Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète Abi al-Qassem Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur Terre.

Louange à Allah qui nous a mis parmi ceux qui adhèrent à la wilayat [Tutelle] d'Ali ibn Abi Talib, le Commandeur des Croyants, et à celle des Imams Infaillibles (AS).

J'adresse mes félicitations à vous tous, honorables citoyens ici présents, à toute la nation iranienne et à tous les musulmans du monde entier, à l'occasion de cette fête bénie, car l’Aïd al-Ghadir, dans sa signification véritable et exceptionnelle, appartient à tous les musulmans. Le monde islamique tout entier devrait la fêter car c'est véritablement « l'Aïd Allah al-Akbar » [la plus grande fête déterminée par Dieu].

Je suis sincèrement reconnaissant à notre cher peuple, d'avoir célébré cette fête bénie en faisant participer les gens et en organisant des célébrations de l'Aïd al-Ghadir dans les rues, sur de longs trajets. C'est une très bonne initiative qui a été prise par la population. Environ 40 jours se sont écoulés depuis le décès des Martyrs du service [le président Raïssi et ses compagnons], ce qui ravive naturellement la mémoire de ces bien-aimés pour la nation iranienne, et d’autre part, il y a le grand enthousiasme des élections [à venir]. Ce sont des jours sensibles qui coïncident avec cette Aïd al-Ghadir bénie, et nous devons tous demander à Dieu, Tout-Puissant, de nous donner la capacité d’accomplir correctement notre devoir.

Dans mon discours d’aujourd’hui, je voudrais évoquer brièvement l’événement de Ghadir. Je partagerai ensuite quelques mots sur le Maître des Pieux, le Commandeur des Croyants [l’Imam Ali (AS)] – juste pour lui exprimer ma dévotion – puis quelques mots sur les élections. C'est la liste des sujets que je voudrais aborder avec vous, mes chers frères et sœurs, ici, aujourd'hui.

Concernant l'Aïd al-Ghadir, qui est le jour de l'annonce du califat du Commandeur des Croyants, Ali ibn Abi Talib (AS), il y a une phrase particulière dans le Coran, ce jour-là, qui ressort particulièrement et qui est significative. Au début de la sourate Al-Ma’idah, Dieu déclare :

« Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion » (Coran 5 : 3)

Il s'agit du 18 Dhu al-Hadjah de l'année 10 de l’Hégire, jour de la déclaration de Ghadir et de la nomination du Commandeur des Croyants [l’Imam Ali (AS)] comme successeur du Prophète (AS). C’est le jour où les incroyants désespérèrent de pouvoir détruire la religion islamique et son message clair. Jusqu’à ce jour, ils avaient l’espoir de pouvoir réaliser une telle chose. Mais ce jour-là, ils ont perdu tout espoir :

« Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion. Ne les craignez donc pas, mais craignez-Moi » (Coran 5 : 3)

[Le Coran dit] : ne craignez plus la redoutable apparence des incroyants. N'attachez pas d'importance aux apparences et aux manifestations des incroyants. Faites attention à votre comportement face au Seigneur des Mondes. C'est ce que dit le verset. Pourquoi les mécréants ont-ils perdu tout espoir ? C'était à cause du maintien de la « gouvernance politique de l'Islam ».

Il peut y avoir des cas où l’on croit en l’Islam, où les gens pratiquent l’Islam, mais où la politique islamique et la gouvernance islamique n’existent pas. L’esprit de l’Islam, que je vais expliquer, se matérialisera véritablement lorsque la gouvernance islamique sera établie. L'esprit de l'Islam est l'Imamat. L'Imamat est l'un des aspects importants du statut des prophètes divins. Cela signifie que chaque prophète était un Imam et représentait l'Imamat. L’Imamat est plus élevé que la prophétie, pour les prophètes. La prophétie signifie qu'il transmet le message divin au peuple, mais l'Imamat signifie qu'il porte ce message à terme, dans le cœur des gens, dans leurs pensées, dans leurs actions et leurs actes. C'est le sens de l'Imamat. C'est pourquoi vous voyez qu'après toutes les épreuves difficiles que le Prophète Abraham (AS) a rencontrées, à la fin de sa vie, Dieu, Tout-Puissant, a dit :

« [Et rappelle-toi,] quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham par certains commandements, et qu'il les eut accomplis, le Seigneur lui dit : « Je vais faire de toi un Imam pour les gens » (Coran 2 : 124)

À la fin de sa vie, après tous ces événements et toutes ces épreuves difficiles, Dieu, Tout-Puissant a dit à Abraham : « Je vais faire de toi un Imam pour les gens ». Tu as maintenant atteint le rang de l'Imamat.

Pourquoi dit-on que c'était à la fin de sa vie ? C’est parce qu’Abraham a demandé : « Et parmi ma descendance ? » (Coran 2 : 124). Abraham a demandé si cet Imamat se transmettra à ses descendants, et Dieu, Tout-Puissant, lui a répondu. Cette discussion sur les descendants d’Abraham, concerne l’époque où il était âgé. Le Prophète Abraham (AS) a eu deux fils lorsqu'il était âgé, peut-être âgé de 90 ans ou plus :                                « Louange à Dieu, qui en dépit de ma vieillesse, m'a donné Ismaël et Isaac » (Coran 14 : 39).                                                  C'est le sens de l'Imamat. Le Prophète Muhammad (AS) a assuré la poursuite de l'Imamat conformément aux instructions divines. Cependant, la poursuite de l’Imamat doit s’accompagner d’une gouvernance politique.        Par conséquent, il (le prophète) a fait une annonce concernant le califat, et a annoncé la wilayat [tutelle] (de l’Imam Ali) en déclarant : « Quiconque dont je suis le maître, Ali est aussi son maître » (Al-Amâli. 122).

De plus, il est essentiel de savoir que le Hadith d’al-Ghadir n’a pas été uniquement rapporté par des érudits chiites. Au contraire, il a été fréquemment rapporté par les érudits chiites et sunnites. Ce hadith où le Prophète annonce : « Quiconque dont je suis le maître, Ali est aussi son maître » a été rapporté par tous ou la plupart des érudits, chiites et sunnites, experts en matière de hadith. La poursuite de l'Imamat assure la continuité du mode de vie islamique. Lorsque l’Imamat prévaut dans une société, le tissu même de la vie en société, prend une forme islamique et les idéaux islamiques se réalisent dans la société. [À l’inverse,] la perte de la gouvernance politique de l’Islam entraîne de graves conséquences, à savoir l’élimination du mode de vie islamique et du mode de vie social islamique. C'est la plus grande perte.

Les efforts de nos Imams (AS) tout au long de leur vie, une période qui a duré 250 ans, pour l'établissement d'une gouvernance islamique, leurs luttes, le travail que certains chiites éminents ont accompli plus tard, le travail de l'Imam Khomeiny et de la nation iranienne, à notre époque, pour la Révolution islamique, tout cela avait pour objectif que l'Imamat puisse s'appuyer sur une gouvernance politique et que cela aboutisse à la propagation du « mode de vie islamique » dans la société.

Que signifie le « mode de vie islamique » et comment est définie la vie islamique dans la société ? Cela se trouve dans le Coran, le Nahj-ul-Balaghah et les hadiths. Ce modèle met l’accent sur la justice : « … afin que l’humanité maintienne la justice » (Coran 57 : 25). Ce modèle met l’accent sur la « dureté envers les incroyants » (Coran 48 : 29), et signifie fixer des limites avec l’ennemi. Ce modèle met l’accent sur la « miséricorde entre eux [les croyants] » (Coran 48 : 29), et montre l’importance pour les croyants, d’être bons les uns envers les autres, et envers les gens, en général. Ce sont les principales notions. Si nous avons négligé, continuons de négliger ou ignorons l’une de ces questions, un défaut apparaîtra dans le modèle du mode de vie islamique.

Ce modèle souligne que « les difficultés que vous subissez pèsent lourd [au Prophète] » (Coran 9 : 128). Cela signifie que le dirigeant de la société comprend et ressent de tout son être, les souffrances du peuple. Le Coran déclare : « les difficultés que vous subissez pèsent lourd [au Prophète] ». Si vous souffrez, le Prophète souffre aussi. Cela concerne le dirigeant par rapport au peuple. Et quant aux gens, il est dit : « Obéissez à Dieu, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent l’autorité [la tutelle] » (Coran 4 :59). Alors les gens coopèrent, obéissent, aident et suivent. Il existe mille, voire des milliers de déclarations aussi claires dans le Coran, le Nahj-ul-Balaghah, le Sahifah al-Sadjadiyah et de nombreux récits, sur le mode de vie islamique. C'est le sens de Ghadir. En effet, Ghadir est le don du mode de vie islamique pour la poursuite de l'histoire islamique. Ce qui s’est passé après l’événement de Ghadir, est une autre affaire. L’essence de Ghadir est la poursuite de la gouvernance divine et islamique, afin que cette gouvernance puisse perpétuer le modèle supérieur et avancé du mode de vie islamique, à travers l’Imamat. C'est le sens de Ghadir. Il n’y a aucune différence entre les chiites et les sunnites. Toutes les écoles islamiques profitent de cet événement. Considérons Ghadir comme une source d'unité. Ne faisons pas de Ghadir un sujet de disputes entre chiites et sunnites. Voilà en ce qui concerne Ghadir.

Quant au Commandeur des croyants (AS), que pouvons-nous dire sur Ali ibn Abi Talib ? Un esprit humain ordinaire et l’œil d’une personne ordinaire peuvent-ils voir ce soleil, le regarder et fixer leurs yeux dessus ? Est-ce possible ? Non, la beauté spirituelle du Commandeur des Croyants est incompréhensible. Nous ne pouvons pas la comprendre. Nous ne comprenons pas le rang spirituel de l’Imam Ali (AS). Certains mots peuvent être prononcés, une image peut nous venir à l’esprit, mais nous ne pouvons pas vraiment comprendre la vérité qu’incarne l’Imam Ali (AS). Un être humain ordinaire ne peut pas comprendre cela. Seuls les Imams le comprennent, ainsi que le Prophète. Alors, comment pouvons-nous apprendre du Commandeur des Croyants ? Nous pouvons apprendre à partir de ses paroles dans le Nahj-ul-Balaghah qui, grâce à Dieu, ont été compilées et sont disponibles. L’une des grandes bénédictions divines accordée aux sociétés islamiques est le Nahj-ul-Balaghah qui n’est pas non plus réservé aux chiites. Le plus grand commentaire du Nahj-ul-Balaghah a été écrit par l'érudit sunnite, Ibn Abi al-Hadid, et au cours du dernier siècle, par le célèbre érudit égyptien, Muhammad Abduh. Le Nahj-ul-Balaghah n’est donc pas réservé aux chiites. Il appartient à tous les musulmans. C'est une leçon, c'est une voie, c'est une présentation de la voie, des critères et des fondements. C'est une œuvre grandiose. Lorsque nous regardons le Nahj-ul-Balaghah et les versets du Coran, nous pouvons avoir un aperçu des dimensions de la personnalité de l'Imam Ali (AS), pour notre édification. Je vais partager quelques points avec vous. Autrement dit, des années seraient nécessaires pour que quelqu'un puisse parler des vertus du Commandeur des Croyants. Vous ne pouvez pas aborder ce sujet en une demi-heure, une heure ou même dix heures. Pourtant, je vais partager quelques mots avec vous.

Les vertus de ce grand homme sont telles que, selon Khalil ibn Ahmad, un érudit renommé du deuxième siècle, ses ennemis comme ses amis cachaient ses vertus. Ses ennemis les cachaient par inimitié, tandis que ses amis les cachaient parce qu’ils étaient réprimés, obligés de recourir à la taqyah [dissimuler sa croyance lorsqu’on est menacé de mort ou de danger grave] et à cause de leur peur. Ils les cachaient et ne parlaient pas de ses vertus. Bien que ses ennemis et ses amis ne parlaient pas de ses vertus, [les descriptions] des vertus du Commandeur des Croyants se sont répandues dans le monde entier. Il [Khalil ibn Ahmad] a dit à ce sujet : « Elles [ses vertus] ont rempli l'Orient et l'Occident ». Quel personnage est si apprécié que même ceux qui ne croient pas en sa religion, ont écrit plusieurs volumes de livres sur lui ? C’est un fait unique qui concerne le Commandeur des Croyants. Cela ne concerne qu'Ali ibn Abi Talib. Les chrétiens parlent de lui, les hindous parlent de lui et les bouddhistes parlent de lui. Des frères musulmans sunnites qui ne sont pas chiites mais qui admirent le Commandeur des Croyants, ont écrit des livres sur lui, parlent de lui et témoignent des vertus de cette grande personnalité.

Je vais maintenant mentionner quelques mots sur certaines caractéristiques de la vie de l'Imam Ali (AS) et sur sa personnalité. Dans tout cela, il est au sommet. La première caractéristique est sa certitude. Qu'est-ce qui maintient une personne qui cherche un chemin et poursuit un objectif, sur le chemin ? C'est la certitude. Il faut être sûr, ne pas désespérer ni se décourager, et être libre de tout doute. L'Imam Ali était au sommet de la certitude. L'Imam Ali (AS) lui-même, a dit : « En vérité, j'ai une vision de moi-même et une certitude concernant mon Seigneur » (Nahj-ul-Balaghah, lettre 62). Il y a aussi une citation bien connue de lui dans laquelle il déclare : « Si les voiles étaient levés, ma certitude ne serait pas plus grande (que ce qu’elle est) » (Ghurar al-Hikam, 566). Je n'ai pas trouvé cette parole dans le Nahj-ul-Balaghah, mais elle lui est néanmoins attribuée. C'est la certitude (dans la foi) du Commandeur des Croyants qui se situe au plus haut niveau.

En ce qui concerne ses sentiments pour les êtres humains, pas seulement pour les musulmans et ses partisans, mais pour tous les êtres humains, encore une fois, ces sentiments sont à leur paroxysme. Il y a plusieurs exemples [de cela] dans le Nahj-ul-Balaghah, que je mentionnerai ici. L'Imam a (un jour) été informé que des malfaiteurs et des bandits du Levant avait attaqué avec des armes [la ville irakienne d'] Anbar et les maisons des gens, arraché les ornements [bijoux] des mains et des pieds des femmes qu’ils ont tourmentées et harcelées. Lorsque l'Imam Ali (AS) en a entendu cela, il a dit : « J'ai été informé que certains sont entrés dans les maisons de femmes musulmanes et de femmes protégées par l'Islam, et ont arraché les ornements de leurs jambes ». Ecoutez ceci ! Il dit avoir été informé que des hommes sont entrés dans les maisons où se trouvait des femmes, musulmanes ou non musulmanes, puis il dit : « Si un musulman meurt de chagrin, [après avoir entendu cette nouvelle], il ne sera pas blâmé ». Voyez ce sentiment ? Plutôt que d'être indifférent à l'égard des individus de la société, [l'Imam Ali a] ce genre de préoccupation pour chaque individu de la société, même envers une femme non musulmane. Il dit que si un musulman meurt à cause de son indignation et de son chagrin, à l’idée que des malfaiteurs et des bandits du Levant sont entrés dans les maisons des femmes musulmanes [et non musulmanes] et les ont harcelées, il ne doit pas être blâmé et dit « Qu’il serait compréhensible et approprié qu'il meure de chagrin » (Nahj-ul-Balaghah, sermon 27). Vous voyez l’apogée de l’émotion et du sentiment de compassion pour les gens dans la société. C'est un autre aspect de la personnalité du Commandeur des Croyants.

En matière de justice, il est impossible de parler de la justice de l’Imam Ali. C'est (une chose) indescriptible. Je vais citer une phrase de lui. Il a dit : « Par Dieu, je préférerais dormir sur les épines d'al-Sa'dan [une plante aux piquants acérés] toute la nuit ou être traîné enchaîné », (être torturé de la manière la plus dure vaut mieux pour moi) « que de rencontrer, Dieu et Son Messager, le Jour du Jugement, comme quelqu'un qui a fait du tort à l'un de Ses serviteurs » (Nahj-ul-Balaghah, sermon 224). [L’Imam Ali a dit] : « Je préfère être torturé de la pire manière au monde, plutôt que de faire du tort ne serait-ce qu’à une seule personne ». Qui a dit une chose pareille ? Quelqu’un qui dirigeait un pays dont l’étendue, de l’est à l’ouest, était plusieurs fois plus grande que celle de l’Iran actuel. En d’autres termes, le pays sur lequel l’Imam Ali régnait et où il était le Commandeur des croyants, s’étendait du fleuve Jihun au Nil, et englobait l’Iran, l’Afghanistan, l’Irak et l’Égypte. La seule région distincte était le Levant que Muawiyah avait séparé du reste. Toutes les autres régions étaient sous le règne de l'Imam Ali (AS) qui a dit qu’une injustice faite à une seule personne de cette vaste population vivant dans ce grand pays, lui serait plus insupportable que toute une vie de torture ! Telle était la justice défendue par le Commandeur des Croyants. J'ai dit qu'il est impossible de parler de la justice du Commandeur des Croyants qui est si profonde et dont il y a tant de signes extraordinaires, chez ce grand homme. Cette qualité aussi, était à son apogée, chez lui.

La vigilance de l’Imam Ali (AS) face à l’ennemi, est également à son apogée. Je voudrais partager avec vous une autre citation du Nahj-ul-Balaghah où l'Imam Ali dit : « Par Dieu, je ne serai pas comme une hyène qui s’endort en entendant [le bruit des] pierres frappant devant son repaire » (sermon 6). Le sens de cette phrase peut être résumé ainsi : « Je ne suis pas de ceux qui peuvent être endormis par l’ennemi ». Beaucoup de gens se sentent rassurés par les sourires de l’ennemi, et pensent que le danger est passé. Ils s'endorment bercés par leur ennemi. Le Commandeur des Croyants (AS) a dit : « [Un combattant doit être éveillé] parce que s'il dort, l'ennemi, lui, ne dort pas » (Nahj-ul-Balaghah, lettre 62). Si vous vous endormez, vous ne pouvez pas être sûr que l'ennemi dorme également. L'ennemi est réveillé. [L'Imam Ali a dit] les caresses et les berceuses de l'ennemi ne l'endorment pas. Cela montre que sa vigilance face à l'ennemi, était aussi à son apogée.

Concernant l’attention du gouvernement au peuple, l’Imam Ali (AS) souligne les droits mutuels du peuple et du dirigeant (et dit) : « Vous avez des droits sur moi comme j’ai des droits sur vous » (Nahj-ul-Balaghah, sermon 216). Voyez maintenant quels grands droits le Commandeur des Croyants qui est la manifestation de la puissance, de la miséricorde et de la connaissance de Dieu, a sur le peuple. Voyez à quel point ses droits sur l’humanité sont grands. L’Imam dit que les gens ont le même nombre de droits sur lui, que le nombre de droits qu’il a sur les autres. C’est ce que signifie l’idée que le système islamique est centré sur le peuple. Aujourd’hui, certains prétendent que l’Iran et la République islamique, ont appris de l’Occident l’existence des élections et de la démocratie. Le Nahj-ul-Balaghah appartient-il à l’Occident ? L'Imam Ali (AS) dit que le gouvernement est centré sur le peuple, et il existe également de nombreux versets du Coran à partir desquels cette signification peut être comprise. Ce sont les paroles du Commandeur des Croyants [sur ce sujet].

Il existe une autre phrase qui montre également le plus haut niveau de respect (du dirigeant) pour les opinions du peuple : « Ne vous abstenez pas de dire la vérité ou de donner des conseils justes » (Nahj-ul-Balaghah, sermon 216). Le Commandeur des Croyants était une mine de sagesse et de connaissance, et sa connaissance était liée à la connaissance de Dieu. Sa connaissance n'avait pas été acquise par des moyens naturels. Une telle personne, possédant cette immense connaissance, dit : « Ne vous abstenez pas de dire la vérité. » [L'Imam Ali disait :] « Si certains mots vous semblent vrais et si vous pensez que je devrais être conscient d'un certain fait, dites-le-moi. Ne restez pas silencieux ». [Il dit aux gens] : « Ne vous empêchez pas de donner de simples conseils ». Si vous voulez me faire une recommandation, faites-la moi. [C'était ce que voulait dire l'Imam Ali] qui est à l’apogée, en toutes choses et dans tous les domaines.

Un autre point important concerne également la participation du peuple et son impact sur le destin du pays. L’Imam dit : « Aucun homme, aussi petit qu'il puisse être considéré par les autres, et aussi humble qu'il puisse paraître à leurs yeux, n'est trop petit pour coopérer et avoir l'opportunité de coopérer dans cette affaire » (Nahj-ul-Balaghah, sermon 216). Chaque personne, aussi petite qu'elle vous paraisse et peu importe à quel point vous souhaitez ou pouvez l'ignorer, a une influence sur le destin du pays. Ainsi, même les membres les plus petits, les plus pauvres et les plus impuissants de la société, peuvent jouer un rôle influent dans le destin du pays. Ce ne sont là que quelques-unes des dimensions de la personnalité de l’Imam Ali. Pour parler simplement, nous pouvons dire que la personnalité du Commandeur des Croyants a par exemple, 100 dimensions, et que nous n'en avons abordé que quelques-unes, à partir de ses propres paroles. Nous voyons que l’Imam Ali est au sommet, dans tous ces domaines. Non seulement il possède ces caractéristiques, mais il est au sommet de chacune d’elles. Il y a aussi son ascétisme, son adoration (de Dieu), sa sincérité, sa générosité et sa bonté qui, comme je l'ai mentionné, si quelqu'un veut en parler, cela ne peut se faire en une ou plusieurs heures. Il faudrait en parler pendant des jours, des mois ou des années. Ainsi, à travers ses propres mots, d’autres dimensions peuvent être signalées et découvertes.

Familiarisez-vous avec le Nahj-ul-Balaghah. J'insiste particulièrement sur ce point, pour les jeunes. Apprenez le Nahj-ul-Balaghah. Heureusement, il existe de bonnes traductions du Nahj-ul-Balaghah, accessibles à tous. Lisez le Nahj-ul-Balaghah. Lisez et voyez ce que l'Imam Ali (AS) nous enseigne. Lisez les leçons qu'il nous donne et ce qu'il nous dit de lui-même. Le Commandeur des Croyants est l'incarnation sublime des valeurs dont il a parlé, comme les autres Imams (AS).

En ce jour de l'Aïd al-Ghadir, une ziyarah [supplication] bien connue et détaillée, attribuée à l'Imam Hadi (AS), a été rapportée par une chaîne de transmission valide. On la trouve également dans le Mafatih al-Jinan. Maintenant, j'ai une analyse de la raison pour laquelle l'Imam Hadi (AS) a parlé si longuement du Commandeur des Croyants, mais je n'en discuterai pas en détail. L'Imam Hadi (AS) a cité des dizaines de versets du Coran dans cette ziyarah, en référence à l'Imam Ali (AS). Après avoir déclaré toutes ces choses à propos du Commandeur des Croyants – une description d'environ 10 à 12 pages dans le Mafatih [al-Jinan] – l'Imam Hadi (AS) dit ce qui suit à propos de son ancêtre, l'Imam Ali (AS) : « Celui qui te loue ne peut pas vraiment te décrire ». C'est impossible. L'Imam Hadi (AS), qui était lui-même un grand Imam infaillible, après avoir dit toutes ces choses – environ dix pages sur l'Imam Ali (AS) – dit : « Celui qui te loue ne peut pas vraiment te décrire, et celui qui est contre toi ne peut pas cacher tes incroyables qualités ». Ce sont des descriptions du Commandeur des Croyants (AS).

Nous devons apprendre et en tirer des leçons. Le Commandeur des Croyants (AS), son nom béni et les éloges à son sujet, nous sont accessibles et nous les répétons, mais cela ne suffit pas. Le Commandeur des Croyants (AS) est un enseignant, nous devons donc nous agenouiller devant lui et apprendre. Nous devons tous apprendre. Les directeurs doivent apprendre, ceux qui travaillent sous leurs ordres doivent apprendre, les cadres supérieurs doivent apprendre, les gens comme moi et les étudiants du centre islamique doivent apprendre. Tous les groupes doivent apprendre [de lui]. Nous devons apprendre [de lui]. J'ai mentionné que le Commandeur des Croyants (AS) est la manifestation sublime de l'Imamat, et que l'Imamat est chargé d'expliquer et de mettre l'accent sur le mode de vie islamique, dans la société. Nous devons apprendre ce mode de vie. Bien entendu, la Révolution a aidé et apporté un changement significatif. La nation iranienne était complètement inconsciente auparavant, et nous l’étions tous aussi. Que la miséricorde de Dieu soit sur le magnanime Imam [Khomeiny] et sur les pionniers de cette Révolution, dont beaucoup sont tombés en martyrs, ont enduré des épreuves, travaillé dur et déployé des efforts, et la Révolution a réussi. Dieu soit loué, ils ont pu [nous familiariser avec cela] dans une certaine mesure. Que la miséricorde de Dieu soit sur la nation iranienne. C'est important. Cependant, nous n’en sommes qu’aux premiers pas. Il nous reste un long chemin à parcourir, et nous devons faire beaucoup d’efforts. Voilà, cela concernait Ghadir et le Commandeur des Croyants.

Maintenant, quelques mots concernant les élections. Chers frères et sœurs ! Les élections sont très importantes. Dans trois jours, la nation iranienne sera confrontée à une épreuve. Les élections sont toujours une épreuve, et celle-ci est encore plus importante que les autres. Environ 40 jours se sont écoulés depuis la perte d’un bon président – ​​un président populaire, admiré, dévoué et travailleur, que les gens aimaient et dont le cortège funèbre a réuni des millions de personnes, dans tout le pays. Ce sont des points positifs. Aujourd’hui, environ 40 jours après son décès, le peuple organise des élections. C'est très important. Un tel événement est rare dans le monde. La nation iranienne a ce genre de détermination.

J’espère que Dieu fera en sorte que la nation iranienne sorte victorieuse de cette élection. Qu’est-ce qui apportera cette victoire ? Cette victoire dépend de deux choses. Il s’agit d’abord et avant tout, de la participation maximale, et ensuite de l’élection du candidat le plus qualifié. Ces deux éléments sont importants. La raison pour laquelle nous insistons tant sur une participation massive aux élections, est que l’impact le plus important d’une participation massive est qu’elle est un honneur pour la République islamique. Depuis sa création, la République islamique fait face à une forte opposition de la part de ses ennemis. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient contre la République islamique. Ils sont toujours occupés et complotent contre nous. J'ai parlé de leurs projets dans de nombreux discours. Dieu soit loué, nous avons pu dénoncer certains de leurs projets pour que les gens puissent voir ce qu'ils essayent de faire. Ils sont également au travail actuellement. La République islamique a des ennemis. Les élections sont un moyen grâce auquel la République islamique a vaincu ses ennemis. Si un niveau élevé de participation est constaté à ces élections, cela sera un honneur pour la République islamique.

La participation du peuple fait partie des bases de la République islamique. [Quand nous regardons le terme] « République islamique », « République » désigne le peuple. [Cela signifie] que le grand public doit entrer dans ce domaine, avec une attitude islamique et en utilisant une méthode islamique. Cela a de nombreuses manifestations, dont les plus importantes sont les élections et la sélection des responsables du pays. La participation du peuple montre que la République islamique est véritablement une république et cela réduit les ennemis au silence. Chaque fois que le taux de participation électorale était faible lors d’une élection, les ennemis de la République islamique et ses détracteurs envieux n’ont pas tardé à élever la voix pour la condamner. Cependant, lorsque la participation électorale est élevée, ils sont réduits au silence. Ils ne peuvent pas critiquer, ils ne peuvent pas se réjouir et nous ne leur permettons pas de se réjouir. C'est la raison pour laquelle j'insiste sur l'importance d'une participation électorale élevée. Le facteur primordial est la participation du grand public. Il ne faut pas être paresseux et indifférents, ou sous-estimer cette question. Les gens doivent participer partout où ils se trouvent, dans tout le pays. La participation ne se limite pas aux villes ou aux métropoles. Les gens de toutes les régions, quelle que soit leur population, des villages et autres, doivent participer aux élections afin que la République islamique puisse se présenter avec honneur, dans le monde.

Le deuxième point est l’élection du candidat le plus qualifié. Que signifie « Elire le plus qualifié » ? Quel est le candidat le plus qualifié ? Le candidat le plus qualifié est celui qui croit avant tout, sincèrement et honnêtement, aux principes de cette Révolution et de ce système, avec perspicacité et avec certitude, comme nous l'avons cité dans les paroles de l'Imam Ali (AS). Il doit croire en cette voie. C'est un point. Notre défunt président, le martyr du service, notre cher Raïssi, y croyait au sens le plus vrai du terme. Je le connaissais déjà et pendant son mandat de trois ans à la présidence, nous nous sommes rencontrés régulièrement. Il était clair qu’il travaillait avec son cœur, son âme et avec foi. Un point est d’avoir la foi. Le deuxième point est d’être efficace. Il [le candidat le plus qualifié] doit travailler jour et nuit, avoir envie de travailler et avoir la capacité de travailler. Il doit faire appel à de bonnes personnes et à de bons collègues, dont je dirai quelques mots à la fin. La capacité et l’enthousiasme pour le travail, ainsi qu’une forte croyance dans les principes de la Révolution, font d’une personne, une personne qualifiée. Lorsque ces compétences existent, une personne présentant ces caractéristiques peut utiliser toutes les capacités du pays.

J'ai dressé une liste des capacités du pays, qu'il serait trop long d'expliquer complètement. Notre nation dispose d’un potentiel important, notamment de ressources naturelles et de celles qui ont été progressivement créées et exploitées au cours des années qui ont suivi la Révolution. L’utilisation de ces capacités a varié selon les administrations. Certaines administrations ne les ont véritablement pas utilisées, mais d'autres les ont utilisées, et certaines en ont fait un bon usage. La 13ème administration a été l’une des administrations qui a fait bon usage de ces capacités. Si cette administration avait continué, je pense que de nombreux problèmes du pays, notamment économiques, auraient été résolus. Je vais brièvement énumérer certaines de ces capacités.

Notre ressource la plus précieuse est notre population, jeune et instruite. Je n’ai pas beaucoup d’informations récentes sur tous les endroits du monde, mais dans les pays de la région, aucun autre pays n’a une population aussi nombreuse de jeunes instruits. Ainsi, l’intelligence et le talent naturel des Iraniens constituent l’une de ces ressources.

Considérez nos vastes ressources minérales, pas seulement le pétrole et le gaz. J'ai déjà mentionné que notre population représente environ un centième de la population mondiale, alors que nos minéraux essentiels et importants, représentent quatre ou cinq centièmes des minéraux de la planète, plusieurs fois supérieurs à notre taux de population. C’est une autre capacité que nous devons exploiter.

Tenez compte de notre situation géographique. Nous pouvons relier le nord et le sud, ainsi que l’est et l’ouest du monde. Le défunt président Raïssi avait jeté les bases de ce travail dont une partie est toujours en cours. J'espère que la prochaine administration sera en mesure de poursuivre correctement ce travail qui est très important pour le pays.

Nous avons un long littoral avec de hautes mers, les mers du sud et du nord, un nombre élevés de pays voisins, un grand marché régional, un marché national de 80 millions de personnes, une diversité climatique, un réseau ferroviaire et routier à travers tout le pays, qui est un des grands avantages de notre pays, et heureusement, a été construit par diverses administrations au fil du temps, grâce à Dieu, les compétences techniques de notre peuple et de nos jeunes en matière de construction de logement, de routes, de barrages et d’autres centres, et les capacités industrielles du pays dans la fabrication de divers équipements. Toutes ces choses sont des bases et des ressources importantes. Ce sont les bases du progrès du pays.

Les zones de libre-échange peuvent constituer une excellente opportunité si elles sont utilisées correctement, et non comme elles l’ont mal été au fil du temps. Si elles sont utilisées correctement, ces zones de libre-échange ou zones économiques spéciales, constituent une des opportunités du pays. Le patrimoine culturel et civilisationnel du pays fait également partie de nos ressources importantes, et il existe également des opportunités de développer le tourisme.

La foi religieuse de presque tous les habitants du pays [est une autre opportunité.] C'est très important. Notre peuple est un peuple véritablement fidèle, ce qui est peut-être rare même dans les pays islamiques. Certains ne font pas toujours preuve d’une bonne adhésion aux pratiques religieuses et aux principes islamiques, dans leurs actions ou leur apparence, mais la grande majorité de la population du pays a de fortes croyances religieuses et islamiques. Ce sont autant d’opportunités qui peuvent être mises à profit pour le progrès du pays. La personne capable de le faire est la personne la plus qualifiée. Espérons que nos administrations pourront profiter de ces opportunités. La personne capable d’exploiter ces opportunités et ces ressources, est la plus qualifiée. C'est ainsi que l'on peut déterminer le candidat le plus qualifié.

Aujourd’hui, certains hommes politiques de notre pays pensent qu’ils doivent s’accrocher à tel ou tel pouvoir et que le pays ne peut pas avancer sans s’accrocher à un pays spécifique, connu et puissant. Certains pensent de cette façon. Ou bien ils imaginent que tous les chemins du progrès passent par les États-Unis. Non, ces gens-là ne peuvent pas profiter de ces opportunités. Ceux qui placent leurs espoirs en dehors des frontières du pays ne voient pas ces capacités [à l’intérieur de nos frontières]. S’ils ne voient pas ou ne comprennent pas la valeur de ces capacités, ils ne parviendront naturellement pas à planifier leur utilisation. La raison pour laquelle nous disons qu’il ne faut pas espérer (quelque chose) des étrangers est que, lorsque nous ne nous concentrons pas sur l’extérieur du pays, nous pouvons voir, comprendre et reconnaître nos propres capacités. La République islamique, par la grâce de Dieu et avec Son aide, a prouvé jusqu’à présent, qu’elle peut progresser et a progressé sans dépendre des étrangers, malgré les hostilités de ces derniers et les défis qu’ils nous créent. La République islamique l’a démontré. Dans l’avenir également, avec l’aide de la puissance et de la force de Dieu, la nation iranienne ne permettra pas aux autres de déterminer son sort.

Chaque fois que nous mentionnons ces choses dans nos discours et nos discussions, certains se font des illusions ou écrivent que cela signifie ériger une clôture autour du pays, et rompre les liens avec le monde. Non, pas du tout. [Je n'ai jamais été en désaccord avec le fait d'avoir des relations] depuis le début. J'ai été impliqué dans la politique et les affaires de la Révolution et du pays, pendant toute la vie de certains de ces messieurs. J'ai toujours cru au maintien de relations avec le monde entier, à une ou deux exceptions près. L’Afrique du Sud était autrefois un pays d’apartheid. Après la Révolution, nous avons rompu nos relations avec l’Afrique du Sud. Puis l’apartheid a été aboli et nous avons rétabli les relations. Nous avons désormais de bonnes relations. Le facteur qui nous pousse à rompre les relations doit être éliminé. Autrement, nous croyons qu’il faut entretenir des relations avec le monde entier, et Dieu soit loué, nous avons effectivement des relations. Dans certaines administrations fortement attachées aux principes, comme celui du martyr Raïssi, nos relations avec le monde ont également été renforcées. Nos relations internationales ont également été renforcées. Par conséquent, quand nous disons que nous ne devons pas compter sur les étrangers, cela ne signifie pas rompre les relations. Cela signifie avoir le courage et l’indépendance nationale. Le courage national et l’indépendance, et si la nation iranienne montre au monde son caractère, ses capacités, son indépendance et sa puissance de progrès, la rendront beaucoup plus respectée dans le monde. Et, grâce à Dieu, cela s’est produit. Les gens auront également plus de succès de cette façon.

Eh bien, mes propos sont terminés. J'ai deux recommandations. L’une est destinée au peuple et l’autre aux honorables candidats à la présidentielle. Ma recommandation à notre cher peuple, est ce que j’ai dit précédemment : « Un Iran fort et fier ». C'est une devise. Un Iran fort a de nombreux partisans. La force de l’Iran ne réside pas seulement dans sa possession de missiles de toutes sortes. Par la grâce de Dieu, nous les avons et nous en avons de toutes sortes, et ils sont efficaces. Cependant, cette devise ne se limite pas à cela. Devenir fort comporte diverses dimensions, notamment scientifiques, culturelles et économiques. Une dimension est la présence du peuple dans le domaine politique et sa participation aux élections. C'est aussi un indicateur de force. Par conséquent, quiconque veut un Iran fort, doit participer à ces élections. Quiconque estime nécessaire de soutenir la République islamique, doit y prêter une attention particulière. C'est ma recommandation au peuple.

Je voudrais dire quelques mots et faire une recommandation aux candidats aux élections. J'exhorte ces honorables messieurs à conclure une alliance avec Dieu selon laquelle, s'ils réussissent et se voient confier une responsabilité, ils s'abstiendront de nommer leurs associés et leurs agents parmi ceux qui ont le moindre écart par rapport à la Révolution. Quiconque s’écarte, même légèrement, de la Révolution, du défunt Imam [Khomeiny] et du système islamique, ne convient pas. Ils ne seront pas de bons collègues. Quelqu’un qui est amoureux des États-Unis et croit que rien ne peut être fait dans le pays, sans la faveur des États-Unis, ne sera pas un bon associé pour travailler avec vous. Ils n’utiliseront pas les capacités du pays et ne seront pas capables de bien gérer. Quiconque ne tient pas compte du chemin de la religion et de la loi religieuse, ne sera pas un bon associé. Choisissez quelqu'un qui est engagé envers la religion et la loi religieuse, qui soutient la Révolution et a une confiance totale dans le système gouvernemental. Si vous, honorables candidats, faites une telle alliance avec Dieu, sachez que tout le travail que vous accomplissez pour les élections, est considéré comme une bonne action, à condition qu’elle soit faite dans une bonne intention. Si vous concluez une telle alliance avec Dieu, les efforts que vous déployez pour l’élection, seront considérés comme de bonnes actions et vous serez récompensés par Dieu, Tout-Puissant.

J’espère que Dieu, Tout-Puissant, leur accordera ses bénédictions et à nous tous. Que Dieu Tout-Puissant vous protège tous, in-cha-Allah !