Ce qui suit sont des extraits choisis des discours de l'Imam Khamenei – Guide suprême de la Révolution islamique - prononcés au cours de différentes années, à propos de Ghadir, le jour où l'Imam Ali (a.s.) a été nommé et annoncé comme Imam et successeur, par le prophète Muhammad (SAWA).
Ghadir : Le plus grand Aïd
L’événement de Ghadir est l’un des événements et des faits incontestables ; il se peut que, tout au long de l'histoire, certains écrivains, historiens et autres ait tenté de créer des doutes sur certains détails - auxquels on a répondu -, mais il n'y a aucun doute dans l'essence de cet événement et le fait que le Saint Prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) y a présenté lors l’Emir des Croyants en ces termes : « A quiconque je suis le Maître, Ali est aussi le Maître ».
28 juillet 2021
Qu'est-ce qui rend Ghadir si important ?
Tous les propos du Prophète (bénit soit-il) à Ghadir, n'ont pas été appliqués comme il l'avait prévu d'ailleurs, mais la question de Ghadir demeure une pierre angulaire, une norme et un standard. Les musulmans peuvent suivre ce principe jusqu'à la fin du monde, car il définit la marche générale de l'Oumma. Le choix du moment pour annoncer la question de la Wilayat n'était pas un choix personnel du Prophète mais une décision de Dieu. Le Prophète reçut une Révélation divine qui disait : « [...] transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur... » [Coran, 5 : 67]. Cela ne veut pas dire que le Messager d'Allah n'était pas au courant de la question d'Imamat et de la Wilayat, non, cela était évident pour lui, dès le début de sa mission prophétique. Sans oublier que les événements survenus au cours des vingt-trois années, dévoilèrent cette vérité de façon évidente mais l'annonce officielle devait avoir lieu à un moment stratégique et sur l'Ordre divin : « [...] transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message... » [Coran, 5 : 67]. En d'autres termes, c'était un message divin à annoncer.
Du coup, le Prophète arrêta les gens à Ghadir Khumm, près de Djohfeh, pour annoncer ce message aux pèlerins : « Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait » [Coran, 5 : 3]. Le bienfait fut accompli et la religion d'Allah achevée. Le verset précédent de la sourate Al-Maidah suit le verset : « Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion : ne les craignez donc pas et craignez-Moi » [Coran, 5 : 3]. Ce jour fut un jour de désespoir pour les ennemis, les principes et la norme étaient déterminés, l'Oumma ouvrait les yeux sur cette vérité qui dissipait tous les doutes. Voilà l'importance de Ghadir.
6 décembre 2009
Prouver Ghadir en s'appuyant sur les versets du Coran
Dans le Saint Coran, il y a des versets qui ne peuvent être rattachés qu’à la question de Ghadir et à aucune autre question. Il y a un verset bien connu qui dit : « Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion : ne les craignez donc pas et craignez-Moi. Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous » [Coran, 5 : 3].
Ce verset est au début de la Sourate Al-Maeda et n’est compatible avec aucune autre question que celle de Ghadir en termes d’importance et de valeur. Seul cet évènement correspond à la phrase « Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion ». Ceux qui ont remis en question le contenu de ces versets et font certains commentaires pour rejeter cette question - les opposants à Ghadir et ceux qui n’y croient pas - ont interprété ce verset de différentes façons, mais cette partie du verset ne peut être interprétée autrement. Ce jour est le jour où les ennemis – les mécréants - sont découragés (de voir disparaitre votre religion). Qu’est-ce qui a été ajouté à la religion qui a déçu ainsi l’ennemi ? Quelle est l’importance de cette règle religieuse révélée au milieu de ce verset, au début de la sourate Al-Maeda ? Cette partie du verset ne se réfère ni aux prières quotidiennes ni à l’aumône ni au djihad ni à aucune règle secondaire : « Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion ». Il s’agit d’une question supérieure aux règles religieuses. Quel est cette question ? C’est la question de la direction, du gouvernement et de l’Imamat de la communauté islamique. Bien sûr, il était possible que les musulmans désobéissent à cet ordre et en fait, ils ont désobéi ! Pendant plusieurs siècles, les Omeyyades, les Abbasides et d’autres groupes de ce genre, vivaient comme des rois et gouvernaient le peuple au nom de l’Imamat et du califat. Cependant, cela n’a pas nui à la philosophie de Ghadir. L’événement de Ghadir est la présentation d’une règle et d’un règlement qui a été introduit dans l’Islam. Aux derniers mois de sa vie, le Saint Prophète (SAWA) a donné un règlement. Quel est ce règlement ? C’est le règlement de l’Imamat et de la Wilayat. Longtemps avant le Saint Prophète (SAWA), les sociétés humaines avaient un gouvernement. L’humanité a connu toutes sortes de gouvernements mais l’Islam ne croit pas à ces systèmes et à ces modèles de pouvoir et de gouvernement. Il croit en l’Imamat. C’est le règlement de l’Islam et Ghadir a annoncé ce règlement, et il est clair à qui il se réfère. Le Commandeur des croyants (a.s) est une personnalité dont personne n’a pu nier les qualités et le statut de représentant des concepts et des enseignements coraniques, à son époque et après. Ils ont pris l’habitude de le maudire et ils ont même maudit Dieu et le Saint Prophète - je cherche protection auprès d’Allah. Qu’on maudisse quelqu’un n’est pas une raison pour le rejeter. Celui qui réfléchit et abandonne les préjugés, verra que ces comportements n’ont pas pu causer le moindre dommage à ce corps éclairé et sacré. Le Saint Prophète (SAWA) a montré dans cette personne, l’incarnation de l’imamat. Cela est devenu une règle. Jusqu’à la fin du monde, chaque fois que les musulmans voudront être guidés par Dieu, appliquer l’Islam et réaliser la communauté islamique, faire revivre l’Imamat sera la règle à suivre. Bien sûr, ils ne pourront jamais se rapprocher de l’un des critères et de l’une des normes que le Saint Prophète (SAWA) a annoncés, même aux degrés les plus bas. Si nous voulons comparer nos plus grandes personnalités savantes, spirituelles, mystiques et philosophiques avec le Commandeur des croyants [Imam Ali] (a.s), elles seront comme un faible rayon de lumière au fond d’un puits par rapport au soleil. Bien sûr, ce sont les rayons d’une même nature mais une immense distance les sépare. Il y a vraiment une grande différence.
20 septembre 2016
Pourquoi Dieu a-t-Il dit au Prophète que sans délivrer le décret de Ghadir, sa prophétie ne serait pas accomplie ?
Ces distances existent, mais il s’agit de l’officialisation de l’Imamat, du gouvernement, du pouvoir et de l’autorité dans la communauté islamique, déterminée le jour de Ghadir. C’est la signification de Ghadir. La signification de Ghadir ne se limite pas à la nomination du Commandeur des croyants (a.s). Bien sûr, cette nomination est importante, mais plus importante est la présentation de ce règlement. Cela montre que dans la communauté islamique, la monarchie n’a pas de sens de même que le gouvernement individuel et aristocratique, le gouvernement de l’or et de la force, le gouvernement de l’arrogance, l’intimidation, la cupidité, l’accumulation des richesses et le règne de la convoitise. La direction de l’Islam est claire. Cette règle a été présentée le jour de Ghadir. Quand elle été présentée, « les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion », les ennemis ont perdu tout espoir de détourner la religion parce que le chemin de la religion ne change que lorsque l’axe principal et le noyau principal changent. Si le noyau du pouvoir, de la gestion et du leadership change, alors tout changera. Bien sûr, des changements ont eu lieu. Les Umayyades et les Abbasides ont pris le pouvoir au nom de l’Islam, et un individu comme Hajjaj ibn Yousouf qui avait pris le pouvoir, n’a pas pu changer cette règle. Aujourd’hui, dans le monde de l’Islam – si ceux qui sont familiers avec les enseignements islamiques - se réfèrent au Saint Coran et étudient ses règlements sur le respect de la vérité, le mode de vie et l’orientation que les nations qui respectent la vérité adoptent, il leur est impossible d’arriver à une autre conclusion que celle de l’Imamat du Commandeur des Croyants (a.s) et ce qui suit cet Imamat. Ce sont nos positions et nous pouvons les prouver. Si des gens dans le monde de l’Islam - les intellectuels, les penseurs, les philosophes et ceux qui ont d’autres croyances depuis le premier jour - choisissent comme norme le Coran, les valeurs et les règlements coraniques pour les sociétés humaines, ils arriveront à la conclusion que seule une personne comme Ali ibn Abi Talib (a.s) doit diriger les sociétés islamiques. C’est le chemin de l’Imamat. Voilà au sujet de Ghadir.
Quand Ghadir a une telle importance, le sens du verset devient évident : « Ô Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message » [Coran, 5 : 67]. Ce verset dit que si le prophète n’annonçait pas ce message à son peuple, il n'aurait pas rempli sa mission alors que pendant 23 ans, le Saint Prophète (SAWA) avait fait tellement d’efforts à la Mecque, à Médine, dans les guerres, avait fait preuve d’abnégation, s’était imposé de nombreux efforts pendant ces 23 ans, et avait présenté les grandes orientations (religieuses). Quel était cet événement et ce devoir sans lesquels tous ces efforts seraient vains et le sens du verset « si tu ne le faisais pas, tu n'aurais pas communiqué Son message ». Cette déclaration concernait quelque chose de plus important, c’est à dire l’Imamat. Qui était le premier Imam ? C’était le Saint Prophète (SAWA) lui-même. L’Imam Sadegh (salut à lui) a dit à Mina : « Le messager de Dieu a été le premier Imam et Ali ibn Abi Talib, l’Imam après lui » [Kafi, Vol 4, page 466]. Ils furent suivis par les autres Imams (a.s). Après toutes les épreuves et les étapes difficiles qu’avait traversées Abraham- il fut jeté dans le feu dans sa jeunesse puis partit à Babylone et dans d’autres régions où il connut beaucoup d’ennuis - Allah l’Exalté, lui dit dans sa vieillesse : « Je ferai de toi un Imam pour les nations » [Coran, 2 : 124]. L’imamat est un principe islamique qui repose sur des bases solides et des arguments irréfutables. Nous invitons le monde de l’Islam et tous les penseurs au fait que l’unité dont le monde de l’Islam a besoin aujourd’hui, peut être facilement comprise après une réflexion sur les versets et les vérités coraniques, à condition que les penseurs et les experts poursuivent ces questions.
20 septembre 2016
Sur la base de quels critères l'Imam Ali (a.s.) a-t-il été choisi par le Prophète Muhammad (SAWA) comme son successeur ?
La question de l'Imamat et de la Wilayat, comme elle est rapportée dans l'Histoire de l'islam, est une question divine. Ce n'est pas le Prophète qui a choisi L’Emir des Croyants d'après des calculs personnels bien que tous les calculs personnels auraient montré qu'en fait, Ali était le légitime successeur du Prophète, mais le prophète obéit à un ordre divin. Depuis le début de Be'that l'honorable Prophète s'était rendu dans différentes tribus pour présenter l'islam, et avait rencontré les chefs de ces tribus, cela fait partie des évidences historiques et n'a rien à avoir avec le fait que les sources soient chiites ou sunnites. Nos frères sunnites ont rapporté eux-mêmes le récit d'une personne qui a accepté de se convertir à Islam avec l'ensemble de sa tribu à condition que Prophète choisisse son successeur parmi les hommes de cette tribu. L'Histoire nous a rapporté la réponse du Prophète : « non, c'est une affaire céleste (divine). Je n'y peux rien, c'est une affaire divine ».
Cette tribu ne s'est pas convertie à Islam et est repartie. On peut donc déduire que la question de la succession du Prophète s'est faite selon la Révélation divine, d'après la volonté de Dieu, et que le Prophète n'y était pour rien. Mais s'il en avait eu le choix, qui aurait-il choisi ? Cette personne doit répondre parfaitement à toutes les normes islamiques. Comparons l’Emir des Croyants avec tous les autres musulmans du monde, observons les critères, mettons-les, les uns à côté des autres, dans des catégories, et faisons un parallèle entre Ali, le noble Coran et la Sonna, pour voir qui mérite le plus d'être élu. Le savoir de l’Emir des Croyants (bénit soit-il) est l'un de ces critères. Le vénérable Prophète a dit à propos de la science d'Ali, d'après des hadiths sunnites et chiites : « Je suis la cité du savoir et Ali en est la porte » (Ihtedjadj, Tom. 1, Pag. 78).
Y a-t-il un témoignage plus évident que celui-ci ? Dieu décrit le Djihad de l’Emir des Croyants comme suit : « Et il y a parmi les gens celui qui se sacrifie pour la recherche de l'agrément d'Allah » [Coran, 2 : 207]. Ce verset a été révélé uniquement au sujet du Mudjahidat (combat et effort désintéressé) et des sacrifices de l’Emir des Croyants. Le verset qui suit parle de sa générosité et de la générosité de la Famille sainte : « Et ils offrent leur nourriture, par amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier... » [Coran, 76 : 8]. Le verset 55 de la sainte sourate Al-Maidah : « Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son messager et les croyants qui accomplissent la Salat, s'acquittent de la Zakat, en s'inclinant (devant Allah). » [Coran, 5 : 55]
5 décembre 2009
Ghadir est une réponse à ceux qui prétendent que la religion est séparée de la politique
La question de Ghadir est une question très importante dans l'Histoire de l'Islam. Tout d'abord, cet événement exceptionnel et important, et cette sainte déclaration « A quiconque je suis le Maître [Mawla], Ali est aussi le maître [Mawla] » n'ont pas été seulement rapportés par les Chiites. Cet événement est une des vérités claires et incontestables. Ceux qui ont voulu trouver des défauts à cet événement n'ont pas remis en question l'origine de cette déclaration mais ont recouru au Ta'wil, c'est-à-dire à l'interprétation de cette phrase. La question de Ghadir est une question historique et islamique claire. Les doutes et les questions sur le sens de cette phrase qui sont venus à l'esprit de certains nouveaux intellectuels et philosophes d'aujourd'hui, sont les mêmes que ceux qui ont été soulevés il y a un millier d'années et auxquels de grands oulémas ont répondu.
Par conséquent, il n'y a aucun doute sur cette question, cet événement et ce que le Saint Prophète (SAWA) a dit ce jour-là quand il a demandé aux gens : "Ne suis-je pas plus proche de vous que vous-mêmes ? " faisant référence à un verset coranique qui dit : « Le Prophète est plus proche des croyants que leur propre personne » [Coran, 33 : 6]. Puis, le Saint Prophète (SAWA) a dit : « A quiconque je suis le Maître [Mawla], Ali est aussi le maître [Mawla] ». Il n'y a donc aucun doute sur cette question. Il faut dire au sujet du contenu de cette phrase historique, sainte et significative qu'en dehors de la nomination du Commandeur des Croyants (a.s.) comme calife et Imam après le Saint Prophète (SAWA), qui est le sens commun de cette phrase, il y a une autre question importante qui ne doit pas être ignorée. Cette question est l'attention de l'Islam au gouvernement et à la politique, et l'importance de ces questions dans l'optique de l'Islam. La réponse à ceux qui ont essayé de tenir l'islam à l'écart des questions sociales et politiques pour le restreindre à une affaire personnelle et individuelle, et adopter une perspective séculaire de l'Islam, ce que les ennemis ont tenté dans leurs efforts de propagande pour propager cette idée chez les musulmans depuis de nombreuses années, est l'évènement de Ghadir.
Sur l'ordre d'Allah le Très-Haut, le Saint Prophète (Que les salutations de Dieu soient sur lui et sa famille) a abordé une question importante et fondamentale dans cette situation sensible aux derniers mois de sa vie. Cette question importante était celle du gouvernement après le Saint Prophète (SAWA). La nomination du Commandeur des Croyants (a.s.) ne se limite pas aux aspects spirituels. Au contraire, les aspects spirituels ne sont une chose qu'on puisse confier à quelqu'un contrairement à la responsabilité du gouvernement, de la politique et de la gestion du pays et de la société islamique. Le Saint Prophète (SAWA) l'a recommandé aux gens. C'est un point important sur la question de Ghadir et c'est une réplique à tous ceux qui pensent et défendent l'idée que l'islam doit être tenu à l'écart des questions politiques et des questions liées au gouvernement.
Par conséquent, ces deux vérités c'est-à-dire, la nomination du Commandeur des Croyants (a.s.) en tant qu'Imam après le Saint Prophète (SAWA) et la question du gouvernement, de la politique, de l'Imamat et de la gestion de l'Ummah islamique après le Saint Prophète (de SAWA), sont deux questions très importantes et sensibles dans l'évènement de Ghadir. Ces enseignements ont été garantis par l'événement de Ghadir et sont une grande leçon pour tous les musulmans, dans le présent et dans l'avenir.
13 octobre 2014
Inviter tous les musulmans à s'unir et à méditer sur Ghadir
Aujourd'hui, nous devons tenir compte du fait que la question de Ghadir est une question idéologique. Les Chiites et les adeptes de l'école des Ahl-ul-Bayt (a.s.) et de l'Imamat se sont engagés sur la question de Ghadir. Sans aucun doute, c'est la base de la philosophie chiite et il n'y a aucune discussion possible à ce sujet. Ceux qui en doutent ou ont des questions, peuvent participer à des réunions scientifiques et spécialisées et en discuter. La logique du Chiisme est forte. Son raisonnement est fort et impeccable. Toutefois, cela ne doit pas influencer la vie sociale des musulmans, leur coopération et leur fraternité. Les différences entre les confessions musulmanes, chiite, sunnite ou autre, selon les différentes dénominations qui existent à l'intérieur de ces deux grandes confessions, ont été une cible pour la cupidité des ennemis de l'Islam et pas seulement des ennemis du chiisme. Depuis de nombreuses années, il y a un effort pour semer la discorde entre les musulmans qui concentrera leurs efforts, leur énergie et leurs motivations dans ces combats intérieurs. Cela leur fera ignorer les affaires étrangères et leurs grands ennemis. Cela a été la grande politique du colonialisme pendant de nombreuses années, et après la victoire de la Révolution islamique et l'instauration de la République islamique. Quand ils ont vu le développement des idées de la République islamique dans le monde de l'Islam, ils ont mis l'accent sur la création de discordes et ont montré plus de persistance dans ce domaine. Ils ont beaucoup investi pour séparer le monde de l'islam et la République islamique.
La République islamique, notre grande Révolution et notre grand Imam Khomeiny ont réussi à attirer le monde de l'Islam et les cœurs des musulmans, et à canaliser leurs motivations et leurs mouvements. Cela a effrayé l'ennemi. Cela a effrayé le colonialisme, l'arrogance et le sionisme, et en particulier les politiciens américains qui ont eu recours à leur ancienne arme qui est l'arme de la discorde. Depuis de nombreuses années, ils alimentent le feu de la discorde entre chiites et sunnites, pour détourner l'attention des deux côtés de l'ennemi principal qui est l'ennemi de l'Islam et non l'ennemi spécifique des chiites ou des sunnites, et pour les occuper. C'est la politique du colonialisme. Les experts de cette politique sont les agents politiques et sécuritaires du gouvernement malveillant de l'Angleterre qui joue un rôle actif dans ce domaine depuis longtemps. Ils ont fait beaucoup d'efforts dans ce domaine et savent comment créer des conflits entre les confessions musulmanes. Ils ont une grande expérience dans la manière d'y parvenir, savent comment faire et sont très actifs dans ce domaine.
13 octobre 2014
J'invite tous les musulmans du monde à réfléchir sur ces vérités. Dans le monde de l'islam, personne ne veut qu'une école accepte les points de vue d'une autre, non, ce n'est pas le sens que nous donnons à l'Union islamique. Cette dernière signifie qu'on fasse un tri entre les différentes pensées et écoles, pour y trouver nos points communs sans que les points de désaccord ne deviennent des motifs de fratricide, de guerre et d'hostilité, voici l'enjeu de l'union.
En ce qui concerne l'annonce de la vérité et sa recherche, cela semble être une demande logique faite à tous les musulmans : qu'ils fassent des recherches, qu'ils lisent les livres des chercheurs chiites et des grands ulémas, des brillantes personnalités et des intellectuels du monde de l'islam qui ont fait des recherches. Les musulmans ne doivent pas être limités ni en être privés. Des évidences sont réunies dans des livres comme ceux du défunt Seyed Charaf al-Din Améli (que le paradis divin lui soit accordé) et le livre Al-Ghadir de l'Allameh Amini.
La question de Ghadir est une évidence historique. Le feu Amini a raconté dans des dizaines de livres, les dizaines de Hadith sunnites sur l'événement de Ghadir, qui sont les mêmes que celles des chiites. Cela ne se limite donc pas à nos livres (livres des chiites). Il y en a qui cherchent à détourner le sens du mot « Mollah » d'autres qui ne le font pas, pourtant il s'agit d'un évènement réel qui a défini les critères. Il est évident qu'Ali Ibn Abi T'alib (que des milliers de saluts lui soient accordé) est un sommet pour le gouvernement islamique et pour tous les musulmans.
6 décembre 2009