L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a rencontré le 27 juin 2011, le chef et les hauts fonctionnaires du Pouvoir judiciaire.
Cette réunion était organisée à l'occasion de l'anniversaire du martyre de plus de 70 hauts fonctionnaires du gouvernement, assassinés le 28 Juin 1981, dont l'Ayatollah docteur Beheshti, alors chef du Pouvoir judicaire.
L'Ayatollah Khamenei a critiqué les actes qui entament la confiance au gouvernement et a ajouté : "Tout acte ou toute suggestion susceptible de jeter le doute sur les activités, les efforts et les rapports officiels de nos hauts fonctionnaires qui travaillent dans les trois Pouvoirs, est réprouvable et nuisible à la confiance publique et aux intérêts du pays. Tous les fonctionnaires du gouvernement et les médias doivent accorder une attention particulière à ce point important», a-t-il déclaré.
L'Ayatollah Khamenei a ajouté que la confiance populaire et l'efficacité étaient les deux principaux piliers de la magistrature et a souligné : «L'efficacité du Pouvoir judiciaire vient d'infrastructures humaines et techniques appropriées»
Son Eminence a ajouté que la formation d'un personnel compétent et digne de confiance, l'innovation, l'adoption de lois appropriées et l'utilisation des progrès techniques et de gestion, permettront à la magistrature d'accroître son efficacité.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que la confiance populaire était une nécessité pour l'instauration de la justice et a ajouté : «Pour instaurer de façon continue la justice dans le système judiciaire, il faut faire preuve de vertu, d'impartialité dans les grandes et petites questions, et observer la loi de manière minutieuse et sage. "
Son Eminence a déclaré que les rapports et les statistiques contiennent parfois des erreurs et a ajouté qu'il ne fallait pas saper la confiance populaire en généralisant ces erreurs et en semant le doute.
Ailleurs dans ses déclarations, le Guide suprême de la Révolution islamique a abordé les activités des médias et a déclaré. « Etre accusé ne signifie pas être condamné, par conséquent, tant que l'accusation n'a pas été prouvée, personne, à l'intérieur et à l'extérieur de l'appareil judiciaire, n'a le droit d'en parler dans les médias ».
L'Ayatollah Khamenei a critiqué certaines pressions sur l'appareil judiciaire pour qu'il dénonce les coupables et a dit : «De telles dénonciations ne sont pas nécessaires et personne n'a le droit de déshonorer d'un musulman ».
Son Eminence a souligné qu'excepté dans certains cas, les lois islamiques ne permettent pas les châtiments publics ou l'annonce du nom d'un condamné. "Si quelqu'un a été condamné par un tribunal, il ne faut pas mentionner son nom dans les médias car cela créerait des problèmes pour sa famille", a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.