Le 19ème colloque national sur la prière a commencé mardi 12 octobre 2010, à Birjand, ville située dans la province du Khorasan du Sud, avec la lecture du message de l'Ayatollah Sayed Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique.
Voici le texte de ce message :

 

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La construction de ce qui devait devenir la mosquée, premièrement en un lieu appelé Ghoba et ensuite à Médine, se situe dans la ligne des plus belles et des plus significatives initiatives de l'islam aux premières années de la constitution de la société islamique.
La Maison de Dieu mais aussi la maison du peuple, le lieu du recueillement pour établir une relation intime avec Dieu et une compagnie sociable avec les gens, le foyer du rappel de Dieu et de la spiritualité, mais aussi le lieu de l'acquisition de la science, le lieu du Djihad et de la réflexion sur la vie, le lieu de culte mais aussi un centre politique, sont les particularités binaires de la mosquée qui s'entremêlent et qui la distinguent des autres lieux de culte dans les autres religions.
Dans la mosquée islamique, la ferveur d'une adoration sincère se mêle à l'enthousiasme pour une vie pure, sage et saine, et rapprochent l'individu et la société du modèle islamique souhaité.
La mosquée est le symbole de la combinaison du monde et de l'au-delà, et de la relation des individus et de la société, dans l'idéologie islamique.
De ce point de vue, nos cœurs battent pour la mosquée et ressentent une grande responsabilité. Aujourd'hui nous avons beaucoup de mosquées qui peuvent être un exemple de cette beauté et de cet enthousiaste. La présence de nos jeunes, des oulémas et des enseignants, conscients et consciencieux, fait de nos mosquées le lieu du rappel et de d'adoration de Dieu, le lieu de la réflexion et de l'acquisition de la connaissance, et réveille dans nos cœurs de précieux souvenirs.
Pourtant, tant que ces objectifs ne seront pas entièrement et parfaitement réalisés, aucun d'entre nous ne doit et ne peut négliger les dangers du manque de mosquées ou de la faiblesse et des lacunes dans leurs programmes, qui sont des dangers qui menacent notre société, nos jeunes, nos foyers et nos futures générations, et nous privent des immenses bénédictions que les mosquées « véritablement islamiques » apportent au pays, au gouvernement et au peuple.
La première chose est de construire une mosquée avec un religieux de mérite. Malgré l'existence de dizaine de milliers de mosquées dans le pays, des milliers de mosquées sont encore nécessaires dans les villages, les villes, les cités et les ensembles.
L'accès facile à la mosquée est un besoin pour les croyants, les jeunes et les adolescents. Les religieux vertueux, sages, érudits, soucieux et engagés insufflent vie et âme à la mosquée, comme le font les médecins et les infirmières, à l'hôpital.
Les Imams de la prière doivent considérer leur rôle et leur soutien spirituel comme un devoir incontestable et doivent être soutenus par le centre chargé des affaires des mosquées et des centres d'enseignement islamique. Les mosquées doivent être l'école du commentaire coranique et des Hadiths, et la chaire des enseignements sociaux, politiques, éducatifs et moraux.
La sympathie des responsables et des dirigeants des mosquées doit attirer les cœurs purs de la jeunesse. La présence des jeunes et l'esprit du Bassidj doivent remplir les mosquées de vie et d'espoir en l'avenir. Il faut que s'établissent une coopération et des relations appropriées entre la mosquée et les centres pédagogiques, dans chaque quartier.
La mosquée doit renforcer ses liens avec les jeunes mariés, avec les gens qui connaissent des succès dans les domaines scientifiques, sociaux, artistiques et sportifs, avec les gens qui sont prêts au bénévolat et à aider les autres, avec des personnes en deuil qui ont besoin de sympathie, et même avec les nouveau-nés.
La mosquée doit être dans tous les quartiers, un foyer de bontés et de bénédictions, et ne doit évidemment pas être une cause de gêne et d'embarras pour les voisins. Les diffusions gênantes surtout la nuit et au moment de repos, est injuste et dans certains cas, interdite selon la loi islamique. Le seul son qui doit sortir des mosquées est celui de l'appel à la prière, récité de façon agréable.
La restauration et l'embellissement des mosquées sont des devoirs publics et chacun doit y participer dans la mesure de ses moyens. Le peuple, les mairies et les centres gouvernementaux doivent participer à ces actions et les religieux conscients, pieux et engagés doivent être au centre de ces activités et de ces efforts.
Je demande à Dieu le Tout-Miséricordieux de vous accorder à tous la réussite et je Le prie aussi de donner longue vie et réussite au religieux Mudjahid et dévoué, l'Hodjat-ol-Islam Qaraati.
Que les salutations divines, la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !

Sayed Ali Khamenei
12 Octobre 2010