concernant les activités financières des Munafiqin, le quotidien britannique The Independent a écrit que depuis juillet 2017, le groupe Munafiqin a acheté 140000 mètres carrés supplémentaires de terrain en Albanie et que ses dirigeants continuent d'acheter des terrains en Albanie. Le point intéressant est qu'ils paient leurs factures de services publics ainsi que leurs frais Internet - qui sont d’ailleurs assez lourds, compte tenu de leur grande consommation - en espèces et avec de nouveaux billets en dollars non pliés. De cette manière, ils évitent de se rendre à la banque ou aux bureaux de change pour ne pas laisser de trace de leurs transactions financières. [17]

Toutefois, leurs principaux dirigeants ne résident pas en Albanie. Au contraire, ils vivent à Paris. Malgré l'existence de documents fiables montrant qu'ils ont joué un rôle dans l'assassinat de milliers d'Iraniens, cela fait de nombreuses années que le gouvernement français les soutient directement. Cela peut être vu par le fait qu'un jour précis de chaque année, ces criminels notoires tiennent une conférence dans une salle de conférence située en banlieue de Paris. De nombreuses personnalités belligérantes américaines et européennes, telles que John Bolton et Rudi Giuliani, participent aussi à cette conférence. [18]

Bien que les partisans des moudjahidines aux États-Unis n’aient jamais été un acteur majeur dans le financement des campagnes présidentielles, ils ont quand-même fourni des centaines de milliers de dollars afin d’influencer les développements politico-électoraux aux États-Unis. Avant même l'inclusion des Moudjahidines sur la liste des organisations terroristes, un sénateur bien connu a eu des interactions avec eux. Dans les années 1990, Robert Torricelli était un opposant ouvert à la République islamique et un fervent partisan du Munafiqin. Il a d'abord travaillé en tant que membre démocrate de la Chambre des représentants, puis a été sénateur du New Jersey, espérant qu'avec son soutien, les Moudjahidines seraient en mesure de porter un coup fatal à la République islamique - l'ennemi des États-Unis. [19]

Plusieurs anciens politiciens américains ont pris la parole lors des conférences tenues par les partisans des moudjahidin. Certains d’entre eux ont reçu des sommes d’argent assez généreuses (parfois 40 000 dollars), et nombre d’entre eux ont demandé que les moudjahidin soient retirés de la liste des organisations terroristes. Ils sont même allés jusqu'à présenter cette organisation comme un candidat possible pour être « le gouvernement démocratique en exil de l'Iran ». Ces chiffres incluent des politiciens tels que Rudi Giuliani (ancien maire de New York), Andy Card (ancien chef des assistants de George Bush à la Maison Blanche), Howard Dean (ancien gouverneur du Vermont) et Patrick Kennedy (ancien représentant démocrate du Rhode Island [20]).

Sur une liste publiée par un journaliste du Guardian, figure le nom de beaucoup de législateurs américains qui ont reçu des cadeaux des terroristes Munafiqin, y compris des personnalités anti-iraniennes les plus extrêmes du Congrès américain et des rédacteurs des sanctions les plus sévères contre l'Iran : à titre d’exemple, Dana Rohrabacher, ancien membre de la Chambre des représentants américaine, recevait chaque année des dizaines de milliers de dollars de la secte Munafiqin [21] selon une étude publiée par le Guardian. Il est le même représentant qui a soutenu les attaques du Daech contre l'Assemblée Consultative Islamique d'Iran, le 7 juin 2017. Rohrabacher a également appelé à plus de soutien pour les guerres confessionnelles et tribales en Iran dans le but de démanteler ce pays. Ileana Ros-Lehtinen, présidente de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine à l'époque; Bob Filner, président du comité des anciens combattants de la Chambre des représentants américaine; Ted Poe, le représentant du Texas; et Mike Rogers, président du House Intelligence Committee étaient d'autres législateurs mentionnés par le Guardian. Une recherche de leurs noms avec le mot-clé «Iran» montre qu'ils étaient des rédacteurs et des partisans de projets de loi anti-iraniens. [22]

Le général Hugh Shelton, ancien président des chefs d'état-major interarmées; Louis Freeh, ancien directeur du FBI; Michael Mukasey, ancien procureur général des États-Unis; et Ed Rendell, ancien gouverneur de Pennsylvanie, ont reçu des sommes supérieures à 190 000 dollars. John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale; Rudi Giuliani, conseiller de Donald Trump; et Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants, sont d'autres politiciens qui figurent sur la liste des personnes recevant des paiements du Munafiqin. Cependant, leurs noms n'ont pas été mentionnés par le Guardian. Néanmoins, d'autres sources médiatiques ont rapporté leurs noms plus tard. [23] Dans un nouveau documentaire qui a été diffusé récemment, la chaîne d'information MSNBC a souligné les paiements d'au moins 180 000 dollars versés à John Bolton et d'autres sommes d'argent indéfinies versées à Giuliani, John McCain, Barack Obama et George W. Bush. [24]

La question qui se pose ici est: « Comment les terroristes Munafiqin obtiennent-ils les ressources financières nécessaires pour financer leurs activités? » Malgré le soutien apporté à cette organisation par certains courants politiques occidentaux, la source des finances de cette organisation violente et sectaire a toujours été un mystère.

Il y a eu certaines spéculations sur le rôle des pétrodollars saoudiens dans le financement de leurs activités. Par exemple, le site d'information arabe «Al Bawaba» a déclaré que trois tonnes de lingots d'or et quatre valises de montres Rolex avaient été données au Munafiqin par les Saoudiens. [25] Un des membres de cette secte a récemment déclaré dans une interview avec MSNBC qu'il avait personnellement transféré de l'argent et de l'or pour le Munafiqin à partir d'Irak vers l'Arabie saoudite. [26] Jusqu'à aujourd'hui, le gouvernement saoudien a financé divers groupes terroristes dans la région, notamment Al-Qaida, Daech, Al-Nusra et d'autres groupes Takfiris.

La politique du gouvernement saoudien de soutenir ouvertement le Munafiqin a été jugée surprenante par de nombreux experts politiques de la région, en particulier après que Turki bin Faisal, ancien directeur des services de renseignement saoudiens, ait participé à la conférence de Munafiqin à Paris le 9 juillet 2016. Cette décision a attiré l'attention de tous sur la relation entre l'Arabie saoudite et le Munafiqin. [27] Elle a montré que les dirigeants de Riyad préfèrent travailler avec des groupes terroristes illégaux et violents au lieu de la diplomatie et des négociations avec des gouvernements officiellement reconnus.

 

Notes :
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[1]https://apnews.com/f8cd86c1a6de470781c8b5f37ef70f5f/Trump-Cabinet-pick-paid-by-'cult-like'-Iranian-exile-group?utm_campaign=SocialFlow&utm_source=Twitter&utm_medium=AP
[2] http://iran.org/news/1994_10-State-Dept-MEK-report.htm
[3] "Widely credited in Tehran for these attacks at the time, the Mujahedin themselves claimed responsibility for these murders in their publications."
[4] https://www.nejatngo.org/fa/posts/25997
[5] ''Take the Kurds under your tanks, and save your bullets for the Iranian Revolutionary Guards.''
[6] https://iranprimer.usip.org/blog/2011/aug/23/us-terrorism-report-mek-and-jundallah
[7] https://georgewbush-whitehouse.archives.gov/infocus/iraq/decade/sect5.html
[8] https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/a-roadmap-for-the-foreign-terrorist-organizations-list
[9] https://uk.reuters.com/article/idUKLQ200287
[10] https://lobelog.com/is-france-moving-against-the-mek/
[11] Scott Peterson @peterson_scott
[12] Scott Shane https://www.nytimes.com/by/scott-shane
[13] Glenn Greenwald https://www.theguardian.com/profile/glenn-greenwald
[14] Joby Warrick.https://www.washingtonpost.com/joby-warrick/2011/03/02/ABzzvmP_page.html
[15]https://www.usccar.org/2016/09/state-department-on-successful-completion-of-relocation-of-mek-members-from-iraq-to-europe/
[16] https://www.aljazeera.com/programmes/listeningpost/2018/09/faking-online-debate-iran-180915121527882.html 
[17] Le journaliste d'investigation albanais Gjergi Thanasi a indiqué que le groupe avait payé 13 millions de dollars (9,9 millions de livres sterling) pour acheter les 200 000 premiers mètres carrés de l'enceinte, et avait depuis acheté 140 000 mètres carrés supplémentaires et qu'il continuait à acheter des propriétés tout en payant une quantité importante de factures d'eau, d'électricité et d’Internet. "Ils paient en espèces. Ils achètent de petites choses dans les magasins ou même dans les centres commerciaux. Ils paient toujours en espèces. Ils n'utilisent pas de cartes bancaires. Ils aiment ne pas laisser d'empreinte. Gjergi Thanasi, journaliste d'investigation albanaise, a rapporté: « Ils paient tout avec d'énormes liasses d'argent, et parfois avec des billets de devises locales qu'ils achètent auprès de vendeurs ambulants plutôt que dans des banques ou des bureaux de change, mais aussi avec des billets de cent dollars impeccables, ne laissant aucune trace bancaire."
[18] https://www.youtube.com/watch?v=jIyoIGuipSI
[19] https://www.politico.com/magazine/story/2016/12/mek-backtalk-iranian-group-214526
[20]https://www.msnbc.com/rachel-maddow/watch/the-mek-s-man-inside-the-white-house-1242310723567
[21] https://www.theguardian.com/world/2012/sep/21/iran-mek-group-removed-us-terrorism-list
[22] Ibid.
[23]https://www.washingtonpost.com/news/josh-rogin/wp/2016/11/15/giuliani-was-paid-advocate-for-shady-iranian-dissident-group/
https://www.theatlantic.com/international/archive/2012/07/heres-the-video-of-newt-gingrich-bowing-to-the-leader-of-an-iranian-terrorist-group/259313/
[24]https://www.msnbc.com/rachel-maddow/watch/the-mek-s-man-inside-the-white-house-1242310723567
https://apnews.com/f8cd86c1a6de470781c8b5f37ef70f5f/Trump-Cabinet-pick-paid-by-'cult-like'-Iranian-exile-group?utm_campaign=SocialFlow&utm_source=Twitter&utm_medium=AP
[25] https://www.presstv.com/Detail/2018/09/20/574701/Iran-MKO-Terror
https://www.presstv.com/Detail/2018/09/19/574556/Iran-MKO-Saudi-Arabia
[26]https://www.msnbc.com/rachel-maddow/watch/the-mek-s-man-inside-the-white-house-1242310723567
[27] https://www.presstv.com/Detail/2016/07/10/474442/Saudi-Arabia-MKO-Iran-Massoud-Rajavi

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*** Les points de vue, opinions et positions exprimés dans cet article sont ceux de l'auteur, et ne reflètent pas nécessairement les points de vue, opinions ou positions de Khamenei.ir.