De la détention de 30 personnes par cellule à la propagation des abcès, des parasites et de la gangrène
Un nouveau récit de la brutalité du régime sioniste a récemment fait la une des médias. Le régime sioniste a libéré après plusieurs mois 55 prisonniers palestiniens détenus lors de son agression militaire contre Gaza. Les prisonniers libérés ont décrit les horribles tortures et les conditions déplorables qu'ils ont endurées dans les prisons de ce régime.
« Que Dieu aide ces détenus interrogés par les services de sécurité intérieure d'Israël. Nous avons été torturés, battus et nos organes génitaux ont été sous les coups de fouets. Nous avons été maltraités verbalement et physiquement ; Dieu seul le sait. Pour l'amour de Dieu, libérez-les et sortez-les de cet enfer. » [1] Ce sont les mots de Faraj al-Samouni, un prisonnier palestinien libéré des prisons du régime sioniste lundi 1er juillet 2024.
Al- Samouni et d'autres prisonniers palestiniens ont raconté la torture et les souffrances, notamment des violences physiques et verbales qu'ils ont endurées lors des interrogatoires. Ils ont décrit les conditions désastreuses dans les prisons sionistes, telles que la surpopulation extrême, les épidémies et les pénuries alimentaires.
Al- Samouni, qui a du mal à raconter son expérience, a mentionné qu'environ 30 personnes sont détenues dans une seule cellule et que les prisonniers palestiniens souffrent de diverses maladies, notamment des abcès, des parasites et de la gangrène.
Le prisonnier palestinien nouvellement libéré a également parlé des conditions alimentaires épouvantables dans les prisons, déclarant que la ration quotidienne de chaque prisonnier se compose d'une seule tasse de riz, d'un morceau de tomate, d'un morceau de concombre et d'un morceau de pain.
Mohammad Abu Salmiya, l'un des médecins palestiniens les plus célèbres et directeur de l'hôpital Al-Shifa, faisait également partie des prisonniers libérés. Il a passé sept mois dans les prisons du régime sioniste. Selon lui, les prisonniers palestiniens sont soumis à « une humiliation physique et psychologique quotidienne » et beaucoup sont morts au cours des interrogatoires.
S'exprimant lors d'une conférence de presse, Abu Salmiya a déclaré : « De nombreux membres du personnel médical arrêtés se sont vu refuser de la nourriture, de l'eau et des médicaments. Les Israéliens n'ont pas de ligne rouge. Ils traitent les prisonniers comme s'ils étaient des objets et non des êtres humains, et même des médecins israéliens sont impliqué dans ces tortures. »
Quand le régime sioniste cessera-t-il de torturer les Palestiniens ?
La torture des prisonniers palestiniens ne se limite pas aux derniers mois qui ont suivi l’opération Déluge d’Al-Aqsa en octobre 2023, mais elle a été une démarche constante tout au long de la courte vie du régime sioniste. Les menottes douloureuses, la détention dans des positions désastreuse et génératrices de stress, la privation de sommeil, les menaces d'agression sexuelle, le fait de forcer les prisonniers à assister à la torture des autres et les menaces d'arrêter et de torturer des membres de leur famille, sont des formes courantes de torture physique et psychologique infligée aux Palestiniens. [2]
Les sionistes non seulement violent les lois internationales concernant le traitement des prisonniers, mais foulent également aux pieds les principes moraux et humains fondamentaux. Selon la Convention des Nations Unies contre la torture :
le terme "torture" désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d'un acte qu'elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d'avoir commis, de l'intimider ou de faire pression sur elle ou d'intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu'elle soit, lorsqu'une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. Ce terme ne s'étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légitimes, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles. [3]
Le régime sioniste est signataire de la Convention des Nations Unies contre la torture, mais il continue de torturer les prisonniers palestiniens sans aucune vergogne. Les États-Unis et certains gouvernements européens, dont la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, qui prônent constamment les droits de l’homme, n’ont pris aucune position sur cette question, comme si les Palestiniens n’étaient pas des êtres humains et n’avaient aucun droit.
Il semble que la seule façon de mettre fin aux crimes contre le peuple palestinien et les prisonniers passe par la résistance armée jusqu'à ce qu'un référendum soit organisé pour déterminer le sort de la terre palestinienne, une proposition que l'Ayatollah Khamenei, le Guide suprême de la Révolution islamique, a exigé à plusieurs reprises :
« Que voulons-nous dire lorsque nous parlons de « résolution de la question palestinienne » ? Cela signifie l’établissement de la souveraineté palestinienne sur toutes les terres palestiniennes. Nous avons présenté notre proposition qui consiste en un référendum auquel tous les Palestiniens pourraient participer. Bien sûr, les occupants n'ont aucun droit, mais les Palestiniens eux-mêmes, qu'ils soient sur la terre palestinienne ou dans les pays voisins de la Palestine, à l'intérieur des camps ou ailleurs, où qu'ils soient – c’est le cas de plusieurs millions de Palestiniens - pourront tous donnent leur avis. Un référendum est une logique civilisée, acceptable et appropriée pour l’administration de la Palestine. Maintenant, certains diront que le régime sioniste n’acceptera pas notre proposition. Oui, nous savons qu’ils ne l’accepteront pas, mais ils n’auront pas le choix. Ce n'est pas à eux de décider. Parfois, un gouvernement ou un pays n’aime pas quelque chose, mais cela lui est imposé. Il n’a pas le choix. Si cette question est résolue, et si Dieu le veut, si les noyaux de la Résistance poursuivent sérieusement ce qu’ils recherchent, avec volonté et détermination, cela se produira. Cela ne fait aucun doute. » [4]
Références :
Le Guide suprême a reçu Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie
