Au nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Abi al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, les Guides infaillibles des guidés, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre !

Soyez les bienvenus mes chers frères et sœurs, et honorables responsables et administrateurs du pays. Tout d’abord, je voudrais exprimer ma gratitude à M. Raïssi, notre honorable Président, pour ses déclarations et les bonnes informations qu’il a partagées avec nous. Je prie pour que Dieu le récompense, l'aide, lui accorde la force nécessaire et lui permette de poursuivre ses efforts de la même manière, In Sha Allah.

J'aimerais partager quelques mots avec vous sur le mois de Ramadan dont ce sont les derniers jours et que nous devons apprécier. J'aborderai ensuite un ou deux sujets liés à l'actualité du pays.

Le Ramadan est un mois béni dans tous les sens du terme. Le terme « mois béni » n’est pas un terme fortuit. Ce mois est vraiment un mois béni car il développe et améliore les capacités spirituelles intérieures, sous divers aspects. Il élève les gens dans leurs caractéristiques humaines et divines. L’amélioration des gens dans la société, conduit à l’amélioration de la société dans son ensemble. Cela ne fait aucun doute. Quand j'ai dit qu'il y avait différents aspects, je faisais référence au jeûne, à la récitation du Coran - qui a été soulignée et encouragée ce mois-ci, avec la promesse d'une récompense accrue - à l’imploration de Dieu, aux supplications et à la récitation des prières recommandées dans ce mois. De plus, il y a la Nuit de Qadr qui est une opportunité extrêmement importante, car « La Nuit du Destin [Qadr] vaut mieux que mille mois » (Coran 97 : 3), sans compter les autres aspects. En ce qui concerne le jeûne, le jeûne pendant le mois de Ramadan, développe la capacité de l'individu à résister aux tentations. C'est très important. Les désirs sont infinis. Plus on répond à ces désirs, plus les envies et les attentes de l’être humain augmentent. Il est nécessaire qu'une personne ait la force de freiner ces désirs. Le jeûne nous donne cette force et nous permet de renforcer notre volonté et notre esprit, et également de contrôler les désirs sans fin de notre moi. C’est une façon pour nous, de nous améliorer.

Réciter le Coran pour ceux qui réfléchissent à sa signification, signifie se connecter à la mer infinie des enseignements islamiques. Nous avons un besoin constant de pouvoir renforcer la compréhension divine dans nos cœurs et d’élever le niveau de notre propre compréhension et vision. [Dans le verset] « vers Lui monte la bonne parole » (Coran 35 : 10), une partie majeure de cette                 « Bonne parole » est la compréhension à partir du Coran. Les supplications qui ont été recommandées pour le mois de Ramadan - à l’aube [l'heure précédant l'appel à la prière du matin], pendant la nuit, pendant la journée, lors des jours particuliers comme le premier jour du Ramadan - plongent le cœur dans le souvenir de Dieu. Si une personne prête attention à ces supplications, cela l’amènera à renforcer en elle-même, le rappel [le souvenir de Dieu], et à établir une relation avec Dieu, de manière appropriée. « Et le rappel d’Allah est certainement plus grand » (Coran 29 :45). Selon ce noble verset, le principal bénéfice des prières rituelles est le rappel de Dieu, qui apporte le bonheur, le progrès et l’amélioration, et aide à éviter le péché.

La Nuit de Qadr est la nuit du destin. Pendant le mois de Ramadan, chacun peut façonner son destin en s'harmonisant avec la Nuit de Qadr. Ce n’est pas quelque chose de simple. Ceci est d’une grande importance pour ceux qui le cherchent sérieusement. Ce qu’il faut, pendant ces nuits, c’est demander et avoir envie de demander. Et bien sûr, la Nuit de Qadr se démarque de toutes les autres nuits de l’année. Les autres nuits du Ramadan ont plus ou moins, les mêmes attributs.

Ce sont des attributs qui développent, nettoient et polissent l’esprit et le cœur humains. Lorsque ces attributs existent chez un individu, ils ont un impact sur la société. L'identité collective d'une société est façonnée par l'identité de ses membres et l'impact qu'ils ont sur la société. Si nous sommes capables de nous corriger, notre influence sur la société augmentera en conséquence. C’est ce que signifie se renforcer soi-même.

Eh bien, ce sont les aspects [du Ramadan] qui affectent, en premier lieu, les individus et indirectement, la société. Mais à part cela, le Ramadan est un mois en relation avec la société. C'est un mois pour aider les autres, un mois de charité et de bonté. C'est le mois de l'iftar [le repas de rupture du jeûne] où l'offre d’iftars est fortement recommandée. Il ne s’agit pas uniquement d’offrir des iftars aux moins fortunés. Les contacts et l'aide aux autres, être ensemble et faire preuve de bonté envers les autres, sont des particularités du mois de Ramadan.

Le Ramadan offre donc une merveilleuse opportunité de réparation [spirituelle]. Tout au long de l'année, nous souffrons de blessures dans notre âme et dans notre vie. Tout péché inflige une blessure. Tout comme les blessures physiques, ils [les péchés] nuisent à l’âme, créent des séquelles et des maladies. Le Ramadan, qui est le mois de la recherche du pardon de Dieu, est le mois de la réparation de ces blessures infligées au cours de l’année. Nous devrions pouvoir sortir de ce mois avec une âme saine, In Sha Allah, puisque c’est le mois de la recherche du pardon de Dieu.

« Si Tu ne nous as pas pardonné durant les jours passés de ce mois de Ramadan, alors pardonne-nous pendant ce qui en reste »

Le concept d’Istighfar [recherche du pardon de Dieu] et de repentir, dans les enseignements islamiques, est une question très importante. Cela n’est pas spécifique aux problèmes personnels. Le repentir à l’égard d’un péché personnel est une chose, et le repentir à l’égard d’un péché social en est une autre. Le Coran déclare que

« Revenez donc (avec repentir) à votre Créateur, puis, tuez donc les coupables vous-mêmes » (Coran 2 : 54).

Cela concerne les péchés dans la société. Ainsi, lorsqu’un péché est commis dans la société, les membres de la société, ou ceux qui sont responsables du péché et des répercussions qui en découlent, doivent rechercher le pardon de Dieu et se repentir. Cet Istighfar et ce repentir mèneront naturellement à des réformes – tant pour l’individu que pour la société dans son ensemble. Et dans chaque domaine, le processus consistant à demander le pardon de Dieu, à revenir sur ses erreurs et à se repentir, est proportionnel à ce domaine. Supposons que nous ayons commis une erreur sur une question culturelle, politique ou militaire – soit par négligence, soit parfois par paresse, par manque d’attention ou par manquement à nos responsabilités et obligations. Lorsqu'une blessure est infligée à la société de cette manière, la bonne voie d'Istighfar [ici] est de se repentir, de faire demi-tour et de réparer les choses.

Le Coran déclare : « Sauf ceux qui se sont repentis, corrigés » (2 : 160).                                                                        À plusieurs endroits du Coran, « repentez-vous » est suivi de « et corrigez ». Maintenant, dans un verset « corrigé » est également suivi de « clarifiez » (Coran 2 : 160) et dans un autre verset, il est suivi de « attachez-vous fermement à Dieu » (Coran 4 : 146).

En d’autres termes, le repentir et le retour doivent s’accompagner d’une réparation. Lorsque nous faisons quelque chose de mal, puis revenons et demandons pardon à Dieu, Tout-Puissant, nous devons également chercher à éliminer les effets et les conséquences de cet acte répréhensible.                       Ce que l’on entend par acte répréhensible, selon la jurisprudence, n’est pas une faute commise sans intention. Nous faisons référence à des actions qui sont [moralement] mauvaises ou erronées, comme des actes répréhensibles personnels. Par exemple, la médisance, le mensonge et la calomnie sont tous des actes répréhensibles. Lorsque nous nous repentons, nous devons réparer et corriger les choses. Nous devons éliminer les effets et les répercussions de cet acte fautif. Nous devons réparer les conséquences de notre erreur. Le même processus s’applique exactement aux questions sociales.

Le Coran déclare ensuite :

« Implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui pour qu'Il envoie sur vous du ciel des pluies abondantes et qu'il ajoute force à votre force » (Coran 11 : 52).

Ne dites-vous pas que nous voulons un pays fort ? N'êtes-vous pas d'accord que nous aspirons à être forts ? Très bien. « [Il] ajoute force à votre force ». L'Istighfar et le repentir vous fortifient. Cela signifie se détourner de nos transgressions. Les transgressions nous affaiblissent, mais regretter nos transgressions nous fortifie. « [Il] ajoute force à votre force ». Il en est de même dans tous les domaines, personnels et sociaux. Dans les affaires personnelles, l’âme se renforce avec l’Istighfar (le repentir). Dans le domaine social, la société devient également plus forte grâce à l'Istighfar. Nous sommes les responsables de la société. Vous êtes les administrateurs du pays. Nos problèmes, notre conduite, nos actions, nos paroles et les positions que nous adoptons ont tous un impact sur l’état du pays. Si nous commettons une erreur, la solution est de demander pardon à Dieu.

Bien entendu, l’Istighfar évidemment, dépasse les simples paroles de repentir. Cette notion doit être comprise clairement. Il ne s'agit pas seulement de dire « Astaghfir-ullaha rabbi wa atubu ilaih [Je demande pardon à Dieu et je me repens auprès de Lui] » pendant la nuit de Qadr ou n'importe quelle autre nuit, ou pendant la prière nocturne. Ce n'est pas seulement de cela qu’il s’agit. Nous devons reconnaître que notre acte était répréhensible et reconnaître que nous avons commis une erreur. Le véritable Istighfar et la repentance n'auront pas lieu du tout si nous ne parvenons pas à reconnaître que nous avons fait quelque chose de mal. Nous devons reconnaître nos erreurs. Nous devons réaliser que ce que nous avons fait était mal. Nous devons nous engager à nous détourner et nous sentir mécontents de nos actions. C'est ainsi que le pardon de Dieu doit être recherché. Sinon, si nous ne parvenons pas à le faire, notre demande de pardon de Dieu n'aura aucun sens. Selon le poète [Qudsi Machhadi] : « Nos doigts comptent les grains du chapelet et nos lèvres se repentent, tandis que nos cœurs aspirent au péché / Les péchés eux-mêmes se moquent de notre mode de repentance »

C'était donc le premier sujet que je voulais aborder. À mon avis, en tant que responsables du pays, nous devons accorder plus d’attention à ces questions. Quelle que soit notre position, nous devons rester attentifs et veiller à éviter les erreurs ou les fautes. Nous devons garder à l’esprit que l’impact de nos erreurs est différent de celui des gens ordinaires.

Ce que j'ai écrit [sur les problèmes du pays] pour en discuter avec mes chers frères et sœurs, et le public, est d'abord la question de l'économie et le slogan de l'année. Eh bien, Monsieur le Président nous a fourni de bonnes explications et grâce à Dieu, de très bons efforts globaux sont actuellement en cours. Nous pouvons vraiment et à juste titre le constater. Un travail est réellement réalisé. Dans le même temps, il reste encore du travail à accomplir. Il y a beaucoup à faire pour parvenir à un niveau satisfaisant ou proche de celui-ci.

Les réalités économiques du pays ne sont pas toutes les mêmes. Il existe des réalités à la fois amères et agréables, dans l’économie du pays. Le côté amer de l’économie signifie les prix élevés, l’instabilité du marché, la dépréciation de la valeur de notre monnaie nationale et les écarts entre les classes sociales. Ce sont les aspects les plus amers de la situation.

Les réalités agréables liées à l’économie, sont les vastes activités d’infrastructure qui ont été entreprises. Les résultats de ces efforts apparaîtront à moyen terme et dans un avenir relativement proche. [Il s'agit notamment] du redémarrage d'un nombre important d'entreprises qui étaient soit semi-fermées, soit fermées, ce qui augmentera la production et l'emploi. D’après ce qu’on m’a dit, environ plus de 8000 unités de production et entreprises, fermées ou semi-fermées, ont redémarré. Ce sont les réalités positives de notre économie. La présence croissante de milliers de jeunes groupes sous forme « d’entreprises fondées sur la connaissance », constitue une évolution véritablement prometteuse. Des milliers de groupes dynamiques de personnes, motivées et enthousiastes, travaillent avec diligence pour introduire de nouveaux produits et services innovants. Ce sont les réalités positives de l'économie qui auront progressivement, un impact sur la situation du pays.

L'émergence d'entreprises prospères dans les secteurs publics et privés, qui a été démontrée lors de l'exposition organisée ici en février, est vraiment impressionnante. Ces entreprises solides, efficaces et innovantes, jouent un rôle important dans l'augmentation de la production et la croissance du PIB national. Naturellement, elles ont aussi un impact positif progressif sur la vie des gens, sur lequel je reviendrai plus tard. Ce sont les réalités agréables. Bien entendu, comme je l’ai mentionné précédemment, nous attendons beaucoup plus. Si Dieu le veut, les efforts de l’administration actuelle contribueront à surmonter bien d’autres défis.

Un point que nos responsables doivent toujours garder à l’esprit en matière économique, est que les gens s’attendent à ce que les décisions prises par les responsables du pays et les actions qu’ils entreprennent en matière économique, aient un impact considérable et tangible sur leur vie. C'est ce que les gens attendent. Faisons quelque chose pour répondre à leurs attentes qui sont pleinement justifiées. La raison pour laquelle je dis qu’il s’agit d’une « attente justifiée » est le point auquel monsieur le Président a également fait référence, c’est-à-dire « les capacités exceptionnelles du pays ». J'en ai noté quelques-unes et d'après les statistiques qui m'ont été fournies, je pense qu'elles sont importantes, tant en termes de ressources naturelles que de ressources humaines.

En termes de capacités naturelles, notre pays qui ne compte qu'environ 1% de la population mondiale, possède environ 7% des ressources naturelles totales de la planète. Cela signifie que nos ressources naturelles dépassent sept fois notre population, à l’échelle mondiale, ce qui représente une opportunité très importante. Outre le pétrole et le gaz, qui sont indéniablement des éléments cruciaux mais non exclusifs de nos ressources naturelles, notre pays possède également une richesse de minéraux précieux, notamment le cuivre, le plomb, le zinc et le charbon. Il existe au total 64 types différents de minéraux qui sont activement extraits et utilisés dans notre pays, et ce sont des ressources riches et abondantes. Je reçois parfois des rapports, intéressants et remarquables, concernant certaines de ces ressources, sur lesquelles travaillent activement divers responsables de notre pays.

Dans le domaine agricole, on m'a rapporté qu'il y avait 37 millions d'hectares de terres arables dans notre pays. 37 millions d’hectares, c’est une superficie très importante de terres arables ! On nous dit parfois que l’eau est rare dans notre pays, et c’est vrai. Nous n'avons pas beaucoup de ressources en eau. Cependant, il existe des techniques éprouvées, qui peuvent fournir toute l’eau nécessaire à nos activités agricoles, afin d’irriguer efficacement les terres et de favoriser la croissance agricole en utilisant l’approvisionnement en eau existant. L'agriculture est également un enjeu important dans notre pays.

Nous sommes actuellement classés parmi les principaux producteurs mondiaux de produits tels que le ciment et l’acier, bien que nous soyons confrontés à de nombreux défis au niveau international, à des sanctions et à des limitations très strictes. Ceux qui ont imposé des sanctions à notre pays, s’attendaient à ce que ces restrictions entraînent une diminution, voire un arrêt de notre production, mais cela n’a pas été le cas. Notre production d'acier continue de se classer parmi les dix premières au monde, à côté de la production de ciment et d’autres produits industriels. Voilà au sujet des vastes capacités de notre pays en matière de ressources naturelles.

À mon avis, les ressources humaines sont encore plus importantes et je crois que notre pays possède un grand potentiel humain. Un exemple concerne le talent en général du peuple iranien, que j’ai mentionné à plusieurs reprises, et qui s’appuie sur des sources crédibles. L’intelligence moyenne des Iraniens est bien supérieure à la moyenne mondiale. Nos jeunes ont beaucoup de talents et nous avons de nombreuses capacités. C’est précisément ce qui étonne le monde dans divers domaines, comme par exemple, la production d’équipements militaires. Certains considèrent qu'il est remarquable, qu'en dépit de toutes les sanctions et limitations auxquelles nous sommes confrontés, nous soyons encore capables de produire des équipements militaires avancés, par exemple dans le domaine de la défense, auquel le monde est si sensible. L’intelligence moyenne élevée du peuple iranien n’est qu’un exemple.

Il y a dans notre pays, une population de 36 millions de jeunes, âgés de 15 à 40 ans, qui est vraiment une bénédiction. Il ne faut cependant pas négliger l’importance de préserver la jeunesse de notre population, qui a malheureusement été quelque peu négligée, ces dernières années. Nous ne devons pas être négligents dans ce domaine. Il est crucial de ne pas laisser notre population vieillir et nous devons nous concentrer sur le maintien d’une forte présence de jeunes qui sont les moteurs du progrès de notre nation. Nous avons 14 millions de personnes possédant une éducation supérieure dans notre pays, et plus de 100000 professeurs. Il n’y avait qu’environ 5 000 professeurs au début de la Révolution. Il y avait très peu de professeurs dans les universités, au début de la Révolution, mais aujourd'hui ce nombre s'élève à plus de 100000. Il existe également plus de 150000 médecins spécialistes et plus de 3 millions d'étudiants actuellement, dans les universités, auxquels s’ajoutent les étudiants et les professeurs des centres islamiques, ce qui est une autre affaire. Lorsque nous voyons le travail de nos jeunes étudiants des centres islamiques qui réfléchissent et travaillent dans divers domaines et sur différents sujets, nous remercions Dieu pour ces bénédictions. Ce sont les ressources humaines du pays. Voilà donc, au sujet des ressources naturelles et humaines.

Nos capacités géographiques [sont un autre point remarquable]. La situation géographique et la diversité climatique du pays constituent des potentiels importants. Les attentes parfois exprimées à l’égard de l’économie, ne sont donc pas déraisonnables. Nous devons utiliser ces ressources pour améliorer notre situation économique.

Bien entendu, il existe également des obstacles dont il faut tenir compte. Certains de ces obstacles sont extérieurs, comme les sanctions, les menaces, les nombreuses restrictions qui existent, la rigueur et les pressions qu'elles exercent sur notre commerce et sur l'obtention des ressources nécessaires à la production. Il y a une grande pression. J’ai mentionné un jour, que des organisations spéciales avaient été créées pour superviser les investissements et les activités commerciales de l’Iran. Ils surveillent où l’Iran va investir afin de pouvoir l’en empêcher. Ces choses se produisent depuis quelques années. Ces obstacles existent, mais ils peuvent être réduits et leur efficacité peut être minimisée. Si ces obstacles ont eu des effets négatifs, certains d’entre eux ont également eu des conséquences positives.

Les fabricants et les entrepreneurs de notre pays m’ont rencontré ici, dans ce même Husseinyah, il y a quelque temps. Environ 10 à 15 personnes ont pris la parole, et certains ont déclaré ouvertement, que les progrès réalisés n'auraient pas été possibles sans les sanctions. Ils ont souligné ici, que le manque d'accès aux ressources extérieures (étrangères) les a poussés à faire leur propre réflexion sur leurs capacités et à finalement réussir. Par conséquent, ces obstacles peuvent parfois avoir des effets positifs et être bénéfiques pour le pays.

Cependant, certains obstacles auxquels nous sommes confrontés, sont en réalité des obstacles intérieurs comme le manque de travail, l’insouciance et le manque de motivation. De plus, nous sommes parfois confrontés à des manques, personnels et spirituels. Si un manager se concentre sur la recherche de la popularité et l’approbation des autres, et néglige l’importance de son travail, cela aura un impact négatif et diminuera les bienfaits du travail accompli. De même, se concentrer sur des postes futurs et prendre certaines mesures afin d’accéder à des postes plus élevés, sont également préjudiciables. Cet état d’esprit, ce comportement et cette façon d’agir sont sûrement préjudiciables et détruisent les bénédictions que le travail apporte. Ce sont quelques-uns des obstacles auxquels nous sommes confrontés.

Nous devons garder à l’esprit qu’à chaque instant où nous faisons quelque chose, si cela profite au peuple, si c’est pour le bien-être du peuple et si c’est pour le développement du pays, c’est une œuvre divine faite dans une intention divine. Lorsque nous disons que votre intention doit être de servir Dieu, cela signifie notamment que vous devez avoir l’intention de faire ce travail afin de résoudre les problèmes des gens. Ce faisant, cela devient une intention divine, et c’est alors que Dieu bénira et récompensera notre travail. La récompense accordée par Dieu, Tout-Puissant, est sans égal comparée au bénéfice que nous aurions reçu, par exemple, d’un comportement orgueilleux.

L'un des obstacles que je voudrais aborder brièvement, lié au slogan de l'année, est l'implication du gouvernement dans les affaires économiques. C’est une question dont je discute depuis des années. Le slogan que j'ai choisi pour cette année, se concentre sur « la contribution du peuple » et appelle à mettre davantage l'accent sur les capacités réelles de contribution du peuple aux questions économiques. Par « peuple », j'entends les capacités du peuple, c'est-à-dire les capacités financières, morales et intellectuelles, ainsi que la créativité du peuple, qui devraient se manifester sur le terrain et dont nous bénéficierons.

Certains pensent que si le peuple s'implique dans l'économie et sa gestion, cela limitera l'autorité du gouvernement et des responsables. C’est une idée fausse. Les responsabilités doivent être réparties entre les responsables gouvernementaux et la population. Quand je parle du gouvernement, je ne parle pas seulement du gouvernement lui-même, je fais également référence au secteur semi-gouvernemental. Il n’y a pas de différence et il faut répartir les tâches. Certaines tâches relèvent de la responsabilité du gouvernement, tandis que d’autres relèvent de la responsabilité du peuple.

Un jour, j’ai reçu un rapport contenant une phrase intéressante qui disait : « L’aspect stratégique et l’aspect pratique ». Le gouvernement doit agir de manière stratégique dans le domaine économique, fournir des conseils et une supervision dans les domaines de l'aménagement du territoire et du choix des activités économiques à mener, tout en cherchant à prévenir les infractions. Le peuple doit être l'exécuteur et participer aux activités économiques. C'est le moyen de créer une distinction entre les responsabilités du gouvernement et celles du peuple. Il faut ouvrir la voie aux citoyens pour qu'ils puissent s'engager dans des activités économiques, car cela renforcera le pays et stabilisera l'économie. Les politiques de l’article 44 qui découlent de la Constitution et ont été adoptées il y a des années, en font partie. Ces politiques ne doivent pas être perçues comme une violation de la Constitution. Au contraire, elles ont été extraites et annoncées conformément à la Constitution, elle-même. Il est essentiel d’agir, car de nombreuses lacunes ont été constatées dans le passé, dans ce domaine.

Il convient de noter que les experts économiques affirment qu'un taux de croissance économique de 8% est possible, ce qui est également inclus dans les politiques générales du Septième Plan de développement. Certains se demandent si cela est possible ou non. Les experts économiques affirment qu’un taux de croissance de 8% est réalisable et que si cette croissance se maintient dans le temps – plutôt que d’augmenter une année et de baisser l’année suivante – il y aura certainement une amélioration significative et souhaitable des conditions de vie de la population. Bien entendu, la croissance économique à elle seule, ne suffit pas. Autrement dit, pour qu’une transformation ait lieu dans les conditions de vie des gens, dans leurs moyens de subsistance et dans la vie des personnes issues de milieux défavorisés, la croissance économique à elle seule, n’est pas suffisante. D'autres choses, comme l'égalité des chances en matière d'accès aux ressources, sont nécessaires. C'est une des tâches les plus importantes. La distribution des ressources à différents niveaux, doit être effectuée correctement et équitablement, pour faciliter la participation. Ce ne sont évidemment pas des tâches faciles. Elles sont difficiles à réaliser. Les gens doivent acquérir des compétences différentes. Beaucoup de nos jeunes veulent travailler, mais ils ont besoin de compétences. Il devrait y avoir un département pour le développement des compétences de la population plus jeune. Et, bien sûr, les cadres supérieurs peuvent élaborer des programmes et travailler dans ces domaines pour garantir la réussite des tâches.

Les gens devraient être informés des manières dont ils peuvent apporter leur contribution. Nous disons que « les gens doivent contribuer à l’économie ». Eh bien, comment peuvent-ils le faire ? Il faut leur montrer les moyens par lesquels ils peuvent apporter leur contribution. Certains doivent réfléchir et montrer comment les différents groupes peuvent contribuer à l’économie. Une façon d’y parvenir consiste à recourir à des entreprises basées sur la connaissance, qui peuvent constituer un moyen de contribuer à l’économie, d’une partie des jeunes. Certains peuvent y réfléchir. À mon avis, le gouvernement et le Majlis doivent disposer d’une équipe de penseurs et d’intellectuels compétents, capables de trouver des idées et de montrer aux gens comment ils peuvent participer de différentes manières. Même si cela peut s’avérer difficile, il est tout à fait possible d’apporter des contributions même avec un capital limité.

Une question concerne le Septième Plan de Développement. Eh bien, il y a eu jusqu’à présent, six plans quinquennaux, dont un [le Sixième Plan] a été prolongé. Cette année marque donc le début du Septième Plan. Je vous conseille fortement de vous concentrer sur ce plan, d'y prêter attention et de respecter ses lignes directrices.

Comme je l'ai signalé, la performance moyenne des plans précédents a été d'environ 35 %. En d’autres termes, au prix d’efforts considérables, un plan a été préparé, promulgué et annoncé, mais ces dernières années, ce plan n’a pas été pleinement mis en œuvre, ce qui est préjudiciable pour le pays. Des efforts doivent être déployés pour assurer la pleine exécution du plan. Heureusement, cette administration est active. Nos représentants gouvernementaux travaillent vraiment dur, mettent leur esprit à contribution et font des efforts. Ils devraient faire quelque chose pour rendre ce plan opérationnel. Ce plan est un guide. Il s’agit d’un bon guide et d’un bon cadre d’action dans tous les secteurs, pas seulement celui de l’économie.

Un point important [que nous devons garder à l’esprit] est la question du temps. Mes chers frères, sœurs et directeurs des différents départements ! Le temps passe vite. Le temps passe et disparaît. Ne négligez pas le facteur du temps. Ne reportez pas le travail d’aujourd’hui à demain. Chaque jour compte. Parfois, même une heure (de travail) peut faire la différence. Il faut être très prudent lorsque l’on dépense cet immense capital qu’est le temps. Ne perdez pas de temps. Lorsque vous approuvez des projets et programmes, dans différents secteurs, établissez des calendriers et respectez les délais. Assurez-vous que chaque programme est terminé dans les délais spécifiés. Cela montre à quel point vous devez être stricts et vigilants dans la gestion du temps.

Bien entendu, il est essentiel de mentionner qu’en matière d’économie, la diplomatie et la politique étrangère jouent un rôle crucial et influent. Nous avons de nombreux voisins autour de notre pays et nous faisons partie d’un certain nombre de traités internationaux que nous pouvons utiliser. Un mouvement diplomatique exceptionnel est nécessaire pour aborder les questions économiques. Cela conclut mes remarques sur les questions économiques.

Je voudrais aborder une autre question, à savoir le défi imposé par la question de l’hijab, dans le pays. La question de l’hijab est devenue un défi imposé à notre pays. Ils nous l'ont imposé. Un groupe s’est réuni et a orchestré un plan visant à faire de l’hijab un problème dans le pays, alors qu’une telle préoccupation n’avait jamais existé auparavant et que les gens vivaient leur vie de différentes manières. Permettez-moi de vous donner mon avis ferme sur cette question. Cette question doit être examinée d'un point de vue jurisprudentiel, basé sur la loi islamique, et d'un point de vue juridique, en prenant en considération toutes les autres questions et considérations pertinentes qui pourraient exister. En termes de loi islamique, l’hijab est une loi islamique absolue. Autrement dit, les femmes ont l’obligation (religieuse) de se couvrir, sauf le visage et les mains. C’est quelque chose qui ne peut être ignoré. Notre peuple est musulman. Les gens sont croyants et pieux. Nos femmes sont pieuses. Elles doivent respecter cette règle telle qu’elle a été prescrite dans la loi islamique. Un point de vue est le point de vue juridique. Le respect de la loi est obligatoire et il existe une réglementation légale en la matière. Le respect de la loi est obligatoire pour tous les individus qu’ils croient ou non à la charia islamique. La loi doit être respectée.

Dans les domaines marginaux et secondaires, l'un des problèmes est la création de conflits par les étrangers. Dans ce sujet actuellement discuté dans le pays – la question de l’hijab – l’ingérence étrangère était claire et évidente. De l’extérieur, cette question a été mise en avant grâce à ces systèmes de communication de masse et à divers types de médias. Bien sûr, quelques personnes à l’intérieur du pays, ont contribué à ce projet qui était principalement dirigé, pensé et poursuivi depuis l’extérieur du pays. Nous devons prêter attention à ce fait. Nos femmes, sages et intelligentes, devraient prêter attention au fait que l’ennemi poursuit cela de l’extérieur. Sur la base de rapports crédibles, il a été porté à notre attention que certains ont été embauchés pour porter atteinte aux normes sociales et au caractère sacré de l’hijab. Eh bien, nos femmes et ceux qui discutent et abordent cette question, devraient prêter attention à ces points. Lorsque nous constatons qu’une main étrangère est impliquée dans une affaire, nous devons ajuster notre position en conséquence, afin de ne pas aider les étrangers.

L'un des problèmes parmi ces considérations périphériques, est qu'aujourd'hui, ils (les ennemis) tentent de se concentrer sur la question du retrait de l’hijab des femmes. Mais ce n’est que le début, pas la fin. Ce n’est pas leur objectif ultime. Le but des ennemis est de ramener le pays à l’état honteux d’avant la Révolution, à l’époque des Taghut [les Pahlavis]. Certains d’entre vous ont peut-être été témoins de cette période et s’en souviennent, mais beaucoup d’entre vous ne l’ont pas vue. L’état dans lequel se trouvaient les femmes, leur comportement, leurs relations et la manière dont elles étaient présentes dans la société, étaient véritablement honteux. Aujourd'hui, les femmes de notre pays ont réalisé des progrès significatifs dans les domaines de la science, de la gestion et de la présence dans des domaines clés de l'administration, aux niveaux national et international. Les femmes iraniennes ont surpassé les réalisations des femmes de nombreux autres pays en portant l’hijab. Ce n’était pas comme ça à l’époque. Le taux d'alphabétisation des femmes, leurs résultats scolaires et leurs niveaux de gestion n'étaient pas pareils. Elles étaient faibles dans ces domaines. Mais en termes de vêtements et de normes [sociales], elles étaient dans un état épouvantable. C'était vraiment honteux. L’objectif [des étrangers] est de rétablir progressivement la même situation. Ce n'est que le début. Nous devons y prêter attention.

L’une des considérations périphériques de cette question est que, comme je l’ai mentionné, je suis convaincu que les femmes de notre pays, même celles qui sont un peu laxistes dans leur respect de l’hijab, sont toujours dévouées à l’Islam et au régime. Je l'ai dit à plusieurs reprises. C'est ainsi que nos femmes doivent être perçues. Cependant, elles doivent quand même respecter l’hijab. Tout le monde doit l'observer.

Je crois que le gouvernement, le pouvoir judiciaire et d’autres organisations ont une responsabilité partagée, dans le respect et l'application des obligations légales et religieuses. Ce sont nos femmes, elles-mêmes, qui ont la plus grande responsabilité dans cette affaire, car elles doivent adhérer à l’hijab islamique. C'était un autre problème.

La dernière question que je souhaite aborder est la question de Gaza. Il est important que cette question reste la première priorité de l’opinion publique mondiale. C'est une question extrêmement importante ! D’après ce que je comprends de l’histoire récente – même si je ne connais pas bien l’histoire ancienne – les atrocités commises à Gaza sont sans précédent. Ce genre de crimes, les massacres, le génocide et les attaques contre les femmes, les enfants, les malades, les hôpitaux et ces tragédies qui ont eu lieu dans les hôpitaux, sont vraiment horribles. C’est si terrible que même ceux qui ont été élevés dans la culture occidentale, en Europe et aux États-Unis même, crient en signe de protestation. Même s’ils n’ont pas pleinement accès à l’information, ils agissent en fonction des connaissances limitées dont ils disposent. C’est dire à quel point les crimes [du régime sioniste] sont graves. Cette question est très importante.

Elle est également très importante dans un autre sens et dans le fait que le régime sioniste a subi deux défaites majeures dans le cas de Gaza. La première défaite a été l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » du 7 octobre 2023 qui, comme je l’ai déjà mentionné, ne peut être compensée. C’est un fait. Cette défaite n’a pas été compensée et elle ne le sera jamais. Un régime qui se vante de l'exactitude de ses renseignements, du développement de ses capacités militaires et de sa supériorité militaire, et affirme qu'il est capable « de voir n'importe quel oiseau qui vole », a subi une défaite d'une telle ampleur en matière de renseignement, de la part des groupes de la Résistance aux ressources limitées ! Ce fut la première défaite subie par le régime sioniste. Cette défaite n’a pas été compensée et elle ne le sera jamais. Le régime sioniste a été déshonoré.

La deuxième défaite est celle que la régime sioniste a connue au cours des six derniers mois. Dès le premier jour de leur entrée sur le champ de bataille, ils ont déclaré certains objectifs pour compenser leur première défaite. [Mais] ils n’ont réussi à atteindre aucun de leurs objectifs au cours des six derniers mois. Au cours des six derniers mois, ils ont lancé des attaques et utilisé toutes sortes d’armes et d’équipements, avec l’aide sans faille des États-Unis, qui ont donné [au régime sioniste] une assistance militaire, financière et politique. Les États-Unis ont également opposé leur veto à plusieurs résolutions. La dernière résolution à laquelle, à certains égards, ils ne pouvaient pas opposer leur veto, a été considérée comme non contraignante ! C’est un mensonge flagrant qui ne sera pas mis en œuvre. Malgré tout le soutien qu’ils ont reçu des États-Unis et les capacités dont ils disposaient, ils n’ont rien pu faire. Ils n’ont même pas réussi à atteindre un des objectifs qu’ils s’étaient fixés. Ils ont tenté de détruire et de paralyser la Résistance et le Hamas en particulier, mais ils ont échoué. D’un autre côté, le Hamas et le Jihad islamique – en général la Résistance à Gaza – affrontent tous ces problèmes avec force et puissance. Ils sont actifs et portent également des coups [au régime sioniste].

Le régime sioniste massacre des femmes et des enfants parce qu’il n’a pas réussi à affronter les résistants. Il se sent impuissant, s'agite, attaque des femmes et des enfants innocents et sans défense, et tue plus de 30 000 personnes, dont la plupart sont des femmes et des enfants. Cette défaite va certainement continuer. Cela va continuer. Ces efforts désespérés, comme ce qu'ils ont fait en Syrie (allusion au raid aérien israélien contre le consulat iranien à Damas, qui a entraîné le martyre de sept conseillers militaires du CGRI) – pour lequel ils seront certainement punis – ne les aideront pas et ne résoudront pas leurs problèmes. Ils sont tombés dans un piège qu’ils ont eux-mêmes créé. Ils se sont jetés dans un piège sans issue. Le régime [sioniste] s’affaiblira de jour en jour, se rapprochant de son déclin et de son effondrement, si Dieu le veut. Nous espérons que les jeunes d’aujourd’hui seront témoins du jour où la noble ville de Qods sera aux mains des musulmans et où ils pourront y accomplir leurs prières. In Sha Allah, le monde islamique pourra célébrer l’anéantissement d’Israël.

Je prie pour que Dieu, Tout-Puissant, nous accorde le succès dans l'accomplissement de nos devoirs importants et nous donne la capacité d'accomplir les tâches qui nous sont confiées. La Révolution islamique a apporté une grande opportunité au monde islamique. La création du système sacré de la République islamique a été une grande opportunité pour le monde islamique. Cette opportunité a été utilisée sous diverses formes jusqu'à ce jour, et si Dieu le veut, cette opportunité devra être utilisée et poursuivie pour le bien de l'Islam et des musulmans. Si Dieu le veut, le système islamique deviendra de jour en jour, plus fort et ses ennemis deviendront de plus en plus faibles. Les équations dans la région, ont changé et continueront de changer après l’opération « Déluge d’Al-Aqsa ». Les équations passées ne sont plus valables. Les décisions prises par le Front de Résistance et par le front adverse changeront inévitablement. Des changements ont déjà eu lieu et la situation de la Résistance dans la région, a changé et changera encore davantage. Les ennemis de l’Islam, les ennemis de la Résistance et les ennemis de la République islamique n’ont d’autre choix que de s’incliner devant ces changements, et doivent savoir qu’ils ne pourront pas gouverner la communauté musulmane de cette région.

En ces derniers jours du mois béni du Ramadan, nous demandons à Dieu, Tout-Puissant, de nous accorder le succès afin de pouvoir tirer le meilleur profit des bénédictions de ce mois.

La Journée de Qods de cette année sera un tollé international contre le régime des usurpateurs sionistes. Les années précédentes, la Journée de Qods n’était célébrée que dans les pays islamiques. [Mais] cette année, il est fort probable que la Journée de Qods se tienne également avec éclat, dans les pays non islamiques, si Dieu le veut. Nous espérons, si Dieu le veut, que le peuple iranien brillera en ce jour, comme il a brillé en toutes autres occasions, par respect pour Muhammad et sa Lignée.

Seigneur ! Si Tu ne nous as pas encore pardonnés jusqu'à présent, pardonne-nous à partir de maintenant. Seigneur ! Accorde-nous la bénédiction de pouvoir servir le pays, le peuple, le régime (islamique), l'Islam et la nation islamique. Seigneur ! Ne fais pas plaisir aux ennemis de la nation iranienne et accorde au peuple iranien un succès total. Seigneur ! Unis l'âme pure du magnanime Imam [Khomeiny], qui a ouvert cette voie et lancé ce magnifique mouvement dans le monde, à celle du Prophète (as) et de ses compagnons. Seigneur ! Associe les âmes pures de nos martyrs bien-aimés aux martyrs des premiers temps de l'Islam, à Tes amis proches, ainsi qu'au Prophète Muhammad et à sa Lignée. Seigneur ! Accorde aux âmes pures des martyrs de la récente attaque en Syrie, une place parmi Tes amis les plus aimés. Rends le cœur sacré de l'Imam du Temps (que nos âmes soient sacrifiées pour lui) content de nous. Désigne-nous parmi ses soldats dans toutes les étapes de notre vie. Accorde-nous Tes bénédictions. Fais que la fin de notre vie soit bonne et appréciée par l’Islam, et que nos vies se terminent de la meilleure façon.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !