Guide suprême : «Durant cette année que nous avons consacrée à l'épopée politique et économique, le système éducatif et le ministère de l'éducation ont un rôle spécial à jouer, et bien que les élèves des écoles et des lycées ne soient pas en âge de voter, ils peuvent avoir une influence sur leur famille. Les enseignants ont donc un rôle important à assumer dans ce domaine qui représente en quelque sorte l'apogée de l'épopée politique et constitue dans une perspective à long terme, la pierre angulaire de l'épopée économique. Étant donné ses grands idéaux et objectifs, le peuple d'Iran a besoin d'un élan et d'une nouvelle impulsion dans les différents secteurs. Les progrès exceptionnels qui ont été faits ces trente dernières années, spécialement dans le domaine scientifique, ont été si intenses que la communauté internationale n'a pas eu d'autre choix que de les reconnaître. La vitesse des progrès du peuple d'Iran dans les domaines politiques, sociaux, de construction, de discernement politique, de puissance nationale et de prestige international, a été aussi très rapide mais des gens malveillants dans leur propagande, évitent d'en parler. Cependant, pour atteindre ses objectifs et la place qu'il mérite, le peuple d'Iran a besoin de plus de progrès et d'une épopée nationale dans les domaines politiques et économiques. Comme ce fut le cas pendant la défense sacrée, le peuple d'Iran va réussir et verra la victoire».
L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a reçu le 8 mai 2013, des milliers d'enseignants et de professeurs d'université, et a déclaré que l'éducation nationale était un organisme très important et très sensible, et la base d'une société progressiste, humaine et dotée d'un véritable mode de vie islamique. Il a souligné également que pour continuer le cours de ses progrès, l'Iran avait besoin d'un élan et d'enthousiasme dans les différents secteurs, et que le système éducatif jouait un rôle décisif à cet égard.
Lors de cette réunion qui était organisée à l'occasion de la Semaine des Enseignants l'Ayatollah Khamenei a rendu hommage au martyr Motahhari [dont la date du martyre est devenue « la journée des enseignants »] ainsi qu'aux enseignants et étudiants martyrs, et a déclaré que la profession d'enseignant avait une place spéciale et un haut statut dans la société islamique.
Il a ajouté à ce sujet : «Un professeur est celui qui taille et donne forme à cette pierre précieuse qu'est l'enfant. À cet effet, il n'est pas possible de comparer cette profession avec les autres professions. Pour créer une société fière, riche, progressiste, scientifique, courageuse, libre et rationnelle, il faut avoir un programme d'enseignement compétent pour les enfants et les jeunes, et cette responsabilité revient en grande partie aux enseignants. Si nous insistons pour une réforme fondamentale de l'enseignement, c'est parce que toute réforme dans la société exige une infrastructure, c'est à dire un enseignement doté d'orientations islamiques», a-t-il précisé.
Faisant allusion à la ratification et la publication de la loi sur la réforme du système éducatif, le leader de la Révolution a fait remarquer : « Le texte qui a été voté pour la réforme de l'enseignement ne doit pas nous faire tomber dans la précipitation. Dans l'application de cette décision, nous devons examiner toutes les dimensions de la question, éviter toute précipitation et avancer avec sagesse et de manière réfléchie ».
Qualifiant la réforme du système éducatif de « travail profond », l'Ayatollah Khamenei a précisé : « Les travaux en profondeur ne sont pas des travaux à court terme qui donneront des résultats dans un délai très court. La réforme du système éducatif a besoin d'études et de recherches dans tous les secteurs pour avancer de façon correcte ».
Il a également déclaré que l'éducation nationale et surtout l'Université professorale, devaient être soutenues financièrement par le gouvernement et le Parlement car selon le Guide suprême, « cette université est différente des autres puisque c'est elle qui forme les futurs enseignants et a donc besoin d'un plus grand soutien ».
Au sujet des livres scolaires, le Guide suprême a signalé qu'il fallait constamment en surveiller les contenus en fonction des besoins, du genre et des progrès des élèves, incorporer également les questions islamiques qui permettront un développement humain et culturel, et se débarrasser des sujets inutiles et inappropriés.
Dans une autre partie de son discours, Son Éminence a évoqué la résistance des enseignants pour défendre les intérêts de la Révolution islamique, ainsi que leur vigilance au cours de ces 34 ans. «Durant cette année que nous avons consacrée à l'épopée politique et économique, le système éducatif et le ministère de l'éducation ont un rôle spécial à jouer, et bien que les élèves des écoles et des lycées ne soient pas en âge de voter, ils peuvent avoir une influence sur leur famille. Les enseignants ont donc un rôle important à assumer dans ce domaine qui représente en quelque sorte l'apogée de l'épopée politique et constitue dans une perspective à long terme, la pierre angulaire de l'épopée économique. Étant donné ses grands idéaux et objectifs, le peuple d'Iran a besoin d'un élan et d'une nouvelle impulsion dans les différents secteurs. Les progrès exceptionnels qui ont été faits ces trente dernières années, spécialement dans le domaine scientifique, ont été si intenses que la communauté internationale n'a pas eu d'autre choix que de les reconnaître. La vitesse des progrès du peuple d'Iran dans les domaines politiques, sociaux, de construction, de discernement politique, de puissance nationale et de prestige international, a été aussi très rapide mais des gens malveillants dans leur propagande, évitent d'en parler. Cependant, pour atteindre ses objectifs et la place qu'il mérite, le peuple d'Iran a besoin de plus de progrès et d'une épopée nationale dans les domaines politiques et économiques. Comme ce fut le cas pendant la défense sacrée, le peuple d'Iran va réussir et verra la victoire», a conclu le Guide suprême de la Révolution.
Avant les déclarations du Guide suprême, monsieur Hamid Reza Hajibabaï, ministre de l'éducation, a présenté un rapport sur l'application de la nouvelle loi sur la réforme de l'éducation.