Heureusement, les responsables de l'Institut national des élites scientifiques, sont très actifs. Je suis très heureux de la mise en œuvre de ce nouveau mouvement. Toutefois, les faiblesses doivent également être prises en considération et être sans cesse, éliminées. L'une des faiblesses est le manque de collaboration. Il faut établir une collaboration complète entre les différents secteurs scientifiques et technologiques. Nous avons exposé l'idée d'une relation entre l'industrie et l'université, Dieu merci de très bonnes activités ont été effectuées dans ce domaine et doivent continuer en l'avenir.
Ce qui importe pour le moment, est la coopération et la collaboration des centres scientifiques du pays, du ministère de la santé, de l'éducation supérieure, de l'association des élites scientifiques, du centre de recherches scientifiques et industrielles et de tous les autres secteurs concernés.
Un autre point que je dois mentionner est le respect et la reconnaissance des élites intellectuelles. Je m'adresse ici spécialement aux médias nationaux, la télévision et la radio en particulier. Dans différentes émissions de télé, on donne plus d'importance à telle ou telle star du cinéma ou à un sportif, qu'au scientifique. Cela ne veut pas dire que je suis contre le cinéma ou le sport, pas du tout, j'ai dit à maintes reprises, que je suis pour le sport professionnel qui est une sorte d'éducation de l'élite dans son domaine. J'aime les champions qui dans les compétitions, hissent le drapeau de notre pays et font entendre notre hymne national. Mais je me demande pourquoi nous devons prêter plus d'attention aux sportifs qu'aux scientifiques. Nous devons rendre hommage à nos scientifiques comme par exemple, au feu Kazemi Achtiani (que son âme soit en paix) et à bien d'autres savants iraniens, contemporains ou anciens. Un autre point que nos amis ont développé est la commercialisation des produits, dans laquelle le gouvernement doit s'engager sérieusement.
(Extrait de discours du Guide suprême aux élites universitaires)