S'adressant aux législateurs du Parlement iranien lors d'une vidéoconférence dimanche, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : « Les problèmes économiques d'un pays sont comme une" maladie ". Mais en raison de sa forte endurance et puissance défensive, l'Iran a sûrement le pouvoir de vaincre cette maladie. Aujourd'hui, les ennemis admettent qu'en dépit des sanctions les plus sévères et des pressions généralisées, ils n'ont pas réussi à atteindre leurs objectifs contre l'Iran. »

L'Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à l'union de tout appareil étatique pour infliger une "réponse unique et forte" au front élargi des ennemis : « Le front ennemi qui compte au premier rang les Etats-Unis, notre ennemis le plus maléfique et le plus abject, a déployé toute sa capacité politique, économique, médiatique pour nous mettre à genou. Dans ce contexte, l'unité est un impératif. Il faut se prêter les mains fortes et avoir un seul et unique verbe. »  

Pour  l’Ayatollah Khamenei, « la présence massive des électeurs aux législatives du mois de février a été une réponse cinglante à la campagne de pression économiques et de propagande médiatique" et surtout "le signe qu'en dépit de tous ces problèmes, "la nation a fondé sa confiance et son espoir en ses responsables et "que les solutions aux problèmes du pays, c'est de ses responsables qu'elle les attende. » « C'est une opportunité que les débutés devront saisir », a-t-il souligné.

« La participation responsable et massive des Iraniens a su contrer la première vague du coronavirus tout comme la mobilisation nationale en faveur des couches les plus défavorisées. Cette mobilisation, identique à celle qui a eu lieu aux obsèques de notre défunt général Soleimani ne proviennent que d'un peuple profondément spirituel et qui croit fermement à la justesse de sa cause, de sa lutte et de sa résistance face à l'Arrogance; un peuple qui attache la plus haute des valeurs à ses héros, à ses symboles de résistance. »

A la fin de ses déclarations, le Guide suprême a décrit la résurgence de la propagation de virus et les décès quotidiens comme une "réalité amère" alors même qu'il a félicité le personnel médical pour ses sacrifices.