Au Nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louanges à Allah, Seigneur des Mondes, et paix et salutations à notre Maître Muhammad et à sa Lignée pure, et que Dieu maudisse tous leurs ennemis !

Comparaison entre les 14ème et 15ème siècles du calendrier solaire iranien

Une fois de plus, je tiens à féliciter toute la chère nation d'Iran [à l’occasion du Norouz] et je demande à Allah, le Très-Haut, d’accorder à tous, une année bénie et propice. Nous sommes entrés dans l'année 1400. De coutume, cette année signifie l'entrée dans un nouveau siècle bien que ce ne soit pas scientifiquement le cas. Si nous voulons faire une comparaison, petite mais significative, l’entrée du pays dans le siècle précédent - l’année 1300 – a été marquée par le début du régime dictatorial et dépendant de Reza Khan. C'était en fait un coup d'État anglais, lancé par Reza Khan, et ce régime était un régime tyrannique soumis aux Anglais. C’est ainsi que le pays est entré dans l’année 1300. Cette année, l’année 1400, est l’année des élections, avec un gouvernement fondé sur l’indépendance, le vote du peuple et la confiance nationale. Ainsi, notre entrée dans ce siècle est très différente de l'entrée dans l'année 1300 - et le 14ème siècle. J'espère que Dieu fera avancer et progresser toutes nos affaires dans les mêmes proportions.

J’ai préparé certaines questions à aborder : l’une concerne le slogan de cette année qui met une fois de plus l’accent sur la production, mais surtout sur le soutien qui devrait lui être apporté et les obstacles à éliminer. Ensuite, j’aborderai la question des prochaines élections (présidentielles) et quelques points à ce sujet, et enfin, je présenterai quelques brefs points sur la politique étrangère – l’actualité et aussi le JCPOA – à la chère nation iranienne.

Les réalisations de l'année 1399

Comme je l'ai mentionné dans mon message du Nouvel An, l'objectif de l’année 1399 - qui avait été nommée « Année de l’élan de la production » - n'a pas été complètement atteint, mais pour être honnête, la production a progressé dans des domaines importants. Dans certains cas, on pourrait également considérer sa progression comme un élan. Dans d'autres cas, si la production n'a pas connu d’élan, elle a certainement progressé. J'ai une liste assez longue des produits dont la production a augmenté. Bien sûr, je n’ai pas l’intention de lire toute la liste, mais il s’agit surtout des appareils électroménagers, des pneus, de l’aluminium, de la pétrochimie et des produits sidérurgiques qui sont les produits qui ont réellement connu une augmentation de leur production en 1399. Cela doit se poursuivre. Le mouvement de production doit continuer à s'améliorer et les obstacles à la production doivent être éliminés.

Certains des obstacles sur la voie de la production

Quant aux obstacles, j'en ai peut-être mentionné deux ou trois dans mon message du Nouvel An, mais je souhaite également en discuter aujourd’hui : il s’agit par exemple, des importations inutiles, de la contrebande, des réglementations inutiles et encombrantes, et du refus des banques et du système bancaire d’aider à stimuler la production. Ce sont là quelques-uns des obstacles, mais cette liste n’est pas exhaustive. On m'a remis un rapport dans lequel les obstacles à la production sont mentionnés en détail. À mon avis, il est bon que les experts présentent ce rapport à la télévision afin que les gens sachent que l'élimination de certains de ces obstacles incombe aux gens eux-mêmes, et certains autres aux organisations exécutives ou en général, gouvernementales - le pouvoir exécutif ou d’autres pouvoirs. Dans tous les cas, les obstacles à la production sont nombreux et doivent être éliminés.

Soutien à la production

Une autre question concerne le soutien à la production, en fournissant par exemples, des soutiens juridiques ou en important les marchandises nécessaires à la production. Par exemple, certains de nos produits ont besoin de matières premières qui doivent être importées de l'étranger, et de certaines machines dont l'importation doit être facilitée. L’un des principaux moyens de soutenir la production est d’augmenter le pouvoir d’achat de la population, car sans demande, une augmentation de la production ne parviendra pas à atteindre son objectif. Le pouvoir d’achat du peuple est lié à la valeur de la monnaie nationale. Ce sont des points très importants qui doivent être discutés par des experts, en temps opportun. Une autre façon de soutenir la production est d’éliminer les intermédiaires qui font monter les prix, cela touchent également les producteurs et les consommateurs - les deux sont touchés. Si les intermédiaires dont l'existence est inutile, sont éliminés, cela aidera grandement la production. Il existe également d'autres mesures de ce genre. Si ces choses sont suivies sérieusement en 1400, cela entraînera sûrement des changements dans le domaine de l'économie.

Lutter contre la corruption

Il existe également d'autres nécessités qui doivent être respectées. L'une d’entre elles est la lutte contre la corruption qui est une question très importante. Les canaux et les axes de corruption doivent être bloqués. Cela signifie une réforme du système bancaire et du système douanier. La corruption doit être complètement bloquée.

Des gestionnaires compétents et honnêtes, et tirer profit des capacités sont les conditions nécessaires à l'épanouissement économique

Je tiens à dire à la nation iranienne que certains profitent des problèmes économiques et des conditions de vie difficiles de la population pour donner des images négatives et décourager les gens, en disant que rien ne peut être fait. Certaines personnes sont comme ça. Certaines personnes dans le cyberespace, dans la presse et principalement et malheureusement, dans les réseaux de propagande étrangers, utilisent les problèmes auxquels les gens sont confrontés, pour brosser un tableau sombre de la situation et donner le sentiment que rien ne peut être fait. Cependant, je vous le dis, sachez que ce n'est pas du tout le cas. Avec ses capacités et ses ressources nationales, notre économie peut être une des économies les plus prospères de la région et même du monde. Nous avons de nombreuses capacités. Nous avons de nombreuses ressources dont l'utilisation ne nécessite aucun miracle. Ce sont des problèmes qui peuvent être résolus par les responsables et les gestionnaires grâce à leur détermination, leur sens des responsabilités et leurs efforts. La condition est d'avoir une gestion forte opposée à la corruption, dans le pays, et un plan économique global. Dans ces conditions, ces capacités pourront être exploitées.

Les experts de la Banque mondiale disent maintenant - ce n'est pas nous qui le disons mais des économistes bien connus et de premier plan dans le monde, qui travaillent en tant qu'experts pour la Banque mondiale - que l'économie iranienne est au 18ème rang des meilleures économies mondiales. En d'autres termes, nous sommes la 18ème économie parmi plus de 200 pays et cela malgré les sanctions actuelles et de nombreux problèmes. Ils disent que si les capacités inexploitées sont exploitées - plus tard, je mentionnerai ces capacités - l’économie iranienne progressera de six places et passera au 12ème rang. C'est un point très important. Avec une population de plus de 80 millions d'habitants et malgré tous ces problèmes que les autres nous ont imposés – les sanctions et autres - le pays est heureusement vivant et opérationnel, et est la 18ème économie du monde. Ce n’est pas une réalisation mineure. Nous devons y prêter attention.

Les atouts géographiques

Les atouts évoqués par les experts de la Banque mondiale, sont les atouts géographiques et humains. Les atouts géographiques comprennent la zone géographique du pays et l’accès du pays aux eaux internationales. Nous sommes à proximité de la mer d’Oman et de l’océan Indien, et par conséquent, nous avons accès aux eaux internationales. Nos voisins qui représentent une quinzaine de pays, ont une population d'environ 600 millions d'habitants. C'est une opportunité et un atout très important. Il existe également un grand réseau de transport à l'est, à l'ouest, au nord et au sud. Notre pays a une telle situation géographique et de telles possibilités. Bien sûr, les ennemis cherchent à nous empêcher d'utiliser ces capacités, mais avec de bons efforts de notre part, nous pourrons en bénéficier. Ce sont les atouts de notre pays.

2. Les capacités humaines

Les capacités humaines incluent la population en âge de travailler. Grâce à une augmentation de la population dans les années 1980 - où un certain nombre de personnes critiquaient durement l'essor démographique - nous avons maintenant un grand nombre de jeunes sur le marché du travail. En d'autres termes, le pays est un pays jeune avec de grandes ressources humaines prêtes à entrer sur le marché du travail. Nous devons être en mesure d'activer les forces instruites en âge de travailler. Avec cette expansion étonnante de notre formation universitaire et avec autant d'étudiants et de diplômés, nous avons un grand nombre de jeunes éduqués prêts à travailler. Ce sont les points mentionnés dans le rapport de la Banque mondiale, mais il y a d'autres capacités importantes que je voudrais mentionner :

3. Le marché intérieur et les ressources naturelles

L'un de nos atouts est le marché intérieur. En d'autres termes, les producteurs iraniens disposent d'un marché de 80 millions de personnes. Cela signifie que chaque producteur est également un consommateur. Dans l'ensemble, un marché de 80 millions dans ce grand pays, est à la disposition des producteurs iraniens et c'est une opportunité importante en soi. Les ressources naturelles sont une autre capacité importante que nous utilisons aujourd'hui – pas toutes - mais surtout à l'état brut. Ces ressources comprennent le pétrole et le gaz qui sont consommés sous forme brute, alors qu'ils pourraient être utilisés de bien meilleures manières avec une valeur ajoutée. D'autres exemples de ces capacités sont les terres agricoles, les pâturages et les forêts qui sont de grandes sources de richesse, à la disposition de la nation iranienne. Nous avons un bon rang dans le monde en termes de richesses souterraines comme le pétrole, le gaz, le zinc, le cuivre, le fer et autres. Notre rang varie du premier au deuxième et neuvième rang. Nous avons ces grandes ressources naturelles. Ce sont des atouts très importants.

Par ailleurs, des infrastructures importantes ont été construites au cours des 30 dernières années qui n'existaient pas auparavant, des barrages, des centrales électriques, des voies ferroviaires et routières, et d'autres infrastructures. Un pays avec de telles caractéristiques et toutes ces capacités, qui formule de bons plans économiques et bénéficie d'une gestion efficace, forte et capable de résoudre les problèmes de la population, qui se soucie du peuple et lutte contre la corruption - plus tard je développerai les caractéristiques d'une telle gestion dans ma discussion sur les élections – peut devenir un pays économiquement avancé et résistant à toutes les sanctions. Cela ne signifie pas que les sanctions seront levées, peu importe si elles sont levées ou non. D’autres auront besoin de cette économie prospère et progressiste, et dans de telles circonstances, les sanctions n'auront aucun sens.

Nécessité d’une coopération pour venir à bout des difficultés

Un autre point qu’il est bon d’aborder au sujet des questions économiques du pays, est que l’élimination des problèmes nécessite la coopération de la population. Si les gens entrent en action dans un domaine, ce domaine s'améliorera sûrement. Cela a toujours été le cas jusqu'à présent. Chaque fois que les gens sont entrés dans un domaine, ce domaine s’est amélioré. Ce que je veux dire, c'est que les gens eux-mêmes, peuvent jouer un rôle en investissant dans la production. Cela inclut ceux qui ont un capital - qu’ils utilisent dans certaines transactions et spéculations commerciales inutiles – qu’ils pourraient utiliser pour stimuler la production - et ceux qui veulent aider les autres comme le mouvement « d'aide pieuse » lancé pendant l’épidémie de Coronavirus auquel tout le monde a participé. Sur la question de la production également, ceux qui sont économiquement aisés peuvent créer des emplois pour une, deux ou dix personnes, et les aider en leur procurant un emploi.

Nécessité pour les associations révolutionnaires et les organisations caritatives populaires d'entrer en action

Bien sûr, cela nécessite une organisation populaire. Nombreux sont ceux qui souhaitent aider mais qui ne savent pas comment. Les organisations caritatives créées par le peuple, les associations révolutionnaires et les responsables des mosquées actives dans ces domaines, devraient organiser et orienter ces personnes afin que chacun sache comment il peut participer avec un peu de contribution. Les gens ne doivent pas penser qu’il faut avoir un milliard ou plus pour participer à la production. Même avec un petit capital, on peut aider la production nationale. Parfois, une famille rurale peut être relancée et devenir autosuffisante avec quelques têtes de bétail. Une famille vivant dans une ville, peut devenir autosuffisante avec une machine à coudre ou à tisser. De telles actions qui aident les gens, encouragent la lutte contre la pauvreté et stimulent la production, peuvent être lancées en abondance.

L’embargo et les sanctions économiques sont des crimes

Maintenant que nous discutons d'économie, je souhaite soulever un point sur les sanctions, bien sûr, je reviendrai sur ce sujet plus tard. Tout d’abord, l’embargo économique et les sanctions des États-Unis contre nous et contre certains autres pays, sont des crimes majeurs commis par un gouvernement. Les sanctions ne doivent pas être considérées comme une approche politique ou diplomatique, mais comme des activités criminelles. Des sanctions qui empêchent une nation d’importer des médicaments, des instruments médicaux et des denrées alimentaires, sont vraiment des grands crimes. Bien sûr, nous sommes heureusement capables de nous sortir de cette situation - et nous y sommes effectivement parvenus - mais certains pays ne peuvent pas le faire. Ce crime ne peut être commis que par un gouvernement qui a pu massacrer 220.000 personnes en une journée [référence au bombardement nucléaire d'Hiroshima et de Nagasaki par les États-Unis]. Ce crime a été commis par des puissances telles que les États-Unis. Sachez que les sanctions et l’embargo économique doivent être considérés comme des activités criminelles. C'était le premier point.

La création d'une technologie nationale a été un des avantages des sanctions pour notre pays

Malgré cela, les sanctions contre notre pays - ces crimes commis contre notre pays - ont eu certains avantages puisqu'elles ont réussi à transformer ces menaces en opportunités. En d'autres termes, notre jeunesse diligente a fait preuve de détermination pour répondre aux besoins du pays dans certains domaines où le pays était totalement dépendant. Les jeunes ont produit ces biens et ces marchandises à l'intérieur du pays. Ceci est différent de l’élan de la production. Il s'agit en fait, de la création de technologies et d’une tentative de faire quelque chose de nouveau, dans le pays. Parfois, des reportages sont diffusés à la télévision, sur de telles entreprises. Les jeunes fabriquent des produits qui rendent le pays autosuffisant, car leurs produits sont même de meilleure qualité que leurs homologues étrangers et également moins chers. Ces produits sont fabriqués par nos jeunes et nous les utilisons très volontiers. Ces jeunes ont mis un terme à notre dépendance dans certains domaines. Cela a été une leçon pour nous. Lorsque nous voyons un jeune à la télévision dire que lui et d'autres, ont réussi un tel exploit, c’est une leçon pour nous tous.

Les moyens d'affronter les sanctions : Supplier le sanctionneur ou activer les capacités nationales et la production, à l'intérieur du pays

Nous pouvons adopter deux approches pour faire face aux sanctions : la première consiste à aller auprès du sanctionneur pour le supplier de diminuer ou de lever les sanctions qu'il nous a imposées. Il dira alors : « Très bien mais vous devrez faire ceci et cela - une poignée de demandes arrogantes – pour que j’en lève quelques-unes ». C'est une solution qui est en fait, la solution de l'humiliation, de la destruction et de la régression. Une autre approche consiste à activer nos forces nationales. Nous avons de bonnes capacités que nous devons activer pour fabriquer les produits sanctionnés. Lorsque qu’ils verront que ces produits sont fabriqués à l'intérieur de notre pays, ils s’agiteront et se mettront en mouvement, car ils profitent de ces marchés dans d'autres pays – et ces produits sont les principales sources de profits pour les gouvernements. En conséquence, soit les sanctions seront levées, soit elles deviendront inopérantes.

Notre nation a choisi la deuxième voie. C'est vraiment le cas. Je vois que notre chère nation a choisi la deuxième voie et a réalisé de grandes réalisations, les dernières étant les réalisations liées au Coronavirus. Si vous vous souvenez, au début de la propagation du virus, nous n'avions même pas de masques. Nous n'avions pas assez de ressources pour produire des masques dans le pays. C’était la même chose pour les désinfectants. Cependant, un effort national a été fait et nous sommes devenus autosuffisants dans la production de masques. D'autres (pays) volaient des masques - cela s'est produit aux mois de mars et avril 2020 quand un pays européen avait acheté des masques à la Chine, qu’un autre pays européen a volés au cours du transfert. Il y avait une pénurie de masques. Eh bien, nous les avons produits nous-mêmes. Nos jeunes et notre peuple fabriquaient des masques et des désinfectants à la maison et à la mosquée. C'était vraiment un exemple de rejet de la dépendance vis-à-vis des pays étrangers. Et nous avons continué à avancer jusqu'à ce que nous ayons relevé le défi de la production de vaccins. Aujourd'hui, les vaccins sont testés avec succès, et sont produits de plusieurs manières. C'est une source de fierté pour notre pays. Des analystes étrangers de bonne foi félicitent notre pays pour cela. Cette voie a été testée par la nation iranienne qui la poursuivra, in cha-Allah.

Transformer les menaces en opportunités en s'appuyant sur les forces nationales

Des milliers de jeunes dans des entreprises basées sur le savoir et des centres de production, fabriquent des produits soumis aux sanctions étrangères, qui sont de meilleure qualité et comme je l'ai dit plus tôt, sont moins chers. Il en est de même dans les autres domaines du savoir. Tout ce que nous dirons au sujet des talents de notre jeunesse, est vraiment insuffisant. Dans le domaine des nouvelles sciences comme la nanotechnologie, nous sommes parmi les premiers pays au monde. Quant aux articles scientifiques, selon les bases de données scientifiques internationales, au cours des 20 dernières années - parce que la nanotechnologie est une nouvelle science - l'Iran qui avait présenté par exemple, 10 articles dans le domaine de la nanotechnologie, en 2020, en a présentés 12 000. En d'autres termes, en l'espace de 20 ans, nous sommes passés de dix à 12.000 articles. De telles tâches sont heureusement exécutées dans le pays. Ce sont des réalisations importantes. En ce qui concerne les domaines militaires, les progrès du pays sont de plus en plus visibles et brillants, et aux yeux de certains, étonnants, parce que ces productions militaires augmentent la sécurité extérieure du pays. Ceci est très important pour le pays : « Maintenant, l'armée est, par la volonté d'Allah, la forteresse des gens » [Nahj-ul-Balaghah, lettre 53]. Les forces militaires sont une forteresse pour la sécurité du pays. Par conséquent, la menace des sanctions - qui est une menace réelle et un crime dans le vrai sens du terme - peut être transformée en opportunité si nous comptons sur nos capacités et nos forces nationales.

L’économie du pays ne doit pas être liée à la levée des sanctions

Le dernier point concernant les questions économiques, est que je conseille fermement aux chers responsables du pays - ceux qui sont en fonction ou ceux qui assumeront plus tard leurs fonctions - de ne pas lier l'économie du pays à la levée des sanctions. Dans les campagnes électorales, les candidats parleront de l'économie mais ils ne doivent pas subordonner l’économie nationale aux décisions d’autrui et à la levée des sanctions. Nous devons supposer que les sanctions resteront en place. Par conséquent, nous devons planifier l’économie du pays sur la base de l’existence des sanctions et cela est possible. Vous ne devez pas attendre ce que feront les autres. L'un des problèmes de notre économie au cours des trois ou quatre dernières années, était que nous disions constamment : « Si les sanctions sont levées, nous pourrons faire telle ou telle chose, et s'il y a des investissements étrangers, telle ou telle chose se produira ». Eh bien, ces « si » mettent le pays en attente alors qu’il ne devrait y avoir aucun sentiment d'incertitude et d'indécision dans le domaine économique. Cela représente une grande perte. Ces déclarations concernaient l’économie et le slogan de cette année. In cha-Allah, chacun devra essayer de réaliser cet objectif, de soutenir la production et d’éliminer les obstacles dans ce domaine.

L'importance des élections

En ce qui concerne les élections présidentielles et municipales, prévues pour le mois de juin (dans presque trois mois) - qui sont des élections vraiment importantes - je souhaite soulever quelques points :

Le premier point concerne la signification des élections. Les élections dans notre pays sont très importantes tant au niveau national qu'international.

L'importance nationale des élections

Sur le plan intérieur, les élections sont en fait une rénovation dans le pays. Lors d'une élection, de nouvelles personnes entrent dans l'arène et assument les responsabilités. Il s'agit en fait d’une rénovation de l'appareil exécutif du pays. C'est une question très importante, car une nouvelle impulsion est donnée à l'organisation exécutive du pays qui a une tâche très lourde. Plus tard, je développerai cette question. Par conséquent, un groupe, nouveau et motivé, entrera dans l'arène et c'est un phénomène très propice et béni pour le pays.

L'importance internationale des élections

Sur le plan international, les élections, la présence et la participation du peuple sont des signes de puissance nationale. Nous devons tous savoir et reconnaître que les capacités défensives et diplomatiques donnent un pouvoir à un pays. Cela ne fait aucun doute, mais ce sont surtout les habitants d’un pays qui sont la source d’énergie la plus importante. Tout le monde - ennemis et amis – respectent un pays et une nation quand ils sentent qu’ils sont vigilants, éveillés, déterminés et motivés. Par conséquent, la présence de la population renforce le pays et les élections sont la manifestation de la présence du peuple. Les rassemblements révolutionnaires sont des manifestations de la présence populaire, et les plus importantes manifestations de cette présence sont sans aucun doute, les élections.

Eh bien, j'ai parlé longuement de « l’Iran fort » auparavant. Nous devons essayer de renforcer le pays. Quand un pays et une nation voient l'hostilité des ennemis, des transgresseurs et des puissances arrogantes, le seul moyen de les affronter est le pouvoir. « Un Iran fort » et le renforcement du pays sont des slogans nationaux. Tout le monde croit en ce slogan. Même ceux qui sont en désaccord avec moi croient au slogan d’un « Iran fort ». Il ne fait aucun doute qu’un Iran fort vaut mieux qu’un Iran faible, dépourvu de pouvoir et soumis. Il est important que l’Iran soit fort, respecté et digne. Maintenant, qui donne ce pouvoir à l’Iran ? Comme je l'ai mentionné plus tôt, ce sont les gens qui donnent un pouvoir au pays, et leur présence et leur participation - et le taux de participation – auront sûrement une influence sur le pouvoir national.

Les efforts des ennemis pour décourager la population de participer aux élections

Permettez-moi d'ajouter que - ceci est fondé sur les informations dont nous disposons - les services d'espionnage et de renseignement de certains pays - les pires étant les États-Unis et le régime sioniste - tentent depuis un certain temps, ce n’est pas nouveau, de saper les prochaines élections du mois de juin. Soit ils accusent les organisateurs « d’avoir truqué » les élections - les organisateurs des élections ou l'honorable Conseil des Gardiens (de la Constitution) - soit ils découragent le peuple en disant : « Vos votes n'auront aucun effet sur l'amélioration des conditions. Pourquoi vous fatiguer ? ». C’est ce que les ennemis font de toutes leurs forces.

L'ennemi tire le meilleur parti du cyberespace

Et ils (les ennemis) tirent le meilleur parti du cyberespace. Les réglementations nécessaires ne sont malheureusement pas respectées dans le cyberespace, malgré toutes mes insistances sur ce sujet. En quelques sortes, le cyberespace est libre de toute supervision. Les responsables doivent être prudents. Tous les pays du monde contrôlent leur cyberespace, mais nous, nous sommes fiers de le laisser aller librement ! Il n'y a aucune raison d'en être fier. Le cyberespace doit être géré. Le peuple doit pouvoir l'utiliser librement et c'est tout à fait normal, mais cet instrument ne doit pas être mis à la disposition de l'ennemi pour qu'il conspire contre le pays et la nation. Les ennemis profitent du cyberespace et leur objectif est de réduire la participation de la population aux élections, avec des méthodes psychologiques. J'espère que le peuple rejettera et découragera l'ennemi, et qu'il n'oubliera pas cette question importante. Il s’agit de la première question sur l’importance des élections.

L'importance de la présidence en tant que responsabilité de gestion la plus lourde du pays

La deuxième question concerne l’importance de la présidence. La présidence est très importante. La responsabilité de gestion la plus importante et la plus influente est la présidence. Maintenant, certaines personnes disent que le président n'a aucune autorité, qu'il n'est qu'un simple « exécuteur » qui n'a qu'une autorité de 12 à 15%. Je ne sais pas comment ils font ces calculs ! Cela fait plusieurs années qu'ils disent ces choses ci et là, alors qu’elles sont toutes fausses. Ces déclarations sont faites soit par manque de responsabilité, soit par ignorance, ou Dieu nous en préserve, avec des arrière-pensées. Ce n'est pas vrai. La présidence est l'une des responsabilités les plus lourdes et les plus exigeantes. Pour être exact, ce n'est pas « l’une des plus lourdes » mais plutôt « la plus lourde » responsabilité de gestion du pays. Presque tous les centres de gestion du pays sont à la disposition du président. La branche judiciaire et les organisations militaires ont également certaines responsabilités de gestion, mais comparées à celles de la branche exécutive, leurs responsabilités de gestion ne représentent qu’un petit pourcentage au-dessus de zéro. Presque toutes les responsabilités de gestion - des milliers de responsabilités – incombent au chef de l'exécutif.

L'intégralité du budget national ratifié est à la disposition du président. En effet, le chef de l’Organisation de planification et de budget est le vice-président et par conséquent, il est directement supervisé par le président. Il en va de même pour les ressources gouvernementales du pays. La plupart de ces ressources sont à la disposition du président. Par conséquent, les autres responsabilités de gestion en dehors de celles de l'exécutif, sont vraiment insignifiantes. La présidence a un statut aussi important. Maintenant, vous allez élire un président. Par conséquent, en tant qu’électeurs, nous devons être conscient de notre responsabilité. Bien sûr, mon vote est aussi important que celui d’un garçon de 16 ou 17 ans. Mon vote n'est ni plus ni moins important que le sien. Nous voulons choisir un président et par conséquent, nous devons savoir quelles responsabilités importantes incombent au président. C’était un autre point.

Les candidats doivent faire attention à la lourdeur de leur responsabilité

Dans le troisième point, je souhaite m'adresser aux candidats, à ceux qui veulent poser leur candidature à la présidentielle, car l’époque des élections a commencé. Il y a quelque temps maintenant que des gens, les uns après les autres, annoncent leur candidature. Je veux leur dire que nous attendons d'eux qu'ils soient conscients de la lourdeur de la tâche à accomplir. Vous qui êtes candidats à la présidence, vous devez savoir quelle responsabilité et quelle tâche importante vous devrez assumer. Vous devez le savoir. Si vous vous en sentez capables, très bien, vous pouvez entrer en campagne électorale. Cependant, il ne faut pas que vous ignoriez à quel point le travail est lourd. Tout d'abord, vous devez connaître les principales questions et les enjeux du pays. Il ne s’agit pas d’une ou deux questions. Il y a des centaines de questions dont des dizaines, au moins, sont cruciales pour le pays. Vous devez connaître ces questions et savoir où elles se situent. Ensuite, vous devez avoir un programme et des solutions pour résoudre ces questions, bien que vos solutions puissent être incomplètes, vous devez en avoir.

Vous devez connaître l'économie, car c'est important. Il y a des tâches importantes dans le domaine de l'économie, notamment l'augmentation de la production nationale, l'amélioration des investissements nationaux, le renforcement de la monnaie nationale, la gestion de l'inflation et d'autres problèmes similaires. Après cela, il y a la question de la sécurité du pays qui est une question très importante. Le problème suivant concerne les problèmes sociaux qui sont les questions les plus importantes du pays. Un autre problème est la confrontation avec les politiques complexes qui existent dans le monde, auxquelles il faut faire face, dans la politique étrangère. On pourrait également évoquer la question de la culture. Vous devez savoir ce qui se passe dans le pays, quelles sont les attentes et ce qu'il faut faire. Vous devez être au courant de toutes ces choses. Si vous voyez en vous, la capacité d’assumer cette lourde et importante responsabilité, alors vous êtes les bienvenus. Vous pouvez entrer dans l'arène. Cependant, si vous ne vous en sentez pas capables, vous ne devez pas vous présenter. Les narrations (hadiths) annoncent un très mauvais sort à ceux qui ne peuvent assumer une responsabilité et qui l'acceptent malgré tout, sort que je ne mentionnerai pas. C’était un autre point au sujet des candidats.

Les caractéristiques d'un président idéal

Le point suivant s'adresse aux gens dans leur ensemble. Je souhaite mentionner les caractéristiques qu'un président idéal devrait avoir. Vous devez voir si c'est vraiment le cas (pour celui que vous choisirez). Ces caractéristiques ne sont pas des points de vue personnels et quiconque souhaite le bonheur du pays, veut un tel président. Tout d'abord, il doit être compétent. Il doit posséder des qualités et des compétences de gestion. Deuxièmement, il doit être pieux (respectueux des règles religieuses). S'il ne l’est pas, il ne sera pas possible de lui faire confiance. Une personne qui n’est pas pieuse vendra le pays, ses intérêts et ses habitants. Par conséquent, il doit être pieux. Après cela, il doit rechercher la justice et lutter contre la corruption. C'est une des caractéristiques les plus importantes qui devrait exister chez un président. Il doit rechercher la justice et lutter contre la corruption dans le vrai sens du terme. Il doit avoir des performances révolutionnaires et djihadistes. Il n’est pas question de travailler de façon protocolaire et superficielle. Toutes ces questions fondamentales qui existent dans le pays, exigent une politique djihadiste et révolutionnaire.

Le président doit croire aux capacités nationales. Certaines personnes n’y croient pas du tout et répètent des anciens clichés à l'intérieur du pays, et que nous ne serions capables que de faire des poteries. Ces gens ne savent pas ce qui se passe à l'intérieur du pays. Une fois, un monsieur a dit quelque chose sur nos capacités défensives. J'ai demandé qu’on organise une exposition pour que ces messieurs viennent voir ce qui se passe dans le pays, en termes de capacités défensives. Les candidats à la présidence doivent être vraiment sûrs des capacités du pays, croire en la jeunesse, considérer la jeunesse comme le moteur du mouvement général du pays et faire confiance aux jeunes. Je suis en contact avec les jeunes depuis longtemps et je leur fais confiance depuis des années sur différentes questions. Quels que soient les domaines où les jeunes s’engagent - il n'est pas nécessaire de les mentionner - ils dénouent vraiment les nœuds difficiles et résolvent les problèmes. Ainsi, le président doit faire confiance à la jeunesse et aux gens, et être une personne optimiste et non une personne découragée et pessimiste, avec une vision amère et sombre de l'avenir.

Une telle personne capable de gérer les problèmes, aidera sûrement le pays à atteindre le point idéal. Vous devez trouver un président avec de telles caractéristiques. Bien sûr, il n'est pas facile pour tout le monde de trouver une telle personne. Eh bien, (pour choisir) les gens peuvent se référer aux autres et demander leur avis. En tout cas, ils doivent essayer de trouver un candidat possédant ces caractéristiques. Nous devons demander à Dieu d'aider la nation iranienne à trouver et à élire une personne avec de telles caractéristiques.

Les élections sont un symbole d'unité nationale

Le dernier point concernant les élections, est que notre chère nation doit considérer les élections comme une manifestation d'unité nationale et non une manifestation de division, de discorde et d’antagonisme. Il faut abandonner les mauvaises divisions « de gauche » et « de droite ». Ce qui est important, c'est l'avenir du pays et de la prochaine génération. Ce qui est important, c'est le système islamique digne du pays. Ce sont des questions importantes dont les gens doivent tenir compte et sur lesquelles ils doivent s’unir. Bien sûr, il y a des différences d'opinion, de goût et de tendances politiques, et il y a des différences d'opinion entre les ethnies et les écoles. Cela est tout à fait normal et cela existait aussi auparavant. Des divergences existent aujourd’hui et existeront également dans l’avenir. C'est normal mais cela ne doit pas saper l'unité nationale, dresser les gens les uns contre les autres, et créer des antagonismes dans le pays. Eh bien, c’était mes déclarations au sujet des élections.

L’échec des pressions maximales des États-Unis contre l’Iran

Le dernier point concerne le JCOPA et les questions régionales. Je souhaite également soulever quelques points sur ces sujets. Le premier point est que la politique de pression maximale des États-Unis a échoué. L'imbécile précédent [Donald Trump] avait conçu cette politique de pression maximale afin de mettre l'Iran en position de faiblesse et de nous forcer finalement, à nous asseoir à la table des négociations et à céder à leurs demandes arrogantes. Eh bien, il a disparu dans le plus grand scandale. Même son départ n'était pas normal, car il était accompagné d'un scandale personnel et national qui a déshonoré les États-Unis. Heureusement, la République islamique s’est tenue debout avec une puissance et une force croissantes, et In cha-Allah, notre pays et notre nation sont respectés dans le monde. Par conséquent, ils doivent savoir que la politique de pression maximale a échoué jusqu'à présent, et que si la nouvelle administration américaine souhaite poursuivre la même politique, elle échouera également. Il ne restera aucune trace de ces nouveaux politiciens non plus, et ils partiront, mais l'Iran islamique restera avec une puissance et une dignité croissantes. In cha-Allah, mes conseils aideront l’Iran à devenir plus fort chaque jour.

La politique de la République islamique concernant le JCOPA ne changera pas

Le deuxième point est que la politique du pays sur les relations des parties du JCPOA et l’accord nucléaire lui-même, a été déclarée explicitement. Cette politique ne doit en aucun cas être changée. C’est une politique qui a déjà été annoncée et qui a été adoptée à l’unanimité. Ce n'est pas une exception par rapport aux autres politiques. Tout le monde était d'accord. Cette politique exige que les Américains annulent toutes les sanctions. Après cela, nous vérifierons (s’ils disent la vérité) et si les sanctions ont été annulées, nous reviendrons à nos engagements dans le cadre du JCPOA, sans aucun problème. C'est une politique définie. Nous ne considérons pas les promesses américaines comme valables. S'ils écrivent qu'ils les lèveront sur un papier, cela ne servira à rien. Ce qui est nécessaire, c'est une action. Ils doivent lever les sanctions dans la pratique. Ensuite, nous vérifierons leurs déclarations pour nous assurer que les sanctions ont été bien levées, puis nous reviendrons à nos engagements.

Les choses ont tourné à l'avantage de l'Iran

Certains Américains ont maintenant des problèmes avec l'accord nucléaire. J’ai entendu des Américains dire que les circonstances de cette année sont différentes de celles de 2015, lorsque le JCPOA a été signé, et que par conséquent, l’accord devrait également être changé. Je suis moi aussi d'accord que les choses ont changé par rapport à 2015, mais pas à l'avantage des États-Unis. Elles ont changé à notre avantage. Les choses ont changé à l'avantage de l'Iran, pas à votre avantage. L'Iran est devenu beaucoup plus fort qu’en 2015. Il a réussi à compter sur lui-même et a retrouvé confiance en lui-même. Quant à vous, vous êtes devenus peu recommandables pendant cette période où une administration a occupé des fonctions aux États-Unis, qui a déshonoré le pays par ses déclarations, ses actions et son comportement. Les problèmes économiques ont englouti tout votre pays. Donc, les choses ne sont pas à votre avantage. Oui, les circonstances ont changé, mais à votre désavantage. Si le JCPOA est censé changer, il devra changer au profit de l’Iran et non au profit des Américains. Nous avons heureusement rendu les sanctions inefficaces avec l'aide de nombreuses entreprises basées sur le savoir, grâce au grand mouvement de la jeunesse et à diverses innovations, et In cha-Allah, nous continuerons sur cette voie, mais vous, en revanche, vous serez de jour en jour, face à de plus en plus de problèmes et on ne sait pas non plus, quel sera le sort de ce président.

L'Iran n'est pas pressé au sujet du JCPOA

Je tiens à ajouter que nous ne sommes pas du tout pressés vis-à-vis de ce que nous proposons comme solutions. Certains disent qu'il y a une opportunité qu'il ne faut pas laisser échapper. Je pense moi aussi, que les opportunités doivent être saisies à temps et ne doivent pas être manquées, mais nous ne devons pas non plus nous hâter. Être pressé entraîne parfois plus de mal que la perte des opportunités. Un exemple est la question du JCPOA. Nous n'aurions pas dû nous hâter. Toutes leurs promesses n'existaient que sur du papier, mais nous avons réalisé les nôtres concrètement. Nous avons rempli nos obligations de manière hâtive, mais eux, ils n'ont pas rempli leurs obligations. Il est cependant important de savoir que nous avons une grande patience et que nous faisons notre travail. S'ils acceptent et agissent ensuite, selon la politique que nous avons annoncée, tout ira bien, mais s'ils ne le font pas, les choses resteront telles qu'elles sont actuellement et il n’y aura aucun mal à cela.

Manque de confiance aux États-Unis

Quand nous avons dit qu'ils devaient d'abord lever les sanctions, j'ai entendu des politiciens dans le monde, dire que cela ne faisait aucune différence. « Vous dites que les Américains doivent commencer en premier et les Américains disent que c’est vous qui devez commencer en premier », disaient-ils. La question n'est pas de savoir qui doit commencer en premier. Le problème est que sous l'administration d’Obama, nous avons fait confiance aux Américains et nous avons fait ce que nous étions censés faire sur la base du JCPOA, alors qu’eux, ils n'ont honoré aucun de leurs engagements. Sur le papier, ils ont dit que les sanctions avaient été levées, mais leurs agents ont dit à chaque pays disposé à signer un contrat avec nous, que c’était dangereux et risqué, car on ne savait pas ce qui allait se passer. En d'autres termes, ils ont fait peur aux investisseurs. Voilà comment ils ont agi. Nous ne leur faisons pas confiance et leurs promesses ne valent rien pour nous.

La mauvaise politique des États-Unis dans la région

Les Américains ont commis une erreur dans leur comportement à notre égard et se font malheureusement des illusions sur toutes les questions régionales. Actuellement aussi, ils font des erreurs. Leur soutien au régime sioniste et leur présence cruelle en Syrie - leur présence étendue dans l'Euphrate oriental - sont de graves erreurs ainsi que leur coopération avec les Saoudiens pour opprimer le peuple du Yémen.

La question de la Palestine ne sera jamais oubliée

Leurs politiques sur la Palestine sont également de mauvaises politiques. La question de la Palestine ne sera jamais oubliée dans le monde de l’islam. Ils se réjouissent que quelques rares petits gouvernements aient normalisé leurs relations avec le régime sioniste. Cependant, ces quelques gouvernements n’ont aucune influence. L’Ummah islamique n'oubliera jamais la question de la Palestine et n’abandonnera pas la Palestine, les Américains devraient le savoir.

L’échec des Saoudiens à pousser les Yéménites à se rendre

Il en est de même pour la question du Yémen. L’attaque contre le Yémen a commencé sous le gouvernement démocrate avant Trump. En d'autres termes, ce n'est pas Trump qui a mené la guerre au Yémen. Les Saoudiens ont lancé la guerre contre le Yémen sous l'administration démocrate d'Obama. La guerre a en fait, commencé avec le feu vert des États-Unis qui l’ont approuvée et ont aidé les Saoudiens en leur donnant de nombreuses ressources militaires. À quelle fin ? Afin de pousser les Yéménites à se rendre dans l’espace de 15 jours, un mois, après avoir subi tant de bombardements. Eh bien, ils ont fait une erreur. Ils n'ont pas réussi à y parvenir au cours des 6 dernières années. La guerre contre le Yémen a commencé à cette époque de l’année. Six ans se sont écoulés depuis sans qu’ils aient réussi à forcer les Yéménites à se rendre. Je souhaite poser cette question aux Américains : Le jour où vous avez donné le feu vert aux Saoudiens pour attaquer le Yémen, saviez-vous dans quelle situation difficile les Saoudiens allaient se retrouver bloqués ? Saviez-vous dans quel bourbier vous entraîniez les Saoudiens qui à l'heure actuelle, ne peuvent ni rester ni partir. Les Saoudiens à l'heure actuelle, ne peuvent ni arrêter la guerre ni la poursuivre. Les deux éventualités leur sont préjudiciables. Saviez-vous, vous les Américains, quel désastre vous alliez créer pour les Saoudiens ? Si vous le saviez et que vous l'avez fait quand même, vos alliés étaient bien malheureux de se laisser traiter de la sorte, et si vous ne le saviez pas, vos alliés ont eu le malheur de vous faire confiance et de coordonner leurs plans avec vous qui ignorez les questions régionales. Par conséquent, vous devez savoir que vous ne connaissez pas la région et ses nations, et que vous faites constamment des erreurs.

J'espère qu'Allah, le Très-Haut, guidera tous les ignorants du monde pour les sortir de leur ignorance et leur faire regretter leurs erreurs. J'espère qu'Allah, le Très-Haut, rendra la nation iranienne plus chère et plus puissante chaque jour, qu'Il l’aidera à bénéficier du confort de la vie plus qu'auparavant et qu'Il la rendra heureuse et prospère. J'espère que Dieu améliorera ses conditions matérielles et spirituelles, que le cœur saint de l'Imam du Temps sera satisfait du peuple iranien, et que tout notre peuple, y compris cette humble personne que je suis, bénéficiera des prières de ce grand Imam. J'espère que l'âme de notre magnanime imam [Khomeiny] et les âmes pures des martyrs seront satisfaites et contentes de nous.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !