Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé, le 22 octobre 2025, par l’Imam Khamenei, Guide de la Révolution islamique, lors d’une rencontre avec les organisateurs de la conférence internationale sur l’Ayatollah Mirza Muhammad Hussein Naeini.
Au nom de Dieu, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître Muhammad et à sa Lignée pure, en particulier celui qui représente le Trésor d’Allah sur Terre.
L’une des initiatives très louables du centre islamique de Qom est cette cérémonie commémorative qui était véritablement attendue depuis longtemps. Il fut un temps où les discours et la pensée de Naeini remplissait tout Najaf. Mais avec le temps, il fut presque entièrement oublié dans le domaine du travail scientifique, de la réflexion et de la renommée académique, et on lui a prêté peu d’attention. Bien sûr, nous avons vu que les grandes figures de Qom le respectaient et l’honoraient, et que ses étudiants comptaient parmi les maraje [autorités religieuses] de Najaf. Cependant, la personnalité unique de M. Naeini, elle-même, fut moins explorée. Aujourd’hui, vous accomplissez ce travail et si Dieu le veut, diverses dimensions de son savoir, de sa vie politique et de ses actions seront mises en lumière.
L’Ayatollah Naeini fut, sans aucun doute, l’un des piliers éminents de l’ancien hawza (centre d’enseignement islamique] de Najaf. Le hawza de Najaf qui a plus de mille ans, a certainement connu des hauts et des bas. Il y eut des périodes où de grandes figures y résidaient, et d’autres où il était plutôt calme et dépourvu de figures éminentes, en comparaison avec [la ville de] Hillah et certains autres lieux. Cependant, il y a environ deux siècles, c’est-à-dire à partir de l’époque des étudiants d’Aqa Baqir Behbahani [Muhammad Baqir Vahid Behbahani], Bahr al-Ulum et Kashif al-Ghita qui vivaient à Najaf — Aqa Behbahani lui-même résidait à Karbala mais ces grands et célèbres disciples se trouvaient à Najaf et y étaient établis — le hawza de Najaf a retrouvé une vitalité intellectuelle et une nouvelle vigueur scientifique. Il a formé ensuite, certaines des figures les plus distinguées de l’histoire du fiqh [jurisprudence islamique] et des Ussul [principes de jurisprudence islamique]. Des savants comme le Cheikh Ansari, [ainsi que] l’auteur du Jawahir al-Kalam [l’Ayatollah Cheikh Muhammad Hussein Najafi], Akhund [l’Ayatollah Mulla Muhammad Kazim Khorasani] et d’autres grands érudits aussi renommés. Cette vénérable personnalité — M. Naeini — se tient parmi ces [illustres] personnalités. Il est l’une des figures les plus exceptionnelles et remarquables de cette époque.
Une caractéristique essentielle de sa spécialisation dans le domaine du fiqh et particulièrement dans celui des principes (Ussul), était son talent à bâtir un système. En d’autres termes, il a formulé les principes fondamentaux des Ussul avec une nouvelle structure, une manière de penser inédite, une organisation novatrice et des discussions préliminaires pour chaque sujet. Cela se rencontre rarement dans les livres et les œuvres des fuqaha [juristes islamiques] et des Ussuliyin [spécialistes des principes] avant lui. Je ne me souviens pas que quiconque ait été aussi systématique et organisé que lui auparavant. Par exemple, chaque fois qu’il abordait un sujet, il l’introduisait avec les préliminaires appropriés, le développait selon une séquence structurée, et achevait [la discussion] de manière soignée. Peut-être que la raison de l’affluence des étudiants et des savants à ses cours — qui étaient parmi les cours de plus haut niveau de Najaf après l’époque de Akhund [Khorasani] — résidait dans cette discipline intellectuelle, cet ordre méthodologique et cette expression éloquente. Bien qu’il enseignait les Ussul en persan à Najaf — [une pratique rare] à Najaf où les cours étaient habituellement en arabe — ses cours attiraient toujours un grand nombre d’étudiants arabes. Bien sûr, je n’ai pas eu personnellement l’occasion d’en être témoin, mais j’ai entendu dire que le Cheikh Hussein Hilli qui était d’origine arabe, enseignait lui-même ses cours d’ussul en persan, parce qu’il les avait appris de son maître dans cette langue. Voilà donc le type d’éloquence dans l’expression et de brillance dans la pensée qui existait chez lui [l’Ayatollah Naeini].
Pour être juste, ses avancées dans les principes fondamentaux (des Ussul) étaient véritablement remarquables et nombreuses. Ses progrès dans les diverses discussions sur les Ussul sont vastes et nombreux. Cela inclut à la fois les enseignements du Cheikh Ansari qu’il a clarifiés et articulés, et les idées qu’il a lui-même présentées sur divers sujets d’ussul. Ces éléments méritent une étude scientifique approfondie. C’était le premier point.
Parmi les érudits de l’époque contemporaine, Akhund Khorasani avait de nombreux étudiants, il avait des étudiants exceptionnels, pas seulement en nombre mais aussi en haut niveau, et c’est aussi le cas de M. Naeini.
À mon avis, l’une des caractéristiques importantes de Naeini était sa manière de former les étudiants. Je n’ai pas vu beaucoup de personnes [qui aient accompli cela aussi bien]. Il avait de nombreux étudiants éminents. Former des élèves de premier plan est très important. Dans les années dont je me souviens — vers 1377 de l’hégire [1957] — pratiquement tous les maraje de Najaf à cette époque, étaient ses élèves — y compris M. Khoei [l’Ayatollah Sayed Abol Qasem Khoei], M. Hakim [l’Ayatollah Sayed Mohsen Hakim], [l’Ayatollah] Sayed Abdul-Hadi, et d’autres de cette époque, comme Mirza Baqir Zanjani, Cheikh Hussein Hilli, Mirza Hassan Bojnourdi et d’autres. Ces figures, distinguées et éminentes, étaient toutes des élèves de M. Naeini. Bien sûr, certains furent également considérés comme affiliés sur le plan académique, à d’autres grands savants, comme M. Hakim qui était aussi l’un des étudiants distingués d’Aqa Zia. Cependant, la majorité de ces grands savants, de ces maraje, de ces grandes personnalités, étaient des élèves de M. Naeini. Cette capacité à former un grand nombre d’élèves éminents est l’une de ses caractéristiques. Voilà ce que je voulais dire à propos de ses qualités et de son savoir.
Il existe un aspect véritablement exceptionnel chez l’Ayatollah Naeini, quelque chose qu’aucun de nos maraje plus récents ne possédait et à ma connaissance, aucun des anciens non plus, qui est sa pensée politique. « La pensée » politique est différente de « l’inclination » politique. Certains savants avaient une inclination politique. M. Akhund [Khorasani], le Cheikh Abdullah Mazandarani et d’autres de cette époque avaient des inclinations politiques. A cette époque, même parmi les étudiants du centre islamique, il existait des inclinations politiques. Cela était largement dû à l’influence des journaux venus d’Égypte, du Levant (Damas) et d’autres lieux similaires, qui circulaient dans les bibliothèques de Najaf. Ces publications étaient influencées par les idées de Sayed Jamal, de Muhammad Abduh et d’autres, qui ont introduit de nouvelles discussions.
Aqa Najafi Quchani raconte dans ses mémoires, qu’à cette époque, de nombreux étudiants du centre islamique avaient des inclinations politiques. Il y avait aussi des savants qui en avaient. Mais une inclination politique, un intérêt politique ou même parler de politique est une chose, et la pensée politique en est une autre. L’Ayatollah Naeini possédait une pensée politique et une réflexion politique. Son livre Tanbih al-Ummah a vraiment été négligé. Que Dieu bénisse l’Ayatollah Taleghani [Sayed Mahmud Taleghani] qui a réédité ce livre. Sans cela, l’édition antérieure qui d’après ce que nous avons entendu, avait été retirée de la circulation, était de très faible qualité et très vétuste. Il [l’Ayatollah Taleghani] l’a réimprimée, y a ajouté des notes en bas de page, et fait des travaux de ce genre. Mais même aujourd’hui, ce livre reste négligé alors qu’il s’agit d’une œuvre importante. Je vais maintenant faire brièvement référence à certains points qu’il y a exposés.
Premièrement, il croyait à l’établissement d’un gouvernement islamique. La formation d’un gouvernement islamique en soi, est une idée. Bien sûr, il n’a pas précisé la forme du gouvernement, mais il a explicitement déclaré dans Tanbih al-Ummah qu’un gouvernement islamique devait être établi. C’est un point extrêmement important.
Deuxièmement, [il considère] le principe de la wilayat [la direction divinement ordonnée des musulmans] comme le point central d’un tel gouvernement islamique. Il se réfère à la Hukumat-e wilayiyah [un gouvernement fondé sur la wilayah], par opposition à la Malikiyat-e istibdadiyah [gouvernance usurpée et despotique]. Je crois qu’il utilise une telle expression pour opposer ce gouvernement — le gouvernement islamique de la Wilayah — à la gouvernance despotique. Cela signifie que le modèle, la substance et l’esprit du gouvernement sont la wilayah, ce qui est une question très importante en soi et mérite beaucoup de discussions. Il l’a déclaré explicitement. C’est le deuxième point.
Le point hautement important suivant concerne la « supervision nationale ». Il soutient que le gouvernement doit être supervisé. Tous ceux qui occupent des positions d’autorité et ont des responsabilités doivent être surveillés. Qui doit exercer cette supervision ? Dans sa terminologie, c’est un Majlis-e mab’uthan [Une assemblée de délégués] qui doit fonctionner comme organe législatif. Le Majlis-e mab’uthan, par définition, équivaut au Majlis consultatif et à [d’autres organes] de ce genre. Qui compose l’Assemblée des délégués ? Le peuple. Le peuple organise des élections et le Majlis des délégués est formé. Le Majlis des délégués adopte ensuite des lois, mais cette législation est dépourvue de validité à moins qu’elle ne soit approuvée par des savants religieux réputés — c’est-à-dire le Conseil des Gardiens. Voilà comment il l’explique. Il déclare clairement que les lois adoptées par le Majlis des délégués, ne sont pas valides tant qu’elles ne sont pas approuvées par les savants religieux et les juristes islamiques.
Or, [il dit] que ce Majlis des délégués doit être élu par le peuple. Il affirme que les élections publiques sont obligatoires, puisqu’elles constituent une muqaddimah al-wajib [condition préalable religieusement obligatoire]. Il a explicitement employé le terme muqaddimah al-wajib, expliquant que, puisque c’est une condition préalable religieusement obligatoire, les élections deviennent elles aussi obligatoires. [Dans son raisonnement,] il a également insisté sur l’obligation d’ordonner le bien et d’interdire le mal, sur la responsabilité et la pleine reddition des comptes [des croyants à leur société].
Il expose et présente une forme de gouvernement comme pensée politique, où d’abord et avant tout, le gouvernement représente une autorité et un pouvoir. Deuxièmement, il provient du peuple, c’est-à-dire que le peuple l’élit. Et troisièmement, il se conforme aux concepts religieux et aux lois divines, ce qui signifie qu’il est sans cela, dépourvu de sens. En essence, c’est un gouvernement islamique issu du peuple. Si nous devions décrire ce gouvernement islamique issu du peuple dans les termes d’aujourd’hui, il correspondrait à ce que nous appelons aujourd’hui « République islamique » : « République » [signifie] qu’il (le gouvernement) provient du peuple, et « islamique » signifie qu’il est islamique. Bien sûr, il n’emploie jamais ou ne s’approche jamais de cette terminologie, mais son idée est la suivante : un gouvernement formé par un groupe de gens pieux, justes et fidèles, par le biais du vote du peuple et sous une supervision publique rigoureuse. Les responsables de chaque secteur sont désignés et tenus responsables, et doivent rendre des comptes au peuple. De plus, ces délégués doivent légiférer et leurs lois sont dénuées de validité sans l’approbation des savants religieux. Tels étaient les points qu’il a exposés. C’est une question très importante.
Nous lisons les commentaires et les écrits du grand Ayatollah Naeini, nous en bénéficions, nous les apprenons et nous les enseignons, mais nous ne prêtons pas une attention suffisante aux principes juridiques [qui sous-tendent sa pensée politique]. Ce qui est intéressant, c’est que ses paroles ne sont pas de simples discours. Au contraire, il engage de véritables discussions de jurisprudence. En d’autres termes, tout ce que nous avons mentionné, il le présente et le prouve à partir des principes jurisprudentiels, comme un véritable faqih parlant de l’intérieur de la discipline. Il le fait avec le souci, la précision et l’attention qu’un faqih doit avoir et qui doit prendre en compte à la fois les sources textuelles et les sources religieuses, ainsi que les considérations urfi [coutumières]. Il procède dans cette affaire, exactement comme il est d’usage et courant en jurisprudence. Je crois que c’est un cas unique. Nous n’avons tout simplement personne parmi nos érudits, qui lui ressemble. Akhund [Khorasani] qui a annoté ce livre, lui a donné son entière approbation. Akhund lui-même, n’était pas un homme négligeable et il a totalement approuvé ce livre. Je présume qu’il a lu le livre et en a tiré profit. C’est-à-dire qu’il a réellement fait usage de ce livre. Le livre Tanbih al-Ummah est à notre avis, un livre très important et ce que nous avons présenté était quelques-unes de ses caractéristiques.
Maintenant, la question suivante concerne ceux qui ont provoqué le retrait de ce livre. Apparemment, cela s’est effectivement produit. En dehors des rumeurs, nous avions entendu de la part de personnes qui étaient à Nadjaf et des amis de mon défunt père, qui étaient eux aussi de Nadjaf, qui lui rendaient visite et connaissaient l’affaire, qu’il [l’Ayatollah Naeini] avait lui-même rassemblé les livres avec beaucoup de soin. Il achetait chaque exemplaire qu’il pouvait trouver afin qu’il n’existe plus (sur le marché). Quelle en était la raison ? Il serait extrêmement naïf de penser qu’un faqih d’une telle autorité en jurisprudence, et doté d’une telle force de raisonnement, écrive un livre puis change plus tard d’opinion au point de rassembler les livres [pour les retirer de la circulation]. Cela n’aurait absolument aucun sens. Les fuqaha [juristes islamiques] changent parfois d’opinion dans leur jurisprudence, mais il doit y avoir une raison pour que quelqu’un retire son propre livre. La raison était que le Mouvement constitutionnel dont on discutait à Nadjaf — pour lequel Akhund [Khorasani] avait mis en jeu toute sa réputation, tout comme le Cheikh Abdollah Mazandarani et d’autres — était totalement différent de ce qui s’est finalement produit [en Iran].
Le terme « constitutionnel » lui-même, n’était même pas mentionné [dans leurs discussions]. Ce qu’ils recherchaient, était un gouvernement fondé sur la justice, l’abolition du despotisme et la lutte contre la tyrannie. Le terme « constitutionnel » et d’autres mots similaires ont été introduits par les Britanniques. À la fois le nom et le modèle de conduite ont été conçus par eux, et bien sûr, lorsque les Britanniques font quelque chose, le résultat est évident. Cela mène à des divisions et à des conflits, et finalement à des événements comme la pendaison du Cheikh Fazlollah Nouri, l’assassinat de Sayed Abdullah Behbahani, et l’élimination de figures comme Sattar Khan et Baghir Khan, de différentes manières. Lorsque ces événements ont été rapportés à Nadjaf, ces savants ont regretté leur soutien à ce mouvement. Je crois que l’Ayatollah Naeini s’est retrouvé exactement dans la même situation. Il a réalisé qu’avec son livre érudit, jurisprudentiel et bien raisonné, il avait [involontairement] apporté son soutien à quelque chose en quoi il ne croyait pas et auquel il devait désormais s’opposer. Et ce « quelque chose » était le « constitutionnalisme » que les Britanniques avaient établi en Iran, le « parlement » qu’ils avaient formé, et les événements ultérieurs qui suivirent, comme le [meurtre et] le martyre du Cheikh Fazlollah Nouri et d’autres comme lui.
Je crois qu’il était un faqih exceptionnel et un grand savant. Sur le plan académique, il était à un niveau très élevé. Quant à sa vie, certaines choses ont été dites sur sa spiritualité, son ascétisme et des traits similaires, rapportés à son sujet. J’ai entendu — ou plutôt, il a été dit — qu’il était également en contact avec Akhund Mollah Hussein-Qoli. Lorsqu’il voyageait de Samarra à Nadjaf, il lui rendait visite. Il était aussi en contact avec Mollah Fath-Ali qui se trouvait à Samarra, ce qui était d’un autre ordre. En tout cas, il était en contact avec de grandes figures de ce genre. Lorsqu’il était à Ispahan, il était également en contact avec Jahangir Khan et d’autres comme lui. On dit même qu’il a étudié auprès de Jahangir Khan, ce qui montre qu’il était aussi intéressé par la philosophie et des disciplines similaires.
C’était un homme d’une grande profondeur spirituelle. Il y a quelques jours, j’ai entendu de la part de certains messieurs qui citaient des grandes personnalités, quelque chose au sujet de la prière nocturne extraordinaire [tahajjud] de Naeini. Aqa Najafi, son gendre qui vivait à Hamedan, faisait partie de la famille, en avait été témoin personnellement et décrivait la prière nocturne de Mirza Naeini, l’état dans lequel il se trouvait durant celles-ci, son humilité, ses supplications et son profond état spirituel. Ces choses existaient et bien sûr, ce sont précisément ces choses-là qui aident une personne à trouver la bonne voie, à progresser dans cette voie et à obtenir des résultats.
Nous espérons que, si Dieu le veut, cette très intéressante réunion à laquelle vous participez — qu’elle se tienne à Qom, à Nadjaf ou à Machhad — sera couronnée de succès. C’est une bonne chose d’avoir également organisé des activités à Machhad. M. Milani [l’Ayatollah Sayed Mohammad Hadi Milani] a véritablement ressuscité le nom de Naeini à Machhad. Cela s’explique par le fait que ce qui prédominait à Machhad, en raison de la présence d’Aqazadeh — le fils de Akhund [Khorasani] — était les pensées d’Akhund. Bien sûr, quand Mirza Mahdi Isfahani — qui était un des éminents élèves de Mirza [Naeini] — est venu à Machhad, il a brisé la domination des idées d’Akhund en introduisant les discours de Naeini qui contenaient de nouvelles idées, de nouveaux arguments et de nouvelles lignes de raisonnement. Mon défunt père qui avait étudié pendant des années auprès d’Aqazadeh et de Mirza Mahdi [Isfahani], disait que lorsque Mirza Mahdi était venu à Machhad, toute l’atmosphère intellectuelle sur le sujet des Ussul à Machhad où les idées d’Akhund prédominaient, avait complètement changé. Cependant, après le décès de Mirza Mahdi, le nom de Naeini n’était plus mentionné. Milani citait les idées de Naeini, les discutait, parfois les critiquait, mais le plus souvent les approuvait. En tout cas, vous avez bien fait d’établir une branche à Machhad également - et quant à Nadjaf, cela va de soi - J’espère que Dieu Tout-Puissant vous accordera à tous le succès et que vos activités seront agréées, in-cha-Allah !
Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !