Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et infaillible, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur terre !

Soyez les bienvenus mes chers jeunes, chers frères et sœurs, en particulier les honorables familles des martyrs qui sont présentes dans notre réunion. Je vous souhaite à tous la bienvenue. Cette rencontre est en fait, une rencontre de jeunes et un lieu où sont présents les cœurs purs des jeunes.

La première chose que je voudrais vous dire, c’est que vous, les jeunes, devez profiter de votre pureté d’esprit et de votre jeunesse, et vous rapprocher de Dieu, Tout-Puissant, pendant ces jours bénis de Cha’ban, et ensuite tout au long du mois de Ramadan. Établissez des liens étroits avec Dieu, demandez-lui de l’aide et placez en Lui, votre confiance. Il ne reste que quelques jours avant la fin du mois de Cha’ban. La majeure partie (du mois) est déjà passée. Cha’ban est le mois des supplications, de la conversation avec Dieu et de la recherche du pardon. Dans les quelques jours qui restent, mon conseil sincère à vous, jeunes garçons et filles, est de vous engager dans la lecture des supplications, de demander le pardon de Dieu et d’envoyer des salutations au Prophète Muhammad et à sa Lignée (AS). Les « Supplications » augmentent votre relation avec le Créateur de l’univers et avec Dieu, Tout-Puissant. C’est le résultat des supplications et de la relation avec Dieu. Lorsque nous nous engageons à « rechercher le pardon de Dieu », cela signifie en réalité, que nous avons choisi de nous repentir de nos erreurs. Nous faisons tous des erreurs. Nous avons tous des péchés. Lorsque nous demandons pardon, nous choisissons en fait, de laisser derrière nous nos méfaits et nos erreurs. C’est une pratique recommandée pendant le mois de Cha’ban. Quand vous dites « astaghfirullah wa atubu ilaih [Je demande pardon à Dieu et je retourne vers Lui] », « atubu ilaih » signifie que je retourne vers Dieu. Je m’étais éloigné de Dieu avec mes erreurs et mes péchés, et maintenant je suis de retour vers Dieu, Tout-Puissant, et Il accepte ce retour. Lorsque nous envoyons nos salutations au Prophète Muhammad et à la Lignée de Muhammad (AS), nous ravivons en fait, la mémoire des meilleurs modèles humains, dans nos esprits. Ces personnes sont les meilleurs êtres humains et les meilleures personnes que Dieu a créés. Leur vie, leurs enseignements, leurs paroles et leur comportement nous servent d’exemples à suivre. Ce sont nos modèles. Lorsque nous leur envoyons des salutations, nous nous souvenons d’eux dans nos cœurs. Ce sont des questions précieuses.

Ces supplications qui nous ont été transmises, sont connues sous le nom de « ma’thur ». Les supplications ma’thur sont des supplications qui proviennent des Imams (AS), comme le Sahifah al-Sadjadyah et de nombreuses supplications du Mafatih al-Jinan. Ces supplications ne sont pas de simples demandes formulées devant Dieu. Il ne s’agit pas simplement de chercher à se connecter avec Dieu. C’est plus important que cela. Ces supplications contiennent des connaissances. Il y a de hauts concepts et d’excellents enseignements islamiques dans ces supplications, que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Dans la supplication de l’Imam Hussein le jour d’Arafah, les supplications du Sahifah al-Sadjadyah et le Munajat Cha’banyah, il y a des concepts et des enseignements que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Développer une intimité avec ces supplications, augmente la connaissance d’un musulman et d’un croyant. C’est très précieux. Donc, la première chose que je voulais dire, est que vous devez apprécier l’opportunité qui s’offre à vous dont le cœur est sain et pur. Appréciez le mois de Cha’ban, le mois de Ramadan qui approche, et toutes les occasions dont vous disposez pour lire les supplications, rechercher le pardon de Dieu et implorer Dieu et Ses Elus. C’est la première chose que je voulais dire.

La question suivante dont je dois discuter avec vous et avec la nation iranienne tout entière, est la question des élections. Bien sûr, j’ai parlé des élections, d’autres en ont parlé et grâce à Dieu, je vois des jeunes en parler et en débattre dans divers lieux, dans les universités et dans la rue. Néanmoins, je voudrais moi aussi, dire quelques mots à ce sujet, aujourd’hui.

Aujourd’hui, grâce à Dieu, des signes de ferveur et d’enthousiasme pour les élections, peuvent être observés dans tout le pays et dans divers endroits. L’impatience et l’intérêt pour les élections sont évidents et nous devons en remercier Dieu. Il est souhaitable que les élections – non seulement celles qui auront lieu dans deux jours, mais toutes les élections dans le pays – se déroulent avec force et enthousiasme. Pourquoi ? Vous les jeunes, êtes partisans du raisonnement. Je suis vraiment heureux de constater qu’après la Révolution, notre jeunesse a considérablement progressé en termes de raisonnement, de recherche et de précision. J’étais en contact étroit avec la jeunesse avant la Révolution, aussi. Tous nos rassemblements étaient animés par des jeunes et je les connaissais parfaitement. Depuis la Révolution, l’esprit de recherche, d’inspection, d’investigation et de vérification des faits s’est développé parmi les jeunes, et c’est une très bonne chose. Cela montre que les jeunes sont non seulement enthousiastes, passionnés et énergiques dans différents domaines, mais qu’ils sont également rationnels et logiques. Nos martyrs, qui étaient pour la plupart jeunes comme vous, la plupart de nos martyrs de la Défense Sacrée et de la Défense des Sanctuaires, avaient une vingtaine d’années - un peu plus de vingt ans ou tout au plus 30 ans - sont allés sur les champs de bataille, avec enthousiasme et des cœurs remplis d’émotions et de passion. En même temps, leur esprit fonctionnait, ils réfléchissaient et possédaient une logique et un raisonnement. Si vous lisez leurs biographies, vous sentirez qu’ils ont agi sur la base d’un raisonnement. C’est ainsi que sont nos jeunes, aujourd’hui. Je vais partager quelques points avec vous sur ce sujet.

Premièrement, si je devais parler de l’importance d’élections fortes et dynamiques, en une seule phrase, je dirais que des élections fortes et dynamiques sont un des piliers de la bonne administration du pays. J’expliquerai brièvement cela plus tard, dans mon discours d’aujourd’hui. C’est un des principaux piliers du progrès du pays. C’est l’un des moyens les plus importants pour éliminer les obstacles au progrès. Des élections fortes ont ces caractéristiques.

Puisque vous n’avez pas vu cette époque, permettez-moi tout d’abord de vous dire que ces urnes et ces élections n’ont pas été facilement mises à la disposition de notre pays et de notre nation. Auparavant, il n’y avait aucun signe ni aucune nouvelle de ces choses. Il y a eu une période de dictature absolue. Et puis, il y a eu des élections simulées. Les élections n’étaient qu’apparences et n’étaient pas authentiques. Autrement dit, ils préparaient les listes à la cour [du Chah] et parfois même, dans les ambassades étrangères. Ils donnaient ces listes et disaient que ces gens devaient devenir les représentants ! C’était leurs propres mots et pas quelque chose que nous disons. Bien sûr, nous le savions à l’époque. Avant la Révolution, nous savions exactement à quoi ressemblait le processus électoral et le vote. Mais après la Révolution, ils l’ont eux-mêmes reconnu et l’ont écrit dans leurs livres. Pouvoir se rendre aux urnes pour voter avec motivation, avec connaissance, avec foi, avec attentes et avec espoir, n’a pas été une tâche facile. Il y a eu beaucoup de lutte pour y parvenir dans ce pays. Bien entendu, cette lutte a commencé après le Mouvement Constitutionnel. Pourtant, le principal mouvement de lutte et d’efforts a eu lieu dans le mouvement du magnanime Imam [Khomeiny] et le Mouvement islamique, où le peuple s’est tenu derrière l’Imam et a poursuivi cette voie. Depuis le début de la lutte en 1341 [1962], jusqu’à la victoire de la Révolution et la victoire de ces luttes le 22 Bahman 1357 [11 février 1979], des efforts importants ont été déployés dans ce pays, au long de ces 16 années. Un travail considérable a été accompli par des gens qui ont enduré l’emprisonnement et la torture, et se sont consacrés à clarifier et à exprimer leurs croyances jusqu’à ce que le chemin soit préparé. Le mouvement populaire du peuple a commencé en 1356 [1978] avec l’Imam [Khomeiny] qui le dirigeait et le guidait à chaque étape. Il a enseigné aux gens où ils devaient agir, ce qu’ils devaient faire et ce qu’ils devaient revendiquer. Il était un « leader » au vrai sens du terme.

Le travail du Guide de la Révolution, l’Imam Khomeiny, et de tous ceux qui prétendent être des leaders, provient du cœur, de la pensée et de la logique. Il touche le cœur et l’esprit des gens, et l’Imam avait cet impact. Le peuple s’est soulevé jusqu’à la victoire de la Révolution. Maintenant, si vous avez lu ou si vous lisez l’histoire des révolutions - malheureusement, les jeunes ne lisent pas beaucoup et vous avez besoin de lire davantage – et si vous étudiez l’histoire de ces révolutions régionales et mondiales, vous découvrirez que lorsqu’une révolution a lieu, la dictature révolutionnaire est au pouvoir pour longtemps. Il n’y a aucune participation du peuple ni vote ni des choses de ce genre. Prenons par exemple le cas de la France. A la fin du XVIIIe siècle a éclaté la grande Révolution française. Les gens ont fait une révolution. Ils sont descendus dans la rue et se sont battus, mais après la Révolution, un petit groupe de personnes a pris le contrôle des affaires du pays. Ils sont restés au pouvoir pendant trois ou quatre ans, avant d’être renversés par un autre groupe qui a pris leur place. Ce cycle a duré environ dix à douze ans, puis un certain Napoléon a émergé, a tout aboli et a établi un gouvernement napoléonien, dictatorial et indépendant. Il n’était pas question d’élections. Pire encore, l’exemple de la révolution soviétique. Or, ce sont les deux révolutions importantes de notre histoire contemporaine.

[En Iran], la Révolution a eu lieu le 22 Bahman [22 février 1979], et environ 50 jours plus tard, le 12 Farvardin [1er avril 1979], l’Imam Khomeiny a annoncé un référendum général afin que le peuple puisse déterminer le type de gouvernement qu’il souhaitait et il l’a fait. Il a donc immédiatement amené le peuple aux urnes. C’est ce que signifie faire confiance aux gens. Cela montre l’importance des urnes et des élections. Il n’a pas fallu longtemps pour que cela se produise. Environ un an après ce référendum, des élections à l’Assemblée des experts pour la Constitution, ont eu lieu. Ensuite, ils ont voté la loi qui avait été adoptée au Majlis, dans l’élection suivante. Cela a été suivi par les élections présidentielles et les élections du Majlis. Plusieurs élections ont donc eu lieu au cours d’une année. Cela fait partie des bénédictions de la Révolution. Ce n’était pas comme ça auparavant. [Après la Révolution,] les gens sont allés aux bureaux de vote et ont voté. Certains ont dit oui, d’autres ont dit non. Certaines élections ont été très dynamiques et très fréquentées, d’autres ont eu moins de participants. Mais les gens se sont rendus aux bureaux de vote. Mes chers jeunes, vous devez savoir que ces élections, l’existence de ces urnes, vos décisions, votre vote et votre implication dans ce processus, sont des privilèges qui n’ont pas été facilement obtenus. Cela a été obtenu grâce à un travail acharné, des luttes, de grands sacrifices et au mouvement général du peuple.

Pourquoi insistons-nous pour que les gens participent aux élections ? Il y avait ou il y a encore peut-être, des gens qui disent qu’il suffit d’organiser des élections pour qu’un groupe de personnes y participe, et qu’ensuite un gouvernement ou un Majlis prenne ses fonctions et fasse le travail. Non ! Nous avons la conviction que les élections doivent être dynamiques et jouir d’une participation massive. Pourquoi ? Parce que la présence du peuple sur la scène et aux urnes, est un signe de la présence de la nation dans les domaines importants de l’administration du pays. C’est un grand atout pour le pays.

Si nous pouvons montrer au monde – je vais vous dire ce que j’entends par « monde » – que la nation est présente dans les domaines importants et déterminants du pays, nous aurons sauvé le pays et l’aurons fait avancer. A qui fais-je référence lorsque je dis « nous pouvons montrer au monde ? » De nombreuses personnes et nations dans le monde, n’ont rien à voir avec nous. Cela n’a pas d’importance pour eux. Mais il existe des gouvernements et des politiques dans le monde, qui surveillent de près les affaires de l’Iran islamique, de la République islamique et de notre cher pays, afin de voir ce qui se passe ici. Il s’agit notamment des États-Unis, des politiques qui prévalent en Europe, des sionistes et des capitalistes et des propriétaires de grandes compagnies dans le monde, et cela pour diverses raisons mais nous ne souhaitons pas entrer ici dans les détails.

Vous en connaissez une grande partie et nous en avons parlé en grande partie. Ces gens sont conscients des problèmes intérieurs de l’Iran. Ils veulent voir ce qui se passe ici. Les observateurs politiques internationaux que j’ai mentionnés, sont particulièrement inquiets de la participation active du peuple. Ils craignent l’influence du peuple et surveillent [ses actions]. Pourquoi ? Parce qu’ils ont été témoins de la force du peuple. Ils ont observé que lorsque notre nation est présente sur la scène, elle peut surmonter les problèmes, comme elle l’a montré lors de la Révolution islamique, lorsque le peuple était présent et a réussi à renverser et à éliminer un régime soutenu par les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Europe et le monde. Notre nation est ainsi. Ils ont vu que lorsque cette nation est présente sur la scène, dans des événements comme la Défense sacrée et la Guerre imposée, elle bat des adversaires comme Saddam qui avait le soutien des États-Unis, de l’Union soviétique, de l’Otan, des États arabes réactionnaires et de tout le monde. Notre nation l’a chassé de son sol, l’a écrasé et déshonoré. Ils ont vu cela. Les ennemis du peuple iranien ont été témoins du miracle de la présence de la nation iranienne sur la scène, alors ils regardent pour voir si le peuple est toujours activement impliqué ou non. Lorsque le peuple est présent aux urnes, ils se rendent compte que la nation iranienne continue de maintenir sa présence sur la scène.

Par conséquent, la participation du peuple aux élections, est le signe de la force nationale et attire l’attention de nos ennemis. La force nationale est le soutien de notre sécurité nationale. Si l’ennemi estime que vous n’en avez pas les capacités ou que la nation iranienne n’est pas forte, il menacera votre sécurité de toutes les manières possibles. Cette force nationale est un soutien et une garantie pour notre sécurité nationale. La sécurité nationale est primordiale. Sans cela, il n’y a rien. L’ennemi est opposé à notre force nationale. Regardez cette année, l’année 1402 (2023 – 2024). Les élections du Majlis doivent avoir lieu le dernier mois de l’année (iranienne), début mars. Depuis le premier mois de cette année, l’ennemi a lancé une propagande contre les élections, dans les chaines de radios et de télévision, et sur les plateformes en ligne, afin de démoraliser la population et qu’elle se demande : « À quoi ça sert ? » et « Quel effet auront-elles ? », et qu’elle pense que « les élections ne sont pas efficaces » et d’autres choses similaires. Ils ne peuvent pas tolérer la force nationale du peuple iranien. C’est pourquoi ils s’opposent à tout ce qui témoigne de la force nationale, y compris les élections.

Certains dans notre pays, sont indifférents aux élections. Je n’accuse personne, mais je rappelle à tous que nous devons considérer les élections du point de vue des intérêts nationaux et non des intérêts des factions et des groupes. Tenez compte des intérêts nationaux. Si les élections sont faibles, tout le monde sera perdant. Il ne faut pas penser que certains perdront et que d’autres en profiteront. Personne n’en bénéficiera. Celui qui aime l’Iran, qui aime son pays, sa nation et sa sécurité, doit être conscient que des élections faibles ne profiteront à personne. Cela aura des conséquences négatives pour tous et tout le monde en souffrira. Il ne faut pas penser que certains perdront et que d’autres en profiteront. Non. Il s’agit de montrer la force nationale dont nous avons parlé. Des élections fortes montrent la force nationale du pays.

Des élections fortes ont également d’autres avantages. L’un d’eux est qu’avec des élections fortes, nous aurons des élus forts. Par exemple, s’il y a une forte participation aux prochaines élections du Majlis, nous aurons un Majlis fort. Un Majlis fort peut accomplir de grandes choses et franchir de grands pas, car il bénéficie d’un soutien solide. De même, des élections présidentielles, dynamiques et fortes, avec une forte participation, permettent au gouvernement de prendre des mesures audacieuses et débouchent sur des initiatives majeures. Par conséquent, des élections fortes entraîneront des progrès et bénéficieront au pays, tout en résolvant également les problèmes du pays. C’est pourquoi nous affirmons que des élections fortes constituent l’un des principaux piliers du progrès du pays.

Un autre résultat est le renforcement politique des participants aux élections, en particulier de la jeune génération. Les campagnes électorales sont une grande opportunité pour le renforcement politique de nos jeunes, car ils entendent les débats, les comparaisons, les arguments et les discussions des partisans et des opposants d’un candidat. Les capacités d’analyse et la croissance politique que nos jeunes acquièrent grâce à ce processus, sont incroyablement précieuses, en particulier pour [le progrès de] notre pays. À mesure que les capacités d’analyse de nos jeunes se renforcent, les complots de nos ennemis sont neutralisés et deviennent inefficaces. Quand les gens développent leurs capacités d’analyse, ils sont capables d’identifier non seulement l’ennemi, mais aussi ses stratégies et ses comportements, en plus des moyens de l’affronter. L’acquisition de ces compétences est à mon avis, une réussite très importante. Par conséquent, tous les citoyens de la nation et tous ceux qui écoutent ces paroles, concernant les élections, doivent comprendre que voter est une action simple qui donne de grands résultats. Participer aux élections n’est pas difficile. C’est facile et ne coûte rien, mais cela a les excellents résultats que j’ai mentionnés.

Vous êtes jeunes et beaucoup d’entre vous votent pour la première fois. J’ai beaucoup confiance dans la jeune génération de notre pays. Les jeunes sont des pionniers, des leaders et des inspirateurs dans tous les domaines, y compris les élections. Ils peuvent également être des pionniers, des leaders et des inspirateurs dans ce domaine, en y participant eux-mêmes, et en encourageant les autres à le faire. C’est une des choses que vous, les jeunes, pouvez faire. Vous pouvez encourager vos parents, vos camarades de classe, vos proches, vos voisins et d’autres personnes autour de vous, grâce à un raisonnement logique. C’est quelque chose de réalisable. Bien sûr, il y a des gens qui sont vraiment incapables de participer. Autrement dit, même si nous encourageons tout le monde à participer aux élections, certaines personnes sont réellement incapables de le faire pour certaines raisons. Nous n’avons aucun problème et rien à dire concernant ces personnes. Cependant, certains sont réticents à l’égard des élections. Malheureusement, certains ne veulent pas voter eux-mêmes, et découragent les autres de le faire. Je pense que ces gens devraient reconsidérer leur position sur la question, car il n’y a aucun avantage à ne pas voter. Certains diront peut-être que voter est inutile, mais il est également possible que ce soit bénéfique. En d’autres termes, il est possible que voter soit bénéfique, mais il n’y a aucun avantage à ne pas voter du tout. Ne pas voter n’a aucun avantage, alors que voter peut avoir des résultats positifs. Je dis que voter aura certainement de bons résultats, mais pour ceux qui doutent, ils devraient envisager la possibilité que leur vote puisse faire une différence. Il n’y a aucune raison logique à ne pas voter ni aucune justification de dire aux autres de ne pas le faire, car cela ne résout aucun problème. Le fait que certains ne votent pas ne résoudra pas les problèmes du pays. Au contraire, cela aggravera leur situation parce que si vous choisissez de ne pas voter, quelqu’un d’autre votera, et cela pourrait conduire à l’élection d’un candidat que vous ne souhaitez pas voir élu. En votant, vous pouvez empêcher l’élection d’un candidat indésirable, que ce soit avec une voix ou plusieurs voix. Donc, ce que je veux dire, c’est que quiconque aime l’Iran, la République islamique, la Révolution, la force nationale et le progrès, doit être actif dans les élections et y participer avec enthousiasme.

Les élections sont une opportunité que nous devons saisir. Non seulement elles profitent à notre nation, mais elles déçoivent également nos ennemis, les politiciens américains, la CIA, les sionistes oppresseurs et d’autres qui surveillent constamment chacun de nos mouvements. Participer aux élections décourage nos ennemis. C’est le point principal que je voulais signaler.

Certains demandent qui sont les candidats « les plus qualifiés », car ceux qui se présentent aux élections en tant que candidats, sont tous considérés comme des candidats bien qualifiés. Le Conseil des Gardiens et d’autres organes de contrôle ont effectué des recherches à leur sujet, et ont déterminé qu’ils étaient des candidats bien qualifiés. Ce sont donc des candidats bien qualifiés, mais vous souhaitez choisir le plus qualifié d’entre eux. Qui est le plus qualifié ? Qui est le plus compétent ?

J’ai noté ici quelques critères [pour identifier le candidat le plus qualifié] à savoir celui qui est le plus engagé dans la religion, les pratiques religieuses et les principes de la religion, celui qui insiste le plus sur l’indépendance du pays sans dépendance aux puissances mondiales, et qui a un véritable désir d’indépendance nationale, celui qui prend au sérieux la lutte contre la corruption et estime que la corruption doit être combattue, celui qui prend les intérêts nationaux plus au sérieux et est prêt à sacrifier ses intérêts personnels pour les intérêts nationaux, celui qui choisit les intérêts nationaux [plutôt que le gain personnel]. Celui qui possède ces qualités est le candidat le plus qualifié.  [Ceux qui sont préoccupés par] les questions de religion, d’indépendance, de lutte contre la corruption et d’intérêts nationaux, ceux qui mettent de côté les préjugés partisans, ceux qui, dans divers domaines, voient ce qui convient aux intérêts nationaux et contribue à l’honneur, à la prospérité et au progrès du pays, ceux qui privilégient les intérêts nationaux aux conflits d’intérêt personnel, partisan et national, celui qui a ces caractéristiques est, je pense, le candidat le plus qualifié. Vous devez le trouver en étudiant et en écoutant attentivement ceux qui sont compétents et informés. Cette tâche n’est ni très difficile ni impossible, et les gens doivent s’efforcer de l’accomplir au mieux de leurs capacités.

Désormais, lorsque je souhaite voter, on m’apporte la liste des candidats de Téhéran. Il existe différentes listes et on ne connaît pas tous les candidats, on connait seulement certains d’entre eux. Pour certains candidats, vous pouvez interroger différentes personnes. Et pour les autres candidats, vous pourrez choisir parmi eux en fonction de la confiance que vous accordez à la personne qui les a recommandés. Par exemple, vous pouvez écrire les noms d’un groupe en tant que candidats. Il est important de peser soigneusement tous les facteurs lors de la prise de décision.

La question de Gaza est une question fondamentale dans le monde islamique, comme je l’ai répété à plusieurs reprises. Dans un discours que j’ai prononcé, il y a quelques jours, j’ai mentionné que la question de Gaza, la tragédie de Gaza, avait fait connaître l’islam au monde. Il est devenu clair que la « foi islamique » est le facteur qui crée une telle force et une telle résistance, comme le montre la façon dont le peuple [palestinien] tient bon malgré les bombardements. Ils ont refusé de céder ou de lever la main en signe de reddition, devant l’ennemi. Malgré toutes les atrocités qu’ils [le régime sioniste] ont commises, [la question de Gaza] n’a pas seulement montré (la réalité de) l’islam et (de) la foi islamique [au monde], elle a également mis en lumière la culture et la civilisation occidentales qui voient ces crimes mais ne veulent pas admettre qu’il s’agit d’un génocide et ne veulent pas vraiment y mettre un terme. Bien sûr, ils disent certaines choses mais lorsqu’une mesure est proposée au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour mettre fin à ces crimes, ils opposent leur veto ! Voilà à quoi ressemble la civilisation occidentale.

La politique inhumaine des États-Unis a atteint un tel niveau de honte que, comme vous l’avez entendu, un officier militaire américain s’est immolé par le feu. Un officier de l’armée de l’air s’est immolé par le feu. Cela signifie que cette situation à Gaza, était trop difficile, même pour ce jeune qui a été élevé dans cette culture. Sa conscience a été blessée. Bien sûr, au lieu d’une seule personne, mille personnes auraient dû s’immoler par le feu [mais] le fait d’être immergé dans la corruption, ne permet pas cela. Or, la conscience d’une personne (ce militaire) s’est réveillée et il s’est immolée par le feu. La culture occidentale, elle, s’est véritablement présentée et exposée, et a révélé à quel point elle est corrompue, égarée et cruelle.

Nous espérons que Dieu, Tout-Puissant, accordera une victoire complète à l’Islam, aux musulmans et à la Palestine, en particulier à Gaza. Et nous espérons que Dieu, Tout-Puissant, accordera à la nation iranienne, des élections favorables, appropriées et dignes de cette nation.

Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !