Journaliste : Je vous présente mes salutations et mes félicitations à l'occasion de l'anniversaire de naissance de la Dame Fatimah Masumah (pse) et du début des Dix Jours de Keramat [la période de dix jours entre les anniversaires de naissance de la Dame Fatimah Masumah et de l'Imam Reza (AS)]. Lorsque vous avez voté au premier tour des élections, vous vous êtes adressé à l’honorable nation et lui avez conseillé de « prendre les devants en faisant de bonnes actions ». Vous avez également dit : « Lorsqu’il s’agit de faire de bonnes actions, il ne devrait y avoir aucune hésitation. » Mais pour certains de nos concitoyens, le second tour des élections est probablement jugé comme moins important. Il se peut que certaines personnes ayant participé au premier tour pensent avoir rempli leur devoir. Ils ne considèrent donc peut-être pas le second tour comme si important. Quels conseils donneriez-vous au cher peuple iranien concernant le second tour des élections ?

Imam Khamenei : Au nom de Dieu, le Tout- Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. J'adresse mes salutations à tous ceux qui entendent ces propos, à l'honorable journaliste et à toutes les personnes présentes ici aujourd'hui. J’espère que Dieu fera de sorte que vous réussissiez tous. Les élections constituent en elles-mêmes une tâche fondamentale et importante pour le pays et pour le peuple. Les élections sont une démonstration de la présence du peuple. C'est un signe de la détermination et de la décision du peuple. Par conséquent, le devoir national de chaque individu qui veut que son pays progresse et qui souhaite travailler et se rapprocher des objectifs est de participer aux élections.

Il n’y a aucune différence entre le premier et le deuxième tour des élections à cet égard. Le deuxième tour est aussi important que le premier. Au premier tour, vous avez élu un certain nombre [de députés] et vous les avez envoyés au Parlement, mais ce nombre n’est pas encore complet .Lors de cette étape, au deuxième tour, vous compléterez les sièges. Supposons que nous participions aux élections et sélectionnions certaines personnes à Téhéran ou dans n’importe quelle autre ville, mais que nous choisissions de ne pas participer au reste, c’est comme si nous avions laissé le travail inachevé. Par conséquent, l’importance du deuxième tour n’est pas moindre que celle du premier tour. Si Dieu le veut, notre cher peuple participera, votera et complétera les sièges au Parlement. Une participation électorale plus élevée mènera à un parlement plus fort. Plus le parlement est fort, plus il y aura de possibilités de travailler dans le pays. Que Dieu vous accorde le succès.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !