Je vous recommande lorsque vous parlez des événements de 2009, de faire attention à la question principale qui concerne ces événements. Le problème principal est qu'un groupe s'est soulevé de manière illégale et sans scrupules, à contre-courant du mouvement légal du pays, et a nui au pays. Pourquoi oubliez-vous cela ? Bien sûr, il est possible qu'en marge d'un grand événement, certaines confrontations et querelles aient lieu sans qu'on puisse déterminer qui est l'oppresseur ou l'opprimé dans ces affrontements. Il est possible qu'une personne soit l'oppresseur dans une situation et l'opprimée dans une situation différente. C'est tout à fait possible, mais dans ces événements, la question principale ne doit pas être oubliée. Après les élections présidentielles de 2009, pourquoi ceux qui pensaient qu'il y avait eu des fraudes ont-ils provoqué ce chaos dans les rues ? Pourquoi ne répondent-ils pas à cette question ? Nous leur avons posé la question non dans les réunions publiques mais de manière à ce qu'ils puissent répondre librement mais ils n'ont pas répondu. Pourquoi ne présentent-ils pas des excuses ? Dans des réunions privées, ils disent qu'ils reconnaissent que les élections n'étaient pas truquées. Si les élections n'étaient pas truquées, pourquoi avez-vous causé ces dégâts dans le pays ? Pourquoi avez-vous imposé des frais inutiles au pays ? Savez-vous ce qui serait arrivé dans le pays, si Dieu n'avait pas aidé notre nation et si les différents groupes avaient recouru à la violence ? Regardez ce qui se passe dans un certain nombre de pays de la région où différents groupes de personnes s'affrontent. Ces individus ont poussé notre pays vers un tel précipice mais Dieu ne les a pas laissé faire et notre peuple a fait preuve de sagesse. C'est la question principale des événements de l'année 2009. Pourquoi oubliez-vous cela ? Et en ce qui concerne l'événement de juillet 1999, nous avons beaucoup de choses à dire. Cet événement est un autre exemple de ce qu'ils ont fait.
(Extrait de : Discours du Guide suprême aux étudiants, 28 juillet 2013)