La monoparentalité est une nouvelle dénomination pour une famille où l'enfant est privé de la bénédiction de l'un de ses parents, désignée par le terme « famille monoparentale » dans le discours occidental. Autrefois, la monoparentalité était causée par un divorce ou le décès d'un conjoint, mais depuis quelques années, l'Occident a ajouté un autre groupe à ces cas de monoparentalité, où les mères ne sont ni divorcées ni veuves, mais des femmes abandonnées. Dans de nombreux cas, il n'y avait aucun engagement dès le départ, et cette relation a abouti à la naissance d'un enfant avec une mère qui a désormais à assumer à la fois le rôle de mère et le rôle de père !

Une famille qui n'est pas une famille

Toutes les sociétés humaines s'accordent à dire que la famille se compose de parents et d'enfants. C'est la définition du noyau familial qui ne date ni d’hier ni d'aujourd'hui. Tout au long de l'histoire de la vie humaine, cette définition qui découle de la nature de la création humaine, a été valable. Même l'idée mentale des gens vis-à-vis de la famille, est toujours la même, c’est-à-dire la définition conventionnelle et complète, mentionnée ci-dessus. Un enfant qui n'a pas une compréhension complète du concept de famille, recherche (instinctivement) dans ses jeux, les rôles de père et de mère, au sein du foyer familial. Mais aujourd'hui, dans les pays européens et aux États-Unis, cette définition est touchée par un nouveau fléau de modes de vie qu'on ne peut qualifier de « familiaux » même en faisant un effort.

L'évolution des mentalités et des modes de vie, notamment en Occident, a entraîné l'effondrement des fondations et la transformation du concept de famille. La propagation des relations multiples en dehors du mariage, le célibat et le divorce ont affaibli le concept traditionnel de famille et créé un nouveau type de convivialité qui peut, tout au plus, signifier être ensemble sans engagement et non signifier une « famille ».

La monoparentalité est un nouveau nom pour une famille où l'enfant est privé de la bénédiction de la présence de l'un de ses parents, (cette « famille ») généralement aux prises avec des problèmes émotionnels et économiques dus seulement au fait que celui ou celle qui devrait être présent(e), ne l’est pas. L’absent est généralement le père qui quitte la famille car il ne voulait pas être présent ou car en fait, la société lui a permis d’abandonner ses responsabilités, et il n’a rien fait pour maintenir le lien initial. L’origine de tous ces problèmes est la monoparentalité connue sous le nom de « parent unique » dans la littérature occidentale. La monoparentalité était causée soit par un divorce, soit par le décès d'un conjoint, mais depuis des années, l'Occident a ajouté un autre groupe à ces cas de monoparentalité où les mères ne sont ni divorcées ni veuves, mais des femmes abandonnées. Dans de nombreux cas, il n'y avait aucun engagement dès le départ. Une relation entre deux personnes dans une station de métro, a peut-être un lien plus fort que cette relation ! Dans de nombreux cas, il n'y avait aucun engagement dès le départ, et cette relation a abouti à la naissance d'un enfant avec une mère qui a désormais à assumer à la fois, le rôle de mère et le rôle de père !

Pourquoi la monoparentalité s’est-elle répandue en Occident

A un moment, l'Occident a décidé de changer le concept de famille. Mais s'il voulait donner une définition à la famille, quelques années plus tard et avec la rapidité de l'évolution des goûts et des mentalités, il devait en réviser la définition. Par conséquent, il a toujours laissé sans réponse la définition de la famille. Bien sûr, les Occidentaux ont fait de leur mieux au paragraphe 3 de l'article 16 de La Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies qui dit que : « La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat ».

L'un des gouvernements qui défend les droits de l'homme a annoncé d'étranges statistiques sur la situation familiale dans son pays. Il y a deux ans, en 2020, le Bureau du recensement des États-Unis a annoncé le chiffre de 18,5 millions d'enfants monoparentaux, ce qui signifie que 18,5 millions d'enfants sont privés de la présence d’un de leurs parents. Parmi eux, 15,3 millions d'enfants vivent avec leur mère célibataire, une population égale à celle des Pays-Bas. Autrement dit, la monoparentalité s'est féminisée dans ce pays, et ce sont les femmes qui portent le fardeau principal des relations extraconjugales et des conséquences de leur abandon par leur mari.

Pour un enfant, vivre et grandir avec l'un de ses parents était autrefois dû au décès de l'un des parents ou au divorce mais actuellement, cette monoparentalité dont le nombre est le plus grand aux Etats-Unis, est due à la propagation d'un nouveau mode de cohabitation qui plaît aux jeunes en Occident, notamment aux hommes, car il s’agit d’une vie sans responsabilité ni engagement, sans les difficultés d'élever un enfant, sans se réveiller la nuit, sans payer les couches, les vêtements et l'école, et sans assumer la responsabilité des problèmes qui grandissent avec l'enfant.

Mais où est le point de départ de la destruction de la famille en Occident ? Il y a environ 60 ans, entre les années 60 et 70, la révolution sexuelle en Occident, a eu des résultats considérables pour les femmes.  Elle a supprimé les rôles naturels des femmes dans la famille, et a popularisé la contraception et les relations libres. Elle a également laissé aux hommes les mains libres pour choisir plusieurs partenaires sexuelles. Les conséquences de la révolution sexuelle n'étaient pas si simples et la volonté de changer le concept de famille a commencé à partir de là, avec la disparition des responsabilités familiales. Lorsqu'un homme calcule les coûts du logement, de la nourriture, de l'habillement et de l'éducation de l'enfant, ainsi que les coûts annexes qui ne sont pas minimes, il préfère partir au lieu de rester, et la mère est laissée seule avec tous ces problèmes.

À quels problèmes les mères célibataires et leurs enfants sont-ils confrontés ?

Les statistiques disent que parmi les familles monoparentales en proie à des problèmes économiques, les mères célibataires sont beaucoup plus susceptibles d'être pauvres que les pères célibataires. 39% des mères célibataires contre 19% des pères célibataires sont en dessous du seuil de pauvreté. Mais le problème ne se limite pas seulement à la pauvreté. Les problèmes financiers et la pauvreté d'une part, le problème d’identité et l'exclusion sociale mettent la mère célibataire dans une impasse et l'empêchent de suivre le cours naturel d’une vie personnelle, familiale et sociale. En plus de la pauvreté, l'enfant a généralement des problèmes scolaires et psychologiques. Parfois la pauvreté pousse vers la délinquance et ces enfants s'ajoutent, un à un, au nombre des enfants de familles monoparentales, pauvres et criminels. Selon les résultats d'une étude publiée par un organisme judiciaire du gouvernement américain, les enfants qui n'ont pas de père et vivent avec leur mère célibataire sont plus susceptibles de commettre des crimes violents. Selon un autre résultat de recherches publié par cet organisme, les enfants américains de familles monoparentales sont plus enclins à consommer de la drogue et à commettre des crimes que les autres enfants. D'autre part, les enfants de mères célibataires, surtout les garçons, n'ont pas de modèles masculins à suivre dans leur vie, et cela crée des problèmes de comportement et d'agressivité. Il est même très probable que ces enfants porteront en eux, jusqu'à l'âge adulte, le problème d’avoir été élevé par un parent solitaire. Habituellement, les enfants de mères célibataires sont également impliqués dans des relations dangereuses et futiles, qui conduisent finalement, à la poursuite du cycle de la monoparentalité.

Les problèmes des mères célibataires et de leurs enfants ont atteint une telle ampleur que dans les années 70, de nombreuses campagnes ont été lancées sur le thème des femmes et des mères, qui ont contribué à la création du Conseil des mères célibataires et de leurs enfants. Le gouvernement fédéral a fourni une aide sociale, une assurance, des services de soutien et même des logements à ces mères, et dès le jour de la formation et de l’officialisation de ce Conseil, certains hommes soulagés, ont quitté leurs épouses et leurs familles, car désormais, une politique avait été mise en place pour officialiser et accompagner ce mode de vie sans engagement. Bien que cette solution réponde aux besoins en logement et en nourriture des mères célibataires pauvres et de leurs enfants, d'un autre côté, elle a augmenté le nombre des mères célibataires dans la société occidentale, dans l’espoir que les mères solitaires ne tuent pas leurs enfants, ne les fassent pas adopter, que leurs enfants ne tombent pas dans le piège de la criminalité et des prisons, et qu’ils puissent survivre malgré la pauvreté.