Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre (que nos âmes soient sacrifiées pour lui) !

Je vous souhaite à tous la bienvenue. C'est pour moi, très agréable de vous rencontrer aujourd’hui, mes très chers, vous, les hommes de la Révolution et les défenseurs de la vérité et de la justice. Je remercie l’honorable commandant du CGRI et l’honorable représentant [du Guide au sein du CGRI] pour leurs très bonnes déclarations.

Une partie de mon discours d’aujourd’hui porte sur le profil général du CGRI. J'aimerais partager certaines choses sur le CGRI, qui ont peut-être été mentionnées à plusieurs reprises auparavant, mais notre peuple, notre jeunesse et la jeunesse même au sein du CGRI, ont besoin de les entendre à nouveau. Nous ne devons pas oublier notre identité. L'un des objectifs des diables dans le monde, est de nous faire oublier qui nous sommes. Nous ne devons pas permettre que cela se produise. Je voudrais parler brièvement du CGRI et mentionner également quelques mots sur la Révolution, que le CGRI a le devoir de protéger. Quelles sont les caractéristiques de cette Révolution que vous protégez ? Je dirai quelques mots à ce sujet.

J'ai écrit quelques points sur le CGRI que je veux aborder. Le premier point est que la formation du CGRI au début de la Révolution, était un phénomène unique par rapport aux autres grandes révolutions qui ont eu lieu, au long de l’histoire. Dans les grandes révolutions comme la Révolution française ou la Révolution bolchevique soviétique, certains groupes sont apparus au début de ces révolutions comme partisans de la révolution, et ont pris certaines mesures, mais le CGRI n’est comparable ni à ces groupes ni à ces gens-là. Ces groupes et ces personnes étaient destructeurs, agissaient de leur propre chef, étaient indisciplinés et n’adhéraient à aucun principe. Ce n’était pas le cas du CGRI dès sa création – et c’est important – sous la supervision du noyau de la Révolution. Son commandement et son organisation étaient centralisés, et il y avait un conseil de gestion et de commandement. Dès le début, il y a eu un commandement centralisé. Il [le commandement du CGRI] était au centre. Même si les effectifs du CGRI étaient présents partout dans le pays, ce centre était véritablement aux commandes.

Dès le début de la formation du CGRI, ses membres et ses effectifs ont défendu les valeurs religieuses et révolutionnaires, notamment le sacrifice de soi, une présence désintéressée continue et des valeurs telles que le respect et l'obéissance [vis-à-vis des commandements] de notre magnanime Imam [Khomeiny]. Nous n'avons rien vu d'autre. Nous étions présents et avons observé les questions liées au CGRI dès le début. C'était un phénomène unique. Ses effectifs étaient honnêtes et pieux. Je ne veux pas exagérer, après tout, il y a des défauts et des faiblesses chez chacun. Il y avait des défauts et des faiblesses, mais selon les preuves, aucune organisation militaire, dans l'histoire de notre pays jusqu'à ce jour, n'a été aussi saine, moralement et spirituellement, et aussi intègre. Tout au long de l'histoire du pays, à ma connaissance, aucun groupe militaire n’a fait preuve d'une telle intégrité spirituelle, morale et politique. C'est un point. La formation du CGRI a été un phénomène de ce genre.

Le point suivant concerne la croissance intérieure et l’évolution du CGRI. Cela aussi est un phénomène extraordinaire. Au début de sa formation, le CGRI était composé de plusieurs centaines de personnes, mais en moins de deux ans, il est devenu une vaste organisation militaire avec des corps et des unités bien organisés, ce qui était très important. Il était capable d'organiser les unités militaires en brigades. Autrement dit, il a réussi à organiser de petits groupes en compagnies, bataillons et brigades. Cela en moins de deux ans ! Le résultat : En peu de temps, le CGRI a pu mener plusieurs opérations, majeures et décisives, avec le soutien et la coopération de l’armée, comme l'opération Samen-ul-Aemeh, l'opération Tariq-ul-Quds, l'opération Fath-ul-Mobin et l'opération Beit-ul-Moqaddas. Ainsi, par exemple, une opération majeure comme Fath-ul-Mobin, a été menée avec la participation, décisive et capitale, du CGRI, en avril 1982, seulement deux ans et quelques mois après sa création. Par conséquent, cette croissance et ce développement énormes se sont produits grâce à ces commandements et ces actions exceptionnelles. À mon avis, malgré tous les écrits qui existent dans ce domaine, les détails de ces événements et l'ampleur du travail qui a été réalisé, n'ont pas encore été précisés. Ces choses n’ont pas été correctement expliquées. Le CGRI a pu montrer à l’ennemi, la puissance et la force de la défense militaire de la Révolution, grâce à ses sacrifices et sa préparation morale, intellectuelle et spirituelle. Cela a été décisif.

« Un homme peut utiliser son être comme une flèche pour libérer son pays de la misère et du chagrin »

C'est ce qui s'est produit. Ce mouvement, cette croissance et cette force sont uniques. C'est un phénomène unique. Il n'y a rien de semblable. Ce phénomène, unique et exceptionnel, s'est également poursuivi. Autrement dit, ils n’ont pas simplement commencé quelque chose, fait des progrès pour ensuite s’arrêter. Non, cela s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui, et après environ quatre décennies, nous disposons d’un centre de défense et militaire, important et entièrement équipé, et de la plus grande organisation antiterroriste au monde. Aujourd’hui, le CGRI est la plus grande organisation antiterroriste au monde. C'est une organisation militaire bien équipée, performante, indépendante et capable de faire des choses que bon nombre des plus grandes armées du monde sont incapables de faire. Voilà au sujet de la croissance et de l’évolution du CGRI.

Un autre point concerne les performances du CGRI qui sont également des phénomènes intéressants et aux multiples dimensions. Tout d’abord, l’une des choses les plus importantes que le CGRI a faites depuis le premier jour, et qu’il poursuit aujourd’hui, est la gestion des crises provoquées par l’ennemi. C'est très important. Laissez-moi vous raconter un événement historique. Peu de temps ou environ un mois avant la victoire de la Révolution, au début de janvier 1979 pour être exact, les chefs d’état de quatre pays – les États-Unis, l'Angleterre, la France et l'Allemagne – ont tenu une conférence ou selon leurs propres mots, un « rassemblement » sur une l’île française de la Guadeloupe, qui deviendra plus tard la « Conférence de la Guadeloupe ». Le sujet de cette conférence était la Révolution, la Révolution iranienne et la Révolution islamique. Ils se sont réunis pour discuter de ce qu’ils devaient faire face à cette Révolution. Ils voyaient que la Révolution était sur le point de remporter la victoire. Ils sont arrivés à la conclusion qu’il était impossible de sauver le régime fantoche des Pahlavis. C'est la première conclusion qui a été tirée [de la Conférence de la Guadeloupe]. Ils ont dit que c’était impossible (à contrôler) et qu’ils ne pouvaient rien faire.

La deuxième conclusion a été qu’ils se sont réconfortés en disant que cette Révolution sera victorieuse, mais qu’elle sera confrontée à des crises qu’aucun des gouvernements qui arriveront au pouvoir après la Révolution, ne sera capable de surmonter. C’est ce qui a été affirmé dans les documents publiés lors de cette conférence. Ils sont arrivés à cette conclusion. C’est ce qui a été dit lors de cette conférence. Ils ont déclaré que tout gouvernement qui arriverait au pouvoir, après la Révolution, s’effondrerait à cause de ces crises et ne pourrait pas continuer. Plus tard, des documents du « Nid d’Espionnage » [l’ancienne ambassade américaine à Téhéran] ont été découverts. Les documents du Nid d’Espionnage indiquaient clairement que l’Occident avait conçu une politique stratégique pour que cette Révolution n’ait pas lieu ou qu’elle ne dure pas. Cette politique stratégique consistait à créer des crises et des incidents continuels. Ainsi, au début de la Révolution, nous avions des problèmes à l'ouest du pays, nous avions des problèmes au nord-ouest, nous avions quelques problèmes au nord-est, des problèmes au sud et des problèmes au sud-est. En d’autres termes, il y avait des crises continues dans tout le pays. Cette nouvelle [de la conférence] met en lumière quelle devait être l’interprétation de ces événements. Ces événements n'étaient pas spontanés. C’étaient des crises qui apparaissaient les unes après les autres.

Après un certain temps, Saddam nous a attaqués et a déclenché la guerre. Qui a été capable de résoudre ces crises, de réprimer ces émeutes et d’en sauver le pays ? Qui a pu sauver de ces émeutes le peuple du Kurdistan, le peuple du Baloutchistan et les habitants des différentes régions du pays ? Qui a pu sauver la population de Téhéran des vagues d’attentats terroristes ? Le CGRI. Le CGRI est l’organisation qui a fait échouer la politique de crises successives qu’ils [les ennemis] avaient conçue pour paralyser la Révolution. C’est le CGRI qui a éteint cet incendie. L’objectif de l’ennemi était d’utiliser ces crises pour anéantir la Révolution. Une fois la Révolution affaiblie, ils envisageaient un coup d’État, comme celui qui a eu lieu le 28 Mordad [le 19 août 1953 contre le gouvernement démocratiquement élu de Mossadeq], qui détruirait la Révolution. Le CGRI a empêché d’autres « 28 Mordad » de se produire. Le CGRI n'a pas permis que le mouvement correct que le pays avait commencé, soit stoppé par la politique de l'ennemi. C’est pourquoi l’Occident déteste tant le CGRI. C’est pourquoi ils mentionnent toujours le nom du CGRI avec tant de haine et de rancune. Cela fait partie de ce que le CGRI a accompli.

Les performances du CGRI pendant la Défense sacrée, constituent un chapitre distinct, très important et très complet, sur lequel beaucoup de choses ont été écrites. De très bons livres et rapports ont été publiés à ce sujet. Nous n’entrerons pas dans les détails maintenant, c’est une discussion approfondie et un tout autre chapitre.

Une autre partie des réalisations du CGRI réside dans la manière dont il a accru ses capacités. Le CGRI n’est pas resté immobile. Il a accru ses capacités de jour en jour, à la fois grâce aux efforts à l’intérieur du CGRI et grâce à la coopération qui a eu lieu, en dehors de l’organisation. Il ne faut pas considérer cette croissance des capacités seulement comme un moyen pour nous, de stocker, de multiplier et d'innover dans le domaine des armes. Cela (cette croissance) signifie créer un moyen de dissuasion pour le pays. Cela signifie défendre la sécurité du pays. Si l’ennemi pense que vous êtes faibles, il sera encouragé à attaquer. S’il sent que vous êtes forts, il se voit obligé de revenir sur ses décisions même s’il avait l’intention de lancer une attaque. C'est pourquoi il est dit :

« … afin d'effrayer l'ennemi de Dieu et le vôtre » (Coran 8 :60).

Cette préparation et ces capacités soulignées dans le Coran pour « effrayer l'ennemi de Dieu » visent à assurer la sécurité du pays. Vous avez vu qu'ils [les Américains] répétaient, pendant un certain temps, que « l'option militaire était sur la table », mais maintenant et depuis un certain temps, cette déclaration n'est plus répétée. Cette phrase est devenue sans valeur et inutile, et ils ont réalisé qu’elle n’avait plus aucun sens. Cela est dû à vos capacités. Lorsque vous augmentez vos capacités à l’intérieur, le résultat se révèle de cette manière.

Les performances du CGRI dans divers domaines de la construction d’infrastructures, constitue un autre chapitre, honorable et brillant. Il s’agit d’une question très importante qui ne doit pas être négligée. Dans la construction d’infrastructures, le CGRI est sans égal. Nous avons peu d’organisations capables d’égaler le CGRI dans la construction d’infrastructures, comme les routes, les autoroutes, les barrages, les raffineries, etc. Le CGRI fait le même travail à moindre coût et plus rapidement. C’est un chapitre très important qui fait sa fierté.

Un autre chapitre concerne les services publics du CGRI. Le CGRI a soutenu la population dans divers secteurs. Dans le secteur de la santé, qui est un secteur très important, le CGRI a pu faire de grandes choses. Il a également fourni une aide essentielle lors des catastrophes naturelles, les tremblements de terre, les inondations, la pandémie de corona et la lutte contre la pauvreté. L'un des secteurs qui reste méconnu et dont la population n'a pas encore été informée de manière adéquate, est celui des mesures prises par le CGRI dans la lutte contre la pauvreté à laquelle sont confrontées les couches faibles de la société. Une grande tâche et un travail considérable ont été réalisés dans ce domaine.

Un autre chapitre important qui doit également être pris en considération est l’influence du CGRI dans la sphère publique du pays. Il est naturel qu’un groupe comme le CGRI, présentant les caractéristiques que nous avons mentionnées, attire nécessairement la jeune génération. Les jeunes voient et constatent que la connaissance et le travail sont étroitement liés dans cette organisation. Le pouvoir dur et le pouvoir doux sont étroitement liés. Le pouvoir dur est celui des missiles, des drones et d’autres choses de ce genre. Le pouvoir doux consiste à être présent parmi les gens, à parler avec les gens et à les aider. Ces deux choses existent. Le CGRI maintient les idéaux tout en prêtant attention aux réalités et en les traitant. Lorsque les jeunes voient qu'une organisation communique avec les gens et voient sa mobilisation désintéressée à côté des gens, cela les attire naturellement. Ces choses plaisent aux jeunes. Si vous regardez les biographies des martyrs qui ont défendu les sanctuaires sacrés [des membres de la lignée du Prophète en Syrie et en Irak] – les martyrs qui ont défendu les sanctuaires et les martyrs qui ont donné leur vie pour la sécurité de la nation, au cours de ces années - si vous lisez leurs biographies, vous constaterez que la présence du CGRI et son histoire ont été les facteurs les plus importants et les plus efficaces dans la croissance, le mouvement et la formation de ces personnalités.

Les jeunes choisissent des modèles et sont influencés par eux. Lorsqu’une organisation est axée sur une mission, s’efforce d’atteindre une situation idéale, est prête à agir et adhère à ses valeurs dans la pratique, cette organisation devient attrayante pour les autres. Non seulement l’organisation est attrayante, mais ses membres le sont également. Ses membres attirent tout cœur doté de spiritualité. Ses commandants de haut rang comme le martyr Soleimani, ses jeunes hommes dévoués comme le martyr Hojaji, et ses gardiens, humbles et courageux, comme le martyr Ibrahim Hadi, ont un attrait et sont un modèle, un modèle éternel. C’est un autre aspect des performances du CGRI.

Si on devait parler (de ses performances) au-delà des frontières du pays, ce serait un très long débat. Discuter de l'effet des mouvements, de la présence, des objectifs, de l'orientation et des actions du CGRI sur les jeunes d'autres pays, nécessite une très longue discussion que je ne veux pas commencer pour le moment, mais qui est très importante. Voilà donc en bref, ce qu’on peut dire au sujet du CGRI.

Maintenant, si vous faites attention, vous constaterez qu’une partie importante des activités de l’ennemi consiste à déformer l’image du CGRI et celle du Bassidj. Pourquoi ? Parce que le CGRI et le Bassidj attirent les gens. Leur influence inquiète et effraie l’ennemi. L’ennemi ressent donc le besoin de déformer leur image avec de fausses nouvelles, de fausses rumeurs et toutes sortes de ruses et de tromperies. Ils ne veulent pas que les gens prennent le CGRI et le Bassidj comme modèles. Ils ne veulent pas que les gens les écoutent ou les rejoignent. Voilà en ce qui concerne les performances du CGRI. J’ai abordé trois sujets : la formation du CGRI, la croissance et l’évolution du CGRI, et les performances du CGRI.

Un autre sujet important concernant le CGRI, est la question de la sauvegarde non seulement de la Révolution mais de l’organisation elle-même. Avant de discuter et de nous concentrer sur la sauvegarde de la Révolution par le CGRI, nous devons nous concentrer sur la sauvegarde du CGRI par lui-même. Tout le monde est sujet aux erreurs et toutes les organisations sont sujettes aux erreurs, à la léthargie, à la paresse, à l’orgueil, à diverses tendances qui égarent et à d’autres choses similaires. Tout le monde est ainsi sauf les Quatorze Infaillibles (as). Tous les gestionnaires, les dirigeants, les commandants et chacun de nous, sommes menacés par ces défauts et avons donc besoin de nous protéger. La première chose dont nous avons besoin, est de nous protéger. Cette autoprotection est appelée « taqwa » (vertu) dans la culture coranique. Que signifie « taqwa » ? Cela signifie se protéger et faire attention à soi-même. C’est la responsabilité de toutes les organisations au sens général, et la responsabilité de chacun d’entre nous, au niveau personnel – moi, vous, [tout le monde].

L’une des choses importantes sur laquelle nous devons continuellement nous concentrer, est de nous protéger. Nous avons tous des faiblesses. Chaque être humain a des défauts en lui-même. Certaines de ces faiblesses sont cachées dans les couches intérieures de l’esprit et de l’âme. Si elles trouvent l’occasion d’émerger, elles émergeront. Certains d’entre nous ont une passion pour l’argent et d’autres aiment accéder à un poste élevé. Il existe toutes sortes de convoitises et de désirs qui nous attirent. Parfois, nous les négligeons. Autrement dit, nous négligeons ces caractéristiques la plupart du temps. Si l’un de ces traits trouve l’occasion d’émerger, il émergera et nous dépassera. Si nous ne le combattons pas, il nous vaincra et nous renversera. Nous devons donc nous protéger.

Les valeurs et l’importance du CGRI sont très précieuses. Celles-ci doivent être protégées et sauvegardées. Les responsables des différents rangs du CGRI doivent être actifs, sensibles, prudents et soucieux dans ces domaines. Si le rappel de Dieu est négligé, cette menace deviendra encore plus grande. Si, pour quelle raison que ce soit, les motivations, le désintéressement et l’altruisme diminuent, cette menace deviendra plus grande. Si nous devenons orgueilleux à cause de nos réalisations, nous serons confrontés à une menace encore plus grande. Ce sont des facteurs de risque : Oublier Dieu, devenir orgueilleux à cause de nos réalisations, se lasser du travail désintéressé, ne pas prêter attention aux bénédictions de Dieu, ne pas se souvenir des grandes bénédictions que Dieu nous a données et perdre espoir dès que nous sommes confrontés à une difficulté.

Lorsque nous sommes confrontés à un problème, nous avons tendance à oublier que Dieu, Tout-Puissant, a déjà résolu des centaines de nos problèmes, et que celui-ci est un de ces problèmes. Qu’est-ce que cela veut dire ? On nous a enseigné dans les prières :

« Ô Allah, Ta lumière est complète, alors Tu as guidé, louange à Toi, notre Seigneur. Ta main est vaste, alors Tu as donné et béni, louange à Toi, notre Seigneur. Ta patience est immense, alors Tu as pardonné, louange à Toi, notre Seigneur ».

Souvenez-vous des bénédictions de Dieu. Dès que nous voyons un petit obstacle sur notre chemin, nous oublions les grandes montagnes [de problèmes] auxquelles nous avons été confrontés et que Dieu a résolus pour nous. Nous oublions ces choses. Nous doutons, nous sommes hésitants, léthargiques et découragés. Ce sont des maladies mortelles auxquelles nous devons faire attention.

Nous devons également garder à l’esprit, qu’il existe certains groupes pour lesquels Dieu, Tout-Puissant, double le nombre de leurs erreurs ! Nous, les religieux, faisons partie de ces groupes. Chacun de nos péchés est compté comme deux péchés. Dieu, Tout-Puissant, dit aux épouses du Prophète :

« Ô épouses du Prophète ! Quiconque d’entre vous commet une grossière indécence, sa punition sera doublée » (Coran 33 : 30).

Cela s'adresse aux épouses du Prophète ! Les épouses du Prophète sont « Umm-ul-Muminin » [les mères des croyants]. Leur statut est très élevé. [Pourtant] Dieu, Tout-Puissant, dit à ces femmes que si elles commettent une erreur, elles seront punies deux fois. Bien entendu, (Dieu dit aussi) :

« Quiconque d’entre vous obéit à Allah et à Son Messager, et agit avec droiture, Nous lui donnerons une double récompense » (Coran 33 : 31).

Ainsi, si vous faites une bonne action, vous serez récompensées deux fois. Cela est également vrai pour vous, membres du CGRI. Chaque bonne action que vous ferez, sera récompensée deux fois. Une récompense pour l'acte lui-même, et une récompense pour avoir été un modèle pour les autres. Il en est de même pour nous, les religieux, nos actes sont comptés deux fois. Pour chaque mauvaise chose que nous faisons, nous serons punis deux fois. Nous devons avoir cela à l’esprit.

Dieu soit loué, des dizaines de milliers de jeunes ont rejoint le CGRI au fil des années, ont poursuivi de grands objectifs et ont obtenu des honneurs. Ces jeunes ont accompli de grandes choses. Mon conseil à la nouvelle génération du CGRI, est que vous devez absolument essayer de vous améliorer spirituellement, scientifiquement et dans vos actions, bien plus que vos prédécesseurs. Vos prédécesseurs étaient de bonnes personnes. Dans leur jeunesse, ils ont obtenu leur diplôme universitaire et sont venus de différentes régions, sur le champ de bataille et ont mis leur vie en danger à une époque où il n'y avait aucun espoir de victoire. Il n’y avait vraiment aucun espoir de victoire. Peu de temps après le début de la Défense Sacrée, lorsque les gens se rendaient dans les zones de guerre, ils ne voyaient que tristesse, chagrin, obscurité et mélancolie. Ces jeunes ont sacrifié leur vie dans une telle atmosphère. Ils sont allés sur les champs de bataille, ont été fermes et ont changé la donne. Ils ont pu recevoir la direction de Dieu et remporter la victoire :

« Et quant à ceux qui luttent pour Notre cause, Nous les guiderons certes sur Nos sentiers » (Coran 29 :69).

Dieu, Tout-Puissant, fournira conseils, aide et victoire à ceux qui luttent sur son chemin.

Considérez les versets qui ont été récités :

« Vous croyez en Dieu et en Son messager et vous combattez avec vos biens et vos personnes dans le chemin de Dieu, ... Il vous fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, … il vous accordera d'autres choses encore que vous aimez : un secours [venant] de Dieu et une victoire proche » (Coran 61 : 11-13).

Ces versets déclarent que Dieu, Tout-Puissant, nous aide quand nous faisons des efforts.

D’un autre côté, si nous faisons quelque chose de mal, nous en constaterons immédiatement les effets, lors d’un moment de danger sur la ligne de front.

« Ceux d'entre vous qui ont tourné le dos, le jour où les deux armées se rencontrèrent, c'est seulement le Diable qui les a fait broncher, à cause d'une partie de leurs (mauvaises) actions » (Coran 3 : 155)

Dans la bataille d’Uhud, à propos de ceux qui ont hésité, ont transformé la victoire en défaite, et ont infligé de grands dégâts (au front du droit), il est dit :

« C’est seulement le Diable qui les a fait broncher, à cause d'une partie de leurs (mauvaises) actions ».

Leur problème datait d’avant la bataille. Ils n’ont pas eu un comportement approprié envers eux-mêmes, et ils en ont vu les conséquences sur le champ de bataille, à un moment et dans un tournant sensibles. Se protéger et se sauvegarder est donc un sujet important.

Nous arrivons maintenant au sujet de la sauvegarde de la Révolution, [le travail du] Corps des Gardiens de la Révolution islamique. La première question qui se pose est la suivante : Quelle est la caractéristique de la Révolution islamique qui fait d'elle, la cible des attaques incessantes de l'ennemi et qu'il est nécessaire, pour nous, d'avoir des Gardiens pour la protéger ? Quel aspect de la Révolution islamique pousse les ennemis à s’aligner contre elle, à la fois ouvertement et secrètement, et nous oblige à avoir des Gardiens pour la protéger et la sauvegarder ? La réponse à cette question est claire, c’est la gouvernance (l’aspect) politique de la Révolution. L’Islam existe dans de nombreuses régions du monde, mais c’est un islam [apolitique] qui n’a rien contre les colonialistes, les exploiteurs, les puissances arrogantes et leurs grandes entreprises qui, par conséquent, n’ont rien non plus contre lui. Même s’ils ne sont pas très bons avec eux [les musulmans apolitiques], ils ne s’en soucient pas beaucoup non plus. Ce qui pousse l’ennemi à s’opposer à l’Islam, c’est l’aspect politique de l’islam. La gouvernance politique de l’Islam réalisée grâce aux efforts de la nation iranienne et sous la direction de cet homme extraordinaire – notre magnanime Imam [Khomeiny] qui était vraiment unique en son genre – est ce qui pousse les ennemis à s’aligner devant l’Islam.

La question suivante est : Quelle est la caractéristique de la gouvernance politique de l’Islam qui les rend si sensibles ? Qu’est-ce qui les fait réagir ainsi ? C'est important. Nous devons y réfléchir sérieusement. Plus notre compréhension de la Révolution islamique sera profonde, précise et claire, plus notre engagement à la protéger sera grand. Bien entendu, si nous voulions discuter de cette question, cela prendrait plus d’une ou deux heures. De longues discussions sont nécessaires pour présenter les caractéristiques du système islamique, de la société islamique et de la politique islamique. Je me contenterai ici, d'aborder brièvement quelques points.

Le système politique islamique s'oppose à l'oppression. Il s'oppose à l'oppresseur. C'est aussi simple que cela. « Soyez opposés à l’oppresseur », voilà ce qu’on nous a ordonné. Le Commandeur des Croyants [l’Imam Ali (as)], qui est l'incarnation du véritable Islam, a dit dans son testament à ceux qui lui étaient les plus chers au monde – ses deux fils – de s'opposer à l'oppresseur et de « soutenir les opprimés ». C'est la première chose. Un système politique, une organisation ou un pouvoir dans le monde, basés sur l’oppression, s’opposeront évidemment à ce système, car ils savent que ce système s’opposera (à eux). Le régime sioniste est basé sur l'oppression. Ils ont chassé une nation de ses maisons et ont pris tout ce qu'elle avait, non pas avec de l'argent et des demandes, mais en utilisant des armes, des matraques et la torture, puis ils ont pris sa place. Ce régime est basé sur l'oppression. Il est donc certain que ce régime [sioniste] s’opposera à un système de gouvernance « opposé aux oppresseurs ».

Le système islamique s’oppose à la violation des intérêts des autres nations, même si celles-ci n’ont pas les mêmes croyances et les mêmes comportements :

« Et ne laissez pas la haine pour un peuple vous inciter à ne pas agir équitablement » (Coran 5 :8)

Traitez les autres nations avec justice et équité, même si elles n’ont pas les mêmes convictions.

« La haine pour un peuple » signifie que même s'il est opposé à vous, vous ne devez pas être injuste lorsque vous traitez avec lui. Eh bien, les régimes dont les actions sont basées sur l'injustice, sont opposés [au système islamique]. L'Angleterre était autrefois le pays le plus riche d'Europe. D’où venait sa richesse ? De l’Inde, du sous-continent indien et des territoires d’Amérique occupés par la Grande-Bretagne. Ils ont acquis leurs richesses en piétinant les intérêts des autres. La France est devenue un pays riche qui a pu poursuivre des travaux scientifiques. D’où vient-elle [sa richesse] ? D'Algérie, du Maroc, de Tunisie et des régions françaises d'Afrique et d'Amérique latine. Le reste est pareil. La base pour mener à bien leurs actions, était l’exploitation. Comme ils savaient naviguer et qu'ils étaient situés au bord de mer, ils pouvaient aller partout. Au début, ils ont fait ces choses en recourant à la ruse et à la tromperie, mais lorsqu’ils ont eu des armes, ils ont pu s’emparer par la force, des richesses des autres nations.

Il est clair que ces gouvernements, ces puissances et ces régimes sont contre un système basé sur la lutte contre l’oppression et l’ingérence dans les affaires des autres nations. C'est évident. Pourtant, vous voyez des analystes politiques analyser ce que la Révolution, le système et la République islamiques ont fait pour que certains pays s’y opposent. Une analyse est-elle vraiment nécessaire ? [Mais non] Cela est tellement évident. Le problème est que le système colonialiste diabolique est incapable d’être en bons termes avec un système comme le système islamique.

Le point suivant est que le système islamique croit en la dignité des êtres humains parce qu’ils sont des êtres humains, et pas seulement des êtres humains qui appartiennent à une certaine région, race ou couleur de peau :

« En effet, nous avons honoré les enfants d’Adam » (Coran 17 :70)

C'est ce que dit le Coran. Une personne noire qui vient d’une région où la population est majoritairement noire, est aussi un enfant d’Adam. Ils ne sont pas différents des autres. Cette logique de discrimination raciale que l’Occident a propagée, a pratiquée de manière répréhensible et continue de pratiquer aujourd’hui, est 100% en contradiction avec la logique du Coran et de l’Islam.                        Le système islamique s’y oppose. Près de 300 à 400 ans se sont écoulés depuis que les Occidentaux se sont installés en Amérique, et pourtant le problème de la discrimination raciale existe toujours. Vous attendez-vous à ce que ce régime et ce système soient favorables au système islamique ?             Le système islamique s’oppose à ces choses. C'est une de ses caractéristiques.

Une autre caractéristique du système islamique est que le système islamique estime que si un pays ou un gouvernement n'a pas l'intention d'entrer en conflit avec lui, ou ne souhaite pas faire preuve d'inimitié, et dit : « Ne nous battons pas les uns contre les autres », le système islamique doit l’accepter :

« Et s’ils penchent vers la paix, penchez-vous aussi vers elle et faites confiance à Allah »             (Coran 8 :61)

L’autre partie peut être un gouvernement qui ne partage pas les mêmes convictions que vous, mais qui ne cherche pas non plus, à être votre ennemi. Ils disent : « Soyons alliés, soyons en paix les uns avec les autres », il n’y a rien de mal à cela :  

« Allah ne vous interdit pas de traiter avec bonté et justice ceux qui ne vous ont pas fait la guerre à cause de la religion et ne vous ont pas expulsés de vos maisons » (Coran 60 : 8)

S’ils n’ont pas déclenché de bataille contre vous, s’ils ne vous ont pas chassés de vos maisons ou de votre pays, et s’ils n’ont pas de conflit avec vous, alors acceptez-les. Mais ne les acceptez pas si vous voyez que l’autre partie n’est pas digne de confiance, ou si elle ment et recourt à la ruse :

« Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix » (Coran 47 : 35).

Dans ce cas, vous n’êtes pas autorisés à accepter. Si vous avez senti et réalisé, ou si les signes montrent que l'autre partie est malhonnête, si elle vous serre la main mais est prête à vous poignarder dans le dos avec un poignard empoisonné dans l'autre main :

« Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix ».

Ne les acceptez jamais. De plus, si vous signez un accord avec eux et

« S'ils rompent leurs engagements après avoir conclu un pacte » (Coran 9 :12)

rompez-le de la même manière qu’eux.

S’ils rompent le pacte, rompez le pacte. Ce sont les leçons du système islamique qui considèrent les malfaisants comme des ennemis.

Ces leçons sont acceptables pour ceux qui ne sont pas méchants, qui ne sont pas malveillants et qui ne sont pas malhonnêtes. Mais quand l’autre partie est malveillante et méchante, quand elle est rancunière, quand elle ne tient pas ses promesses et quand elle ment, elle devient naturellement votre ennemi. Voilà donc le genre de choses qui existent dans le système islamique, et ce sont ces choses qui créent des ennemis.

D'où viennent les attaques ? De ceux qui sont contre ces caractéristiques. Nous avons donc identifié l'ennemi. Lorsque nous réfléchissons profondément à cela, nous trouvons des motivations pour protéger [la Révolution] et comprenons également de qui nous devons protéger notre Révolution. Nous savons qui est l’ennemi et nous ne commettrons pas d’erreur. L’un des problèmes que nous rencontrons parfois, et un piège auquel nous devons faire attention de ne pas nous laisser prendre, est une erreur dans l’identification de l’ennemi. Parfois, les gens font une erreur dans l’identification de l’ennemi. L'Imam Khomeiny, grâce à sa perspicacité, il n’y a vraiment pas de meilleur terme qui puisse être utilisé pour lui, qui était une perspicacité dans le vrai sens du terme, qui pénétrait les couches cachées (des évènements) et voyait des choses que d'autres ne pouvaient pas voir, a dit : « Dirigez tous vos cris contre les États-Unis » Ainsi, la raison de leur inimitié envers cette Révolution est devenue claire, et nous avons compris qui sont les ennemis.

Il y a un autre point qui doit également être mentionné à propos de ces inimitiés. Si la République islamique n’était pas devenue un modèle, elle aurait eu moins d’ennemis. Mais la République islamique est devenue un modèle. Elle est devenue une pionnière. La République islamique est devenue la force motrice des mouvements de résistance dans cette région sensible. C'est là que réside leur problème. C’est aussi une des questions importantes. Avant la victoire de la Révolution, le misérable régime sioniste a été capable de paralyser les armées de plusieurs pays voisins relativement puissants, en seulement six jours, des pays comme l’Égypte, la Syrie et la Jordanie. Lors de la guerre des Six Jours en 1967, l’armée sioniste a réussi à paralyser les armées bien équipées de ces trois pays. Le régime sioniste s’est emparé de grandes parties de leurs terres et de centaines de kilomètres carrés des terres de ces trois pays. La même chose s’est produite en 1973, lorsque l’Égypte et la Syrie ont eu recours à une attaque surprise, mais furent immédiatement assiégées à nouveau, et l’armée sioniste les a vaincues une fois de plus.

En d’autres termes, trois pays, avec leurs armées réunies, n’ont pas pu s’opposer au régime sioniste, et ont été paralysés en six jours ! Après la Révolution islamique, ce même régime a fait tout ce qu’il pouvait pendant 33 jours, pour vaincre le Hezbollah au Liban, mais il a échoué et a été contraint de fuir honteusement. Il n’a pas pu continuer (le combat) contre le Hezbollah. La différence entre la période prérévolutionnaire et la période postrévolutionnaire est la différence entre la guerre des 6 jours et la guerre des 33 jours. Aujourd’hui, nous avons atteint un point où les jeunes attaquent dans les territoires occupés de Palestine et dans la zone située à l’ouest du Jourdain, et paralysent le régime sioniste. C’est la caractéristique de la Révolution et bien sûr, cela provoque des inimitiés.

Très bien, je voudrais mentionner une dernière chose. Nous avons progressé dans de nombreux domaines, beaucoup de bon travaux ont été faits, nos capacités augmentent chaque jour, comme l'honorable commandant du CGRI l’a mentionné. Nous disposons de toutes ces choses et il peut y en avoir bien d’autres qui, bien entendu, n’ont pas été incluses dans les rapports. Mais je voudrais vous conseiller de ne pas vous sentir trop fiers de vos capacités et de vos réalisations. Faites attention de ne pas devenir orgueilleux à cause des choses que nous avons. Il faut les apprécier et comprendre leur importance, mais il faut aussi noter que la politique stratégique de l'ennemi consistant à créer des crises successives et approuvée à la Conférence de la Guadeloupe, est toujours d'actualité.                                 Ils n'ont pas abandonné cette politique. Ils continuent de créer des crises au sein du système de la République islamique, à l’intérieur de notre cher pays. Un jour, ils le font sous prétexte des élections, un autre jour sous prétexte [du prix] du gaz, un autre jour sous prétexte de questions féminines, et ainsi de suite, sous divers prétextes.

De toute évidence, les outils qu’ils utilisent pour créer des crises sont aujourd’hui, plus avancés. L’objectif principal de l’ennemi en créant ces crises, est de saper la sécurité du pays. Sans sécurité, il n’y aura pas d’économie. Sans sécurité, il n’y aura pas de science, d’universités ou de centres de recherche. Sans sécurité, il n’y aura pas non plus d’emplois ni de travaux pour construire les infrastructures. Sans sécurité, il n’y aura pas de réouverture des usines fermées. La sécurité est le pilier principal. Le but de ces crises est de perturber la sécurité du pays. Nous devons reconnaître cela comme un fait et identifier notre devoir dans ce domaine.

L'ennemi souhaite s'immiscer dans la sécurité du pays. Il souhaite perturber la vie des gens. C’est ce que fait l’ennemi. Eh bien, les principaux agents sont bien sûr la CIA, le Mossad, le MI6 et d’autres agences d’espionnage. Ce sont eux les principaux acteurs. Mais ils ont aussi des subalternes à l’intérieur et à l’extérieur du pays, orientés vers l’Occident ou indifférents. Cependant les services d’espionnage sont leurs principaux agents.

Notre devoir aujourd’hui, est de continuer à protéger la Révolution. Notre devoir aujourd’hui, est de maintenir l’unité nationale. L'unité nationale est importante. Notre devoir aujourd’hui, est d’encourager les gens à s’impliquer (dans les affaires). Nous devons aider les gens, en particulier les classes inférieures. Nos responsables ont aujourd’hui, le devoir de s’engager dans une tâche acharnée. Cela ne se limite pas au CGRI. Tous les responsables du pays ont le devoir de s’engager dans une tâche acharnée. Ils doivent travailler sans relâche, jour et nuit. Nous avons parcouru une grande partie du chemin. Nous avons gravi cette pente raide et dépassé la partie la plus difficile, et nous approchons du sommet de la montagne. Il ne faut pas se fatiguer. Aujourd’hui, ce n’est pas le moment de se fatiguer et de perdre l’espoir. Aujourd’hui est le jour de l’enthousiasme, de l’espoir et du mouvement.

Les responsables des différents secteurs du pays doivent avancer dans cet esprit. Ils doivent avoir confiance. Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire de critiques. La critique doit exister à côté de la confiance. Les autres peuvent critiquer, mais la confiance est nécessaire. Nos responsables travaillent dur, avec sincérité, avec intérêt, avec enthousiasme, de toutes leurs forces et avec confiance en Dieu. Il faut leur faire confiance et les critiquer si nécessaire. Je ne suis pas opposé aux critiques. Si nous suivons ce chemin et grâce à Dieu, il a été suivi jusqu'à aujourd'hui, et continuera à être suivi par la grâce de Dieu, alors la victoire sur l'ennemi est certaine.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !