Le feu vert éternel des États-Unis au gang terroriste de Tel-Aviv ; Du génocide à Gaza aux crimes au Liban
* Mohammad Mahdi Abbasi, chercheur dans le domaine des études américaines
Ces jours-ci, alors que le monde se rapproche de l’anniversaire de l’opération Tempête d’Al-Aqsa et du 7 octobre, Gaza a été le témoin de l’un des plus grands génocides de l’histoire de l’humanité avec plus de 42 000 martyrs et plus de 95 000 blessés, dont 70 % sont des femmes et des enfants. [1] Le régime sioniste a commis ce génocide avec la participation prouvée des États-Unis, et selon des responsables américains et israéliens, sa poursuite pendant un an n’a été possible qu’avec le soutien des États-Unis. L’adoption par le Congrès américain de plans d’aide financière en faveur du régime sioniste, de plans d’aide militaire comprenant des bombes intelligentes et des systèmes de défense, le déploiement de navires de guerre américains à proximité des territoires occupés, le veto aux plans de cessez-le-feu dans les forums internationaux, les différents voyages de hauts responsables américains à Tel-Aviv, la présence d’officiers et de forces américaines en Israël et la répression des manifestations pro-palestiniennes à travers les États-Unis ne sont qu’une partie du sombre bilan d’un an des États-Unis en matière de complicité avec les crimes du régime sioniste à Gaza.
Cependant, la participation des États-Unis aux crimes du régime sioniste ne s’arrête pas là. Ces derniers jours, le monde a été témoin d’un nouveau chapitre du partenariat américain avec cette « bande criminelle » dans des crimes qui ont commencé le 17 septembre avec l’explosion simultanée de centaines de bipeurs et de talkies-walkies dans tout le Liban. À la suite de ces explosions terroristes au Liban, 12 personnes, dont deux enfants et deux membres du personnel médical, ont été tuées et au moins 2 800 autres ont été blessées. [2] Ce crime, selon de nombreuses organisations internationales et même des autorités occidentales, est un « acte flagrant de terrorisme ». L’ancien directeur de la CIA, Leon Panetta, l’a reconnu dans une interview il y a quelques jours. « La capacité de placer un explosif dans une technologie très répandue de nos jours et de le transformer en une guerre de terreur, vraiment une guerre de terreur, c’est quelque chose de nouveau… Je ne pense pas qu’il y ait le moindre doute qu’il s’agit d’une forme de terrorisme. » [3] Dans un rapport, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a également qualifié cet acte terroriste du régime sioniste au Liban de violation flagrante et terrifiante du droit international. [4]
De plus, ces derniers jours, avec les frappes aériennes du régime sioniste sur différentes régions du Liban, beaucoup ont été martyrisés et des milliers d’autres ont été blessées. Une fois de plus, les enfants sont l’une des principales victimes des crimes des sionistes, 60 enfants libanais ayant été martyrisés au cours des derniers jours seulement.
Il ne fait aucun doute que cet acte terroriste du régime sioniste a été accompagné, comme toujours, de l’approbation et du soutien des États-Unis. Bien que les hauts responsables américains tentent de se disculper de ces crimes par des déclarations officielles, l’opinion publique mondiale est bien consciente que, que les États-Unis soient informés ou non au préalable, ils soutiennent en fin de compte Israël dans tout acte qu’ils commettent. Il y a quelques mois, John Mearsheimer, un célèbre professeur de relations internationales, a déclaré dans une interview à ce sujet : « Le lobby israélien a le contrôle du Congrès américain et peut obtenir presque tout ce qu’il veut. » [5]
L’expérience historique du monde au cours des dernières décennies a également montré que les États-Unis ont un « feu vert éternel » pour toutes les actions barbares des sionistes. Par exemple, dans le cas de l’assassinat du martyr Haniyeh, bien que le gouvernement américain n’ait pas officiellement soutenu l’assassinat, il a rapidement déployé plusieurs de ses navires de guerre, comme l’USS Abraham Lincoln, dans la région pour soutenir Israël en cas d’éventuelle réponse de l’Axe de la Résistance. En outre, le commandant du commandement central américain (CENTCOM) est arrivé dans la région pour soutenir le régime sioniste. [6] Et, bien sûr, l’aide financière et militaire du gouvernement américain après chaque action des sionistes a répondu à leur appel à l’aide pour continuer leur vie illégale. Le dernier exemple en date est l’aide militaire américaine de 3,5 millions de dollars au régime sioniste en août après l’assassinat du martyr Haniyeh. Cela signifie que les autorités israéliennes sont pleinement conscientes que toute action qu’elles entreprennent dans la région – même si elle est opposée par Washington – bénéficiera finalement du soutien des deux parties des États-Unis. C’est le « feu vert éternel » du gouvernement américain aux actions d’Israël.
Il faut également noter que de nombreux assassinats commis par le régime sioniste au Liban ces derniers temps ont été autorisés par les Etats-Unis eux-mêmes. Par exemple, il y a quelques années, les Américains avaient fixé une récompense de plusieurs millions de dollars pour l’assassinat de plusieurs hauts responsables du Hezbollah, récemment assassinés. [7] Le dernier feu vert a été donné au régime sioniste par les Etats-Unis à New York, au siège des Nations Unies. Ce feu vert a été immédiatement traduit en action : quelques minutes après que le Premier ministre israélien ait tenté de justifier les attaques contre des bâtiments civils au Liban dans son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies par de fausses allégations selon lesquelles la Résistance y entreposait des armes, des bombes de 900 kilos de fabrication américaine ont rasé six appartements dans le quartier de Dahiye à Beyrouth, et le régime sioniste a continué à bombarder des bâtiments civils dans le sud de Beyrouth jusqu’au matin, en effectuant plus de 40 frappes aériennes. Au plus fort de ces bombardements, Anthony Blinken, secrétaire d’État américain, a déclaré que la diplomatie était la meilleure voie à suivre pour mettre fin aux conflits entre le régime sioniste et le Liban, sans même mentionner les horribles bombardements de Dahiye à Beyrouth.
En conclusion, le Guide suprême de la Révolution islamique, dans son discours prononcé il y a quelques jours, a judicieusement souligné le soutien total et constant des États-Unis au régime sioniste et a déclaré : « Dans la bataille d’aujourd’hui au Liban et en Palestine, l’ennemi mécréant et maléfique a le plus d’équipement à sa disposition. Les États-Unis sont derrière lui. Les Américains disent : « Nous ne sommes pas impliqués. Nous n’avons aucune information. » Ils disent des mensonges ! Ils savent et sont également impliqués, et ils ont également besoin de la victoire du régime sioniste. » [8]
Références :
[1] https://www.aljazeera.com/news/longform/2023/10/9/israel-hamas-war-in-maps-and-charts-live-tracker
[2] https://www.hrw.org/news/2024/09/18/lebanon-exploding-pagers-harmed-hezbollah-civilians
[3] https://newrepublic.com/post/186244/leon-panetta-israel-lebanon-pagers-terrorism
[5] https://www.youtube.com/live/f4opzJiXAz0?si=he5WGEdmVuNfxAoy
[8] https://farsi.khamenei.ir/news-content?id=57660
(Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de Khamenei.ir.)
Le Guide suprême a reçu Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie
