Au nom d'Allah, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qasim Al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le Trésor d'Allah sur terre !

Notre réunion d’aujourd’hui a été très bénéfique et agréable. Une partie de ce qui a été abordé au cours de cette réunion, concernait le travail qui a été accompli, les innovations qui ont été apportées, les succès, les réalisations et les acquis générateurs d’espoir. A mon avis, nous avons besoin d'entendre parler de tout cela. Considérant l’atmosphère de découragement que les ennemis, en raison de leurs [mauvaises] intentions, tentent de créer parmi certains groupes du pays, comme parmi les jeunes et les étudiants, ces remarques, rapports et déclarations sont des sources de vitalité, d’espoir, de dynamisme et de progrès. Une autre partie [de cette réunion] concernait les plaintes que nous avons entendues à plusieurs reprises de la part de groupes comme le vôtre, et auxquelles nous sommes obligés d’accorder une attention particulière afin de régler ces problèmes.

En ce qui concerne la première partie – les bonnes nouvelles, les progrès et les discussions sur ce qui a été réalisé – je pense qu’il faut faire un travail majeur dans les médias. Nos jeunes sont-ils au courant des progrès que vous avez cités ici, et dont nous avons entendu parler ? Nos universitaires sont-ils au courant de ces choses ? Ceux qui désirent travailler à l’intérieur du pays, qui veulent avoir un impact et qui voient des capacités en eux-mêmes, savent-ils qu’il a été décidé, par exemple, de créer une petite unité dans une petite ville, il y a quelques années, puis après un certain temps, d’agrandir cette unité plus de dix fois, en taille et en progrès ? Sont-ils conscients de cela ? Nous avons des lacunes dans la présentation de ces progrès et des souhaits qui ont été réalisés. Il faut travailler dans les médias, mais c’est un chapitre à part. Il faut tenir des réunions, discuter de cette question et y réfléchir. Je reviendrai également aux plaintes par la suite.

Eh bien, la réunion d’aujourd’hui est la cinquième réunion où je vous rencontre, entrepreneurs et investisseurs, au cours de ces dernières années. Nous avons commencé ces réunions en 2019. Elles ont eu lieu en 2019, 2022, 2023, 2024 et maintenant en 2025. Beaucoup d’entre vous étaient également présents à ces réunions les années précédentes. En 2019, au plus fort des sanctions et des menaces de pressions supplémentaires, nous avons organisé cette réunion pour exprimer notre gratitude à ceux qui avaient travaillé avec détermination à l’intérieur du pays, et fait de la production et du progrès du pays, leurs priorités. Nous voulions leur dire : « Vous êtes les commandants des premières lignes de la guerre économique ». En 2019, j’ai donné ce titre aux amis présents et je leur ai dit : « Vous êtes les commandants des premières lignes de la guerre économique ». Aujourd’hui, l’un des aspects les plus importants de la guerre à laquelle nous sommes confrontés, est la guerre économique. J’ai souligné que nous devions rechercher une croissance de la production. Chaque année, lors de cette réunion, j’ai constaté et compris – et pas seulement à partir des rapports – que le secteur privé a accru sa créativité et s’est renforcé. Avant cela, notre préoccupation était d’intégrer le secteur privé dans le travail. Aujourd’hui, nous constatons que le secteur privé, fort de l’expérience qu’il a acquise en entrant sur le terrain, est motivé et désireux d’accroître la production et d’accroître les investissements. Cela signifie que nous avons fait des progrès au cours de ces cinq années.

Hier, j’ai visité l’exposition. Bien sûr, ce qui était exposé n’était en fait, qu’une petite partie de la réalité plus vaste qui existe dans le pays. En même temps, cette exposition que j’ai visitée hier, montrait que le secteur privé du pays, malgré les pressions extérieures, malgré les sanctions et malgré les menaces de sanctions supplémentaires auxquelles nous assistons, a pu réaliser des progrès satisfaisants. Cette exposition a montré que nous progressons. Elle a montré que nous avançons. Pourquoi ne pas apprécier ces grandes bénédictions divines qui existent ? Le pays avance et progresse. Le secteur privé, dans le domaine de l’économie, est un exemple et une manifestation des progrès du pays. Si nous entamons une discussion sur la science et la recherche, nous rencontrerons également une réalité similaire. Nous constatons ces progrès dans divers secteurs du pays. Bien sûr, il y a aussi des défauts, des déficiences et des problèmes dont nous sommes responsables. Les ministres sont présents ainsi que M. le Dr Aref (Premier Vice-Président) et je vais expliquer quel est notre devoir.

Un pays qui fait face à des sanctions doit suivre cette voie et cela doit être l’un de ses principes dans l’accomplissement de sa tâche. Il y a un certain nombre de pays dans le monde, qui sont actuellement sous le coup de sanctions imposées par les puissances mondiales. Bien sûr, il s’agit de sanctions de leur point de vue [le point de vue des puissances mondiales]. Les choses mêmes qu’elles ont sanctionnées, deviennent accessibles à ces pays de manière appropriée et correcte, malgré les sanctions. En même temps, le devoir d’un pays sous sanctions, est de se concentrer autant que possible sur ses capacités nationales, d’y prêter attention et d’en faire usage. Je propose que les responsables du pays visitent cette exposition. J’ai fait la même demande lors de l’administration précédente. Ils devraient visiter cette exposition s’ils ne l’ont pas encore fait. Les honorables chefs des branches du gouvernement et nos honorables responsables devraient venir voir cette exposition. L’année dernière, j’ai fait la même demande. Notre président martyr, M. Raisi, que Dieu lui fasse miséricorde, est venu ici après un jour ou deux. Il a visité l’exposition. Il a passé peut-être deux fois plus de temps que moi à visiter l’exposition et il était encore plus heureux et satisfait que moi. Je suis sûr que les responsables de notre pays, les chefs des différents pouvoirs publics et d’autres responsables ressentiront la même chose.

Il y a un point positif qui a été mis en évidence dans l’exposition, qui a été répété dans les discussions d’aujourd’hui, et dont j’étais conscient en dehors, à savoir que dans certains cas et ce n’est pas rare, nous constatons que les investisseurs privés se soucient plus du progrès du pays que de leurs propres revenus. C’est extrêmement important. Nous l’avons également vu dans les discussions d’aujourd’hui. Oui, ils se soucient aussi de leurs propres revenus et de l’amélioration de leur vie personnelle, mais dans la même mesure, voire dans de nombreux cas plus et beaucoup plus, ils se soucient du progrès du pays et de sa capacité à surmonter ces problèmes.

Un point fondamental que j’ai toujours évoqué dans mes propos, et que je souhaite souligner à nouveau aujourd’hui, est que le système de prise de décision, l’exécutif, doit aider le secteur privé. C’est une nécessité ! Il doit l’aider. La forme la plus importante d’assistance est de lever les obstacles qui bloquent leur chemin. Il faut lever les obstacles. Malheureusement, j’ai observé que les agences gouvernementales ou les organismes de réglementation agissent comme des ralentisseurs dans certains cas. En d’autres termes, au lieu d’aider les entreprises à progresser et à se développer, elles créent des obstacles qui entravent, en réalité, leur progression.

L’un des problèmes est celui des importations, un problème auquel plusieurs messieurs ont fait référence. C’est quelque chose dont j’ai parlé à maintes reprises. Vous devez suivre ce dossier. M. le Dr Aref doit suivre ce dossier avec le respecté ministre de l’Industrie, des Mines et du Commerce. Il est honteux d’entendre ce que l’un de ces messieurs a déclaré, à savoir que le montant monétaire pour l’importation de produits similaires à ceux d’une usine [nationale], est environ 40 % supérieur au montant de la production de l’usine. Cela signifie [créer] des concurrents pour les travailleurs iraniens, les usines iraniennes et les investisseurs iraniens. C’est vraiment honteux. Pourquoi ? Alors que les produits iraniens peuvent résoudre les problèmes du pays, pourquoi devons-nous ouvrir la voie aux investisseurs étrangers et leur permettre qu’ils en tirent profit, aux dépens des investisseurs iraniens ? Pourquoi ? Cela nuit au pays. Ce n’est pas une question anodine. Il faut y donner suite. Je tiens à souligner que les organismes gouvernementaux doivent aider et surmonter les obstacles qui existent. Parfois, ces obstacles sont des lois, et ces lois doivent être modifiées. Parfois, ce sont des réglementations gouvernementales qui doivent être modifiées. Bien entendu, je ne recommande pas de faire preuve de négligence face aux malfaiteurs. Certains entrent en scène en tant qu’investisseurs ou entrepreneurs, mais en réalité, ce ne sont pas de véritables investisseurs. Ils cherchent à exploiter le système. Cela a été vu dans l’attribution des devises préférentielles, etc. Il y a eu de nombreux abus. Ce n’est pas ce que je propose. Il faut être prudent. Il faut être vigilant, mais en même temps, il faut aussi augmenter l’aide à ceux qui travaillent vraiment correctement et éliminer les obstacles sur leur chemin.

Un exemple important d’élimination des obstacles, est la mise en œuvre des politiques de l’article 44. Lorsque nous avons annoncé les politiques de l’article 44, il y a plusieurs années, tous les responsables, les personnes bien informées et les experts qui étaient en contact avec moi, les ont approuvées. Certains ont exprimé leur soutien dans la presse, d’autres dans les médias, et certains l'ont exprimé directement à moi. Ils ont approuvé cette mesure, ont déclaré que c’était la solution aux problèmes économiques du pays et que cela ouvrirait la voie. Mais malheureusement, de nombreux responsables sur le terrain, n’ont pas mis en œuvre ces politiques. Nous sommes toujours aux prises avec ce problème aujourd’hui. Nous avons toujours ce problème. Les politiques de l’article 44 doivent être mises en œuvre. À mon avis, c’était précisément une des raisons de notre déclin économique dans les années 2010. Il y avait plusieurs raisons, mais l’une d’elles était l’absence d’application de ces politiques. Nous avons également fait cette recommandation à plusieurs reprises [de les mettre en œuvre], mais on n’y a pas prêté attention.

En ce qui concerne la croissance économique de 8 %, Dieu soit loué, j’ai été informé que plusieurs experts dans ce domaine, ont travaillé pendant plusieurs mois, dans des groupes de travail spécialisés, et ont identifié les capacités, reconnu les compétences, défini des projets d’investissements et identifié des solutions. Les responsables du gouvernement doivent s’attaquer sérieusement à cette question. Ces tâches doivent être menées à bien. Ces groupes de travail ont réfléchi là-dessus, ont travaillé dur et ont identifié des solutions dont la mise en œuvre maintenant est à la charge des responsables. En mettant en œuvre ces mesures, ils peuvent, si Dieu le veut, atteindre une croissance économique de 8 %. Ils [les responsables] ne devraient pas dire que c’est impossible ! Ils ne devraient pas lier cette question à quelque chose d’impossible à faire [par exemple] en disant que cela nécessite tel ou tel montant d’investissements étrangers. Il est clair que [avec une telle attitude] une telle chose n’arrivera pas. Ces gens qui ont réfléchi et travaillé sur cette question, n’ont pas lié cette croissance de 8 % à quelque chose d’impossible à faire. Ce qu’ils proposent sont des choses qui peuvent être faites au niveau national, mais ils ont besoin d’aide et le gouvernement doit les aider. À mon avis, c’est tout à fait possible. Bien sûr, la croissance de 8 % ne fera pas de miracles et rien de très important ne se produira en un an. Cela doit continuer. La croissance élevée doit se poursuivre. Les avantages et les produits doivent être répartis équitablement pour qu’ils créent un changement dans la situation du pays et que ce changement soit perçu par la population.

L’une des capacités et des facilités dont nous disposons, est notre récente adhésion à des organisations comme les BRICS et autres. Il faut en tirer le meilleur profit possible. Cela nécessite aussi la présence et l’implication des diplomates du pays qui doivent contribuer et aider. C’est une grande opportunité pour le pays, en particulier le système financier des BRICS et des échanges qui doivent être effectués avec les devises des pays membres, cela sera, sans aucun doute, une grande aide. L’un de nos problèmes aujourd’hui, est notre dépendance au dollar. Ces pays l’ont également compris. Bien sûr, certains membres de ce fonds financier n’osent pas s’impliquer pour des raisons, politiques ou autres. La diplomatie est nécessaire. Il faut forcer cela et y parvenir. À l’intérieur du pays, l'honorable président l’a également dit et il est d’accord avec cette ligne de pensée. Je suis tout à fait d’accord avec le fait qu’ils doivent s’efforcer d’éliminer le plus possible le dollar, dans les échanges commerciaux. C’est une tâche énorme et importante. Dans la campagne économique, l’élimination du dollar est une mesure décisive et cruciale. Bien sûr, cela provoquera des réactions, mais vous serez plus forts si vous parvenez à le faire et si la Banque centrale ouvre la voie à l’utilisation d’autres devises.

J’ai beaucoup de choses à dire sur le secteur privé, dont j’ai déjà parlé au cours des années précédentes. Je ne veux pas les répéter. Ce qui est important, c’est que les organismes gouvernementaux aident le secteur privé. Le secteur privé doit avoir le sentiment d’avoir le soutien du gouvernement, qu’il ne doit pas se heurter à des obstacles et que le chemin est facile et sans obstacles. Hier, dans cette exposition, un monsieur m’a dit : « L’année dernière, je vous ai dit qu’ils ont retardé de trois ans la délivrance d’une licence pour tel ou tel établissement ». Il me l’avait dit l’année dernière. Le lendemain, comme aujourd’hui, j’ai prononcé un discours ici et j’ai abordé cette question. J’ai dit : « Pourquoi retardez-vous de trois ans ? Pourquoi est-ce que quelque chose qui peut être fait en dix jours ou en un mois au maximum, est retardé de trois ans ? » Résolvez les problèmes et éliminez les obstacles. Hier, ce monsieur a dit : « Cela faisait trois ans et si vous comptez cette année, cela fait maintenant quatre ans ! » En d’autres termes, ils n’ont rien fait au cours de l’année écoulée. Eh bien, il faut régler ce problème. On ne peut pas continuer comme ça. J’ai vraiment eu honte. Ces problèmes doivent être résolus. On parle beaucoup. On parle, on dit des choses, on les répète, on les souligne, [mais] il faut aussi les mettre en pratique, « ceux qui ont la foi et accomplissent les bonnes actions » (Coran 103:3). La foi est nécessaire, mais il faut aussi agir de manière juste. Cela s’applique aussi bien à l’au-delà qu’aux affaires de ce monde, à la religion, à la loi et à la loi islamique. C’est aussi la même chose dans la vie quotidienne. Il faut croire en une vérité. En d’autres termes, il est essentiel de croire que vous devez soutenir le secteur privé. Si vous n’avez pas cette croyance, vous ne pourrez pas progresser. Cependant, cette croyance ne suffit pas. Elle doit être accompagnée d’une action juste. Il faut avoir la foi et une action juste. C’est ce que je voulais dire aujourd’hui, à ce sujet.

Je voudrais dire quelques mots sur Gaza. Comme je l’ai déjà dit, la Résistance est vivante et restera vivante. Gaza a gagné. La Résistance a montré qu’elle restera vivante. Ce qui se passe sous les yeux du monde, semble être un récit. Si nous lisions cela dans l’histoire, nous le réfuterions et trouverions vraiment difficile de croire qu’une force militaire massive comme les États-Unis, soit venue en aide à un régime oppressif et sanguinaire comme le régime sioniste – un régime si impitoyable et si dur qu’il n’a eu aucun scrupule à tuer 15 000 enfants en l’espace d’un an et quelques mois – et que cette puissance [les États-Unis] était si indifférente aux valeurs humaines et aux concepts humanitaires qu’elle a fourni à ce régime brutal des bombes anti-bunker pour bombarder les maisons de ces enfants et les hôpitaux où ils étaient soignés. Si cela était cité dans l’histoire, nous ne l’aurions certainement pas cru. Nous aurions pensé qu’il devait y avoir une erreur dans l’histoire.

[Mais] aujourd’hui, cela s’est produit sous nos yeux. Les États-Unis ont donné au régime sioniste tout le matériel dont ils disposaient. Sans cela, le régime sioniste aurait été mis à genoux dès les premières semaines. Ils ont commis tous les crimes possibles pendant un an et trois mois. Ils ont attaqué des hôpitaux, des mosquées, des églises, des maisons, des marchés et des lieux de rassemblement. Ils ont attaqué partout où ils pouvaient. Où cela s’est-il passé ? Dans un petit bout de terre comme Gaza. Dans un petit bout de terre comme Gaza ! Ils ont commis tous les crimes avec un objectif précis. Ils ont dit qu’ils voulaient détruire le Hamas – ​​c’est ce qu’avait dit le chef du régime sioniste, cette créature infâme et criminelle – Ils avaient même élaboré des plans pour l’administration de Gaza, après la guerre. Ils étaient confiants à ce point. Maintenant, ce même régime sioniste, oppressif et brutal, est venu à la table des négociations avec le Hamas qu’il voulait détruire, et a accepté ses conditions pour qu’il y ait un cessez-le-feu. Voilà ce qui se passe. C’est pourquoi nous disons que la Résistance est vivante.

C’est ce que nous voulons dire lorsque nous récitons [le verset] : « Et si ceux qui ont mécru vous combattent, ils se détourneront, certes, puis ils ne trouveront ni allié ni secoureur. » (Coran 48:22). Cela ne s’applique pas seulement à cette époque, car il est dit dans le verset suivant : « Telle est la tradition d'Allah appliquée aux générations passées. Et tu ne trouveras jamais de changement à la tradition d'Allah » (Coran 48:23). C’est une règle divine. Ils (les Palestiniens) étaient censés être victorieux et ils l’ont été. Partout où les serviteurs pieux de Dieu font preuve de résistance, la victoire est certaine.

Ce rêveur insensé a annoncé que l’Iran était devenu faible. L’avenir montrera qui est devenu faible. Saddam a également commencé son attaque [contre l’Iran] avec l’illusion que l’Iran était devenu faible. Reagan aussi, en se basant sur l’illusion que l’Iran était devenu faible, a fourni une énorme aide au régime de Saddam. Eux et des dizaines d’autres personnes insensées sont allés en enfer, tandis que le gouvernement [de la République] islamique se renforce de jour en jour. Je vous assure que cette expérience se répétera cette fois encore, par la grâce de Dieu.

 Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !