« Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète Ab-al-Qasim al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et infaillible, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur Terre !

Mes salutations aux chers habitants de Qom et à l'honorable centre d’enseignement islamique de cette ville. Malheureusement, les circonstances de cette année ont empêché l’organisation de cette réunion annuelle et je suis privé de voir les visages éclairés des chers frères de Qom, mais après-tout c’est un mode de vie. Cela fait partie des hauts et des bas de la vie. La vie est remplie de telles péripéties et nous devons poursuivre le chemin. Cela passera in cha-Allah, comme tous les autres incidents, amers et doux, de la vie. In cha-Allah, nous reprendrons à nouveau une route plus facile.

Un mot de gratitude aux peuples iranien et irakien pour leur mouvement à l'occasion de l'anniversaire du martyre de Soleimani et d’Abu Mahdi al Mohandes.

Aujourd'hui, j’aborderai quelques points sur l'événement important et l'épopée du 19 Dey [9 janvier 1978] et sur certaines questions actuelles qui ont retenu l'attention de l'opinion publique dans le pays, mais avant d'entrer dans la discussion principale, je tiens à remercier Dieu et à remercier le cher peuple de notre pays pour leur grand et glorieux mouvement à l'occasion de l'anniversaire du martyre de notre cher martyr Soleimani. Soleimani et Abu Mahdi [al-Mohandes] ont été réincarnés dans ce mouvement volontaire qui s’est déroulé dans tout le pays. Avec ce grand mouvement populaire, un nouvel élan a été donné au pays, qui ne pouvait être créé avec aucune directive ni aucun édit. Ce mouvement est né des émotions, du cœur, de la perspicacité et des motivations des gens. C’est aussi le cas du grand et étonnant rassemblement organisé à Bagdad et dans d’autres villes d’Irak, pour commémorer l’anniversaire du martyre d’Abu Mahdi, le remarquable commandant irakien, et de Qassem Soleimani, le cher invité du peuple irakien. Je remercie sincèrement tous les frères et sœurs qui ont participé à cette cérémonie, dans notre pays et en Irak.

Je juge également nécessaire de mentionner les noms des compagnons du martyr Soleimani. En effet, la grandeur du martyr Soleimani a fait que leurs noms ont été moins fréquemment mentionnés, à savoir les martyrs Pour-Ja’fari, Mozaffari-Nia, Tarami et Zamani-Nia, qui sont tous des martyrs exceptionnels. J’estime nécessaire de rendre également hommage aux compagnons du martyr Abu Mahdi, dont je n’ai pas les noms à l’esprit.

Aussi, je juge nécessaire de rendre hommage aux martyrs qui ont perdu la vie lors de la cérémonie de funérailles du martyr Soleimani à Kerman, ainsi que les victimes de l'accident d'avion, très amer et très triste, qui a endeuillé les responsables du pays. J'espère qu'Allah, le Très-Haut, accordera Sa miséricorde et Ses bénédictions à ces martyrs - les martyrs de Kerman ou de Téhéran - et qu'Il octroiera la patience et la tranquillité à leurs familles, par Sa grâce et Sa miséricorde. Bien entendu, les responsables ont certaines obligations à cet égard qui leur ont été rappelées.

De plus, j'estime nécessaire de commémorer la mémoire du martyr Fakhri-Zadeh, à l'occasion du 40ème jour de son martyre. C'était un martyr exceptionnel et une personnalité remarquable. Récemment, nous avons perdu deux grandes personnalités, le martyr Fakhri-Zadeh et l'Ayatollah Misbah Yazdi. Tous deux étaient de grandes personnalités scientifiques, chacune dans le cadre de son travail et son domaine. Tous deux ont laissé des héritages précieux dans les organisations où ils travaillaient, qui doivent être préservés de la meilleure façon possible, in-cha-Allah.

Deux points sur le soulèvement du 19 Dey

Quant au soulèvement du 19 Dey [9 janvier 1978], je souhaite soulever deux points, le premier est que nous devons garder vivant le souvenir de cet événement et le second est que nous devons préserver son contenu et sa signification. En d'autres termes, nous devons protéger l'événement lui-même, en le gardant en vie, et aussi protéger le contenu de cette grande épopée. J’expliquerai pourquoi.

1. Protéger la mémoire du mouvement du 19 Dey, un des sommets de la vie de la nation iranienne

Nous devons garder vivant cet événement glorieux parce qu’il a été un des sommets de la vie de la nation iranienne. Les nations connaissent des hauts et des bas. Nous devons préserver les hauts sommets qui témoignent de la vivacité, de la préparation, de la motivation, de la détermination et de la perspicacité d’une nation aux moments sensibles comme le 19 Dey. Par conséquent, les hauts et les sommets doivent être maintenus vivants car ils stimulent le moral des générations futures et sont également une source de fierté et de dignité nationales. Ces sommets doivent être enregistrés dans l'Histoire et montrer aux générations futures, le chemin à suivre. Par conséquent, il ne faut pas laisser cet événement vieillir. Nous devons le garder vivant, comme nous l'avons fait jusqu'à aujourd'hui.

2. Protéger le contenu du soulèvement de 19 Dey et éviter qu'il ne soit déformé

Quant à la protection de son contenu, sachez que chaque événement a un contenu et un sens. Quel était le contenu de cet événement ? Nous devons acquérir une compréhension correcte de son contenu, puis le protéger et le préserver. Pourquoi devons-nous le préserver ? Parce qu’il y a des narrateurs perfides et des analystes avec des arrière-pensées, qui tentent de déformer le contenu des grands événements à leur propre profit et au profit des pouvoirs usurpateurs dans le monde. Cette pratique existe depuis longtemps et ces narrateurs partiaux racontent les événements de manière à inverser son sens dans l'esprit du public.

Aujourd'hui, avec le développement des moyens de communication de masse et de nombreuses autres technologies, les pouvoirs corrompus et leurs mains perfides sont capables de changer les événements et leur contenu. Ils les analysent de manière erronée et trompent l'opinion publique - en particulier les nouvelles générations qui n'étaient pas présentes au moment de l'événement, ne l'ont pas vu de près et n'en ont pas entendu parler à l’époque de l'événement lui-même. Aujourd'hui, l'une des choses importantes que font les services d'espionnage, est de suivre les événements et les incidents qui se déroulent dans le monde, puis de les décrire de la façon qu'ils souhaitent, pas directement mais plutôt avec les langues et les stylos des autres - avec les articles et les analyses de personnalités bien connues dans le monde - et avec les nombreux moyens dont elles disposent, l'argent, la menace et l’oppression.

Récemment, j'ai lu un livre écrit par un écrivain américain. En fait, il s’agit d’une compilation et plusieurs personnes ont participé à sa rédaction, sur la domination de l'organisation d'espionnage américaine, connue sous le nom de CIA, sur les principaux journaux et magazines dans le monde. L'essence du livre concerne cette question. Il explique comment la CIA est intervenue dans les écrits et les déclarations d'écrivains et de magazines réputés, comment elle a imposé sa propre analyse à l'opinion publique au lieu de l'analyse réelle, et comment elle a contrôlé les pensées. Non seulement la CIA l'a fait dans la presse américaine, mais elle l'a également fait dans d'autres pays, comme les pays européens. Le livre mentionne un magazine français bien connu qui dit que la CIA lui a dicté d’écrire telle ou telle chose. C'est une pratique courante dans le monde. Ce faisant, la CIA inculque à l'opinion publique sa propre analyse, erronée et déformée, des différents événements, égarant ainsi les gens du monde entier. C'est un danger qui existe toujours.

Le 19 Dey a été une introduction au soulèvement populaire dans tout le pays

Eh bien, nous devons faire attention que cela n’arrive pas avec le soulèvement du 19 Dey. J'expliquerai brièvement quels étaient le contenu et la signification du soulèvement du 19 Dey, déclenché par le peuple et le centre islamique de Qom. Si le soulèvement s’était limité à Qom, on pourrait penser qu'il s'agissait d'un mouvement émotionnel, issu de sentiments religieux passagers, et dire que c’était des gens intrépides qui ont organisé un soulèvement qui a été réprimé et n’existe plus maintenant. On pourrait dire cela, mais l'événement de Qom n'était pas un évènement de ce genre, il ne s'est pas terminé et ne s'est pas limité à la ville de Qom. Il est passé de Qom à Tabriz, Yazd, Kerman, Chiraz, Machhad et Téhéran, et progressivement, s'est transformé en un soulèvement national. Le point de départ était Qom. Les habitants de Qom ont été les précurseurs de ce mouvement, mais cela ne s'est pas arrêté là. En cinq ou six mois, il s'est transformé en un soulèvement public et national, dans toutes les villes, et s’est répandu progressivement dans les villages. Tout le monde s'est soulevé. De quelle nature était ce mouvement à partir duquel est née une grande Révolution populaire, sans précédent dans l'histoire - dans un sens, peut-être sans égal -  ?

La signification du 19 Dey est la manifestation de la colère et les revendications du peuple contre le régime dictatorial, dépendant, corrompu, antireligieux, aristocratique et discriminatoire du Shah

Eh bien, dans cette perspective, il n'est plus possible de parler d’un sentiment passager. Cet événement a une autre signification et une autre profondeur. Quelle est la signification du soulèvement du 19 Dey ? Ce mouvement fut la manifestation de la colère du peuple contre le régime dictatorial, dépendant, corrompu, antireligieux, aristocratique et discriminatoire. Le mécontentement du peuple s’était intensifié depuis longtemps et les gens profitaient des leçons, des discours et des manifestes de l’imam (Khomeiny), publiés à Qom et à Najaf. Le grand mouvement du peuple et la colère populaire s’inspirait des enseignements de l’imam qui les promouvait constamment et qui trouvaient un écho dans la jeunesse révolutionnaire, en particulier dans le clergé, dans tout le pays, jusqu’au grand soulèvement.

 

Deux points importants sur le 19 Dey : l'aspect religieux et l'aspect anti-américains du soulèvement

Il y a deux points importants et déterminants qui devraient retenir l'attention : le premier est que le chef de file de ce mouvement populaire était un marja taqlid, un grand religieux et une personnalité exceptionnelle qui enseignait les principes religieux. Dès le premier jour, ce grand leader a invité le peuple à la religion. Dès le début du combat - depuis 1962 - l’invitation de l’imam [Khomeiny] était fondée sur les principes religieux. Ses protestations et ses suggestions s’appuyaient toutes sur les principes religieux. Par conséquent, ce mouvement populaire était un mouvement religieux parce qu’il s’inspirait du leadership, des enseignements, des conseils et des directives de l’Imam, et parce que l’imam était un marja taqlid et un religieux exceptionnel dont le travail reposait sur les principes religieux depuis le début. C'est un point très important.

Le deuxième point est que presque une semaine avant le soulèvement du peuple de Qom, le président américain de l’époque - Carter - a exprimé son soutien sans réserve au régime Pahlavi et à Mohammad Reza (dernier shah d’Iran) à Téhéran. Ils avaient préparé un discours mais il l'a mis dans sa poche et s'est mis à improviser - cela a été révélé plus tard par son entourage et ses commentateurs - des louanges en l’honneur de Mohammad Reza et du régime Pahlavi. Par conséquent, le soulèvement de Qom était également un mouvement anti-américain opposé au front de l’arrogance. C'était un mouvement contre ces puissances malveillantes qui soutenaient le régime dictatorial, corrompu et antireligieux des Pahlavis, pour défendre leurs propres intérêts. Ce mouvement avait en fait, un aspect religieux aussi bien qu'anti-américain.

Le soulèvement du 19 Dey a été le premier coup d'Abraham à la grande idole

En fait, le soulèvement du 19 Dey peut être considéré comme le premier coup de hache d’Abraham à la grande idole. C'était le premier coup de hache porté à la grande idole des États-Unis, par le peuple de Qom, et de nombreux coups lui ont été infligés plus tard. Aujourd'hui, vous pouvez voir dans quel état se trouvent les États-Unis. Aujourd'hui, vous pouvez voir l'état misérable de la grande idole de la démocratie, leur scandale électoral et leur situation en matières des droits de l’homme. On parle des droits de l’homme, alors que toutes les quelques heures ou au moins, tous les quelques jours, un Noir est assassiné dans la rue, sans aucune raison, et sans avoir commis aucun crime, et sans que le meurtrier soit poursuivi. Tel est l'état de leurs valeurs. Ils continuent de parler des valeurs américaines, mais aujourd'hui, ils ont été ridiculisés dans le monde entier. Même leurs amis se moquent d'eux. Quant à leur économie, l'économie américaine est paralysée dans le vrai sens du terme, avec des dizaines de millions de sans emploi, affamées et sans abri. Telle est la situation des États-Unis à l'heure actuelle. C'est bien sûr un point important, mais le point plus surprenant est que certaines personnes considèrent toujours les États-Unis comme leur qibla (leur rêve) et continuent à espérer et à rêver des États-Unis qui se trouvent dans ce triste état.

Eh bien, nous avons dit que le soulèvement populaire était anti-américain, mais ce n’était pas seulement parce que le président américain avait donné son soutien à 100% au régime. Cela n'a fait qu'exaspérer le mécontentement et la colère intérieure du peuple. Sinon, cela faisait 25 ans que les États-Unis exerçaient toutes sortes de pressions sur le peuple. Avec l'aide du régime dictatorial et corrompu des Pahlavis, ils avaient fait de l'Iran leur principale base et le résultat n'était en aucun cas, un progrès pour notre pays. Au contraire, les résultats de la présence des États-Unis dans notre pays, ont été la pauvreté économique et scientifique, la corruption et la décadence culturelle. Ils avaient créé une telle situation dans notre pays. Maintenant, certains pensent que si nous nous réconcilions et devenons amis avec les États-Unis, et coopérons avec eux, le pays deviendra un paradis. Non, ce n’est pas vrai, il suffit de regarder ce qui se passait avant la révolution, pour voir à quoi ressemblaient les choses à l'époque. Regardez ces pays qui sont amis avec avec les États-Unis et voyez dans quel état ils sont actuellement. Vous pouvez clairement voir leurs conditions économiques et scientifiques. C’est le cas de certains pays dans notre région, dont je ne veux pas mentionner les noms et vous savez vous-mêmes, de quels pays je parle.

Bien sûr, même après la victoire de notre grande Révolution, les États-Unis n'ont pas arrêté leurs complots. Les États-Unis cherchent à retrouver la domination satanique qu’ils avaient sur notre pays, non seulement sur notre pays, mais aussi sur toute la région. Certains demandent quelle est la différence entre les États-Unis et tel ou tel pays européen. La différence est que les États-Unis avaient eu l'habitude de tirer profit de l’Iran, pendant de nombreuses années. Ils s'étaient installés ici, et comme ils se considèrent comme « la puissance supérieure », ils veulent maintenant revenir aux conditions antérieures. C'est ce qui rend la nation iranienne vigilante et prudente. Bien sûr, certains pays perfides de la région les aident également.

 

Les intérêts américains résident dans l'instabilité et le chaos dans la région

Je souhaite ajouter que dans les circonstances actuelles, les États-Unis profitent de l’instabilité dans la région, sauf s’ils puissent la dominer entièrement. Ils ont intérêt à créer l'instabilité dans la région. Ils le reconnaissent explicitement. Un expert bien connu d'un célèbre laboratoire d’idées américain : « The American Enterprise » - si je mentionne son nom, ceux qui s'intéressent au travail politique le reconnaîtront facilement - a dit ouvertement qu'ils ne voulaient pas de stabilité en Iran, en Irak, en Syrie et au Liban. Il ne mentionne pas seulement l'Iran mais aussi l'Irak, la Syrie et le Liban, et disent qu'ils ne souhaitent pas la stabilité dans ces pays. Le problème principal n’est pas la nécessité ou non d’instabilité - car il est évident que l’instabilité leur profite dans ces pays - mais de savoir comment créer cette instabilité. Parfois, ils la provoquent avec Daech et parfois, avec des mouvements séditieux comme celui de 2009. Une autre façon est ce qu'ils font dans la région. Donc, ils cherchent à provoquer l'instabilité dans la région, alors qu'un babillard américain dit que l'Iran est à l’origine de l'instabilité dans la région. Non, nous sommes à l’origine de la stabilité et nous nous dressons contre les efforts des États-Unis pour provoquer l’instabilité. En 2009, les États-Unis voulaient déstabiliser l'Iran, ce qui leur est arrivé à eux-mêmes, en 2021. Ils souhaitaient qu’arrive en Iran ce qui est arrivé aux États-Unis récemment - en particulier avant-hier, quand certains individus ont pénétré au Congrès américain, forçant les membres du Congrès américain à fuir par des sorties secrètes. En Iran aussi, ils voulaient créer le chaos et lancer une guerre civile, mais Allah, le Très-Haut, ne les a pas laissés faire. En 2009, ils voulaient créer le chaos en Iran, et en 2021, Allah, le Très-Haut, leur a fait subir le même sort.

Notre objectif est la création d’une nouvelle civilisation islamique

Quand nous regardons le chemin que le pays et la Révolution ont parcouru depuis le 19 Dey [9 janvier 1978] jusqu'à aujourd'hui, nous voyons que notre pays a atteint peut-être dix fois plus de puissance, de force, de profondeur et d'expérience qu’il y a dix ans - on pourrait même dire 100 fois plus - mais je ne veux pas exagérer les chiffres. Nous avons acquis de l'expérience et nous nous sommes équipés. A cette époque, nous n'étions pas équipés mais aujourd'hui, nous sommes équipés d'armes intellectuelles, opérationnelles, politiques et heureusement militaires. Nous avons également surmonté de nombreux obstacles. L’objectif ultime est d'établir une nouvelle civilisation islamique. C'est notre objectif ultime. Il est possible que la génération (actuelle) ne parvienne pas elle-seule, à atteindre cet objectif, mais le chemin continuera et in cha-Allah, les générations futures l’atteindront. Nous devons surmonter les obstacles et les politiques malfaisantes que les impérialistes imposent à notre pays. Nos positions face au gouvernement américain, proviennent de cette perspective, de cette façon de penser et de cette philosophie. Voilà au sujet du 19 Dey.

Quelques défis importants entre l'Iran et le front de l'arrogance

Quant à l'actualité du pays, la question la plus fréquente dans le conflit entre la République islamique et le front de l'arrogance dirigé par les États-Unis, est celle des sanctions. Une autre question est la présence de l’Iran dans la région. Une autre encore est la puissance défensive et la puissance balistique de l’Iran. Ils parlent constamment sur ces sujets et ce côté aussi dit quelque chose en réponse. Bien sûr, nos responsables ont répondu au front de l'arrogance, sur ces trois questions, nos responsables militaires, notre ministère des Affaires étrangères et notre peuple, avec ses slogans, leur ont répondu, mais je souhaite dire le mot final et définitif à ce sujet :

1. La question des sanctions perfides et malveillantes

Quant aux sanctions, le front occidental et nos ennemis sont obligés d'arrêter immédiatement cette imposition malveillante de sanctions à la nation iranienne. Il est de leur responsabilité de lever toutes les sanctions. Il s’agit d’une politique perfide et malveillante, et d’une inimitié grave et irraisonnée à l’encontre de la nation iranienne. Ils font preuve d’hostilité non seulement envers le gouvernement islamique ou l’administration, mais aussi contre la nation iranienne. Il leur incombe de lever ces sanctions immédiatement. Bien sûr, j’ai dit à maintes reprises, qu’ils devaient lever les sanctions et je le répète, mais j’ai dit aussi que nous devions planifier et organiser notre économie de manière à pouvoir diriger le pays malgré les sanctions. Je l'ai répété maintes et maintes fois, et je le répète encore aujourd’hui. Nous devons supposer que les sanctions ne seront pas levées. Bien sûr, leurs effets s’atténuent progressivement, en d'autres termes, elles perdent leur effet, mais nous devons planifier l'économie du pays de manière à ne pas rencontrer de problèmes, en supposant que les sanctions seront là, leur va-et-vient et les jeux de l'ennemi. C'est tout à fait possible. Ce n'est pas mon propos, mais celui des experts économiques qui disent que c'est possible et que les capacités nationales existent en abondance. Nous l'avons annoncé sous la forme d'une politique - la politique d'économie de résistance - qui devrait être poursuivie de manière sérieuse et intensifiée. C'est donc la réponse définitive aux sanctions. Il est inutile de dire que nous devions faire ceci ou ne pas faire cela. Les sanctions sont un acte perfide et un crime contre la nation iranienne, et doivent donc être levées. C'est une question importante.

2. La question de la présence génératrice de stabilité de l’Iran dans la région

Quant à notre présence régionale, ils remettent constamment en question la présence de l’Iran dans la région. Cependant, la République islamique est obligée de se comporter de manière à ce que ses amis et partisans dans la région, soient soutenus. C'est notre responsabilité. Notre présence est un soutien à nos amis et à nos partisans. Nous ne devons pas nuire aux fidèles amis de la République islamique dans la région. Notre présence a cette caractéristique et contribue également à la stabilité. Il a été prouvé que la présence de la République islamique contribuait à éliminer les causes d’instabilité, comme Daech en Irak, et d’autres raisons en Syrie. Je ne souhaite pas entrer dans les détails, mais ceux qui sont impliqués dans ces questions, en sont parfaitement conscients. Par conséquent, cette présence régionale est définitive, elle doit exister et existera.

3. La question de la puissance défensive et des missiles de l’Iran

Quant à notre puissance défensive, la République islamique n'a pas le droit de la gérer de sorte que des individus incompétents, comme Saddam Hussein, puissent venir bombarder Téhéran, larguer des missiles sur la ville et faire voler ses avions de combat Mig-25 dans l’espace aérien de Téhéran, sans que nous ne puissions rien faire. Cela s'est produit dans le passé. À Téhéran, les gens étaient bombardés soit par des missiles irakiens - qui avaient été donnés (à Saddam) par leurs Excellences européennes, qui pouvaient parcourir la distance entre Bagdad à Téhéran sans parler d'autres villes - ou par des avions de combat Mig -25 qui volaient à haute altitude. Nous ne pouvions rien faire, car nous n'avions pas les moyens nécessaires. La République islamique n’a pas le droit de mettre le pays dans une telle situation et par la faveur d’Allah, nous n’avons pas agi de la sorte. Aujourd'hui, notre puissance défensive est telle que nos ennemis n’ont d’autre choix que de tenir compte des capacités de l’Iran. Lorsque les missiles de la République islamique sont capables d’abattre un drone américain transgresseur, lorsqu'ils sont capables de démolir la base aérienne d'Ain al-Asad, l'ennemi est obligé de tenir compte de la puissance et des capacités de notre pays, lorsqu'il voudra faire des calculs ou prendre des décisions militaires. Nous ne devons pas laisser le pays sans défense. C'est notre responsabilité. Nous ne devons pas donner à l'ennemi la hardiesse d'attaquer et nous rendre sans défense devant lui.

Quelques points sur le JCPOA et les réductions des engagements de la République islamique d'Iran

Une autre question fréquemment débattue par les responsables, les citoyens et les politiciens dans le cyberespace et dans d’autres plateformes, est la question du JCPOA et des engagements de la République islamique. Récemment, la République islamique a annoncé qu'elle s'était retirée de certains de ces engagements. Dernièrement, elle a également entamé le processus d'enrichissement à 20% et le gouvernement a mis en œuvre un projet de loi ratifié par le Majlis. C'est l'une des questions fréquemment débattue aujourd'hui. Je souhaite soulever deux ou trois points au sujet du JCPOA :

1. Le retour des États-Unis au JCPOA

Le premier point est de savoir si les États-Unis doivent revenir ou non, au JCPOA. Nous n'insistons pas du tout là-dessus, et nous ne sommes pas pressés que les États-Unis y reviennent. Notre problème n'est pas du tout de savoir si les États-Unis reviendront à cet accord ou non. Notre exigence raisonnable et logique, est la levée des sanctions. Les sanctions doivent être levées. C’est un droit qui a été pris à la nation iranienne, que ce soit par les États-Unis ou par les Européens assujettis aux États-Unis. Ils sont obligés de rendre ce droit à la nation iranienne. Si les sanctions sont levées, le retour des États-Unis au JCPOA sera significatif - bien sûr, il y a aussi la question des compensations qui est une de nos exigences et qui sera poursuivie dans d’autres phases et étapes. Cependant, si les sanctions ne sont pas censées être levées, leur retour au JCPOA pourrait même être à notre désavantage et non à notre avantage. Bien entendu, j’ai dit aux responsables des pouvoirs exécutif et législatif, qu’ils devaient avancer avec prudence en observant toutes les mesures nécessaires.

2. La décision appropriée de se retirer des engagements du JCPOA

Le deuxième point est que la décision du Majlis (parlement) et de l'administration, de se retirer des engagements du JCPOA, est une décision appropriée, tout à fait raisonnable, logique et acceptable. Lorsque l’autre partie ne respecte pratiquement aucun de ses engagements dans le cadre du JCPOA, il n’est pas non plus logique que la République islamique respecte tous ses engagements. C'est pourquoi, depuis quelque temps, les responsables se sont progressivement retirés de certains engagements. Récemment aussi, ils se sont retirés de certains autres. S'ils reviennent à leurs engagements, nous reviendrons également aux nôtres. Je l'ai dit dès le début. Depuis le tout début, lorsque la question du JCPOA s'est posée, j'ai dit : « Un engagement en échange d'un engagement ». Nous ferons des démarches proportionnelles aux leurs. Tout ce que nous sommes censés faire doit être fait également par l'autre camp. Cela n'a pas été fait au début, mais maintenant, cela doit être fait.

Bénéficier de l'innovation et de l'enthousiasme des jeunes ainsi que de l'expérience des gens expérimentés dans la gestion du pays

Une autre question qui mérite d’être discutée - je l'ai écrite - est que j'ai entendu certaines personnes se poser des questions sur mes commentaires, dans une émission télévisée récemment diffusée. Dans ce programme, j'ai dit qu'un jeune gouvernement (révolutionnaire) devrait être en fonction dans le pays, et j'ai dit une autre fois, que ce ne serait pas une bonne idée d'éliminer les gens expérimentés. Ces personnes pensent que ces deux déclarations sont incompatibles alors qu'elles sont parfaitement compatibles et ne se contredisent en aucune façon. Je crois fermement que le pays doit s’appuyer sur les jeunes forces et ce n’est pas nouveau. Je le crois depuis longtemps. La confiance dans les jeunes forces signifie que d'une part, certaines tâches de gestion importantes doivent être confiées aux jeunes et d'autre part, que nous devons saluer certaines idées innovantes qu'ils avancent ainsi que leur énergie et leur enthousiasme. Parfois, un jeune présente une idée importante mais personne ne l'écoute et il vient se plaindre auprès de moi. Plus tard, quand je présente son idée à des experts, ils confirment qu'il a raison, que c'est une idée importante et que les jeunes pourront la réaliser. C’est pourquoi je pense que le pays doit tirer le meilleur parti de la créativité, de l’enthousiasme et du moral des jeunes. Ce sont nos enfants. Ce sont les enfants du pays et le pays a le droit d'en bénéficier. Nous pouvons bénéficier de la jeunesse dans les postes de gestion. Cependant, quand je dis que certaines tâches de gestion doivent être confiées à des jeunes, cela ne signifie pas que nous devons éliminer complètement les générations précédentes. Ce n'est pas ce que je veux dire. Dans différentes circonstances, nous pouvons bénéficier de la gestion des jeunes et des anciens. C'est le cas depuis le début de la Révolution. Certaines personnes disent que l'imam [Khomeiny] a confié la direction de la prière du vendredi à Téhéran à un homme de 40 ans - cette humble personne que je suis. Oui, mais il a également confié ce devoir à Kermânchâh, à un religieux de 80 ans (l’Ayatollah Ata-Allah Ashrafi Ispahani), et à Yazd, Chiraz, Machhad, Tabriz et dans d'autres villes, il a nommé de grands érudits qui avaient environ 70 ans. Cela dépend des nécessités. Au début de la Révolution, l'imam a nommé un jeune de moins de 30 ans [Sardar Mohsen Rezai] comme commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, et il a nommé un homme d'environ 60 ans [Amir Qassem-Ali Zahir-Nejad] comme Commandant des Forces terrestres de l'armée de la République islamique d'Iran. Dans différentes situations, il y a différentes décisions. Parfois, les nécessités dictent que vous nommiez un jeune gestionnaire et parfois, de nommer un gestionnaire expérimenté. Lorsque nous serons proches de la période électorale, je donnerai plus de détails sur les caractéristiques d’une administration jeune et hezbollahi (révolutionnaire). J'ai encore certains points à soulever mais l'idée que bénéficier de forces expérimentées contredit le recours aux jeunes est une idée fausse.

Nous devons également faire attention au fait que certaines personnes d'âge moyen agissent comme des jeunes. Le martyr Soleimani avait environ 60 ans, mais vous avez vu qu'il se déplaçait aussi vite que les jeunes dans les régions montagneuses et désertiques, et qu'il n'avait peur de rien. Bien sûr, les gens ont peu d'informations sur ses activités. Ils ne savent que ce qui a été diffusé à la télévision, mais je sais que ses activités étaient très étendues. Parfois, il travaillait si dur en 24 heures, qu'on se fatiguait de lire les rapports écrits à ce sujet, et que nous nous demandions comment une personne pouvait travailler ainsi en 24 ou 36 heures. Certaines personnes sont comme ça.

Quelques points sur la question du Coronavirus :

1. Le vaccin produit en Iran est une source de fierté et de dignité

La dernière question concerne le coronavirus. Je souhaite en reparler. Tout d'abord, le vaccin (national) produit contre le Corona, est une source de fierté. Cela ne doit pas être nié. C'est une source de dignité et de fierté pour le pays. Bien sûr, on travaille sur le vaccin de différentes manières, mais dans un des cas, ils l'ont testé sur des humains et il s'est avéré efficace. Certaines personnes ne devraient pas essayer de le nier. Il y a des individus qui émettent des doutes sur chaque grand exploit accompli dans le pays. Lorsque nos jeunes ont construit des centrifugeuses nucléaires et que j’en ai parlé dans mes discours publics, à plusieurs reprises, certaines personnalités scientifiques m'ont écrit des lettres pour me dire de ne pas me laisser tromper par ces affirmations et qu’ils (nos scientifiques) n’avaient pas la capacité de faire une telle chose. Ils rejetaient cela carrément en disant que ce n'était pas possible, mais vous avez été témoins de ce qui s'est passé et des travaux que nous avons réalisés.

Il en va de même pour les cellules souches. Lorsque le feu Kadhimi [le chef de l'institut Royan] et les chers jeunes qui heureusement, vivent encore aujourd'hui, ont réussi à développer des cellules souches - ce qui était une très grande réussite dans les domaines biologiques - certains nous ont envoyé des messages ou écrit des lettres - je ne me souviens pas exactement s'ils ont écrit des lettres ou non - en disant que je ne devrais pas le croire. Certains sont même venus me rendre visite et m'ont dit directement que je ne devais pas accorder trop de crédit à ces allégations car elles n'étaient pas acceptables. Cependant, c’était des vérités et je les ai crues parce qu'il s'agissait de déclarations légitimes. Plus tard, les progrès ont été multipliés par 10. La même chose est vraie aujourd’hui. Ils ont produit un vaccin et il a été testé sur des humains et par la faveur d’Allah, ils produiront un vaccin encore meilleur et plus complet. En d'autres termes, il sera encore perfectionné. Tout a bien réussi jusqu'à aujourd'hui et réussira ensuite aussi, si Dieu le veut. C'est le premier point, c’est une source de fierté. Je remercie tous ceux qui travaillent dans ce domaine, y compris le ministère de la Santé et tous ceux qui ont contribué à la production du vaccin.

2. L'importation de vaccins américains, britanniques et français dans le pays est interdite

Le deuxième point à propos du Corona, est que l'importation de vaccins américains et britanniques est interdite. Je l'ai dit aux responsables et je le dis publiquement aujourd’hui. Si les Américains avaient réussi à produire un vaccin, cette épidémie catastrophique ne se serait pas produite dans leur pays. Il y a quelques jours, ils ont enregistré 4000 décès en 24 heures. S'ils savaient comment produire un vaccin et si leur société Pfizer peut produire un vaccin, pourquoi nous le donneraient-ils ? Ils feraient mieux de l'utiliser pour eux-mêmes afin de ne pas avoir autant de morts et autant de victimes. La même chose est vraie concernant l’Angleterre. Ils ne sont pas dignes de confiance. Je ne leur fais vraiment pas confiance. Je ne sais pas, peut-être qu’ils veulent tester leurs vaccins sur d'autres nations, pour voir si cela fonctionne ou non. Par conséquent, nous ne devons pas obtenir des vaccins fabriqués aux États-Unis et en Angleterre. Bien sûr, je ne fais pas non plus confiance aux Français. La raison est l’affaire du sang contaminé (des produits sanguins contaminés par le VIH ont été donnés par un l’institut français Mérieux à l'Iran, dans les années 1980, qui ont causé plusieurs cas de transmission du Sida aux hémophiles iraniens). Cependant, si nos responsables décident de se procurer des vaccins ailleurs – en provenance de pays dignes de confiance – il n’y a aucun problème.

3. La nécessité de continuer à observer les protocoles sanitaires

Le troisième point à propos du Corona, est que les gens doivent continuer à observer les protocoles de santé. Ces jours-ci, nous avons moins de victimes. Bien sûr, les chiffres sont toujours élevés. Une centaine ou plus de cent morts en 24 heures, n'est pas un chiffre minime, c’est un chiffre trop élevé. Néanmoins, le taux de mortalité a un peu baissé par rapport aux jours précédents, mais les gens ne doivent pas penser que c’est terminé car ce n'est pas le cas. Ils doivent continuer à observer les protocoles. Les responsables doivent également s'acquitter de leurs devoirs.

4. La nécessité de bénéficier de nouvelles expériences

Le quatrième point à propos du Corona, est que certains ont acquis une bonne expérience et ont développé certains médicaments qu’ils ont testés sous la supervision de responsables qui ont reconnu leur efficacité. Par conséquent, ils ne devraient pas être confrontés à une opposition. De nombreuses personnes dans différents coins du pays, peuvent faire quelque chose de nouveau. Bien entendu, cela ne signifie pas que les responsables doivent accepter chaque demande, mais qu’ils doivent au moins, examiner et étudier attentivement les propositions.

L'espoir envers l'avenir et les réalisations dans les domaines économiques, culturels, politiques et militaires

Mon dernier mot à notre chère nation, au cher peuple de Qom et aux membres estimés du centre islamique est que la nation iranienne a réussi à mener une grande révolution dans le passé, grâce à son unité, sa ferme détermination, sa piété, sa présence opportune et sa diligence. Elle a réussi à réaliser ce grand exploit qui a changé le cours de l'histoire du monde et de l'humanité. Aujourd'hui, cette nation est présente avec les mêmes capacités, avec plus d'expérience et avec des ressources beaucoup plus importantes qu'à cette époque, et par conséquent, elle peut surmonter tous les obstacles. Notre nation peut réussir dans les domaines économiques, dans le domaine de la production, dans la défense de la valeur de la monnaie nationale, dans les questions culturelles et dans les domaines politique, militaire et autres. J'espère que Dieu augmentera chaque jour, les bénédictions et la grâce qu’Il accordera à cette nation.

Salutations de Dieu à Son Grand Wali [représentant], le Grand Imam du temps, Hudjat ibn al-Hassan (que nos âmes soient sacrifiées pour lui) dont l’aide a toujours été un soutien pour nous. Et que la miséricorde et les salutations de Dieu soient accordées à l’âme bénie de notre cher imam [Khomeiny] qui nous a ouvert ce chemin.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !