Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître Abi al-Qassem Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur Terre.

C'était une très bonne réunion. Les remarques de nos chers jeunes m'ont conduit à la conclusion que le niveau de réflexion, d'analyse et de compréhension parmi le corps étudiant, est en hausse. Cette année, j'ai entendu des discussions qui sont à un niveau plus élevé que celles des années précédentes, l'année dernière entre autres. Cela, en soi, est une chose encourageante et prometteuse. Cela signifie que la jeunesse du pays et la communauté étudiante avancent et progressent. Parfois, nous pouvons être en mouvement sans en être pleinement conscients, mais le progrès est bel et bien en cours – et c'est le cas actuellement. Heureusement, l'état d'esprit prédominant au sein de la communauté étudiante, devient de plus en plus mature et de plus en plus inclusif.

Bien sûr, cela ne signifie pas que je suis d'accord avec tout ce qui a été dit ici, je peux être en désaccord avec certains points. Par exemple, l'un des frères a dit que ceux qui détiennent des éléments de pouvoir, tels que les éléments de sécurité ou militaires, ne remplissent pas leurs devoirs dans des situations critiques, par exemple contre le régime sioniste, et se contentent de rédiger des déclarations ! Ce n'est pas exact. Non, ceux qui devaient agir ont bel et bien rempli leurs responsabilités au moment opportun. Si ce que vous attendez ne se produit pas, suivez-le, enquêtez – bien que dans certains cas, il ne soit pas possible d'enquêter, car beaucoup de ces questions sont confidentielles. Vous verrez que c'est justifié et que l'action entreprise ou l'action qui n'a pas été entreprise est tout à fait justifiable.

Concernant les jeunes, certains ont dit que j'avais perdu confiance en la jeune génération. Non, mon espoir repose entièrement sur vous, les jeunes. Je crois en la nécessité de compter sur les jeunes, mais il y a de nombreuses conditions à prendre en compte – j'aborderai peut-être cela dans mon discours aujourd'hui. La condition principale est que vous devez rester fermes dans vos convictions. Vous devez faire preuve de persévérance. Il ne faudrait pas que vous parveniez à une analyse, que vous portiez un jugement révolutionnaire, correct et acceptable, puis que, à cause d'un obstacle mineur ou d'un doute, vous abandonniez cette base et deveniez paresseux. Assurez-vous de préserver cet esprit, ce sentiment, cet enthousiasme et cette analyse.

Je demande également instamment aux responsables respectés du Ministère des Sciences et du Ministère de la Santé, de prendre sérieusement en considération ces remarques. Ils devraient même prendre les écrits de nos frères et sœurs – qui contenaient des plaintes – les lire, les examiner attentivement et prendre les mesures nécessaires. Certaines de leurs plaintes sont tout à fait justifiées. Bien sûr, en ce qui concerne les choses qui nous concernent, nous veillerons certainement à ce que les mesures nécessaires soient prises de notre côté.

J'ai réparti mon discours aujourd'hui en trois parties. Tout d'abord, je parlerai brièvement du mois de Ramadan et du jeûne. Ensuite, je m'engagerai dans une discussion concernant les questions liées aux étudiants, qui vous concernent. Enfin, je partagerai brièvement quelques mots avec vous sur les affaires politiques actuelles d’actualité.

Bien sûr, je dois mentionner que depuis la tenue de cette réunion l'année dernière jusqu'à maintenant, de nombreux événements se sont déroulés. L'année dernière, nous avions une situation différente. À cette même époque, l'année dernière, lorsque nous avons eu une réunion avec vous, les étudiants, le Martyr Raïssi était en vie, le Martyr Sayed Hassan Nasrallah (que Dieu l'agrée) était avec nous, les Martyrs Haniyeh, Safieddine, Sinwar, Deif et plusieurs autres figures révolutionnaires éminentes étaient soit présents parmi nous, soit à nos côtés. Cette année, ils ne sont plus là. Une perspective erronée, sans fondement et superficielle des ennemis, des opposants et des rivaux de la République Islamique, a conduit à une interprétation erronée de ces évènements. Je veux vous assurer, avec une certitude absolue et contrairement à leurs affirmations, que oui, ces frères étaient extrêmement précieux, et leur absence est vraiment une perte pour nous – il n'y a aucun doute à ce sujet. Cependant, cette année, sans eux, comparé à l'année dernière à une date comme aujourd'hui, nous sommes plus forts dans certains domaines que nous ne l'étions l'année dernière. Dans certains domaines, nous ne sommes pas plus faibles – nous sommes même plus forts – que nous ne l'étions auparavant. Cette année, Dieu soit loué, nous avons des forces et des capacités sous divers angles et dans différents domaines. Nous n'avions pas ces choses l'année dernière. Par conséquent, oui, l'absence de ces êtres chers est une perte. Les événements qui se sont produits dans la région de l'Asie occidentale, sont amers et douloureux. Cependant, Dieu soit loué, la République Islamique continue de maintenir sa croissance, son progrès et sa force.

La troisième année de l'Hégire, le Prophète (as) a perdu quelqu'un comme Hamza. Pendant la bataille d'Uhud, Hamza a quitté le Prophète et ce n'était pas seulement Hamza qui était le plus éminent, mais plusieurs autres braves compagnons [du Prophète] sont également tombés en martyrs. Cependant, les quatrièmes et cinquièmes années de l'Hégire, le Prophète était bien plus fort que dans la troisième année. En d'autres termes, la perte de figures éminentes ne signifie en aucun cas une régression, un recul ou une faiblesse. Si deux facteurs – les idéaux et les efforts –  sont présents dans une nation, la présence ou l'absence d'individus est une perte, mais ne portera pas atteinte au mouvement général.

En ce qui concerne notre discussion sur le mois de Ramadan, Dieu Tout-Puissant a déclaré : « Ô vous qui croyez ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous atteigniez la piété [taqwa] » (Coran 2:183). La piété. Le but du jeûne, selon ce verset, est d'atteindre la piété. Qu'est-ce que la piété ? La piété dans son mot arabe « taqwa » est dérivée du mot « waqaya » qui signifie « protection ». Taqwa est un moyen de protection, un moyen de sécurité et un élément qui procure la sûreté. C'est cela la taqwa. La taqwa protège une personne, de quoi ? Des maux, des tentations, des pensées négatives, des mauvaises intentions, des trahisons, de l'immoralité, de l'indulgence dans les désirs, de la négligence des responsabilités et de l'abandon des actions obligatoires. C'est cela la taqwa. C'est très important. Le jeûne vous donne un exemple, une petite illustration de cet état. Vous avez faim et il y a de la nourriture, vous avez soif et il y a de l'eau, mais vous vous abstenez de manger et de boire – vous pratiquez l'abstinence. C'est l'essence de la taqwa, mais elle est limitée à quelques heures par jour et à quelques choses particulières. Cet état devrait se répandre dans toute ma vie et dans la vôtre. Nous devons faire preuve de taqwa [piété].

Dans tout le Coran, il y a de nombreuses références aux effets de la piété, mais je vais maintenant mentionner deux de ces effets. Premièrement : « Et quiconque observe la piété consignée par Allah, Il lui donnera une ouverture [aux adversités de ce monde et de l'au-delà] et pourvoira à ses besoins d'où il ne s'y attend pas » (Coran 65:2-3). Lorsque la piété est atteinte, elle crée une ouverture. La piété apporte une ouverture – elle a un impact dans le domaine économique, elle a un effet sur la sécurité. C'est ce que fait la piété. Allah, à une société imprégnée de piété, « lui donnera une sortie ». Cette piété leur apportera une ouverture. Deuxièmement : « Un guide pour les pieux » (Coran 2:2). Le Coran est un guide pour les pieux. C'est une « guidance divine ». La guidance divine n'est pas une chose mineure. C'est la chose la plus importante. Ne voulons-nous pas atteindre le salut, la prospérité et le bonheur ? Eh bien, il y a un objectif que nous visons à atteindre et nous avons besoin de guidance et de soutien pour y parvenir, qui vient de Dieu. Dieu fournit une assistance. Quand ? Lorsque nous observons la piété. Par conséquent, considérez le jeûne comme un moyen de renforcer la piété en vous-même, car cela est fondamental. Aujourd'hui, ces deux résultats – à la fois l'ouverture et la guidance – sont évidents pour nous. Nous avons besoin à la fois d'ouverture et de guidance divine.

Alors, comment pouvons-nous atteindre la piété [taqwa] ? Il y a des discussions sur ce sujet et certaines solutions ont été suggérées. Ce que je veux dire en une phrase est ceci : « La piété est entre nos mains et nécessite notre détermination et notre volonté ». Nous devons la rechercher activement. L'Imam [Khomeiny] mentionne cela dans l'un de ses livres sur l'éthique – peut-être dans Quarante Hadiths ou Les Secrets de la Prière – où il répète à plusieurs endroits, s'adressant au lecteur qui souhaite avancer sur le chemin du monothéisme et s'engager dans sa pratique : « Prenez une décision ferme et résolue » (Quarante Hadiths p. 10). La piété dépend de votre décision, de votre observation et de votre vigilance. Le jeune qui se retient dans une situation tentante mais interdite [haram], renforce la piété en lui et améliore son état de sécurité et de maîtrise de soi. Voilà donc pour le mois de Ramadan.

Passons maintenant au sujet des étudiants et des universitaires. Les points que vous avez soulevés concernant les problèmes des étudiants et l'espoir qui existe pour le mouvement étudiant dans le cœur de ceux qui croient au [système de] l'université, sont tout à fait corrects, et je les confirme tous. J'ai noté un point bref à discuter – [bien sûr] si je peux en discuter brièvement aujourd'hui, si Dieu le veut – qui est le concept d'identité étudiante. Au cours des deux derniers siècles, alors que la civilisation occidentale entrait dans notre pays et que nous commencions à interagir avec elle et à nous engager avec les Occidentaux et leur civilisation, la jeunesse iranienne a perçu la civilisation occidentale de deux manières distinctes : La première était un engouement initial, conduisant souvent à une perte d'identité. La deuxième a conduit à une prise de conscience, à un engagement sélectif, à un sentiment d'indépendance, et dans certains cas, à un sentiment complet de séparation et de distance. Permettez-moi d'expliquer brièvement sur ces deux types de perception.

Dans la première perception et le premier face à face, lorsque nous sommes entrés en contact avec les Occidentaux, les éléments de l'Occident et certains symboles occidentaux, la jeunesse iranienne – permettez-moi d'insister, je parle spécifiquement des jeunes. Les autres segments de la société partagent des sentiments similaires à ceux des jeunes, [mais] mon sujet ici, concerne les jeunes. Dans cette connaissance initiale avec l'Occident, une notion a pris racine dans leur esprit, une hypothèse définitive qui a encadré leur perspective : la dichotomie de l'Occident avancé et d’un Iran arriéré et faible, l'Occident réussi contre un Iran dégénéré. Cette idée s'est enracinée dans leur pensée. Lorsque les jeunes Iraniens se comparaient aux avancées occidentales, à la science occidentale, à la technologie et ainsi de suite, ils avaient le sentiment d'être arriérés, faibles et impuissants. Ils percevaient l'Occident comme avancé, et estimaient qu'ils devaient suivre ses traces et imiter ses manières.

C'est ainsi que les choses étaient vraiment. En d'autres termes, il y a cent ans, l'Iran était vraiment très en retard par rapport à l'Occident de cette époque. Maintenant, les raisons, les causes et les facteurs sont multiples et notre discussion aujourd'hui ne porte pas sur ceux-ci, néanmoins, c'était la réalité de la situation. Cependant, il y a un point important : Si vous regardez de l'autre côté – disons l'Occident – et que vous voyez ses forces, et que ces forces vous rendent conscient de vos propres faiblesses et vous amènent à réfléchir, c'est une bonne chose. Nous devons regarder et voir ce qu'ils ont accompli et considérer ce que nous devons faire. Par exemple, s'ils ont réalisé des progrès scientifiques, alors nous aussi, nous devons réaliser des progrès scientifiques. Cela aurait été bien si cela s’était produit, mais ce ne fut pas le cas. Au lieu de cela, l'Occident fut perçu comme une réussite et ses forces nous ont fait oublier nos propres forces ! Nous avions aussi des points forts. La nation iranienne possédait certains points forts comme la foi, la sincérité, la fraternité, la famille, la loyauté, la modestie. Nous avons négligé ces questions. Nos jeunes à l'époque les ont également négligées. Eux-mêmes étaient négligents et un certain nombre d'individus ont émergé ou étaient présents dans le pays, qui ont intensifié cette négligence. Au lieu de creuser dans leurs propres potentiels, ils ont perdu espoir en eux-mêmes et ont répandu cette notion parmi le grand public que si vous voulez réaliser quelque chose, si vous voulez que votre vie, vos connaissances et vos capacités atteignent le niveau que vous observez en Occident, vous devez devenir comme eux en toutes choses. Vous devez vous occidentaliser, compter sur vos propres racines ne vous mènera nulle part ! C'était la fameuse déclaration de Taqizadeh qui avait dit que nous devions nous occidentaliser entièrement de la tête aux pieds : nos vêtements devaient devenir occidentaux, notre morale devait devenir occidentale, nos comportements quotidiens devaient devenir occidentaux – tout devait s'occidentaliser pour que nous puissions atteindre leur niveau.

L’important est que l'imitation de l'Occident s'est produite en termes de mœurs, de questions morales et intellectuelles, mais aucun changement significatif n'a eu lieu dans les questions principales sur lesquelles l'Occident s'appuyait. Oui, un système universitaire a été établi, mais il n'a produit aucun individu éminent, aucune invention, innovation ou avancée scientifique pendant le règne de Reza Khan. Les Occidentaux ont également renforcé cela. Ils ont renforcé l’idée qu’il faut suivre l'Occident et s'y conformer. À l'époque, dans le pays, les représentants des gouvernements occidentaux, essentiellement les Britanniques, contrôlaient tout et tout le monde. Ils ont mis un dictateur au pouvoir. Reza Khan est arrivé au pouvoir et avec autorité, dictature et répression, a pris le contrôle de tout. Un groupe d'individus s'est formé autour de lui qui, intellectuellement – puisque ces idées ne lui venaient pas – ont promu, établi et mis en œuvre une tendance parmi la population, à s'aligner sur l'Occident. En réalité, cela a conduit à une soumission à l'Occident et à une immersion dans sa civilisation matérialiste. Ils ont fait avancer cet agenda dans notre économie, dans divers aspects de notre vie et dans nos affaires sociales. Ce sont eux qui ont essentiellement levé le drapeau du soutien à l'Occident.

Reza Khan était l'incarnation de l'occidentalisation destructrice – une occidentalisation dévastatrice. Ils ont essentiellement tout remis aux Occidentaux, et le résultat a été que le pays s’est vidé et érodé de l'intérieur. Ainsi, lorsque qu’après vingt ans, les Britanniques qui avaient installé Reza Khan au pouvoir l'ont renversé et l'ont emmené, notre pays n'avait ni armée nationale, ni économie nationale, ni sécurité nationale, ni politique intérieure nationale, ni politique étrangère nationale. Il n'avait même pas de tenue vestimentaire nationale ! En d'autres termes, ils ont réduit le progrès du pays à des changements vestimentaires, au port de certains types de chapeaux et à des choses de ce genre. C'était leur façon de s'engager avec l'Occident. Un des responsables et une des figures politiques des époques Qadjar et Pahlavi, a rapporté que Mokhber-al-Saltaneh Hedayat avait dit que l'accent était mis sur les boulevards des villes occidentales, plutôt que sur les laboratoires ou les bibliothèques. Telle était leur approche.

Bien sûr, les figures intellectuelles comme Taqizadeh, Foroughi et Hekmat, sont les plus grands coupables et ils ont maintenu notre pays en retard, pendant des décennies. Gardez à l'esprit que sans aucun doute, s'il y avait eu un groupe de personnes, attentionnées et dévouées, à leur place, elles auraient pu faire avancer le pays. Ces individus ont maintenu le pays en arrière. Voilà ce qu’étaient l'attitude et la perception initiales envers l'Occident.

La deuxième expérience – que je crois importante et qui nous a amenés à ce point – a émergé progressivement pour le peuple, à travers les événements amers, l’oppression et l’injustice des Occidentaux dans notre pays, l'occupation de certaines parties du pays par les Britanniques et les Russes tsaristes, qui étaient également considérés comme faisant partie de l'Occident à l'époque, et bien sûr, plus tard, l'Union soviétique qui a également occupé des parties de l'Iran. Les conséquences de ces dominations se sont fait sentir dans le nord, le sud et l'est du pays, où ils ont pris le contrôle de certaines zones, réprimé le peuple et créé la famine. Des milliers de personnes – bien que nous n'ayons pas de chiffre exact, certains disent des millions – sont mortes de faim suite à une famine que les Occidentaux avaient provoquée dans le pays. Ils ont réprimé les mouvements à l'intérieur du pays – à Tabriz d'une manière, à Machhad d'une autre, à Guilân d'une autre encore – et ont commis diverses trahisons : le traité de Vosough al-Dowleh, l'extension de la concession pétrolière de D'Arcy par Reza Chah, etc qui ont progressivement éveillé la conscience des personnes réfléchies et du grand public, en particulier de la jeune génération, sur la véritable nature de l'Occident. Il est devenu évident qu'au-delà de l'apparence, brillante et polie, souvent accompagnée de sourires – se cache un noyau sinistre et traître. Les gens ont commencé à le ressentir. Progressivement, l'enthousiasme et l'engouement pour la civilisation occidentale ont diminué parmi la plupart de la population et des jeunes.

Le mouvement de nationalisation du pétrole de 1950 et 1951 a certainement été une période significative. Ce fut un tournant historique qui nous a révélé la véritable nature de l'Occident. Ce mouvement, avec son contexte, ses conséquences et ses résultats, a clarifié l'essence globale de l'Occident pour le peuple iranien. Mossadegh, dans son combat contre les Britanniques sur la question du pétrole [iranien], s'est appuyé et a espéré le soutien des États-Unis. Il espérait ouvertement et clairement, que l'Amérique le soutiendrait contre l'Angleterre. Cependant, les États-Unis ont porté un coup à Mossadegh. L'Amérique même, dont Mossadegh espérait l'aide, a orchestré un coup d'État. Kermit Roosevelt, le célèbre et fameux instigateur du coup d'État qui a initié le coup d'État du 19 août [1953], était un Américain. Ils ont mené ce coup d'État en utilisant l'argent et les ressources américaines, et ont maintenu le pays captif pendant plusieurs décennies supplémentaires.

Ainsi, ces événements ont montré que compter sur l'Occident pour progresser n'est pas seulement inutile, mais est un obstacle. En d'autres termes, la dépendance à l'égard de l'Occident ne facilite pas notre progrès, au contraire, elle l'entrave. Il est devenu clair qu'en Iran, tout événement qui contredit les intérêts ou la cupidité de l'Occident rencontrera une opposition impitoyable de leur part – soit directement, comme lors du coup d'État du 19 août qu’ils ont orchestré et où ils sont intervenus, soit indirectement à travers leur gouvernement fantoche, comme lors du massacre du 5 juin 1963. Dans ce cas également, ils ont attaqué, tué et massacré, mais cela a été accompli par les mains de Mohammad Reza [Pahlavi].

Cette situation, c'est-à-dire la reconnaissance de la véritable nature de la civilisation matérialiste occidentale par la nation et la jeunesse iranienne – a suscité des réactions. Certains ont pris position. Le coup d'État a eu lieu en août, et en décembre de la même année, à l'Université de Téhéran, un groupe de jeunes étudiants s'est levé et a protesté contre la visite de Nixon, qui était alors vice-président des États-Unis. Trois étudiants ont été tués par les agents du régime [Pahlavi] – ils ont perdu la vie. C'est là que tout a commencé. Bien sûr, l'université a joué un rôle important dans les grands événements, gardez cela à l'esprit. Oui, les universités d'aujourd'hui sont très différentes de celles qui existaient avant la Révolution, et même des universités 20 ans après la Révolution. Les universités d'aujourd'hui sont plus avancées, leur progrès est plus grand, leur compréhension des diverses questions est plus complexe et profonde, et leur fermeté est également forte. Cela contredit ce qui est souvent propagé. Il est parfois dit que la nouvelle génération d'étudiants et de jeunes Iraniens manque de la préparation dont jouissait la génération des années 1980. Ce n'est pas vrai. Cette préparation existe également aujourd'hui. Nous l'avons observé dans diverses situations, et même maintenant, nous sommes témoins de la préparation de la jeunesse iranienne à se tenir en première ligne et à résister à l'ennemi. Ils sont bien préparés, ils ont une meilleure compréhension des problèmes, et Dieu soit loué, leur préparation est également très bonne.

Ainsi, l’Imam Khomeiny a donné à la nation un sentiment d'identité, s'est attendu à ce qu'elle s'implique, lui a fait confiance, lui a rappelé son identité culturelle et historique, et nous a tous réveillés de notre négligence. Nous n'étions pas conscients de nos capacités. L'Imam Khomeiny nous a fait prendre conscience de nos capacités, de nos aspirations, et nous a impliqués. Il a impliqué la nation et a vraiment lutté de manière acharné dans ce sens, et Dieu, Tout-Puissant, a béni ce mouvement. La nation n'a pas eu peur Elle n’a pas été intimidée. L'Imam Khomeiny a détruit le sentiment d'infériorité de la nation. Eh bien, c'est l'état général du deuxième contact entre la jeunesse iranienne principalement et la présence de l'Occident et sa civilisation matérielle dans le pays, dont nous avons, bien sûr, longuement parlé.

Cependant, les tyrans du monde refusent de nous laisser tranquilles. C'est le point crucial. Ce sont eux qui, pendant de nombreuses années, ont fait ce qu'ils voulaient en Iran. Ils ont amené 50 000 conseillers militaires et civils, ont pris ce qu'ils voulaient des ressources du pays, ont imposé leur volonté comme ils le désiraient – dictant à qui vendre du pétrole, à qui ne pas vendre du pétrole, avec qui avoir des relations, avec qui ne pas avoir de relations, qui nommer comme Premier ministre, qui ne pas nommer, comment traiter les religieux, comment traiter les universités. Des années durant, c'est ainsi qu'ils ont vécu dans ce pays, [mais] leur emprise a été brisée. Ils ne peuvent pas donc rester silencieux. Depuis le début de la Révolution, ils ont combattu la Révolution, s'y sont opposés, ont conspiré contre elle et ont fait tout ce qu'ils pouvaient jusqu'à ce jour.

Bien sûr, tout au long de cette période, par la grâce de Dieu, la Révolution l’a emporté sur eux. Les tyrans du monde disent que tout le monde doit les suivre. Vous voyez cela aujourd'hui. Un exemple de cela est observé par tout le monde. [Ils disent] : « Tout le monde doit nous obéir. Tout le monde doit donner la priorité à nos intérêts plutôt qu'aux siens – nous passons en premier ». Aujourd'hui, ils montrent cela à tout le monde. En fait, ils exposent la véritable nature de l'Occident pour que tout le monde puisse la voir. Eh bien, à mon avis – et je pense que c'est le cas – l'Iran islamique est le seul pays à avoir fermement rejeté cela. Nous avons fermement déclaré que nous ne donnerons jamais, en aucune circonstance, la priorité aux intérêts des autres sur les nôtres.

En réponse au mouvement de l'ennemi – ce mouvement que j'ai mentionné et qui est actuellement poursuivi avec de nouvelles méthodes – le mouvement islamique, heureusement, avance également. Aujourd'hui, nous avons de bonnes innovations dans les domaines religieux, les questions d’éthique et même les questions mystiques. De bons intellectuels ont heureusement émergé dans les centres d’enseignement islamique, dans les universités et dans divers secteurs de la société, qui ont pu trouver et utiliser un langage contemporain approprié pour transmettre les concepts islamiques. Les points mêmes que vous avez mentionnés ici – qui peuvent certainement être développés dix fois plus, dans les rassemblements étudiants, et j'y ferai également une brève référence – sont précisément ce que j'ai recommandé, il y a quelque temps, lors de l'une de ces réunions : la création de contenus. L'une des tâches nécessaires des médias sociaux est la création de contenus. Le travail que vous pouvez faire, les idées que vous pouvez générer et les analyses approfondies que vous pouvez mener et partager sur les questions, sont exactement le genre de création de contenus que nous attendons.

Les étudiants doivent être positionnés ici, c'est leur place. Un étudiant peut agir comme un enseignant, comme un avertisseur ou une lumière directrice, tout cela au mieux de ses capacités dans un environnement approprié. Vous pouvez agir. Cela reflète, à mon avis, l'identité de nos merveilleux étudiants et leur capacité à articuler, clarifier et expliquer les choses.

J'ai également quelques recommandations. L'année dernière, j'ai fait plusieurs recommandations. J'en ai mentionné certaines ici. L'une des recommandations était que les associations étudiantes se concentrent sur les questions au sein de l'université, et je veux souligner ce point. D'après ce qu'on m'a dit, ce travail n'a pas été réalisé comme il aurait dû l'être. C'est l'attente que j'ai de vous, les jeunes. Il y a [bien sûr] des obstacles. Dans chaque grande entreprise, dans chaque bon travail, des obstacles surgiront inévitablement. Ne supposez pas que nous avançons sur une route asphaltée et lisse. Non, il y a des virages, des hauts et des bas, et des difficultés. Surmontez les défis. Surmontez les défis ! Si vous pouvez utiliser le langage approprié pour clarifier, vous pouvez avoir un impact à l'université. Votre public est composé d'étudiants jeunes qui n'ont aucune hostilité ou inimitié, et sont prêts à écouter et à accepter les choses. L'attente que l'un des frères a exprimée ici – que les centres qui doivent expliquer et articuler ne font pas leur travail – eh bien, cette attente s'applique également à vous. [Vous], les associations étudiantes, devez étudier, vous préparer et influencer l'environnement universitaire avec des idées correctes. C'est une recommandation.

Une autre recommandation est que vous devriez organiser des séances de remue-méninges sérieuses. Réfléchissez vraiment à une question et utilisez les éléments intellectuels fiables qui existent aujourd'hui – nous avons des éléments intellectuels fiables – dans ces séances de remue-méninges. Parlez des questions du jour. Certaines discussions qui surgissent ne sont pas de première importance ni des sujets de premier plan. Ce sont des questions de second ou de troisième plan. Les principales questions du pays sont celles qui concernent le mouvement de la Révolution et le mouvement global de la société – à la fois les questions internes et externes – identifiez-les et faites-en le centre des discussions. Parfois ces différentes analyses sont présentées dans les journaux et sur les médias sociaux. Ces analyses ne devraient pas distiller le doute en vous. Ne devenez pas perplexes et incertains face à différentes analyses. Prenez en charge votre propre analyse, votre compréhension et vos recherches, et surmontez les fausses déclarations qui sont faites.

L'une de mes recommandations est la suivante : certaines critiques et plaintes des étudiants vis-à-vis des autorités, découlent d'un manque d’informations sur certaines questions. Par exemple, ils demandent « Pourquoi l'Opération « Promesse Véridique II » n'a pas été accomplie à tel ou tel moment ? Pourquoi a-t-elle été menée à tel ou tel moment ? Si elle avait été menée à tel ou tel moment, tel ou tel incident ne se serait pas produit ». Ce n'est pas correct. Ce n'est pas correct. Les responsables de ces questions ont autant d'attachement, d'engagement, d'amour et de dévouement à la Révolution que vous et moi. Vous ne devez pas les blâmer. Ils ont leurs propres considérations, ils prennent certaines choses en compte, ils font des calculs. Si vous étiez à leur place, vous auriez fait la même chose. Gardez toujours cette possibilité à l'esprit, et évitez de faire des accusations. Ainsi, dans les événements que vous observez, s'il y a une certaine ambiguïté pour vous, envisagez toujours la possibilité d'un calcul correct, car il peut y avoir un raisonnement, authentique et valable, derrière une décision qui a été prise.

En ce qui concerne la critique, l'une de mes recommandations de l'année dernière était que vous deviez critiquer. Il n'y a rien de mal à critiquer. Des questions ont été soulevées à ce sujet sur la manière de critiquer. Par exemple, dans un état de guerre, dans une situation de confrontation avec des ennemis, comment devons-nous critiquer sans offenser qui que ce soit ? La critique est une bonne chose mais elle diffère des accusations. Evitez d'accuser qui que ce soit lorsque vous faites une critique. Une question peut être soulevée. C'est bien. Une question peut être soulevée, des ambiguïtés peuvent être mentionnées et une occasion devrait être fournie pour répondre à ces questions. Parfois, l'autre partie peut ne pas être en mesure de répondre à certaines questions, c'est-à-dire qu'elle n’a pas la possibilité de répondre ou n’est pas en mesure de traiter la question. Dans de tels cas, ne soulevez pas le doute et ne considérez pas des hypothèses comme des certitudes.

À mon avis, lorsque vous critiquez quelque chose, évitez de donner l'impression d'une impasse. En d'autres termes, ne critiquez pas d'une manière qui donne aux gens ordinaires un sentiment de blocage. Non, parfois, les questions qui sont présentées de telle sorte que, lorsqu'une personne les entend, elle ressent vraiment qu'il n'existe aucune solution. C'est une erreur. C’est une erreur de suggérer qu'il y a une impasse dans une question économique, culturelle ou éducative particulière. Cela décourage les gens et cela doit être sérieusement évité. Créer des divisions, polariser les opinions, favoriser le découragement et développer la méfiance envers les responsables des prises de décision ne devraient pas faire partie des critiques.

Parfois, on me pose également des questions. Bien sûr, elles ne sont pas posées directement. Elles peuvent apparaître dans les médias sociaux ou dans des déclarations transmises à notre bureau. Par exemple, « Pourquoi un tel était-il heureux lorsque tous les ministres ont été approuvés, même si certains de ces ministres pouvaient ne pas correspondre aux critères qu'il a en tête ? » C'est une question. La réponse est que l'approbation de tous les ministres par le Parlement, est souhaitable. S'ils ne reçoivent pas le vote de confiance du Parlement, le ministère restera sans leader pendant longtemps. Fonctionner sans leader est beaucoup plus préjudiciable que d'avoir quelqu'un qui ne pourrait pas avoir toutes les qualifications, car cela peut conduire au désordre. Il est avantageux que le gouvernement soit établi en temps opportun, pour qu'il puisse gérer efficacement le pays. Le gouvernement doit être capable de gouverner le pays. Ce vote du Parlement présente cet avantage majeur. Eh bien, naturellement, cela vous rend heureux. En même temps, il est possible que l'on n'approuve pas entièrement la performance d'un certain ministre ou que l'on ne considère pas certaines de ses qualités comme positives. Ces choses ne se contredisent pas. Il y a, après tout, de tels cas. En bref, la préoccupation principale d'un étudiant ne devrait pas être ces questions. Ce ne sont pas les principaux problèmes du pays. Comme je l'ai mentionné, les principaux problèmes du pays sont d’un autre genre.

Je voudrais dire quelques mots sur la récente question concernant les États-Unis et leur appel à des négociations. Tout d'abord, le président américain [Donald Trump] a déclaré : « Nous sommes prêts à négocier avec l'Iran ». Il appelle à des négociations et prétend avoir envoyé une lettre, bien qu'une telle lettre ne nous soit pas parvenue. Je veux dire que je ne l'ai pas reçue. À mon avis, il s'agit d'une tentative de tromper l'opinion publique internationale. Ils essaient de sous-entendre qu’ils sont prêts à négocier, qu’ils veulent négocier et qu’ils veulent la paix et mettre fin au conflit [Mais] que l'Iran n'est pas disposé à négocier. Eh bien, pourquoi l'Iran ne veut-il pas négocier ? Voyez vous-mêmes. Nous avons négocié pendant plusieurs années, [mais] cette même personne (Donald Trump) a jeté un accord déjà achevé et signé. Il l'a déchiré. Comment pourrait-on entamer des négociations avec une telle personne ?

En réponse à ce que je viens de dire, un journaliste (iranien) d'un certain journal a déclaré : « Lorsque deux personnes sont en guerre, elles s'assoient pour négocier la paix. Elles ne se font pas confiance. Un manque de confiance n'est pas un obstacle aux négociations ». C'est faux. Les deux personnes qui négocient pour la paix, ne poursuivront pas les négociations si elles ne sont pas certaines que l'autre partie respectera ce qui serait convenu. Elles savent que de telles négociations seraient inutiles et vaines. Dans les négociations, il faut être confiant et penser que l'autre partie honorera ses engagements. Lorsque nous savons qu'ils ne respecteront pas les engagements, à quoi bon négocier ? Ainsi, leurs appels à des négociations et leur expression d'une volonté de négocier sont des tentatives pour tromper l'opinion publique.

En ce qui concerne les sanctions américaines, eh bien, depuis le début, nos négociations dans le JCPOA et tout au long des années 2010 visaient à lever les sanctions. Heureusement, les sanctions deviennent moins efficaces à l'échelle mondiale. Lorsque les sanctions persistent, elles perdent progressivement leur impact. Ils l'ont eux-mêmes admis et le reconnaissent également. Un pays sanctionné peut progressivement trouver des moyens de neutraliser les sanctions. Nous en avons découvert beaucoup et avons neutralisé les sanctions. Oui, les sanctions ne sont pas entièrement sans effet. Cependant, il n'est pas vrai que nos problèmes économiques dépendent uniquement des sanctions – non ! Notre propre négligence a parfois un effet - pas seulement parfois - la plupart de nos problèmes découlent de notre propre négligence. Une partie est certainement liée aux sanctions, mais elles deviendront progressivement inefficaces. C'est une évidence.

En ce qui concerne les armes nucléaires, ils disent constamment : « Nous ne permettrons pas à l'Iran d'acquérir des armes nucléaires ». Si nous avions voulu construire des armes nucléaires, les États-Unis n'auraient pas pu nous en empêcher. Le fait que nous ne possédions ni ne recherchions les armes nucléaires a certaines raisons. Nous en avons déjà parlé et discuté. Nous ne voulions pas [construire des armes nucléaires] nous-mêmes. Sinon, si nous l'avions voulu, ils n'auraient pas pu nous en empêcher.

Le point suivant est que les États-Unis menacent d'une action militaire. À mon avis, cette menace est déraisonnable. Commencer une guerre ou infliger un coup n'est pas une action à sens unique. L'Iran est capable de mener une contre-attaque et il infligera certainement un tel coup (à l’ennemi). Je crois même que si les États-Unis et leurs agents font un mauvais mouvement militaire contre l'Iran, ce seront eux qui subiront le plus grand dommage. Bien sûr, la guerre n'est pas une bonne chose. Nous ne cherchons pas à déclencher une guerre. Mais si quelqu'un prend des mesures pour déclencher une guerre, notre riposte sera ferme et définitive.

Le point suivant est qu’Aujourd'hui, les États-Unis sont sur une voie d'affaiblissement, pas de renforcement – et c'est une réalité.  Ils s'affaiblissent économiquement et aussi politiquement en termes de position mondiale. Ils s'affaiblissent dans leur politique intérieure et aussi dans les enjeux sociaux intérieurs. Tous les facteurs contribuent au déclin de l'Amérique. Les États-Unis ne possèdent plus la puissance qu'ils avaient il y a 30 ou 20 ans, et ils ne l'auront plus. Ils ne peuvent plus [avoir la même puissance].

Le point suivant est que certains à l'intérieur du pays, agrandissent continuellement la question des négociations et demandent : « Pourquoi ne répondez-vous pas ? Pourquoi ne négociez-vous pas ? Pourquoi ne discutez-vous pas avec les États-Unis ? Asseyez-vous [avec eux pour des négociations] » Ce que je veux dire est que, si l'objectif des négociations est de lever les sanctions, négocier avec cette administration américaine n'entraînera pas la levée des sanctions. C'est-à-dire qu'ils ne lèveront pas les sanctions. [Plutôt], cela fera que le nœud des sanctions se resserrera davantage et que la pression augmentera. Négocier avec cette administration américaine entraînera une augmentation de la pression. Lors de la réunion que j'ai eue avec nos responsables il y a quelques jours, j'ai dit qu'ils [les responsables américains] soulèvent de nouvelles questions et évoquent de nouvelles demandes. Ils font de nouvelles demandes excessives. Nos problèmes deviendront pires qu'ils ne le sont aujourd'hui [si nous négocions avec eux]. Ainsi, les négociations ne résoudront aucun problème ni ne dénoueront aucun nœud. C'est un autre point.

Le dernier point : Contrairement aux attentes de l'ennemi, ni la Résistance palestinienne ni celle du Liban n'ont été épuisées, au contraire, elles sont devenues plus fortes et plus motivées. Ces martyres ont causé des pertes humaines pour eux, mais en termes de motivation, ils ont renforcé (leurs motivations). Quand quelqu'un comme Sayed Hassan Nasrallah (que Dieu l’agrée), nous quitte, son absence se fait sentir. Pourtant, en même temps, dans les jours qui ont suivi son martyre, les actions menées par le Hezbollah contre le régime sioniste, surpassaient la force de ses efforts précédents. Dans la Résistance palestinienne, des martyrs comme les martyrs Haniyeh, Sinwar et Deif, ne sont plus parmi eux. Pourtant, en même temps, ils peuvent imposer leurs conditions à la partie adverse dans les négociations tellement recherchées par le régime sioniste, ses partisans et les États-Unis. Cela montre que les motivations [de la Résistance] se sont renforcées.

Ce sera ma dernière phrase [pour aujourd'hui] – de notre côté, nous disons que : « Nous apporterons notre plein soutien à la Résistance palestinienne et libanaise ». C'est un consensus parmi les responsables du pays. Le gouvernement, notre honorable Président et les autres sont tous d'accord sur ces questions. Il n'y a pas de problème. Si Dieu le veut, dans l'avenir, la nation iranienne continuera d'être reconnue mondialement comme le porte-drapeau de la résistance contre l'oppression, tout comme elle l'a été dans le passé.

Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !