Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 27 juin 2023, par le Guide suprême de la Révolution islamique, l'imam Khamenei, lors d'une réunion avec le chef et les responsables du Pouvoir judiciaire iranien à l’occasion de la semaine nationale du Pouvoir judiciaire
Au nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître Muhammad, et sa Lignée pure, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre (que nos âmes lui soient sacrifiées) !
Soyez les bienvenus, chers frères et sœurs, et employés respectés du Pouvoir judiciaire qui est un domaine sensible. Votre dur travail dans l’appareil judiciaire de ce pays, est particulièrement méritoire en raison de la grande importance de cette branche. Si Dieu le veut, vous réussirez et serez aidés (par Dieu).
Tout d'abord, je voudrais mentionner l'importance de ces journées. Vous, qui rendez service au système islamique et qui, si Dieu le veut, êtes respectés et proches de Dieu Tout-Puissant, devez renforcer autant que possible, la relation de votre cœur avec Dieu, pendant ces jours, en particulier pendant ce dernier ou ces deux derniers jours de la première décade du [mois lunaire de] Dhul-Hidjah. Soyez conscients de la valeur du jour d'Arafah, demain, et surmontez les problèmes en suppliant et en implorant Dieu, en faisant attention et en priant Dieu, Tout-Puissant. Nos efforts, vos tâches et les tâches que nous effectuons resterons vaines sans la grâce et la miséricorde de Dieu. Dans la noble supplication de Kumayl [nous lisons] : « Ceci n'atteindra son objectif que par Ta grâce ». En d'autres termes, nous remplissons toutes nos obligations, [mais] ce qui donne de l'esprit et de la vie à nos efforts, et à l'accomplissement de nos devoirs, sont la Miséricorde de Dieu, Sa grâce et Son attention. Bien sûr, il est possible d'établir une relation avec Dieu, à tout moment. Établir une relation avec Dieu est facile, mais certaines heures et certains jours ont une importance particulière. Au sommet de ces jours, se trouvent le jour d'Arafah, demain, et le jour de l'Aïd al-Adha.
Prenons un moment pour commémorer la mémoire du Martyr Beheshti, car ce jour est le jour de commémoration de ce noble martyr. Beheshti avait un statut élevé dans la métaphysique et les sciences traditionnelles - il avait vraiment, honnêtement, un rang élevé à la fois dans les questions métaphysiques et les sciences traditionnelles du centre islamique. C'était un très bon religieux. En plus de tout cela, les caractéristiques de cette personne honorable, au niveau de l'éthique et du travail, peuvent nous servir de leçon à tous. Premièrement, c’était un travailleur acharné. Il n'a jamais dit qu'il était fatigué et il a vraiment consacré toute son énergie à son travail. Il était très organisé. Pendant les nombreuses années passées à le connaître et à travailler avec lui, que ce soit avant ou après la Révolution, je n'ai jamais vu parmi mes amis ou associés, quelqu’un qui soit aussi discipliné que Beheshti. Il était discipliné dans son travail. La discipline est très importante. Il était innovateur et patient. Quand il entendait des plaintes et même des insultes, il ne se fâchait pas. Il écoutait ce que les gens avaient à dire. Il écoutait ce que l'opposition avait à dire. C'était un homme très patient. Ce sont des leçons pour nous tous. Nous devons apprendre à agir de cette manière. Il n'était pas du genre à se vanter, non. Je le connaissais depuis de nombreuses années. Son moi intérieur n'était pas différent de son apparence. Ce n'était pas quelqu'un de prétentieux. Eh bien, Dieu le Tout-Puissant, lui a donné la récompense que le meilleur de Ses serviteurs mérite : Le martyre aux mains des personnes les plus viles de cette époque. Dieu, le Tout-Puissant, a offert cela à Son serviteur, fidèle et juste.
Il y a beaucoup à dire sur la magistrature, tant en termes de conseils que de remerciements. L'appréciation peut être exprimée et des rappels peuvent être faits. Il y a beaucoup (de choses) à dire. Les questions que M. Mohseni [chef du pouvoir judiciaire] a évoquées ici, étaient des questions importantes. J'en ai entendu parler et je connais bon nombre des choses qu'il a mentionnées, dans divers rapports. Il a évoqué des sujets importants. L'un des mérites de M. Mohseni est sa familiarité avec les différentes dimensions de la magistrature. Il a travaillé et été présent dans la magistrature, pendant de nombreuses années. Je dirai également quelques mots à ce sujet.
La première chose est l'importance du Pouvoir judiciaire. Ceux qui travaillent dans le système judiciaire en tant que juge - en tant que juge dans un tribunal, en tant que juge dans un bureau du procureur ou en tant qu'employé dans n'importe quel poste où vous fournissez des services, dans cette branche du gouvernement, doivent réaliser qu’ils travaillent dans un endroit qui est l'un des piliers les plus importants du système islamique. Cet endroit est incomparable avec beaucoup d'autres endroits. Le Pouvoir judiciaire est véritablement l'un des principaux piliers du système islamique. Il est clair qu’une perturbation dans l'un de ces principaux piliers, aura des conséquences sur l'ensemble du système. Par conséquent, le travail que vous faites est extrêmement important. De la même manière, si des erreurs sont commises ou s'il y a des perturbations, l'impact sera également important. C'est ainsi. Lorsqu'une personne a un poste important, son travail, positif ou négatif, peut avoir des effets énormes.
Le bon travail que vous faites aura un grand effet sur l'amélioration de la vie des gens et sur le progrès du système islamique. Mais, à Dieu ne plaise, si vous faites une erreur, cela aussi aura un effet significatif.
L'année dernière, lors de cette réunion annuelle que j'ai avec vous, j'ai évoqué certains sujets importants. Je ne veux pas répéter les mêmes choses ni entrer dans le détail de ces questions. Je me contenterai de souligner quelques points. En ce qui concerne les tâches que j'ai mentionnées l'année dernière, j'ai entendu dire qu'à cette époque, un poste avait été formé au sein de la magistrature, pour en assurer le suivi. Des progrès notables ont été accomplis dans certaines de ces tâches, mais il n'y a pas eu de progrès dans d'autres domaines. Néanmoins, un travail a été fait et des dispositions ont été prises, et ces dispositions pour faire avancer les choses, sont importantes et dignes de mention. Cependant, permettez-moi de dire une chose. Ne vous jugez pas sur ce que vous avez fait. Jugez-vous sur le résultat de votre travail. Par exemple, supposons que nous ayons fait telle ou telle chose à propos d'un certain sujet, et organisé un certain nombre de réunions, etc. Ce n'est pas ça qui est important. Ce qui est important, c'est le résultat et l'aboutissement du travail qui a été entrepris. Il en est de même pour toutes les questions du pays. Les statistiques sont importantes, mais quel est le résultat de ces statistiques et de ce qui a été dit lors de ces réunions. C'est cela qui est important. Il est important de savoir quel sera le résultat final que les gens obtiendront.
La première chose que je voudrais mentionner, est la transformation du système judiciaire. Le Pouvoir judiciaire a plus de 40 ans d'expérience, en matière d'essais et d'erreurs. C'est très important. Depuis plus de 40 ans, nous avons été témoins de divers plans, de divers programmes et de diverses actions dans le système judiciaire, qui ont permis aux experts, d'accumuler une immense expérience. C'est très précieux. Cette expérience devrait être utilisée pour lancer une transformation. Nous avons déjà défini ce qu'est la transformation. La transformation signifie renforcer les points forts et réduire les points faibles à zéro. C'est le sens de la transformation. Parfois, réduire les points faibles à zéro nécessite un changement organisationnel important. Des changements doivent être apportés à l'organisation. Parfois, des changements doivent être apportés aux orientations. Dans un nombre limité de cas, des personnes doivent être changées. La transformation exige ce genre de choses. C'est le sens de la transformation.
Un plan de transformation a été préparé dans le système judiciaire, il y a quelques années. Les experts qui m'en ont parlé ou qui m'ont fait des rapports écrits sur ce plan, au cours des dernières années, ont tous dit que c'était un plan positif et bien fondé. Ce plan est maintenant à votre disposition. Il est à la disposition du Pouvoir judiciaire. J'en ai parlé aussi l'année dernière. Ce plan doit progresser. Les progrès qui ont été réalisés sont minimes. Vous devez procéder à la mise en œuvre du plan de transformation de la magistrature. Bien sûr, un budget est nécessaire auquel le gouvernement et le parlement doivent contribuer. Cela nécessite également un personnel compétent. Dieu soit loué, il y a des employés compétents dans certains endroits, mais dans d'autres endroits, il faut renforcer le personnel et ses compétences. Certains éléments du document peuvent également être modifiés. Après tout, les programmes ne sont ni permanents ni éternels.
Certaines choses peuvent avoir besoin d'être mises à jour. C'est un autre point. Passez en revue le document. Voyez où il doit être complété, voyez où il doit être mis à jour et mettez-le à jour. Il doit être mis en œuvre. La bonne chose à propos de ce document et de tout autre plan, est qu'il permet d’organiser les choses. Il empêche la dispersion du travail. Un travail bien organisée progresse. C'est très utile et important. Bien sûr, il faut aussi une loi. Dans certains cas, l'application du document nécessite une loi qui doit être soutenue par le parlement. Vous devez demander au gouvernement et au parlement de vous fournir la loi.
Puisque j'ai mentionné qu’elle [la transformation du système judiciaire] nécessite un personnel compétent, permettez-moi de saisir cette occasion pour mettre l'accent sur la formation d'un personnel spécialisé. C'est l'une des tâches les plus importantes. Le Pouvoir judiciaire devrait disposer d'un groupe de spécialistes et d'experts bien préparés, dans chacun de ses départements, qui puisse être utilisé chaque fois qu'il est jugé nécessaire d'introduire des alternatives, d'apporter des changements ou de recruter de nouvelles personnes. J'ai parlé de la formation des successeurs dans diverses organisations. Un exemple de formation des successeurs ici, est la formation de spécialistes, que j'ai déjà mentionnée. C'est une chose que je souligne et sur laquelle j'insiste. Prenez au sérieux la question du plan de transformation en ayant à l'esprit les aspects que j'ai mentionnés.
La question suivante est celle de la lutte contre la corruption à l'intérieur et à l'extérieur du système judiciaire. C'est une de vos responsabilités. Bien sûr, j'ai discuté avec M. Mohseni lors d'une réunion, il y a quelques jours, de la lutte contre la corruption au sein du système judiciaire, et j'ai insisté sur cette question. Une nette majorité, presque tous les juges ou employés de la magistrature, sont des gens honnêtes qui travaillent dur avec des possibilités minimales et très peu de revenus. L'honnêteté de ces personnes ne doit pas être négligée. Il existe également une petite minorité qui abuse de sa position et déforme l'image du Pouvoir judiciaire dans l'esprit des gens. Celui qui fait cela et agit mal, n'est pas nécessairement un juge. Parfois, par exemple, il s’agit du secrétaire d'un certain parquet dans une ville éloignée. Certains propagent cela et l'attribuent au Pouvoir judiciaire. Ensuite, le pouvoir judiciaire est jugé sur cette base. C'est vraiment dommage. Il faut empêcher cela. Tous les secteurs du système judiciaire doivent s'assurer que la corruption ne pénètre pas dans cette branche du gouvernement. La corruption est quelque chose de contagieux. À Dieu ne plaise, lorsque la corruption pénètre dans un lieu, cette maladie se propage et se développe chaque jour. La corruption se développe si elle n’est pas condamnée. C'est la même chose à l'intérieur et à l'extérieur du système judiciaire.
Bien sûr, d'autres partagent également la responsabilité de lutter contre la corruption en dehors du système judiciaire. En d'autres termes, il y a parfois corruption, mais son origine n'est pas dans le Pouvoir judiciaire. Il peut s’agir du Pouvoir exécutif, du Pouvoir législatif ou des Forces armées. Ce sont eux qui doivent bloquer la source de la corruption. Bien sûr, si elle n'est pas stoppée, il est du devoir de la justice d'intervenir. Bien sûr, aujourd'hui, des personnes au cœur malade, des gens trompés qui sont vraiment « malades dans leur cœur » (Coran 2 :10) répandent des rumeurs contre le système judiciaire. Parfois, ils font toute une propagande et parfois, ils exagèrent et disent des choses qui dépassent la réalité du système judiciaire. Ne laissez pas cela se produire. Suivez ces questions. C'est le deuxième point concernant la corruption.
Un autre problème que j'ai noté ici, qui est une des causes de corruption et dépend des autres branches du gouvernement, est celui auquel M. Mohseni a également fait référence. Cette question concerne le fait de considérer comme invalides les transactions informelles sur des biens immobiliers. C'est une question importante. Une grande partie de la corruption qui a lieu dans les biens immobiliers, provient de ces transactions informelles et courantes. Cela doit être stoppé. Il est vrai que même en supposant, du point de vue du respecté Conseil des gardiens, que la loi du Parlement [concernant cette question] pose problème, il est dans l'intérêt du système et du pays, de s’y conformer. La pratique courante de transférer une propriété en écrivant quelques lignes, est en soi, une source importante de corruption. C'est un autre point.
Le point suivant concerne les autres responsabilités du Pouvoir judiciaire. Lorsque vous vous référez à la Constitution, vous voyez que le devoir du Pouvoir judiciaire n'est pas seulement de tenir des audiences pour des poursuites et des différends, et des choses de ce genre. Son devoir ne se limite pas à cela. D'autres fonctions importantes sont attribuées au Pouvoir judiciaire, dans la Constitution. Par exemple, l'un d'eux est le respect des droits fondamentaux. Les droits fondamentaux sont très importants. L'identification des droits fondamentaux est une question en soi. L’application des droits fondamentaux est également une question très difficile. Maintenant, si je veux donner un exemple, l'un des droits fondamentaux est la sécurité. Si des personnes utilisent les médias, les réseaux sociaux ou d'autres moyens pour constamment irriter les gens ou perturber leur sécurité morale, cela va à l'encontre de ce qui est nécessaire pour l’établissement des droits fondamentaux, et le Pouvoir judiciaire doit intervenir. Bien sûr, je suis conscient que parfois et dans certains cas, les procureurs sont intervenus et ont fait certaines choses, mais ce travail doit être fait avec planification et de manière ordonnée. Ce travail doit être fait sur la base des règlementations. Cela fait actuellement défaut et de telles choses doivent être corrigées.
Prenons le cas de la garantie des libertés légales. L'un des devoirs du Pouvoir judiciaire est de garantir les libertés légales. Cela a été écrit très précisément. Ce n'est pas la liberté absolue. C'est la liberté légale. La liberté légale est la liberté autorisée par la charia [loi religieuse]. C'est le texte de la Constitution. Les libertés des personnes doivent être garanties conformément à la loi islamique. Or, les institutions du pouvoir s'opposent à ces libertés dans certains cas. Qui doit aider le peuple dans de tels cas ? Le Pouvoir judiciaire. C'est l'une des tâches importantes du Pouvoir judiciaire. Un autre exemple est la « prévention du crime » où bien sûr, d'autres organisations jouent également un rôle. Ce sont des choses qui sont spécifiées dans la Constitution et des programmes doivent être établis pour les mettre en œuvre. Ce ne sont pas des questions qui peuvent être résolues en discutant et en prenant des décisions au cas par cas, par des individus, des chefs, etc. Ces choses nécessitent une planification, des instructions et des méthodes, et elles peuvent éventuellement nécessiter des réglementations. Ces questions doivent faire l'objet d'un suivi. Ces questions nécessitent un mécanisme bien réfléchi. Vous devez y réfléchir et délibérer. Voilà donc quelques-unes des capacités juridiques du Pouvoir judiciaire. Il faut tirer le maximum de profit de ces capacités juridiques.
Un autre point est la manière dont vous traitez les gens qui se présentent à vous, dont j'ai déjà parlé, et cela a effectivement été mis en œuvre, dans certains endroits. C'est très important. Quelqu'un qui se rend au tribunal et se trouve face à un employé qui fronce les sourcils, en sortira frustré. Même si vous froncez les sourcils et que vous vous occupez de leurs affaires par la suite, cela n’aura aucun effet car cela [votre froncement de sourcils] aura toujours un impact négatif. Ce que je veux dire, c’est qu’il est nécessaire de bien traiter les gens. Bien sûr, cela est difficile. Je le comprends bien. Les personnes qui se réfèrent constamment à vous, peuvent parfois devenir très fatigantes. Ces personnes et le travail peuvent vraiment fatiguer une personne et l'énerver. Néanmoins, il faut être patient.
La dernière chose que je voudrais mentionner est l'image du Pouvoir judiciaire dans les médias. Le Pouvoir judiciaire n'est pas bien représenté dans les médias. Les médias et les techniques de propagande ne sont pas utilisés correctement dans le système judiciaire ou pour le système judiciaire. Bien sûr, une partie de cela dépend des médias, [comme] la radio, la télévision ou les journaux, mais une partie dépend du système judiciaire lui-même. Que Dieu bénisse M. Mousavi Ardebili qui avait l'habitude de se plaindre au sujet de la Radiotélévision nationale. Il disait que les nouvelles sur le système judiciaire, venaient après les nouvelles sur l'état de la route vers Jiroft [Par exemple], les routes étaient fermées, il avait neigé et des nouvelles de ce genre ! Ils parlaient d'abord de ces choses, puis évoquaient le système judiciaire. Bien sûr, ce n'est plus le cas aujourd’hui. Les choses se sont heureusement améliorées, mais les gens doivent être informés et connaître toutes les choses que le pouvoir judiciaire a faites. Maintenant, en ce qui concerne le point que M. Mohseni a mentionné, à propos des relations avec différents groupes de personnes, cela est très important. C'est important car cela montre le grand travail qui est fait. Il est également important en termes de résultats obtenus. Il permet à la magistrature de s'étendre, il crée une ouverture d'esprit au sein de cette branche du gouvernement, et de nouveaux horizons s'ouvriront devant elle. Vous devez agir avec des avocats, avec différentes personnes, avec des experts en économie, en politique, avec des étudiants et des jeunes qui estiment avoir des choses à dire. Vous devez travailler avec des professeurs, des hommes d'affaires et des religieux. La synergie avec ces groupes, est très importante. Ces choses doivent être reflétées de la bonne manière. Un rapport approprié doit être présenté concernant ces travaux.
Que Dieu Tout-Puissant vous aide, in-cha-Allah, à combler le vide dont il [M. Mohseni] a parlé - nous sommes loin d'être dans une situation souhaitable - C'est correct. Il y a vraiment un fossé à combler. [Mais] si Dieu le veut, vous pourrez le combler.
Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !