Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur des deux mondes, et paix et salutations soient sur notre maître Mohammad et sur ses Descendants immaculés

Je tiens à vous féliciter, honorables et chers participants, les responsables du pays, les invités de la Conférence sur l'Unité Islamique et les honorables ambassadeurs des pays islamiques qui sont présents à la réunion à l'occasion de l'anniversaire de naissance de bon augure du Saint Prophète de Islam (SAWA) et celui de son vénérable fils, Imam Sadegh (as). Je tiens également à adresser mes félicitations à toute la nation de l'Iran, à l'ensemble de l’Ummah islamique, à toutes les personnes libérées dans le monde, et à tous ceux qui attachent une grande valeur à la vertu, à la morale, à la diligence et au jihad dans la voie de la justice et de l'éthique.

La naissance et la be'that (le commencement de la mission prophétique) du Saint Prophète (que les salutations de Dieu soient sur lui et sur les siens) était un esprit qui a été soufflé dans le corps du monde mort de ces temps-là. Ce monde était apparemment vivant. Les gouvernements, les monarchies, les efforts et les activités existaient, mais c’était le monde de la mort de l'humanité et de la vertu. C’était de la cruauté, de l'oppression, de la discrimination et de la brutalité qui y existait. Les vertus étaient mortes et le Saint Prophète (SAWA) et son invitation ont soufflé un esprit dans ce monde. Quand je dis le Saint Prophète (SAWA) lui-même et son invitation, la raison en est que le Saint Prophète (SAWA) était lui-même aussi l'incarnation de l'Islam. Il a été rapporté de la femme du Prophète (SAWA) que « Son comportement était l'incarnation du Saint Coran» [Commentaire sur Nahjul Balaghah, Vol. 6, p. 340]. Il était l'incarnation du Saint Coran. Le Saint Prophète (SAWA) et sa religion ont soufflé un esprit dans ce monde mort: « Donnez votre réponse à Allah et à Son Messager lorsqu'il vous appelle à ce qui vous donnera la vie » [Le saint Coran, 8: 24]. C’était de la vie qu'il a apporté à ces gens et à ce monde imprégnés de ténèbres, de mort et de ravage.

Aujourd’hui, vous et moi nous célébrons ces cérémonies. Bien sûr, célébrer par le verbe et se réunir sont aussi appréciables, mais cela n’est pas ce que le Prophète attend de vous et de moi, qui prétendons être les adeptes de l’Islam ; cela n’est pas suffisant. Il nous incombe aussi de nous employer à insuffler une nouvelle âme dans le monde moribond d’aujourd’hui. Aujourd’hui aussi le monde souffre de l’injustice, souffre de la barbarie, souffre de la discrimination. Aujourd’hui aussi, la mort de la vertu est le grand deuil des hommes ; les vertus sont réprimées par les instruments des puissances matérielles, la justice est réprimée, l’humanité et l’éthique sont réprimées, le sang des hommes est versé sans aucune crainte par les tyrans ; les nations en raison d’être pillées par les puissances, souffrent de la famine. Voilà la situation du monde contemporain. Il n’a rien en moins de l’époque de l’Ignorance (Jahiliya) de la période préislamique, avant l’avènement de l’Islam ; cela est aussi de l’ignorance.

Aujourd’hui la tâche de l’Ummah islamique ne consiste pas uniquement à célébrer le jour anniversaire de la naissance du Messager ou de son avènement à la mission prophétique ; c’est très peu et infime par rapport à son devoir. Le monde de l’Islam a pour tâche aujourd’hui d’insuffler, à l’instar de l’Islam lui-même et du prophète lui-même, une âme nouvelle dans le monde, de créer un nouvel espace, d’ouvrir un nouveau chemin. Nous appelons ce phénomène que nous attendons, « la civilisation islamique moderne ». Nous avons pour tâche d’œuvrer pour la civilisation islamique moderne pour l’humanité ; cela est fondamentalement différent à ce que les puissances envisagent pour l’humanité et à qu’ils font dans la pratique ; cela n’équivaut pas la conquête des territoires ; cela n’équivaut pas la violation des droits des peuples ; cela n’équivaut pas l’imposition de sa culture aux autres peuples ; cela équivaut offrir un don divin aux peuples, afin que ces derniers choisissent eux-mêmes par leur choix et en toute liberté la voie juste. La voie dans laquelle les puissances mondiales ont aujourd’hui entraîné les peuples, est une voie erronée, c’est la voie de la perdition. Voilà notre devoir.

Il y a eu un temps où les Européens, en bénéficiant du savoir des musulmans et de leur philosophie ont su utiliser ce savoir et cette philosophie pour jeter les bases d’une civilisation pour eux-mêmes. Cette civilisation était, bien entendu, une civilisation matérialiste. Dès les XVIe et XVIIe siècles, les Européens ont commencé à échafauder une civilisation moderne ; et comme elle était matérialiste, ils utilisaient sans crainte différents moyens et instruments. Ils ont avancé vers le colonialisme, vers la domination des peuples, vers le pillage des richesses des nations d’une part, et de l’autre ils se sont renforcés avec la science, la technologie et l’expérimental ; ils ont ainsi établi la domination de cette civilisation sur le monde et l’humanité. Ce fut ce que les Européens ont accompli durant les quatre ou cinq derniers siècles. Cette civilisation qu’ils ont proposée au monde, mettait de belles manifestations de la technologie, de la vitesse, des facilités et des moyens à la disposition des peuples ; mais ils n’ont pas assuré le bonheur des hommes, ils n’ont pas établi la justice ; par contre, ils ont nui à la justice, ils ont fait prisonniers les peuples, ils ont appauvri les peuples ; ils ont humilié les peuples. Et ils se sont eux-mêmes mis aux prises avec des contradictions ; ils sont devenus moralement corrompus ; ils sont devenus spirituellement vides et aberrants. Aujourd’hui, les Occidentaux le reconnaissent eux-mêmes. Un éminent politicien occidental m’a dit : notre monde est absurde et vide, nous le sentons. Il dit la vérité ; cette civilisation est en apparence très séduisante mais elle est dans le fond très dangereuse pour l’humanité. Aujourd’hui, les antagonismes de la civilisation occidentale se manifestent ; aux Etats-Unis sous une forme, en Europe d’une autre manière, dans les régions sous leur domination et partout dans le monde sous une autre forme.

A présent c’est notre tour, c’est au tour de l’Islam. « Ainsi faisons-Nous alterner les jours bons et mauvais parmi les gens » [le saint Coran, 3 : 140]. Aujourd’hui c’est au tour des musulmans de fonder la civilisation islamique moderne. Tout comme les Européens qui ont utilisé à l’époque le savoir des musulmans, leurs expériences, leur philosophie ; nous aussi nous bénéficions aujourd’hui de la science du monde, nous utilisons les instruments qui existent dans le monde pour bâtir la civilisation islamique, mais avec l’âme de l’Islam et l’âme de la spiritualité. C’est notre tâche d’aujourd’hui.

Cela s’adresse essentiellement aux oulémas de la religion et aux intellectuels authentiques. Personnellement, je n’ai plus beaucoup d’espoir en les hommes politiques. Auparavant, on s’imaginait que les hommes politiques du monde de l’Islam pourraient aider dans ce sens, mais malheureusement cet espoir est très faible. Aujourd’hui, nous avons espoir en les oulémas de la religion à travers le monde de l’Islam et aux intellectuels authentiques, qui ne considèrent pas l’Occident comme leur qibla ; on a l’espoir en eux, cela s’avère être possible. Que l’on ne dise pas que cela est impossible ; cela est possible. Le monde de l’Islam jouit de nombreux moyens : dans le monde de l’Islam nous disposons d’une bonne démographie, de bons territoires, d’une situation géographique privilégiée, de nombreuses ressources naturelles. Nous sommes tenant dans le monde de l’Islam, de main d’œuvre douée et talentueuse ; si nous les formons à la lumière des enseignements islamiques indépendants, ils sauront présenter leurs créations artistiques sur les plans des sciences, de la politique, de la technologie et dans les différentes scènes sociales.

La République islamique en est un exemple, une zone d’épreuve, un test pour le monde de l’Islam. Avant l’instauration de l’Islam dans ce pays, nous étions un peuple arriéré dans le sens littéral du mot, nous étions dépendants ; nous étions arriéré sur les plans scientifique, politique et social et isolés dans le monde politique. Aujourd’hui les progrès enregistrés par la République islamique ont même poussé nos ennemis à les reconnaître ; aujourd’hui, après 35 années de l’avènement de la Révolution islamique, nous sommes au même rang que les pays développés aux niveaux scientifique et technologique et dans de nombreuses sciences de haute gamme. Les rapports dont la réalité et la justesse sont prouvées, nous disent que nous sommes le septième sur un plan, sixième sur un autre plan et cinquième à un autre niveau. La nation iranienne a su, grâce à l’Islam, montrer son identité et son prestige. Cela peut se généraliser ; la condition sine qua none est que le spectre néfaste et lourd des superpuissances ne s’étende pas sur les pays ; c’est la première condition ; certes cela a des frais, après tout, tous les grands travaux ont leurs frais. Devant cette réunion prestigieuse et importante où sont présentes des figures saillantes, je tiens à dire que l’Ummah islamique devra mener un travail sérieux et laborieux pour fonder les bases de la civilisation islamique conforme à cette époque, la faire aboutir et la proposer à l’humanité.

Nous n’appelons personne par force à l’Islam ; nous ne mettrons par force aucun pays sous la domination du monde de l’Islam ; nous n’agissons pas comme les Européens, nous n’agissons pas comme les Américains. Les Européens sont partis depuis une île en océan Atlantique pour arriver à l’océan Indien et ont conquis par force l’immense pays qu’est l’Inde ainsi que quelques pays d’alentours ; ils les ont pillés ; ils sont devenus riches et ont jeté ces pays dans la misère; c’est ainsi qu’ils ont avancé. Aujourd’hui aussi, ils font les mêmes choses dans le monde avec des méthodes différentes, par des moyens différents ; ils se fabriquent du progrès par l’argent des autres, par le capital des autres, par la richesse des autres, par le fruit du travail des autres ; ils embellissent leur apparence ; bien entendu, ils se détériorent de l’intérieur, ils pourrissent du dedans ; comme nous l’avons déjà dit, ils se fragilisent de plus en plus du dedans. Ce que vous gagnerez, vous les musulmans, rendra mécontents vos ennemis ; le malheur qui vous frappera, les rendra contents et heureux. « Le moindre bien qui vous arrive les afflige et tout mal qui vous atteint les remplit de joie » [le saint Coran, 3 : 120]. Ils sont ainsi, c’est la parole du Coran. Nos regards ne devront pas être rivés vers eux, vers leurs mains, vers leur sourire ; nous ne devrons en aucun cas nous inquiéter de leur froncement de sourcils ; il nous faut trouver notre chemin, nous engager sur ce chemin et avancer ; voilà notre devoir, le devoir de tout le monde de l’Islam.

Un des moyens des ennemis est de semer la discorde parmi nous ; j’insiste sur ce thème et j’y mets l’accent. Frères, sœurs et musulmans du monde de l’Islam, si cette voie vous parvient, le jour où les termes sunnite et chiite ont apparu dans le discours des Américains, nous sommes devenus inquiets ; toutes les personnes lucides se sont inquiétées ; quel rapport ont-ils, chiite et sunnite, avec les Etats-Unis ? Un tel politicien juif sioniste américain de qui on ne s’attend que de mal à l’encontre de l’Islam et des musulmans, pourquoi se permet-il de juger entre sunnite et chiite au sein du monde musulman, de dire à propos du sunnite une telle chose et à propos du chiite une autre chose ? Depuis que le discours chiite et sunnite a apparu dans le vocabulaire des Américains, ici tous ceux qui étaient lucides et sages, sont devenus inquiets ; ils ont saisi qu’une nouvelle chose est en train de s’accomplir, et cela s’est concrétisé. Provoquer la guerre entre chiite et sunnite a des antécédents ; les Britanniques sont très adroits dans cette affaire. Nous avons de nombreux documents et de renseignements à ce propos, des antécédents de provocations de différends, de rancunes et de querelles par les Britanniques entre chiite et sunnite, que ce soit ici ou au sein de l’ancien gouvernement ottoman ou dans les pays arabes. Et cela pour les mettre face à face ; or, le plan que les Américains ont concocté aujourd’hui est beaucoup plus dangereux. Est-ce que le parti pris d’un groupe face à un autre groupe au sein du monde de l’Islam nous enchante ? S’ils défendent notre position, cela nous rendra contents ? Non, nous devrons être tristes ; nous devrons comprendre quel point faible ils ont détecté chez nous pour l’utiliser et exprimer ainsi leur solidarité avec nous.

Ils sont contre l’Islam en soi ; ce qui est la réalité de l’affaire c’est que le président de l’époque des Etats-Unis a dit lors des événements du 11 septembre à New York et l’affaire de l’explosion des tours, qu’il s’agissait de la Croisade ; il avait raison ; il était un méchant homme mais sa parole était juste : il s’agit de controverse entre l’Islam et l’Arrogance. Certes il a dit le christianisme et la Croisade ; mais il mentait ; les chrétiens vivent en toute sécurité au sein du monde de l’Islam ; notre pays est aujourd’hui ainsi, dans certains autres pays aussi c’est ainsi ; son intention était la querelle des puissances arrogantes et des puissances hégémoniques du monde avec l’Islam ; cela est juste ; cette parole était une parole sincère. Ces actuels messieurs qui sont au pouvoir aux Etats-Unis disent : nous sommes d’accord avec l’Islam, nous sommes contre une telle ou telle école islamique ; ils mentent, ils sont hypocrites, ils sont sournois ; ils sont contre l’Islam en soi ; et ils en ont trouvé la solution en semant la zizanie et la guerre parmi les musulmans.

Il y a un temps, cette divergence était mentionnée par des termes tels que paniranisme, panturquisme, panarabisme, ou des choses dans ce genre, ce qui n’était pas très efficace; aujourd’hui, ils cherchent à diviser via la religion et de mettre les jeunes face à face. A ce moment-là, le résultat se concrétise dans les sectes terroristes telles que Daech et des groupes de ce genre ; ces groupes voient le jour grâce à l’argent des vassaux des Etats-Unis, à l’aide politique des Etats-Unis et en connivence avec leurs alliés, trouvant ainsi l’occasion de se montrer, de créer ces tragédies au sein du monde de l’Islam ; voilà le résultat.

Ils mentent, s’ils disent que nous sommes contre le chiite et pour le sunnite ; non. Les Palestiniens sont-ils chiites ou sunnites ? Pourquoi ils sont si hostiles aux Palestiniens ? Pourquoi ils ne protestent absolument pas contre les crimes commis à l’encontre des Palestiniens ? Pourquoi Gaza a été frappé ? Pourquoi la Cisjordanie a été mise sous pression et pourquoi elle est toujours sous pression ? Ils ne sont pas chiites. Ils sont sunnites. Pour les Américains, le problème n’est pas la question chiite et sunnite ; ils considèrent comme leur ennemi tout musulman qui voudrait vivre avec l’Islam, avec les directives islamiques et les lois de l’Islam et qui œuvre dans ce sens et qui avance sur cette voie.

On a interviewé un homme politique américain ; le journaliste lui a demandé qui est l’ennemi des Etats-Unis ? Il a répondu que le terrorisme n’est pas l’ennemi des Etats-Unis, les musulmans ne sont pas non plus les ennemis des Etats-Unis, mais c’est l’islamisme qui est l’ennemi des Etats-Unis ; l’islamisme. C'est-à-dire tant que les musulmans suivent en toute indifférence leur chemin et qu’ils ne manifestent aucune motivation envers l’Islam, ils ne leur sont pas hostiles ; mais dès qu’il s’agit de l’islamisme, dès qu’il s’agit de la fidélité envers l’Islam, de la souveraineté de l’Islam, dès qu’il s’agit de jeter les bases de la même civilisation islamique, les inimités commencent ; il a dit la vérité, leur ennemi est l’islamisme. Par conséquent, lorsque l’éveil islamique s’est produit dans le monde de l’Islam, vous constatez combien ils sont désemparés, ils s’évertuent, ils ne lésinent sur rien pour le détruire, pour l’anéantir ; ils ont même réussi dans certains endroits. Bien sûr, je vous assure que l’éveil islamique n’est pas périssable ; l’éveil islamique, si Dieu le veut, grâce à Dieu et à la puissance divine, parviendra à ses objectifs.

Leur objectif est de provoquer la guerre civile parmi les musulmans ; malheureusement, ils ont réussi dans une certaine mesure. Ils détruisent les pays islamiques, les uns après les autres – ils détruisent la Syrie, ils détruisent le Yémen, ils détruisent la Libye – ils rasent leurs infrastructures. Pourquoi ? Pourquoi nous plions-nous devant ce complot ? Pourquoi ce qui est leur objectif, nous reste-ils inconnu ? Dotons-nous de la perspicacité. Si nous souhaitons réussir sur cette voie, il nous faut de la perspicacité. L’Emir des croyants [l’Imam Ali] (paix et bénédictions divines à lui) a déclaré   : « il faut avoir de la perspicacité, il faut être patient et endurant sur cette voie ». [La voie de l’éloquence, Sermon 173,]. « Mais si vous êtes patients et si vous craignez Dieu, leurs manœuvres ne vous causeront aucun tort… » [le Saint Coran, 3 : 120]. Si on avance avec perspicacité, si on reste endurant, si on résiste, ils ne pourront rien ; mais si, nous aussi, nous parlons comme eux, nous agissons comme eux, voilà ce qui arrivera.

Pourquoi à Bahreïn, les musulmans sont sous pression ? Au Nigéria, pourquoi on provoque pour ce cheikh réformateur al-Zakzaki une telle tragédie ; on assassine un millier de personnes de son entourage ; on tue en martyre en deux ans, six de ses enfants ? Pourquoi face à ces tragédies, le monde de l’Islam s’emmure-t-il dans le silence ? Pourquoi le monde de l’Islam tolère-t-il le bombardement quotidien du Yémen maintenant pendant presqu’un an ? Il fait presqu’une année – dix mois et quelques jours – que les maisons du peuple yéménite, ses hôpitaux, ses écoles, ses routes, des gens innocents, des hommes et des femmes vivent au rythme des bombardements ; pourquoi ? Cela serait-il dans l’intérêt du monde de l’Islam ? La Syrie d’une manière, l’Irak de l’autre. Leurs objectifs sont dangereux, leurs objectifs sont conçus – comme ils le disent – dans les think-tank ; il nous faut être vigilants.

Comme je viens de le dire, l’espoir, le devoir et la responsabilité reviennent aux oulémas de l’Islam et aux intellectuels véridiques au sein du monde de l’Islam. Il leur incombe de parler avec leur peuple, avec leurs hommes politiques – il y a parmi les hommes politiques du monde de l’Islam ceux qui sont consciencieux ; nous l’avons, nous aussi, vécu de près – ils peuvent assumer leur rôle. En substance ce que je voulais dire ici : En célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète, nous en profiterons dans ce sens que ce que l’Islam a fait au premier jour était de réanimer le monde moribond de l’époque ; et nous le placerons au centre de notre tâche ; cela a donc besoin de la raison, de la sagesse, de la sagacité, de la perspicacité, de l’identification de l’ennemi, de la connaissance de l’ennemi, de la connaissance de ses complots, et de ne pas nous laisser tromper par l’ennemi.

Dieu sublime nous aidera ! Qu’Il nous conduise sur Sa Voie droite, qu’Il nous rend ferme sur cette voie. Le poète arabe [Ahmed Shoqi] a raison lorsqu’il dit :

« Le monde est vivant et les incidents n’ont pas ensommeillés,

Alors, qu'est-ce que signifie votre sommeil, oh vous les meilleures nations? »

Quand le monde de la puissance, le monde de l’or et de la force vous assaillit par tous ses moyens, vous n’avez pas le droit de somnoler, vous n’avez pas le droit de dormir.

Seigneur ! Accorde-nous la vertu de nous engager, comme le souhaitent l’Islam et le monde, sur la Voie droite !

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !